L`OREILLE

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Claire et Cynthia
26/10/05
L’OREILLE
Elle comprend deux organes différents avec deux fonctions différentes, que sont
l’audition et l’équilibration. Ces 2 fonctions sont rattachés aux 2 branches d’un même nerf
qu’est le nerf auditif ou cochléo-vestibulaire (VIII).On a une branche cochléaire pour
l’audition et une branche vestibulaire pour l’équilibration.
I- GENERALITES :
Audition : Les sons sont perçus par le pavillon de l’oreille qui a une fonction de réception.
Ils passent ensuite dans le conduit auditif externe avant de buter sur le tympan, qui sépare
l’oreille externe de l’oreille moyenne. Cette dernière transmet mécaniquement ces vibrations
(grâce à trois osselets de l’oreille moyenne) à l’oreille interne (membrane ovale ou
vestibulaire) et plus précisément à la périlymphe. Ce liquide déformé par les vibrations
entraîne la modification d’autres structures qui vont stimuler des mécanorécepteurs entraînant
un influx nerveux transmis par les branches du nerf cochléaire.
Dans oreille moyenne : air
Dans oreille interne : liquide
Equilibration : les variations des forces de gravitation sont perçues par des cellules
sensorielles situées dans des régions particulières de l’oreille interne correspondant au
vestibule et aux canaux semi-circulaire. Ces cellules baignent dans l’endolymphe.
I- L’OREILLE EXTERNE :
Elle est constituée par :
- le pavillon
- le conduit auditif externe
- le tympan :
 Membrane qui sépare l’oreille externe de l’oreille interne et qi se laisse
déformer par els vibrations
 Elle est constitué de 3 couches :
→ une externe qui est un épithélium pavimenteux stratifié (malpighien)
→ une moyenne correspondant à un tissu fibreux riche en fibres élastiques
→ une interne au contact de l’air de l’oreille moyenne. C’est un épithélium
cubique simple (recouvre aussi toute l’oreille moyenne).
Rq : Incision facile de ce tympan car il contient peu de vaisseaux (Paracentèse)
Claire et Cynthia
26/10/05
III- L’OREILLE MOYENNE :
La caisse du tympan
-Contient les 3 osselets de l’oreille moyenne :
 le marteau ou maleus
 l’enclume ou uncus
 l’étrier ou stapes
L’étrier possède une platine qui repose sur une ouverture correspondant à la fenêtre
ovale (ou fenêtre vestibulaire) qui sépare l’oreille moyenne de l’oreille interne. Cet orifice
est obstrué par une fine membrane qui représente une interface entre l’air de l’oreille
moyenne et la périlymphe de l’oreille interne.
Il existe une autre fenêtre séparant l’oreille interne de l’oreille moyenne, c’est la fenêtre
ronde, elle est aussi obstruée par une membrane.
Les osselets sont faits d’os compact, ils sont articulés par des synoviales et sont
tapissés par un épithélium cubique simple.
Il y a deux petits muscles : le muscle stapédien et le muscle tenseur du tympan  ce sont
des muscles striés involontaires.
Ils ont un rôle important d’amortissement des mouvements trop violents des osselets : quand
ils se contractent il limite la transmission des sons à l’oreille interne (protection).
La caisse du tympan communique avec le sinus mastoïdien, ainsi dans le cas
d’infection de l’oreille moyenne (otite chronique) il peut se produire une extension de
l’infection se traduisant par une mastoïdite.
De plus, l’oreille moyenne communique avec le rhinopharynx par la trompe d’Eustache ce
qui permet le rétablissement de l’équilibre des pressions dans l’oreille moyenne.
Les osselets transmettent les vibrations du tympan à l’oreille interne par la fenêtre
ovale. Or, la fenêtre ovale a une surface 20 fois plus petite que le tympan, ainsi l’oreille
moyenne est un formidable système d’amplification.
III- L’OREILLE INTERNE :
A- STRUCTURE :
Elle est formée d’un labyrinthe membraneux (sacs membraneux renfermant un
liquide) situé dans un labyrinthe osseux (cavités osseuses creusées dans le rocher de l’os
temporal). Ce labyrinthe osseux est divisé en 3 cavités que sont le vestibule (région centrale),
les canaux semi-circulaires (3) et la cochlée.
Dans ces cavités vient se disposer le labyrinthe membraneux que l’on sépare en en 6
territoire :
- canal cochléaire dans le cochlée
- saccule, utricule dans le vestibule
- canaux semi-circulaires
- canal endolymphatique qui se termine par le sac endolymphatique
Claire et Cynthia
26/10/05
Dans ce labyrinthe, les cellules sensorielles baignent dans l’endolymphe. Entre les
sacs membraneux et la paroi osseuse, on trouve les espaces périlymphatiques où se trouve la
périlymphe.
