Changement de siège social - Psydoc-France

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FÉDÉRATION FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE
RAPPORT MORAL 1999
Adopté à l’unanimité
lors de l’Assemblée Générale du 11 janvier 2000
1) Vie de la fédération
Au cours de l'année 1999, la FFP a été présidée par JM. Thurin.
Aujourd'hui, 43 associations sont membres de la fédération auxquelles il faut ajouter 8 associations
affiliées et une association partenaire. Au cours de l'année, l'AFFEP, association de psychiatres en
formation, a adhéré au titre d'association membre. De plus, 7 associations scientifiques ont adhéré
au titre d'association affiliée. Il s'agit de la SPP, l'AFORCUMP, l'Institut Français d'Analyse de
Groupe et de Psychodrame, la Société de Psychiatrie de l'Est, l'ARREPP, le CCRP et l'AREFPP.
Le Président élu pour l'année 2000 est JF. Allilaire.
Suite à la démission de Th. Lempérière, Ch. Aussilloux a été désigné secrétaire du Comité
Epidémiologie avec N. Quémada comme adjointe.
La disparition de Claude Veil, le 22 novembre 1999, a endeuillé la fédération. Lors du CA du 14
décembre, JM. Thurin et plusieurs participants lui ont rendu hommage, en soulignant notamment
ses qualités humaines, ses travaux de clinicien et de chercheur, et son engagement pour la FFP à la
fois clairvoyant, discret, et efficace. Une minute de silence a été observée.
Conformément à la décision du CA, la complexité croissante de la comptabilité de la fédération
nous a conduit à demander l'aide d'un expert comptable. Après demande de devis à plusieurs
cabinets, c'est celui de Mme Baudin qui a été choisi.
Il y a eu en 1999 une AG, 4 CA thématiques et 7 réunions de bureau.
Les thèmes traités lors des CA ont été les suivants :
 Le 8 juin sur les psychothérapies
1
.
 Le 28 septembre sur l'évolution des statuts de la FFP
2
.
 Le 19 octobre sur le programme de révision de la nomenclature entrepris par la CNAM
3
.
 Le 14 décembre sur les organisations professionnelles à l'étranger et leur fonctionnement
4
.
JM. Thurin a été élu Président de la FSNSM pour les années 1999-2000. Cela a contribué à
rapprocher la psychiatrie des autres spécialités médicales. Sur le plan du travail, les arguments de
notre réponse négative au groupe AXA, qui nous demandait de participer à leur élaboration de
recommandations pour la pratique, a conduit la FSNSM à adopter une position proche de la nôtre
5
.
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M. Laxenaire, G. Darcourt, B. Rivière, A. Besse, J. Cournut
2
JM. Thurin, M. Robin
3
Dr Legrand (CNAM), Mme Burette (Direction des Hôpitaux), P. Staël
4
Dr Mot (Conseil de l'Ordre), F. Petitjean, M. Robin
5
Si la production de référentiels de bonne pratique fait partie des missions de la FFP, celle-ci n'intervient que sur sa
propre initiative, celle des associations ou à la demande d'organismes publics (ANAES). Elle n'intervient pas à la
demande d'une organisation à but commercial.

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Nous avons également été informés des réunions sur l'information à délivrer au malade, la
pédagogie ou encore les relations entre qualité des soins et compétence médicale. Sur le plan
logistique, la secrétaire de la FSNSM est hébergée dans les locaux de la FFP. Une convention
abordant les aspects financiers est à l'étude.
L'intérêt d'une révision des statuts de la fédération a été abordé lors d'un CA thématique et ce, dans
un contexte où les sociétés savantes, c'est-à-dire les associations dont les buts sont la production de
connaissances scientifiques à partir de la pratique clinique et leur diffusion, sont de plus en plus
sollicitées pour apporter leur expertise sur des questions touchant au devenir de la profession. Cette
évolution paraît irréversible. La discussion fait apparaître comme priorité de maintenir le rôle de la
fédération dans la représentation des psychiatres autour d'un pôle d'expertise plus que de pouvoir, y
compris dans le contexte international, en respectant le rôle propre des syndicats. Une modification
des statuts ne paraît actuellement pas correspondre à l'objectif. La légitimité de la fédération
s'acquiert à travers le travail sous forme de comités et commissions qui associent systématiquement
des participants proposés par les associations, avec des sensibilités et des pratiques différentes. Il est
donc décidé :
 La mise en place rapide d'une stratégie internationale.
