centrale). Ce conseil se réunit une fois par an et délègue les affaires courantes au conseil
d’administration. Celui-ci comprend 24 administrateurs et se réunit trois fois par semaine ; il
est actuellement composé par 8 pays, Allemagne, Arabie saoudite, Chine, USA, France,
japon, RU, Russie, les autres étant regroupés en 16 groupes représentés chacun par un
administrateur.
Le Directeur général, président du conseil d’administration est par tradition un européen, c’est
aujourd’hui Rodrigo de Rato.
Si les droits de vote sont pondérés la plupart des décisions du CA et des comités qui servent
de cadre de travail décident par consensus à l’unanimité.
Concrètement les institutions gèrent trois éléments : un code de bonne conduite qui détermine
les principes et règles qui régissent les relations monétaires internationales ; un contrôle des
économies et des mécanismes de financement des Etats en cas de crise.
B- La codification des relations monétaires
, Selon ses Statuts, le FMI a pour buts de promouvoir
l’expansion harmonieuse du commerce mondial
et la stabilité des changes, de décourager le recours
aux dépréciations concurrentielles et de faciliter la
résolution ordonnée des problèmes de balance des
paiements.
Le code de bonne conduite détermine des obligations monétaires.
1. Interdiction des dévaluations compétitives.
En réalité 7 depuis juillet 1997 : Thaïlande, Malaisie , Corée, Indonésie, Colombie, Equateur,
Russie.
2 . Les règles de convertibilité des monnaies.
Une monnaie n'est convertible que si l'Etat émetteur a accepté les obligations qui figurent au
chapitre VIII des statuts du FMI. Ce chapitre interdit toute restriction et tout arrangement
particulier dans les paiements monétaires internationaux. 65 pays ont accepté de se soumettre
à ces obligations. Seules leurs monnaies donc sont convertibles. Elles financent 90 % du
commerce mondial.
Pour tous les Etats adhérents au FMI, l'élimination des restrictions de change reste une
obligation prioritaire. Les statuts posent l'obligation de respecter les réglementations
nationales relatives aux taux de change arrêtés par les Etats de l'organisation dans la mesure
où leurs décisions sont conformes aux statuts du FMI. Toutes restrictions aux paiements
courants ou tout arrangement monétaire discriminatoire à l'égard d'une devise doivent être
préalablement approuvés par le FMI.
3. Obligation de stabilité des taux de change.
Au départ, les accords de BW avaient établi un système de parité des monnaies à partir d'un
étalon : l'or, auquel s'est substitué le dollar. En août 1971 Nixon décide d’abandonner la
convertibilité en or du dollar. La parité est abandonnée en 1973 au profit d'un flottement
généralisé des monnaies, entériné par les Accords de la Jamaïque en 1976. Dès lors, les Etats
ont recouvré une liberté certaine dans le choix des taux de change. Faute de pourvoir