histoire du Cameroun

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1- BRÈVE DESCRIPTION DES CONDITIONS GÉOGRAPHIQUES ET
HISTORIQUES DANS LESQUELLES LA CULTURE A ÉVOLUÉ, INCLUANT
UNE CARTE GÉOGRAPHIQUE ET DES LIENS INTERNET POUR DES
INFORMATION PLUS COMPLÈTES.
INTRODUCTION
Généralement identifiée comme l’Afrique en miniature, le Cameroun apparaît comme un miroir
de tout le Continent Africain, et peut se résumer à deux images fortes : diversité et originalité.
L’historien camerounais E. Mveng (1984) décrit ainsi cette situation : « Manifestement, l’Afrique
humaine s’était donnée rendez-vous chez nous, et dans le paradoxe de ce petit triangle aussi
multiple qu’un continent, c’est l’Afrique toute entière, surprise à vivre son unité aux visages sans
nombre » (Kadem, 2002 :59). Donc, définitivement, le Cameroun représente un « microcosme »
du continent africain, dans ses ensembles écologique, touristique, politique, social, économique et
culturel.
HISTOIRE DU CAMEROUN
Les grandes mutations politiques qui ont forgé l’histoire de ce pays sont les périodes :
précoloniale, coloniale, et postcolonial.
La période précoloniale
L’histoire précoloniale du Cameroun est mal connue, compte-tenu du manque de documents
écrits. Toutefois, la découverte de nombreux sites archéologiques sur l’ensemble du territoire,
témoigne d’une présence d’activité humaine dans les périodes paléolithique et néolithique. Le
Cameroun a été depuis l’antiquité le berceau d’une civilisation d’agriculteurs et de chasseurs
nomades dont les Pygmées sont aujourd’hui les meilleurs représentants (Kamdem 2002).
La Période Coloniale
Contrairement à la précoloniale au cours de laquelle le Cameroun et plusieurs autres pays
africains de la côte ont surtout été un réservoir de main-d’oeuvre pour les plantations
d’Amérique, la période coloniale va connaître un début effectif de l’implantation progressive et
durable des populations occidentales. Concernant la colonisation proprement dite, elle a démarré
à la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, avec l’arrivé des premiers missionnaires chrétiens
en particuliers des Britanniques. (Imbert, cité par Kamdem, 2002. p.65).
La Période Postcoloniale
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Selon Kamdem (2002), la véritable période postcoloniale ne commence que le 1er octobre 1961,
lors de la réunification des deux parties du Cameroun (Cameroun Orientale Francophone et
Cameroun Occidental Anglophone) dans le cadre d’une république fédérale qu’on nomme
aujourd’hui République du Cameroun.
Géomorphologie du Cameroun
Le Cameroun compte 10 provinces : 1-Province de l'Adamaoua; 2-Province du Centre, 3Province de l'Est 4-Province de l'Extrême-Nord , 5-Province du Littoral 6-Province du Nord, 7Province du Nord-Ouest ; 8-Province de l'Ouest , 9-Province du sud , 10-Province du sud-Ouest.
Sa capitale est Yaoundé, les statistiques de 2006 donne au Cameroun une population de 18 175
millions d’habitants. C’est un pays d'Afrique centrale, situé entre le Nigeria, le Tchad, la
République centrafricaine, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République du Congo et le golfe de
Guinée. La majeure partie du pays est constituée par le vieux socle africain frisé et accidenté de
fossés tectoniques. Tandis que sa partie nord s’ennoie sous les sédiments récents de la cuvette
tchadienne, et sa partie sud-ouest sous les dépôts d’un bassin côtier.
Les surfaces diverses d’érosion expliquent la monotonie des paysages et leur étagement, des
plaines et les bas plateaux du sud «0 à 700 m» jusqu’au môle des hautes terres de l’Adamaoua (1
200 m) et au-delà vers les plaines septentrionales de la Bénoué, du Diamaré et des Yaéré (200 à
500 m). En plus, les reliefs les plus hardis (de 1 500 à plus de 4 000 m) ont pour origine le
soulèvement du socle précambrien et l’action d’un volcanisme puissant et parfois encore actif par
exemple : « Les vastes coulées basaltiques et édifié des cônes multiples en une dorsale qui suit la
grande ligne de fracture jalonnée par les monts Mandara, Alantika, les massifs du mont Oku, des
Bamboutos, du Manengouba et du mont Cameroun» (Site web Monayah).
Les Climats
A cet effet, le Cameroun offre presque toute la gamme des climats intertropicaux. Du lac Tchad
aux abords de l’équateur «de 12 à 2° de latitude nord». Les précipitations vont en décroissance
de la côte vers l’intérieur et du sud vers le nord de 4 m à Douala jusqu’à 0,60 m à Kousseri et
augmentent avec l’altitude. Les températures sont toujours élevées en moyennes et augmentent
du sud au nord, et diminuent avec l’altitude : « À Douala il fait 26,4°C, à Garoua il fait 28°C, à
Yaoundé il fait 23,5°C (700 m) et à peine plus de 20°C sur les massifs de l’ouest et l’Adamaoua.
