Sud Expert Plantes

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Secrétariat Exécutif Sud Expert Plantes
Rapport d’activité du dossier numéro :
347
1er RAPPORT D’ACTIVITÉS ANNUEL
Titre du projet :
Eco-biogéographie et phylogénie moléculaire du genre Cedrelopsis (Ptaeroxylaceae-Sapindales)
endémique de Madagascar
Pays porteur du projet : MADAGASCAR
Coordinateur du projet : Harison RABARISON
Institution de rattachement du coordinateur de projet : Faculté des Sciences, Université
d’Antananarivo
Correspondant SEP : Sylvain RAZAFIMANDIMBISON
Montant total de la contribution SEP : 25 K€
Auteur(s) du rapport d’activité : Harison RABARISON et Milijaona RANDRIANARIVELOJOSIA
Date de(s) signature(s) :
Annexe 1 .................................. page 8
Annexe 2 .................................. page 12
Annexe 3 .................................. page 13
Résumé du rapport d’activités :
Ce rapport porte sur l’état d’avancement du projet SEP 347 Cedrelopsis-Madagascar. Les axes
d’activités prédéfinis sont :
1- Synthèse de bibliographies relatives aux caractéristiques systématiques, écologiques et
biogéographiques d’une part, et à la phylogénie moléculaire des huit espèces du genre Cedrelopsis
d’autre part (Cedrelopsis procera J. F. Leroy, C. gracilis J. F. Leroy, C. rakotozafyi Cheek & Lescot,
C. ambanjensis J. F. Leroy, C. longibracteata J. F. Leroy, C. trivalvis J. F. Leroy, C. microfoliolata J.
F. Leroy, C. grevei Baillon)
Remarque et observation : activités continues, réalisation estimée à 50%.
1
2- Analyse cartographique pour identifier les zones et sites d’études potentiels (pédologie, géologie,
types de végétation ou d’habitat, distribution des espèces cibles : zones d’occurrence et d’occupation)
Remarque et observation : activités continues, réalisation estimée à 80%.
3- Collecte de données qualitatives (formes biologiques, phénologie, etc.), et quantitatives (abondance
numérique, hauteur totale, hauteur de fût, DBH, recouvrement, densité de peuplement, potentialité de
régénération, nombre de sous populations, etc.) ; d’échantillons d’herbiers et de matériel végétal
(écorce de tige et feuilles) pour l’analyse phylogénétique et éventuellement pour l’étude
phytochimique.
Remarque et observation : activités continues, réalisation estimée à 50%.
4- Enquêtes socio-économiques et d’étude ethnobotanique pour connaître les valeurs locales et les
modes d’utilisation des ressources cibles et surtout les pressions et menaces pesant sur leurs habitats.
Remarque et observation : activités continues, réalisation estimée à 50%.
5- Typage moléculaire pour l’étude phylogénétique : études systématiques et phylogénétiques basées
sur les caractères morphologiques et les données moléculaires ont été initiées en collaboration avec
MNHN de Paris. Concernant l’utilisation de marqueurs, plusieurs tests ont été effectués pour
déterminer leur spécificité par rapport aux groupes d’espèces de plantes étudiées.
Remarque et observation : activités continues, réalisation estimée à 20%.
6- Mise à jour et élaboration des cartes de distribution de ces espèces et leurs sous populations et
populations (habitats potentiels, densité de populations, zone d’occurrence, nombre de sous
populations, prédiction du futur déclin de populations), évaluation de risque d’extinction de ces
espèces sur la base des catégories et critères de la « Liste Rouge » établie par UICN en 1994 modifiée
par Keith (1997) pour les espèces végétales (niveau espèce et niveau habitat).
Remarque et observation : activités continues, réalisation estimée à 40%.
7- Elaboration d’un plan de gestion de conservation durable de ces espèces cibles et de leurs habitats :
compilation des informations sur les espèces (caractéristiques floristiques et la taille de sous
populations) et sur leurs habitats (analyse structurale et évaluation de l’état de conservation).
Remarque et observation : activités continues, réalisation estimée à 25%.
8- Développement de stratégie de gestion durable - suivant un cadre logique décrivant les objectifs, les
activités, les résultats et les indicateurs, de ces espèces et leurs habitats sera élaborée et diffusée plus
tard auprès de partenaires ou opérateurs environnementaux concernés pour améliorer l’approche et la
mise en pratique de la conservation de la biodiversité en particulier les espèces cibles.
Remarque et observation : activités continues, réalisation estimée à 25%.