 La formalisation des modalités de fonctionnement de la fédération à travers le règlement
intérieur.
 La constitution d'un groupe des sages pour poursuivre cette réflexion au cours des 2 ans à venir.
Une modification du règlement intérieur sera soumise ce jour en AG. Elle formalise la règle
d'alternance du mode d'exercice des Présidents et instaure un Conseil de Sages. Elle précise
également le fonctionnement des comités - ou sections - et commissions de manière à mettre
l'accent sur le travail pratique et à permettre la participation la plus ouverte des psychiatres et la
représentation de toutes les sensibilités.
Il faut enfin souligner la surcharge du travail de secrétariat assuré par M. Thurin. Cette situation est
rendue encore plus aiguë par le congrès de l'AMP, l'organisation de la prochaine conférence de
consensus et le développement de Psydoc-France. Une personne supplémentaire pourrait être
embauchée.
2) Contributions à la recherche en psychiatrie
Une recherche qualitative sur la psychiatrie ambulatoire publique et privée a été entreprise par la
fédération du fait du manque de connaissances dans ce domaine, malgré son importance
quantitative. Plusieurs méthodologies et recherches ont été réunies autour de ce thème. Dans la
mesure où le diagnostic ne rend que très partiellement compte des patients rencontrés et du travail
réalisé, il a été décidé de s'inspirer de la méthodologie de la CNAM sur la nomenclature en
demandant à un groupe de psychiatres, proposés par les associations, de saisir leur activité sous
forme de vignettes cliniques à l'occasion d'une coupe transversale. A partir de cette première
enquête, la méthodologie sera affinée et une étude auprès d'un échantillon représentatif des
psychiatres français devrait être menée. Un document d'état a été réalisé par JJ. Laboutière. (PJ)
Le Comité d'interface FFP/INSERM s'est réuni 4 fois. Outre la préparation des journées d'interface,
il a réfléchi à la création d'un réseau national de recherche. Deux documents ont été réalisés à la
demande de la direction de l'INSERM : l'un concerne les propositions d'orientation stratégiques,
l'autre les domaines qui restent exclus des champs d'investigation des laboratoires pharmaceutiques
(PJ). Les appels d'offres, y compris le PHRC, ont été relayés et annoncés sur Psydoc-France
6
et
6
http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/Recherche/Rech/appoffre/Appeloffres.html

3
PLR. Deux réunions conjointes d'interface ont été organisées avec l'INSERM (cf. réunions
scientifiques et congrès, ci-dessous).
Le 18 octobre, JM. Thurin et B. Escaig (UNAFAM) ont rencontré H. Korn, conseiller de C.
Griscelli pour la psychiatrie. Ils ont repris l'évolution de ces dernières années vers notamment plus
d'unité, et exposé le travail réalisé par la fédération et le comité d'interface. Il reste néanmoins des
insuffisances qui correspondent clairement maintenant à une absence de moyens. En témoignent la
diminution actuelle des appels d'offres émanant de l'INSERM pour la psychiatrie, le peu de
chercheurs statutaires représentant notre discipline, le manque de filières pour de jeunes psychiatres
pourtant formés à la recherche, l'absence de recherches consacrées au retentissement des troubles
psychiques ou encore aux différentes modalités de prise en charge. Ils ont une nouvelle fois
demandé qu'une enveloppe budgétaire propre à la psychiatrie ainsi que des priorités de recherche
soient définies, et que des solutions soient trouvées pour créer des postes de chercheurs-cliniciens.
Une réunion du comité d'interface élargi, associant cliniciens et chercheurs, va être organisée en
février 2000.
La base de données du site Psydoc-France consacrée à la recherche
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en psychiatrie a été développée
par JM. Thurin. Toute recherche peut maintenant être saisie en ligne et immédiatement intégrée
dans la base. L'objectif poursuivi est d'afficher des recherches terminées sous forme de poster, ainsi
que les thématiques de recherches en cours, afin que quiconque s'intéresse à un sujet particulier
puisse rapidement savoir quelles équipes partagent les mêmes préoccupations et quelles sont les
ressources dans ce domaine. A terme, après constitution d'un comité scientifique et l'élaboration de
procédures de validation, on pourrait envisager une pré-publication de résultats sous forme
électronique.