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2- UN RÉSUMÉ, EXPLIQUANT COMMENT LES CONDITIONS
GÉOGRAPHIQUES ET HISTORIQUES SE REFLÈTENT DANS LA CULTURE
D'AUJOURD'HUI.
Le passé colonial du Cameroun (occupé par la France et l’Angleterre) lui laisse aujourd’hui un
héritage bilingue (Cameroun Orientale Francophone et Cameroun Occidental Anglophone) Au
Parlement camerounais aujourd’hui, les députés s'expriment dans la langue de leur choix (français
ou anglais), mais la loi du nombre fait que les délibérations se déroulent généralement en
français. Afin de respecter un certain bilinguisme, le gouvernement est lui-même constitué de
ministres francophones et anglophones, musulmans et chrétiens, provenant si possible de chacune
des dix provinces. Toutefois, la Chambre dispose d'un système de traduction simultanée. Les lois
sont adoptées et promulguées dans les deux langues officielles. Le domaine de la justice subit un
traitement assez particulier. Les deux provinces anglaises ne fonctionnent qu'en anglais et se
réfèrent au droit privé de tradition britannique. Dans le reste du pays, c'est le droit civil français et
la langue française qui sont de rigueur. Lorsqu'un Camerounais ignore l'une des deux langues
officielles, le juge permet l'utilisation de la langue maternelle et exige un traducteur. Les cours
supérieures sont bilingues.
En principe, dans les universités, les étudiants reçoivent leur instruction en français ou en anglais,
selon la langue que le professeur maîtrise le mieux. Ceux et celles qui maîtrisent les deux langues
(la minorité des étudiants) sont avantagés. Les autres s'installent, le temps d'un cours, à côté d'un
«anglo» ou d'un «franco» pour recopier ensuite les notes de celui-ci. Dans la pratique, le français
reste prédominant dans la plupart des universités. Les pygmées constituent encore aujourd’hui la
population originelle du sud forestier du Cameroun. Les régions septentrionales sont peuplé
encore de soudanais qui sont les premières populations à s’installer au Cameroun, on distingue
parmi ces dernières : Les paléo et le néo soudanais.
Toujours dans le domaine historique, certaines villes sont d’une création très ancienne c’est à dire
de l’époque précoloniale à l’exemple des chefs-lieux des lamidats de Banyo, Tibati, Ngaoundéré,
Garoua, Maroua, Foumban, des villes qui émerveillèrent le premiers colonisateurs Allemands du
Cameroun et font encore aujourd’hui la fierté touristique du pays.
En ce qui concerne l’aspect climatique, l’extension du Cameroun est entre le 2 e et 13e degré de
latitude nord le placent ainsi dans le domaine des climats chauds, et facilitent le développement
du tourisme camerounais d’aujourd’hui. Donc, il y une influence du climat, du relief, des et des
réalités géo-historiques en général sur les organisations sociales ainsi que sur les choix politiques
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et vice-versa. En effet, comme nous venons de le voir plus haut : le climat, le relief et les sites
historiques facilitent toute sorte de tourisme (alpin, marin, écologique, etc..).
À cause de
l’héritage colonial bilingue, on doit choisir des dirigeants politiques issus des deux langues. Les
populations traditionnelles comme les pygmées ont encore leurs chefs traditionnels (les sultans,
les lamidos, etc..), sans compter les paléo et les néo soudanais, etc… qui sont encore présents sur
le territoire.
Au cœur de l’Afrique, le Cameroun est un pays très représentatif de ce continent, par sa taille et
l’extrême variété de ses traits physiques et humains. La forêt équatoriale et tropicale représente
un potentiel scientifique et économique énormes à moyen et long terme. Les écosystèmes sont
classés parmi ceux les plus menti d’Afrique. La conservation de la biodiversité a engendré la
création des parcs nationaux et réserves nationales très prisés par la communauté internationale.
LES PRINCIPAUX SITES À VISITER AU CAMEROUN
Village Rhumsiki
À l’entrée de la région de l’extrême Nord, on retrouve le village de Rhumsiki qui vaut
absolument un arrêt et fait parti des sites touristiques du Cameroun. Rhumsiki est un village
pittoresque de 5000 milles habitants environ qui se trouve au centre des Kapsikis, un haut plateau
où se dressent d’immenses pics de lave provenant de cheminées de volcans (Site web G.I.C.
Mieux vivre).
Source: www.trekearth.com/gallery/photo436851.htm
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Source : http://www.camerountourisme.com/index.php?idmenu=7&idsmenu=2
Ville de Mora et la Chefferue d’Oudjilla
Un autre endroit qu’il ne faut pas manquer dans la région de l’extrême Nord est la ville de Mora,
où l’on découvre des marchés très animés qui sont fréquentés par les différentes ethnies de la
région tous habillés de leurs plus beaux vêtements. Probablement très différent et moins
fréquentés.