2
1. Objectifs :
(Environ une demi-page -Rappelez les objectifs du projet, tels qu’ils ont été présentés dans le formulaire définitif soumis à Sud Expert Plantes)
Dans le cadre du présent projet, les grandes lignes suivantes sont visées : (i) proposer une stratégie de
conservation et de gestion durable des populations de Cedrelopsis ; (ii) évaluer rigoureusement la
position phylogénétique familiale de Cedrelopsis au sein de l’ordre Sapindales ; (iii) tester pour la
première fois la monophylie de Cedrelopsis tel qu’il circonscrit actuellement (Leroy & Lescot, 1991)
et définir les relations phylétiques entre les différences espèces de Cedrelopsis ; et (iv) déterminer
l’origine biogéographique du genre.
Les objectifs spécifiques relatifs à ces travaux d’études sont :
- Décrire les caractéristiques écologiques de ces espèces et leurs habitats
- Connaître la potentialité des différents habitats naturels (forêt dense sèche, forêt dense humide,
forêt littorale, fourré xérophile) en ces huit espèces
- Cartographier la répartition spatiale de ces huit espèces de Cedrelopsis
- Connaître l’importance d’utilisation et/ou d’exploitation (typologie) de ces espèces
(construction, ébénisterie, médicinales, huiles essentielles, bois de chauffe, etc …) et leurs
valeurs locales par les populations.
- Connaître l’importance socio-économique de la filière Cedrelopsis
- Décrire la distribution biogéographique de ces espèces (sous populations et populations : à
l’intérieur et en dehors des Aires Protégées)
- Etudier et connaître la position phylogénétique du genre Cedrelopsis au sein de l’ordre
Sapindales et comprendre le processus probable des radiations évolutives sur l’île vue la
diversité des espèces et des conditions écologiques, climatiques et biogéographiques.
- Evaluer le statut de conservation et le risque d’extinction de ces espèces suivant les critères
UICN
- Elaborer un plan de gestion de conservation durable de ces espèces avec leurs habitats
Les hypothèses suivantes ont été avancées pour la mise en œuvre de ces études :
- Les habitats naturels se heurtent à une importante dégradation
- Les espèces de Cedrelopsis sont soumises à un état d’exploitation excessive sous différents
aspects.
- Les sous populations et populations de Cedrelopsis se trouvant en dehors du réseau des Aires
Protégées sont soumises à des fortes pressions.
- Les études approfondies du genre Cedrelopsis avec ses huit espèces sur les plans
systématiques, écologiques et biogéographiques d’une part et d’autre part la phylogénie
moléculaire peuvent aider les scientifiques en particulier les botanistes à connaître la position
systématique et comprendre les processus relatifs aux radiations évolutives sur l’île et de
déterminer l’origine biogéographique du genre Cedrelopsis.
3
2. Partenariat :
(Rappelez les partenaires du projet dans le tableau suivant – Rajoutez des lignes si nécessaire))
Nom
Harison RABARISON
Intitulé
EnseignantChercheur
Tutelle
Département de
Biologie et Ecologie
Végétales
Sylvain Georges
RAZAFIMANDIMBISON
EnseignantChercheur
Michel RATSIMBASON
Chercheur
Stephan Richard
RAKOTONANDRASANA
Assistant de
recherche
Department of
Botany, Bergius
Foundation
Centre National de
Recherches
Appliquées
Pharmaceutiques
Centre National de
Recherches
Appliquées
Pharmaceutiques
Thomas HAEVERMANS
Milijaona
RANDRIANARIVELOJOSIA
EnseignantChercheur
Chargé de
Recherche
Museum National
d’Histoire Naturelle
Institut Pasteur de
Madagascar
Andriamalala
RAKOTONDRAFARA
Etudiant Stagiaire
Centre National de
Recherches
Appliquées
Pharmaceutiques
Compétence
-Ecologie et
Conservation de la
biodiversité
-Etudes d’impact
Environnementales
Taxonomie et
Phylogénie
Pharmacologie et
phytochimie
Localisation
Faculté des
Sciences Université
d’Antananarivo,
Madagascar
Stockholm
University,
Sweden
CNARP
Antananarivo,
Madagascar
Ethnobotanique et
Ecologie
CNARP
Antananarivo,
Madagascar
Taxonomie et
Phylogénie
Pharmacologie,
phytochimie
Maladies
transmissibles et
pathologies
tropicales
Ethnobotanique et
Ecologie
Paris - France
IPM
Antananarivo Madagascar
CNARP
Antananarivo,
Madagascar
3. Méthodologie et moyens mis en œuvre :
(maximum une demi-page)
Lors de l’année 1 du présent projet, entre juin et Octobre 2008, nous avons pu entreprendre deux
principales missions de terrain incluant plusieurs sites d’études suivant la distribution potentielle des
espèces cibles du genre Cedrelopsis. L’approche méthodologique adoptée se résume comme suit :
- la compilation des informations bibliographiques (espèces et habitats, pressions et menaces,
description taxonomique de taxa)
- la consultation de spécimens d’herbiers disponibles (DBEV, TAN, TEF, MNHN) pour voir les
différents types d’échantillons et leurs caractéristiques et identités
- l’analyse cartographique (pédologie, géologie, types de végétation - habitats, distribution de
ces espèces) pour identifier les zones et sites d’études potentiels
4
-
-
-
les descentes sur terrain en vue d’observations et d’inventaires écologiques. Deux grandes
tournées dont une sur l’axe nord et une autre sur l’axe sud de Madagascar, ont été effectuées
couvrant les différents types d’habitats des espèces du genre Cedrelopsis. Des inventaires
écologiques, des études des sous-populations, une identification et une évaluation des pressions
et menaces ont été réalisés. Concerne les habitats, des analyses floristiques et structurales, une
description typologique et une évaluation de l’état de conservation ont été faits. Egalement une
collecte d’échantillons d’herbiers et d’échantillons de matériel végétal (écorce, rameaux et
ramilles, feuilles) a été effectuée pour l’analyse phytochimique et l’étude sur la phylogénie.