Suite à un appel d'offre de la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM), il apparaît une fois de
plus que les psychiatres ont du mal à répondre aux critères de sélection. Le Comité recherche est
donc renouvelé
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avec pour objectif de pouvoir être un appui à la réalisation de projets de recherche
destinés à être proposés non seulement à la FRM, mais aussi à l'INSERM, la Fondation de France,
les PHRC…
3) Collaborations FFP-ANAES. Conférences de consensus et recommandations pour la
pratique
Après une rencontre avec AM. Gallot (DGS) et JL. Terra (ANAES), la FFP a choisi de participer au
programme national contre le suicide mené par la DGS. L'objectif de la fédération est d'établir un
état des lieux des connaissances scientifiques cliniques et pratiques de manière à établir des
recommandations et fournir un support de formation. Il est donc décidé d'organiser une conférence
de consensus sur le thème de "la gestion de la crise suicidaire" en mettant l'accent sur le repérage
sémiologique de cette situation, son évaluation et la conduite à tenir, et ce à tous les âges de la vie.
Un comité d'organisation multidisciplinaire, présidé par Ph. Mazet, a été constitué. Les questions
sont en cours d'élaboration, tout comme le choix des experts pour lequel les associations ont été
consultées. La conférence devrait avoir lieu en octobre 2000. Par ailleurs, Ph. Mazet et M. Robin
font partie du comité scientifique
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du programme de la DGS dont une partie des résultats sera
rendue publique le 5 février 2000.
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http://193.49.126.9:8003/recherche/FMPro?-db=rech.fp3&-lay=affiche&-format=search.htm&-view
8
G. Darcourt, JF. Allilaire, F. Casadebaig, A. Dazord, A. Féline, V. Kovess, B. Lachaux, Ph. Lesieur, MF. Poirier, N.
Quémada, M. Robin, JM. Thurin
9
Président : P. Hardy

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Le texte court des recommandations de la conférence de consensus sur le sevrage des toxicomanies
aux opiacés a été diffusé par la FFP. L'ensemble des textes, y compris ceux des experts et du groupe
de bibliographie, est accessible sur Psydoc-France. Ces textes sont également édités sous forme de
CD-Rom et devraient prochainement paraître sous la forme d'un livre réalisé par la FFP (M.
Thurin). Ces livres seront directement envoyés aux associations qui en assureront la diffusion.
Les recommandations sur la prévention secondaire du suicide chez l'adolescent ont été diffusées par
l'ANAES et sur le site de Psydoc-France. Une cybersession leur a été consacrée.
La fédération a également été sollicitée par l'ANAES pour la participation à un groupe de travail qui
doit élaborer des recommandations pour la pratique clinique sur le thème "l'évaluation et la prise en
charge de la démence chez le sujet âgé"
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.
Enfin, la FFP a défini pour l'ANAES plusieurs thèmes de recherche prioritaires :
 Méthodologies d'étude en psychiatrie ambulatoire.
 Prévention des risques dans les familles vulnérables en pédo-psychiatrie, chez l'enfant de 0 à 3
ans.
 Diagnostic et prise en charge des troubles anxieux.
 Modalités de détection précoce des troubles psychotiques.
4) Publications (Pour La Recherche, Psydoc-France) et documentation
En 1999, 5 numéros de Pour La Recherche (PLR) ont été publiés autours des thèmes suivants :
Recommandations longues de la Conférence de consensus sur le Sevrage des toxicomanes
dépendants aux opiacés (numéro spécial) ; Études épidémiologiques en santé mentale menées en
France (20) ; Apports méthodologiques des sciences humaines à la recherche en psychiatrie (21) ;
Recherches sur la qualité de vie (22) ; Formation médicale continue (23). Les associations sont
incitées à inclure l'abonnement à PLR dans leur appel de cotisation.
Le site Internet Psydoc-France confirme sa place de premier serveur médical français avec
maintenant environ 7000 connections par jour. Il intègre désormais plusieurs bases de données
articulées avec des fichiers textes et son contenu est entièrement indexé. Celui-ci a été réorganisé et
s'est notamment enrichi cette année avec la mise en ligne de l'annuaire du GFEP, de la revue Pluriel
(journal de la Mission Nationale d'Appui en Santé Mentale), des recherches soutenues par la DGS
et la DH concernant Psychiatrie et sida, d'une recherche de la MIRE avec laquelle un accord a été
également conclu. Une subvention de 60 000 francs a d'ailleurs été accordée par la DGS. Au plan
technique, la base de donnée des recherches psychiatriques a été modifiée de manière à permettre
l'enregistrement direct des recherches. De même, il existe une possibilité de consulter le programme
du congrès du Jubilé de l'AMP, de s'inscrire directement à partir de Psydoc-France et de soumettre
des propositions de symposia ou de communications. Le forum autisme est toujours très intéressant
et vivant avec une participation constructive des familles de patients autant que des professionnels.