Lors du développement embryonnaire, l’épithélium du labyrinthe membraneux
présente des modifications particulières pour donner des zones réceptrices sensorielles que
sont :
 les macules des régions particulières de l’utricule et du saccule
 les crêtes ampullaires à la base des canaux semi-circulaires (renseigne sur les
changements de position de la tête)
 De plus, cet épithélium du labyrinthe membraneux va donner, au niveau du canal
cochléaire, le ligament spiral ou organe de Corti, qui est un territoire suivant le mouvement
du canal cochléaire.
Il y a d’autres modifications lors du développement embryonnaire avec notamment une partie
du labyrinthe membraneux (région du canal cochléaire) qui va donner les stries vasculaire
(exception à la définition des épithéliums car vascularisée) sécrétant l’endolymphe. La région
du canal et du sac endolymphatique permet de résorber l’endolymphe et de la faire passer
dans la circulation veineuse.
1- La Cochlée :
- Elle a une forme de coquille d’escargot avec un axe osseux qui est le modiolus ou
columelle.
- Autour de cet axe osseux, s’entour un tube osseux (2 tours ¾ de spires) portant le nom de
lame des contours. Cette structure est cloisonnée horizontalement de manière incomplète par
la lame spirale osseuse se prolongeant par la membrane basilaire ou tympanique.
L’organe de Corti est disposé sur la membrane basilaire et il suit le mouvement de la
lame des contours (2 tours ¾ de spires).
- On sépare la lame des contours en une rampe tympanique et en une rampe vestibulaire.
Entre les deux, se glisse le canal cochléaire dans lequel on trouve l’endolymphe et l’organe de
Corti.Ces 2 rampes communiquent entre elles au sommet par un petit orifice l’hélicotrène
- Les vibrations sont transmises, depuis la fenêtre ovale, tout le long de l’espace
périlymphatique jusqu’au sommet rampe vestibulaire où on trouve l’hélicotrène et
communique avec la rampe tympanique avant de repartir dans l’autre sens jusqu’à la fenêtre
ronde. Fenêtre ronde et ovale vibrent donc en sens inverse.
2- Le Canal cochléaire :
Structure qui comprend les cellules sensorielles auditives qui baignent dans
l’endolymphe. Il s’interpose entre la rampe vestibulaire et la rampe tympanique, il s’enroule
autour du modiolus comme les rampes.
Il a une forme triangulaire.
 sur la base inférieure on a l’organe de Corti reposant sur la membrane basilaire.
 la face externe correspond à la strie vasculaire où il y a sécrétion d’endolymphe
 la face supérieure correspond à la membrane vestibulaire qui sépare le canal
cochléaire de la rampe vestibulaire.
Claire et Cynthia
26/10/05
B- STRUCTURE HISTOLOGIQUE DES CELLULES SENSORIELLES :
Un même modèle cytologique pour 3 perceptions différentes :
-audition
-accélération linéaire
-accélération circulire
Les cellules sensorielles de l'oreille interne sont de mécanorécepteurs qui possèdent des
stéréocils au pôle apical (→ microfilaments d'actine). On parle improprement de cellules
ciliées.
- Ces cellules baignent dans un liquide l'endolymphe.
- On retrouve ces cellules dans 3 grands types de structure :
 l'organe spiral = Organe de Corti , en forme de colimaçon, qui s'enroule dans le
canal cochléaire (2 tours ¾ de spires autour du columelle). Il contient des cellules sensorielles
et des cellules de soutiens.
–
Cellules sensorielles auditives externes : stéréocils enchassés dans la Membrana
Tectoria (matériel protéique) élaborée par les cellules épithéliales au niveau de la
bandelette sillonée (3 à 4 rangées de cellules).
–
Cellules sensorielles auditives internes : stéréocils non enchassés, une seule rangée
de cellules.
Les vibrations sonores déforment la membrane basilaire (organe de Corti ) et la membrane
vestibulaire, ce qui provoquent une déformation des stéréocils enchassés provoquant une
dépolarisation de la membrane de la cellule sensorielle, à l’origine de l'influx nerveux.
 Macules du saccule et de l’utricule : même mécanisme  perception de
mouvement.
Elles contiennent des cellules sensorielles auditives avec stéréocils.
 Ampoules des canaux semi circulaires mouvements angulaires
Elles sont au nombre de 3, et orientées dans 3 plans différents de l’espace :
 vertical
 horizontal
permet d’informer le cerveau sur le positionnement
 oblique
angulaire de la tête.
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