Pour les enquêtes socio-économiques et d’étude ethnobotanique, des questionnaires et fiches
ont été établis avec les différents paramètres descriptifs pour connaître les valeurs locales et les
modes d’utilisation des ressources cibles.
Suite à ces différents inventaires écologiques et collectes des données enquêtes socioéconomiques et d’étude ethnobotanique, des données brutes sont disponibles et vont êtres
traités pour affiner certaines informations et interprétations pour améliorer et approfondir les
prochaines tournées de l’année 2 de notre projet SEP 347 Cedrelopsis et la rédaction du rapport
final SEP ultérieurement.
4. Travaux réalisés :
(Maximum deux pages)
Les travaux d’études réalisés sont décrits et mentionnés dans les rapports de tournées et missions qui
sont à annexer à ce premier rapport d’activités annuel 2008:
- un rapport relatif à la tournée 1 (20 Juin au 27 Juillet 2008) : axe grand Nord de Madagascar
couvrant principalement cinq sites étudiés dont Bekaka, Ankarana, Sahafary, Montagne de
Français, Orangea
- un rapport relatif à la tournée 2 (10 Septembre au 26 Octobre 2008) : axe grand Sud de
Madagascar couvrant principalement cinq sites étudiés dont Sainte Luce , Elandy, Ankariera,
Manavy-Antanimora et Menarahaka.
- un rapport de mission à Paris (29 Septembre au 30 Octobre 2008) : Etude sur la phylogénie des
espèces de Cedrelopsis au MNHN Paris en collaboration avec Dr Thomas HAEVERMANS du
MNHN.
4.1 - Contexte et difficultés rencontrées :
Nous avons rencontré des difficultés d’ordre administratif qui nous pénalisent au niveau de la
réalisation des tournées et missions. Entre autres, (i) les procédures en vigueur au sein de la structure
qui est en charge de la gestion du financement imposent une limite au montant de la caisse d’avance
accordée aux missionnaires ; (ii) il s’avère que des pièces justificatives financières correspondant aux
services et prestations nécessaires pour le bon déroulement des missions ne sont pas toujours
éligibles ; et (iii) au cours de l’année 1, nous étions en train de découvrir le mécanisme administratif de
la structure qui est en charge de la gestion du financement à Madagascar, et on n’était pas à l’abri des
incompréhensions qui ont engendré des retards dans le remboursement des frais engagés (que nous
avons déjà payé pendant les missions).
4.2 – Calendrier d’activités :
(Si votre formulaire de soumission comportait un calendrier d’activités, veuillez détailler l’avance ou le retard pris par rapport à ce
calendrier initial)
Nous n’avons pas établi de calendrier de tournées et/ou missions avec des dates précises. Par contre
nous avons déjà prévu d’effectuer des missions en vue d’études écologiques, ethnobotaniques et socioéconomiques à des différentes périodes de l’année (saisons sèches et humides) tenant compte
5
l’impérative biologique et écologique. Compte tenu du déblocage de fonds suivant la procédure de
l’IRD, nous n’avons pas d’observation particulière à faire.
4.3 - Missions :
(Joindre les rapports de mission en annexe)
Une mission a eu lieu en France (MNHN Paris) pour l’initiation à l’étude sur la phylogénie ; et deux
tournées ont eu lieu à Madagascar pour les inventaires et la collecte de données sur terrain (Ecologie,
Biogéographie, Typologie et caractérisation des habitats, Enquêtes socio-économiques et
ethnobotaniques, Etudes botaniques et taxonomiques, Evaluation des pressions et menaces, Collecte
de spécimens d’herbiers et matériels végétaux, etc.)
4.4 – Résultats :
(À mettre en regard des résultats attendus tels qu’indiqués dans les items 6 et 7 formulaire définitif qui avait été soumis en réponse à
l’appel d’offres)
Suite à ces travaux d’études de la première année du projet SEP 347 Cedrelopsis-Madagascar, les
informations suivantes ont été recueillies :
- La description morphologique, l’écologie et l’étude botanique de différentes espèces cibles
sont définies
- Les sites d’études et le domaine phytogéographique de ces huit espèces sont caractérisés
- Les pressions et menaces qui pèsent sur les espèces et leurs habitats sont en cours d’évaluation
- Les types d’habitats de ces huit espèces : la structure et la physionomie de leurs habitats ainsi
que leur état de conservation sont en cours d’analyse suite à la collecte des données brutes.
