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Le non-cumul de bourses (DAAD/UFA) est-il généralisable ? Les origines des
soutiens sont multiples : DAAD, Erasmus, Conseils régionaux, Municipalités, Établissements.
Le décideur n'est pas déterminé : l'UFA, les chefs d'établissement responsables de leur
politique de développement international, les responsables de programme. Les politiques de
cofinancement basées sur le non-cumul doivent-elles être diverses ou semblables ? La
question se pose s'il s'agit de soutiens accordés par les établissements.
Le financement par des soutiens extérieurs semble difficile en raison du caractère
discrétionnaire du pouvoir de l'établissement dans la répartition des soutiens.
Le débat apporte quelques précisions.
Le terme de soutien est trop vague et il faut distinguer une bourse d'études et une aide
à la mobilité. Pour l'UFA, il s'agit d'une aide à la mobilité de 270€ par mois.
Dans un établissement français, les soutiens de source UFA, Conseil régional et
Erasmus sont cumulés puis répartis entre les étudiants.
Une école de commerce française dispose d'une fondation, mais, selon son responsable
de programme, cela a peu d'effet sur les soutiens à la mobilité franco-allemande.
Le cumul d'une aide UFA et d'une bourse Erasmus est très dangereux pour l'étudiant
car il lui interdit le soutien d'un deuxième séjour à l'étranger.
L'OFAJ délivre des bourses pour stage non cumulable avec d'autres bourses.
Un étudiant soutenu par le DAAD pourrait disparaître des listes du service des
relations internationales de son établissement allemand et ne pouvoir obtenir l'aide de l'UFA.
Le système de cofinancement semble très difficile à mettre en œuvre. Malgré les
efforts consentis, les résultats sont faibles.
Le cofinancement est une proposition de l'UFA pour soutenir son développement,
mais ne saurait être une contrainte imposée pour son soutien aux programmes.
3-4 Formes de l'interculturalité au sein des programmes intégrés et présentation des
structures de nouveaux programmes de bachelor/licence et de master.
Coopération entre la Hochschule Niederrhein (Mönchengladbach) et l'Université de
Haute Alsace (Colmar) présentée par Pr. Dr. Rüdiger Hamm.
Il s'agit d'un projet qui associe deux programmes de double-diplômes : un programme
de niveau bachelor/licence et un programme de niveau master. La spécialité est le marketing
international.
a Le programme de bachelor/licence de marketing international comprend six semestres.
Les quatre premiers semestres sont effectués à Mönchengladbach, la troisième année se passe
à Colmar. Il semble qu'il s'agisse du parcours d'un groupe commun garantissant un apport
interculturel certain. Les diplômes délivrés sont d'une part un bachelor of arts et d'autre part
une licence de gestion. La structure est présentée dans les tableaux suivants :