Une Charte du bon usage du site Psydoc-France a été produite par le groupe de pilotage
11
. Elle vise
à définir des règles qui permettent aux utilisateurs d'enrichir eux-mêmes le site. Par ailleurs, nous
sommes de plus en plus sollicités pour créer des liens réciproque avec d'autres sites s'intéressant à la
santé mentale. Le groupe technique
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a donc élaboré des règles de manière à éviter tout lien avec
10
JM. Léger, P. Robert
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M. Botbol, L. Fineltain, J.J. Laboutiere, J.P. Lauzel, D. Ribas, M. Robin, Y. Thoret, M. Thurin, J.M. Thurin, C. Veil,
J.N. Marzo (INSERM), MT. Mercier et JD. Chene (Réseau ASCODOC PSY), A. Cartier (Réseau bibliothèques région
parisienne), C. Polge (INSERM), JP. Liauzu, Ch. Milliet (Bibliothèque Fond. Étud. Sceaux), P. Belzeaux
12
JM. Thurin, L. Fineltain, M. Robin, M. Thurin, D. Véléa

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des sites dont le contenu pourrait être soit invalide, soit à but commercial voire de type sectaire. La
question des liens entre Psydoc-France et les sites syndicaux a également été abordée par le Bureau.
Le laboratoire Pfizer a poursuivi en 1999 le financement de 10 cybersessions dont une à partir du
congrès de l'APA à Washington. Ce mode de formation est de plus en plus apprécié, y compris par
des collègues étrangers. Il présente l'intérêt de pouvoir être archivé et donc suivi en direct ou
consulté en différé, avec la même procédure.
Que ce soit à travers Psydoc-France, par téléphone ou par courrier, de plus en plus de demandes de
documentation arrivent à la FFP. Une réorganisation du secrétariat a été envisagée pour faire face à
cette nouvelle demande, avec l'idée d'un renforcement par un(e) documentaliste. Un compte a
également été ouvert à l'INIST.
L'absence de thésaurus français commun (le Mesh n'est pas complet et le vocabulaire du réseau
ASCODOC reste inaccessible !) a conduit JM. Thurin et P. Belzeaux à rassembler plusieurs
vocabulaires. Un séminaire de validation du vocabulaire ainsi constitué devrait être organisé afin
qu'il puisse être ensuite adressé aux revues.
5) Questions professionnelles
a) Nomenclature
La FFP a été sollicitée par la CNAM pour travailler à la révision de la nomenclature. La procédure a
suivi 2 axes, l'un concernant la consultation
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, l'autre les actes techniques
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. Pour le premier, la
dimension psychothérapique de la consultation psychiatrique a été retenue. Les prises en charges de
groupe et les actes de consultation sans le patient y ont été maintenus. Concernant les actes
techniques, il a été décidé de conserver des actes propres à la psychiatrie, notamment en ce qui
concerne l'évaluation, certains tests ou encore les entretiens structurés. Une étude de validation est
en cours.
b) Psychothérapies
La DGS a souhaité réfléchir avec les professionnels concernés à la manière dont ce champ pourrait
être précisé, voire réglementé. La fédération a répondu sur les points suivants :
 La fonction psychothérapique est immanente à la fonction du psychiatre.
 La psychothérapie des psychiatres est l'aboutissement d'une formation longue à la fois clinique,
théorique et pratique ; elle est complétée généralement par une formation personnelle.
 Il s'agit d'un traitement évaluable dont l'intérêt pour les patients a été démontré et dont
l'indication est médicale
 Les conditions d'exercice ont été récemment rappelées par le Conseil de l'Ordre : la
psychothérapie n’est pas une spécialité médicale mais un outil à caractère médical ; les
psychiatres représentent la seule profession de santé légalement habilitée (au titre de la légalité à
exercer). Ce n’est pas le cas des psychologues, sauf s’ils travaillent avec des médecins.
 Le code de déontologie établit les conditions de formation et d'information du patient, propres à
tout acte médical et établit un cadre qui interdit toute dérive, notamment sectaire.
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P. Staël
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R. Mises