- Les modes d’utilisation et le contexte socio-économique des espèces de Cedrelopsis sont
presque connus.
- Les études sur la phylogénie moléculaire de ces différentes espèces sont déjà initiées en
collaboration avec le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris. Et pour la prochaine
mission au MNHN de Paris, les travaux d’études seront orientés sur le choix de marqueurs.
Concernant le plan de gestion durable et l’évaluation de statuts de conservation des espèces et sous
populations de Cedrelopsis, ces différentes informations citées ci-dessus vont être exploitées pour
établir une esquisse suivant un cadre logique décrivant les objectifs, les activités à formuler, les
résultats et les indicateurs.
4.5 – Publications, communications en cours ou réalisées :
A ce stade du projet, aucune publication, ni communication n’a été réalisée.
4.6 – Thèses, mémoires, enseignement et animation scientifique :
Préparation d’un mémoire de DEA d’un étudiant stagiaire en option Ecologie Végétale (soutenance
prévue en Juillet 2009)
5. Perspectives :
(Maximum une demi-page)
Ce projet SEP nous offre une opportunité d’entreprendre en équipe (multidisciplinaire) des travaux de
recherche qui permettront d’une part d’avoir des données à jour utiles et utilisables pour guider la
conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles ; et d’autre part de
compléter les données sur Cedrelopsis dont la vertu en médecine traditionnelle à Madagascar n’est pas
à démontrer. La formation des formateurs est une option qui s’impose et mérite d’être développée pour
palier certaines lacunes de connaissances en rapport avec les nouvelles technologies en particulier le
comportement sylvicole, à l’écologie de régénération et à la restauration de populations et d’habitats
6
dégradés de ces espèces de Cedrelopsis à répartition restreinte et les plus fortement vulnérables ou
menacées par les facteurs anthropiques. Quant à la phylogénie, la mission de Dr Sylvain
RAZAFIMANDIMBISON à Madagascar est attendue pour l’année 2. Ce sera une occasion pour
organiser une séance de formation sur la phylogénie des plantes en générale à l’Université
d’Antananarivo, notamment à la Faculté des Sciences. Aussi, une deuxième mission pour un membre
de l’équipe du SEP-347 va se faire au MNHN pour l’année 2009 pour compléter et analyser les
données sur la phylogénie des huit espèces du genre Cedrelopsis et leur biogéographie. Des tests in
vitro pour évaluer l’activité antiplasmodiale des remèdes à base de Cedrelopsis seront effectués à
l’Institut Pasteur de Madagascar et au CNARP si possibilité est. Les résultats de ces tests serviront à
avoir des données fiables pour faire un article sur l’éthnopharmacologie de Cedrelopsis.
6. Analyse critique de l’équipe sur SEP :
(Maximum une demi-page - Quels sont les principaux regrets que les équipes nourrissent vis-à-vis des instances en charge du fonctionnement de SEP ? MAE, SCAC, Correspondants, Coordinateurs, Régies IRD, Secrétariat Exécutif)
Nous souhaitons que le SEP soit un projet pour appuyer des nationaux du pays du sud notamment des
universitaires pour qu’ils puissent s’impliquer dans la recherche de bon niveau. Concernant notre
projet SEP-347, nous osons croire une meilleure flexibilité et une bonne coopération de la part des
différentes structures concernées par la gestion des financements pour la suite du projet au cours de
l’année 2.
7. Remarques générales et conclusions :
(Maximum une demi-page)
Nous réitérons notre engagement pour réussir ce projet. Dans l’ensemble, la réalisation du projet SEP347 se déroule bien malgré les difficultés rencontrées. Les membres de notre équipe ont fait preuve de
compréhension et d’abnégation. La priorité est accordée aux missions de terrains, à l’acquisition des
logiciels de phylogénie, à l’analyse phylogénétique, et à la rédaction des premières publications pour
les mois à venir.
Signature du coordinateur de projet : Harison RABARISON (Enseignant-Chercheur : DBEVFaculté des Sciences)
CADRE RESERVE A L’ADMINISTRATION :
Ce rapport d’activités a été vérifié le 10 février 2009 par Richard Chapel, responsable administratif de SEP.
Les différentes rubriques ont été correctement remplies.
Le rapport d’activité n’est pas signé.
