
espaces de contestation. (Les minoritaires trouvent les possibilités de faire une politique
informelle (street politic))
La ville, dans l’époque du Fordisme (classes ouvrières très syndicalisées), n’était pas un
espace stratégique. L’espace stratégique s’était la grande usine et le gouvernement, c’était là
ou ce faisait les nouvelles politiques ou l’on formalisé un contrat social avec l’Etat qui était
informelle. La ville avait, des fonctions politiques, économiques, idéologiques mais ce n’était
pas stratégique. Ce n’était pas un espace de frontière.
L’espace de frontière, à cette époque, s’était vraiment la grande usine où l’on a de nouvelles
histoires politiques formalisées, de nouvelles lois, de nouvelles régulations, dans chaque pays
de manière diverses.
Aujourd’hui cet Etat se retire de l’espace politique, de ce contrat social. Cet État se formalise
à travers le parlement, le judiciaire pour faire de nouvelles lois, pour générer de nouveaux
acteurs formels dans cette nouvelle modalité de pouvoir politique, économique.
Dans cette situation, la ville comme espace complexe, toujours un peu anarchiques, permet de
lancer de nouvelle politique et dans ce contexte devient aussi un espace stratégique. Ce réseau
d’une quarantaine de ville globale dans le monde est un espace stratégique pour le capital
mondialisé.
Dans ce contexte ou il y a une grande croissance d’une population très hybride (minoritaires,
immigrés, sans papiers, anarchiques), la ville devient cet espace de zone frontière ou se
déroule des luttes qui peuvent aussi déboucher dans une formalisation de certains espaces de
ce nouveau contrat social.
Le système politique formel souffre d’une déstabilisation partielle dut aux profondes
transformations actuelles à la fois internationales, supranationales et supnationales. Le
supranationales et le supnationales sont 2 zones où la déstabilisation dont souffre le pouvoir
politique formalisé permet de nouvelles politiques tant sur le plan mondial que local.
Histoire de micro transformation, de micro espace mais de plus en plus de pays doivent se
rendre à cette évidence croissante.
Au niveau international, la mondialisation et l’ascendant des systèmes des droits de
l’homme ont contribué à donner aux acteurs non gouvernementaux des possibilités légales et
opérationnelles d’intervenir dans des domaines qui auparavant étaient l’apanage exclusif des
États Nations. De grandes instances révèlent que l’État n’est plus le sujet exclusif du droit
international et le seul acteur des relations internationales. On sort d’une époque ou c’était
l’État sujet exclusif du droit international, d’autres acteurs maintenant tels les ONG ou les
populations autochtones (immigrés, réfugiés) deviennent des sujets de décision internationales
à travers les droits de l’homme. Ils peuvent gagner en visibilité comme individu et comme
collectivités sans sortir de leur anonymat.
Au niveau supnationale, cette tendance accompagnée de mesure politique comme la
privation néo-libérale contribue à un démantèlement partiel de l’autorité exclusive sur un
territoire et sur des habitants que nous savons longtemps associé à l’État national. Pour
l’auteure, le lieu le plus stratégique de se démantèlement du pouvoir exclusif de l’État
national est sans doute la cité globale. Justement parce que là se met en jeu toute une série
d’évènement en rapport avec le mondialisé.
Elle prend l’exemple de la privatisation des prisons au Etats-Unis. La firme qui gère la prison
a un rapport avec la prison comme le gérant d’un hôtel. Les prisonniers sont des clients
rapportant de l’argent. Les conséquences les responsables veulent le plus possible de
prisonniers car c’est comme la location d’une chambre dans un hôtel, cela rapporte de
l’argent.