Source :http://www.camerountourisme.com/index.php?idmenu=7&idsmenu=6
Le Parc National de Waza
Enfin à 60 km environ au Nord de Mora, on retrouve Le Parc National de Waza, qui est un site
touristique majeur et sans doute le plus célèbre au pays. Ce parc de 170 000 hectares, fut crée en
1934 pour protéger les antilopes et les girafes, mais aujourd’hui ce parc abrite plusieurs autres
espèces animales tel que des lions, des éléphants, des hippopotames, des antilopes, des colobes,
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des
babouins
et
d'autres
singes
(Site
web
G.I.C.
Mieux
Vivre).
Source: www.aigle-voyages.com/fr_fantasia.html
Les Chutes de Tello
À une cinquante de kilomètres à l’est de Ngaoundéré, les chutes de Tello valent un arrêt aussi.
Mesurant plus de 45 mètres de haut, les chutes offre une vue spectaculaire et cache une grande
caverne. Il faut mentionner aussi, que ces chutes sont très représentatives du pays les classifiant
ainsi dans la catégorie des paysages emblématiques.
Source : http://www.cameroun tourisme.com/index.php?idmenu=9&idsmenu=27
Le centre : Yaoundé
L’une des destinations favorites des touristes, est la ville de Yaoundé qui est une ville très
cosmopolite et possédant plusieurs sites et monuments historiques. Yaoundé est un endroit des
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plus populaires pour les vacanciers au Cameroun. Si ce n’était pas maisons, hôtels et musée le
paysage serait probablement très différent et moins fréquentés.
Source : www.flickr.com/photos/friel/2692840/
Réserve naturelle du DJA
Entre la province du Sud et de l’Est, on retrouve la fameuse Réserve naturelle du DJA, qui est
cette grande forêt humide mesurant plus de 530 000 hectares et où l’on trouve une faune et flore
très riche. Inscrite au Patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1987, cette réserve
naturelle est remarquable pour sa biodiversité et pour la très grande variété des primates qui y
vivent (Site web UNESCO). Selon l’UNESCO, la fameuse réserve naturelle du DJA, abrite 107
espèces de mammifères, dont cinq sont menacées.
Source: images.voyageforum.com/.../22394-1217789144.jpeg
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Région du Sud : Kribi
En termes de tourisme balnéaire, Kribi est l’endroit de choix au Cameroun et dans tout
l’Afrique équatoriale selon le site web G.I.C. Mieux vivre. Doter de plusieurs kilomètres
de plages de sables qui bordent l’océan, Kribi est l’endroit par excellence pour se reposer
et prendre du soleil pour la période de mars à mai.
Source: Sylvain Saustier www.easyvoyage.com/pays/cameroun/les-cotes.html
Le park national de Korup
Le parc national de Korup mesure plus de 1260Km2 et est considéré l’une des plus vieilles et des
plus belles forêts tropicales au monde (Site web G.I.C. Mieux vivre). Cette forêt se distingue
aussi par sa faune, sa flore et surtout parce qu’elle a survécu à l’âge glaciaire. Selon le site G.I.C.
Mieux vivre, autre que les quelques éléphants, buffles, antilopes, léopards et chimpanzés, on
retrouve dans cette forêt plus de 300 espèces d’oiseaux, 174 reptiles et amphibiens, 140 espèces
de poissons et plus de 400 essences d’arbres et plantes médicinale.
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Source : www.panoramio.com/photo/7155340
Le Mont Cameroun
Le Mont Cameroun et appelé aussi « Le char des Dieux », c’est ce volcan mesurant plus
de 4070 mètres lui donnant ainsi le titre de la plus haute montagne d'Afrique de l'ouest.
Le nom du Mont Cameroun vient des portugais qui, en découvrant en 1472 au fond de la
baie de Biaffra, l’embouchure du fleuve Wouri où se trouvait une abondance de crevettes,
qu’ils baptisèrent ce fleuve « Rio dos Cameros », après plusieurs siècles le nom qui reste
est Cameroun (Site web Des volcans et des hommes à découvrir). La dernière éruption de
ce volcan a été enregistrée à la fin mars 1999. Le Mont Cameroun est aussi très reconnue
pour sa fameuse course d’endurance à pied « course de l’espoir » ayant lieu au mois de
février à chaque année et réputé pour être l’une des plus difficiles d’Afrique.
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Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Cameroun
Foumban et le Palais Royal
Foumban et son Palais royal est l’un des principaux sites touristiques du pays et un centre
important pour l’art traditionnel. Construit en 1917 par le roi Njoya, le Palais royal ce distingue
par son architecture de style oriental et médiéval. Le Palais royal renferme aussi le Musée royal
où sont exposées parures royales, armoiries, instruments de musique, statues, bijoux, masques et
des trônes richement décorés et sculptés à la taille de leur propriétaire (Site web Lonely Planet).
Source: http://travel.allafrica.com/view/activities/main/id/07PZUIyQqmBq8eA_.html
Carte géographique Cameroun
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