7
Annexe 1
RAPPORT DE MISSION SEP – FORMATION PRATIQUE SUR LA PHYLOGENIE
PROJET SEP Cedrelopsis – N° 347 MADAGASCAR
29 SEPTEMBRE AU 30 OCTOBRE 2008
LIEU DE FORMATION : LABORATOIRE DE MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE
NATURELLE (PARIS)
FORMATEUR : Docteur Thomas HAEVERMANS en collaboration avec Docteur Sylvain Georges
RAZAFIMANDIMBISON
STAGIAIRE : Harison RABARISON (DBEV Faculté des Sciences - Université d’Antananarivo)
CONTEXTE DE L’ETUDE
Dans le cadre du projet Sud Expert Plant, plusieurs programmes d’activités de recherche ont été mis en
œuvre, notamment le programme de recherche N° 347 SEP Cedrelopsis de Madagascar. Ce
programme de recherche comprend des études biogéographiques, écologiques, phytochimiques,
phylogéniques, systématiques ainsi que l’évaluation de statut de conservation suivant l’approche
UICN. Dans l’option d’étude Systématique et Phylogénique qu’un stage de formation a été effectué
pour optimiser la connaissance et le renforcement de capacité des enseignants scientifiques et
chercheurs impliqués dans ce présent projet.
OBJECTIFS DE LA MISSION
Les objectifs de la mission sont de fournir aux apprenants scientifiques de formation et de
renforcement de capacité technique leur permettant de mener à bien les études systématiques et
phylogéniques appropriées sur la flore en particulier sur les espèces de plantes cibles.
DEROULEMENT DE LA FORMATION
Durant cette formation, plusieurs étapes d’études et de manipulations ont été faites, à savoir :
-Consultation des articles disponibles et initiation à l’approche technique et scientifique de la
phylogénie (Bibliographie et webliographie)
-Consultation (analyse et étude comparative) de spécimens d’herbiers de groupe d’espèces étudiées
-Scannage de spécimens d’herbiers de référence au Muséum
-Mise en pratique des certaines étapes de la phylogénie et manipulation des outils et matériels au
laboratoire :
-Méthode de collecte des échantillons de feuille et/ou jeune tige sur terrain
-Conservation des échantillons de feuilles et/ou tiges dans de silicagel
-Principe et méthode d’extraction et de séquençage d’ADN
-Notion sur les types d’ADN (Nucléaire, Chloroplastique et Mitochondrial) utilisés
-Initiation aux différents Kit disponibles utilisés pour l’extraction d’ADN et choix de
marqueurs
-Explication du mécanisme et de l’importance du PCR (Polymerase Chain Reaction)
-Description de différents programmes de PCR (Polymerase Chain Reaction)
-Préparation et mise en œuvre du programme PCR (Polymerase Chain Reaction)
8
-Préparation de Gel (Poudre d’agarose et solution de TBE) et mise en pratique du mécanisme
de l’éléctrophorèse pour tester et observer l’ADN.
-Initiation à l’approche de Genoscope et aux différents logiciels d’analyse et de traitement de
séquences d’ADN (Chromatogrammes et Séquences de paires de base d’ADN).
-Visualisation et correction ou « nettoyage » de séquences d’ADN par le logiciel Séquencher
TM
-Initiation à l’alignement des séquences d’ADN par le logiciel BioEdit Sequence Editor
BREFS RESULTATS OBTENUS ET PERSPECTIVES POUR LE PROCHAIN PROGRAMME
Suite aux différentes étapes de mises en pratiques et d’initiations aux études systématiques et
phylogéniques basées sur les caractères morphologiques et les données moléculaires, beaucoup
d’informations et de connaissances ont été acquises par rapport au temps très limité. En ce qui
concerne l’utilisation de marqueurs, plusieurs tests ont été effectués pour observer leur spécificité par
rapport aux groupes d’espèces de plantes étudiées. Et pour la suite à donner de cette formation, une
prochaine mission s’impose pour permettre aux stagiaires de perfectionner le choix de marqueurs
utilisés en phylogénie et d’approfondir les connaissances sur le traitement et l’analyse des données
morphologiques et moléculaires et surtout la manipulation de différents logiciels d’analyse
phylogénique.
REMERCIEMENTS
Nos sincères remerciements vont à tous de près et/ou de loin qui contribuent efficacement à la
réalisation de cette mission :
-En particulier au projet Sud Expert Plant et à tout le personnel de l’IRD (Madagascar et Paris) pour
les moyens financiers et administratifs ainsi que la logistique qu’ils ont fournis.
-A toute l’équipe du laboratoire de phylogénie du Muséum National d’Histoire Naturelle, en
particulier Dr Thomas HAEVERMANS et Pr. Jean Noël LABAT (MNHN de Paris) en collaboration
avec Dr Sylvain Georges RAZAFIMANDIMBISON (Stockholm University de Suède)
-A toute l’équipe du Département de Biologie et Ecologie Végétales (Faculté des Sciences
d’Antananarivo) pour la coopération académique.
9
Annexe 2
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES
FACULTE DES SCIENCES
FICHE DE RAPPORT DE TOURNEE 1 – PROJET CEDRELOPSIS (SEP N°347)
SITES DETUDES :
PARTICIPANTS
TYPE DE TOURNEE
TITRE DE TOURNEE
HISTORIQUE (CADRE DE LA
MISSION, ANTECEDANTS)
OBJECTIFS DE TOURNEE
THEME DE TOURNEE
DEROULEMENT DE LA
TOURNEE
METHODOLOGIE
RESULTATS
BRUTES/PRELIMINAIRES
OBTENUS
CODE :
DEBUT :
FIN :
Premier Tourné 20-06-08
25-07-08
(Mission)
RABARISON Harison,
RAKOTONANDRASANA Stéphan et
RAKOTONDRAFARA Andriamalala
Etudes scientifiques et inventaire écologique sur
terrain
Etudes de quatre espèces de Cedrelopsis et
caractérisation écologique des habitats
OBSERVATIONS
C. ambanjensis, C.
trivalvis, C.
microfoliolata et C.
rakotozafyi
Etudes écologiques et ethnobotaniques et
évaluation des statuts UICN en vue d’établir un
plan de gestion et de conservation durable : cas de
huit espèces du genre Cedrelopsis
(PTAEROXYLACEAE) endémique de
Madagascar
Collecte des données et évaluation des situations
écologiques des espèces et leurs habitats
Départ : 20 juin 2008
Déplacement(s) : Tanà-Ambanja-Antsiranana
Travaux de terrain : collecte des données
botaniques, écologiques et ethnobotaniques des 4
espèces de Cedrelopsis à Bekaka, Ankarana,
Orangea, Sahafary et Montagne des Français
Retour : 25 juillet 2008
Prospection de sites
Inventaire : relevé écologique (Placeau-Transect)
Collecte d’herbiers et de matériaux végétaux :
Etudes descriptives de sols : prélèvement des
échantillons de sols en vue d’analyse
granulométriques
Etudes de la flore et végétation
Enquête ethnobotaniques utilisant la méthode
d’enquête individuelle et enquête sur le marché
Nombre de localités et/ou sites étudiés : cinq (05)
sites visitées
Noms de sites étudiés : Bekaka, Andilanakomba
Ankarana, Orangea, Sahafary et Montagne des
Français
Coordonnées géographiques :
13°43’58’’S 048°29’33’’E 200 m (Bekaka) ;
12°59’03’’S 049°09’19’’E 200 m (Ankarana) ;
12°13’51’’S 049°21’23’’E 100 m (Orangea) ;
12°35’54’’S 049°25’50’’E 200 m ( Sahafary) et
12°22’22’’S 049°20’57’’E 300 m (Montagne des
Français)
Caractéristiques phytogéographiques de
localités étudiées :
10
-
Bekaka (Ambanja) : appartient à la
domaine de Sambirano et caractérisée par
la forêt humide de basse altitude. Cette
formation végétale s’installe sur de sable
consolidée avec de roche basaltique. Le
climat est subhumide avec de
précipitation 2155 mm et de température
moyenne supérieure à 16°C ; le nombre
de saison seche est de six (06) mois
(Cornet, 1974).
- Orangea est caractérisée par le climat
local d’Antsiranana avec de précipitation
de 914 mm . La saison sèche atteint neuf
(09) mois (Cornet, 1974). Appartenant au
domaine de l’ouest, secteur nord, la forêt
d’orangéa appartient à la forêt sèche
caducifoliée sur sable non consolidé.
- D’après Cornet (1974), Ankarana,
Sahafary et Montagne des Français ont la
même condition climatique dont les
températures moyennes de la saison
froide se situe entre 16°C et 18°C . La
saison sèche peut atteindre neuf (09)
mois. La végétation s’agit d’une forêt
sèche caducifoliées reposant sur des
calcaires d’âge mésosoique et d’âge
tertiaire et aussi sur sable consolidé dans
la Montagne des Français. A Sahafary,
cette formation végétale se trouve sur
sable consolidé.
Caractérisation de types de végétation :
- Bekaka (Ambanja) : Forêt dense humide
de basse altitude pluristratifiée dégradée.
La hauteur moyenne de l’arbre atteint de
8 – 10 m. La strate inférieure est
composée des espèces de régénérations et
des quelques plantes herbacées
discontinue. Le diamètre moyen des
arbres varie autour de 20 cm.
- Ankarana : la forêt observée est de type
forêt sèche caducifoliée faiblement
dégradée. La hauteur moyenne est autour
de 6 à 8 m. Les grands arbres sont rares
sauf Cedrelopsis trivalvis dont la
diamètre atteint 80 cm. La végétation est
pluristratifiée.
- Sahafary : la végétation est composée de
forêt sèche caducifoliée fortement
dégradée et aussi de savane arbustive. La
première est composée d’arbres
pluristratifiés dont la hauteur moyenne est
de 7 à 9 m. L’arbre de grande diamètre est
rare.
- Montagne des Français : la forêt est sèche
et caducifoliée en générale et faiblement
dégradée. Sur le sol sableux, les arbres
ont de hauteur et de diamètre élevés par
rapport à celles sur les calcaires. Les
forêts sont pluristratifiées.
- Orangea : la végétation observée est de
La recherche de
cette écorce
provoque l’abattage
complet de
l’individu
11
fourré sec dégradé dont la hauteur est
faible, c'est-à-dire jusqu’à 5 m de hauteur
en moyenne. Beaucoup d’arbres sont
épineux. En générale la végétation ne
possède pas de strate bien visible et le
diamètre est faible.
Richesse floristique par site : la liste de plante
donnée ci-dessous est de façon provisoire puis
complétée ultérieurement par de bases de données
du CNARP et d’autres inventaires floristiques
pour l’enrichissement.
- Bekaka : 88 espèces
- Ankarana : environ 50 espèces
- Sahafary : 60 espèces
- Montagne de Français : 58 espèces
- Orangea : 54 espèces
Espèces cibles étudiées : Cedrelopsis trivalvis
(Bekaka) ; C. trivalvis (Ankarana) ; C. rakotozafyi,
C. microfoliolata et C. trivalvis (Orangea) ; C.
trivalvis , C. microfoliolata et C. rakotozafyi
(Sahafary) ; C. microfoliolata (Montagne des
Français).
Utilisation des espèces cibles :
- C. trivalvis : l’écorce est très utilisée pour la
fermentations de rhum local dit « Betsa », la
construction de maison et en médecine
traditionnelle ;
- C. rakotozafyi : Construction, clôture,
médicinales, l’écorce est vendu sur le marche
d’Antsiranana
- C. microfoliolata : construction, clôture
Pressions et menaces : Coupe des espèces cibles
pour la construction suivie de coupe sélective des
autres essences forestières, culture sur brûlis pour
la recherche de terre cultivée, recherche d’écorce
pour la fabrication de betsa
PROBLEMES RENCONTRES
ET
SOLUTIONS/ORIENTATIONS
SUITE A DONNER OU
PROCHAINES ETAPES
Technique et scientifique : Les coordonnées
géographiques de certaines espèces dans Tropicos
ont été obtenues par projection à partir des cartes.
Donc la localité indiquée n’est pas précise. Tel est
le cas de C. ambanjensis à Bekaka(Ambanja)
Cette espèce reste introuvable malgré la fouille
autours d’un rayon de 2 km de la localité indiquée
dans Tropicos
Administratif :
Logistique :
Traitement des données : informatisation de
données (écologiques et éthnobotaniques)
détermination des noms scientifiques
Préparation de matériaux : séchage d’herbiers et de
parties végétales
Rédaction de rapport : informatisation en cours
Prochaine tournée ou prochaine mission : 25 août
2008
L’unique récolte a
été faite en 1951, la
majorité de la
végétation
avoisinante est
ravagée par les
activités humaines.
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DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE VEGETALES
FACULTE DES SCIENCES
FICHE DE RAPPORT DE TOURNEE 2 – PROJET CEDRELOPSIS (SEP N°347)
« Etudes écologiques et ethnobotaniques et évaluation des statuts UICN en vue d’établir un plan de gestion et de conservation durable : cas
de huit espèces du genre Cedrelopsis (PTAEROXYLACEAE) endémique de Madagascar »
SITES DETUDES :
Sainte Luce, Elandy, Ankariera, Antanimora
et Menarahaka
PARTICIPANTS
CODE :
Deuxième tournée
OBSERVATIONS
DEBUT :
10-09-2008
FIN :
26-10-2008
Randrianarivelojosia MILIJAONA, Stéphan Richard RAKOTONANDRASANA,
Andriamalala RAKOTONDRAFARA et Rajesitera ANDRIAMIHANTA
TYPE DE TOURNEE
Etudes scientifiques et inventaire écologique sur terrain
TITRE DE TOURNEE
Etudes de quatre espèces de Cedrelopsis du sud de Madagascar et caractérisation C.trivalvis, C.longibracteata, C.
écologique des habitats
microfoliolata et C. grevei
HISTORIQUE (CADRE DE LA MISSION,
ANTECEDANTS)
Travaux d’études accordés et financés par SEP : Etudes écologiques et
ethnobotaniques et évaluation des statuts UICN en vue d’établir un plan de gestion
et de conservation durable : cas de huit espèces du genre Cedrelopsis
(PTAEROXYLACEAE) endémique de Madagascar
OBJECTIFS DE LA TOURNEE
Collecte des données et évaluation des situations écologiques des espèces et leurs
habitats
THEME DE TOURNEE
Etudes de quatre espèces de Cedrelopsis du sud de Madagascar et caractérisation
écologique des habitats (C.trivalvis, C.longibracteata, C. microfoliolata et C. grevei)
Départ : 10 septembre 2008
Déplacement(s) : Antananarivo – Tolagnaro – Ihosy - Antananarivo
DEROULEMENT DE LA TOURNEE
Travaux de terrain : collecte des données botaniques, écologiques et
ethnobotaniques de quatre espèces de Cedrelopsis à Sainte Luce, Elandy, Ankariera,
Antanimora et Menarahaka
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SITES DETUDES :
Sainte Luce, Elandy, Ankariera, Antanimora
et Menarahaka
METHODOLOGIE
CODE :
Deuxième tournée
DEBUT :
10-09-2008
FIN :
26-10-2008
Retour : 26 octobre 2008
-
RESULTATS BRUTES/PRELIMINAIRES
OBTENUS
OBSERVATIONS
Prospection de sites
Inventaire : relevé écologique (Plateau – Transect)
Collecte d’herbiers et de matériaux végétaux :
Etudes descriptives de sols : prélèvement des échantillons de sols en vue
d’analyse physico-chimique et granulométrique
Etudes de la flore et végétation
Enquête ethnobotaniques utilisant la méthode d’enquête individuelle et
enquête sur le marché
Nombre de localités et/ou sites étudiés : cinq (05) sites ont été visités
Noms de sites étudiés : Sainte Luce, Elandy, Ankariera, Antanimora et Menarahaka
Coordonnées géographiques :
24°45’47”S 047°10’21’’E 15 m
(Sainte Luce) ;
24°52’06’’S 047°00’13’’E 200 m (Elandy) ;
24°58’06’’S 046°38’01’’E 350 m (Ankariera) ;
24°57’25’’S 045°45’26’’E 225 m (Antanimora)
et 22°32’31’’S 046°31’09’’E 725 m (Menarahaka)
Caractéristiques phytogéographiques de localités étudiées :
- Sainte Luce (Tolagnaro) : appartient au domaine de l’Est et caractérisé par
la forêt littorale. Cette formation végétale s’installe sur de sable déposés au
cours des transgressions marines du Pléistocène. Le climat est humide avec
la température moyenne de 23,3°C et les températures annuelles varient de
23,3°C à 24,2°C ; la précipitation annuelle est marquée.
- Elandy (Tolagnaro) : appartient au domaine de l’Est et caractérisé par la
forêt humide de basse altitude. Cette formation végétale s’installe sur le La recherche et la collecte de
massif montagneux de Vohimena d’âge précambrien. Le bioclimat est de cette
écorce
pour
la
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SITES DETUDES :
Sainte Luce, Elandy, Ankariera, Antanimora
et Menarahaka
CODE :
Deuxième tournée
OBSERVATIONS
DEBUT :
10-09-2008
FIN :
26-10-2008
type humide, la température moyenne minima se situe entre 10°C et 13°C. fermentation du rhum local
La précipitation est autour de 1600 mm.
favorisent l’abattage complète
des individus cibles.
- D’après Cornet (1974), Ankariera et Antanimora ont la même condition
climatique c'est-à-dire appartiennent à l’étage subaride dont les
températures moyennes se situent entre 10°C et 13°C. La saison sèche peut
atteindre de dix à onze mois. Les pluviométries sont autour de 541,2 –
575,0 mm. Ces deux régions appartiennent au domaine de Sud.
-
Menarahaka : appartient au domaine de centre et caractérisé par de forêt
sèche caducifoliées de moyenne altitude. D’après Cornet (1974), appartient
à l’étage subhumide ; caractérisée par la température moyenne minima de
10,9°C, de précipitation autour de 820,5 mm et le nombre de saison sèche
est de 7 mois.
Caractérisation de types de végétation :
- Sainte Luce (Tolagnaro) : C’est une forêt littorale pluristratifiée (variante de
forêt humide de l’Est de Madagascar) s’installant sur de sols sablo-argileux.
La hauteur moyenne de la canopée varie de 8 – 10 m. La strate inférieure (0
- 2 m) est composée des espèces de régénération des essences forestières
avec quelques plantes herbacées à tapis discontinu. Le diamètre moyen des
arbres est de l’ordre de 15 cm.
-
Elandy (Tolagnaro) : la forêt étudiée est de type forêt dense humide
sempervirente pluristrate de basse altitude et fortement dégradée sur sols
argilo-sableux. Les arbres ont une dimension relativement importante avec
une hauteur moyenne variant de 18 à 22 m et un diamètre moyen variant
de 10 à 45 cm. Certains grands arbres peuvent atteindre jusqu’à 1,50 mètres
comme les espèces Uapaca spp.
-
Ankariera : la végétation est composée de forêt sèche semi-caducifoliée et
fortement dégradée sur sols sablo-argileux. Cette formation végétale ne
présente pas des strates bien définies à cause de la forte perturbation. La
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SITES DETUDES :
Sainte Luce, Elandy, Ankariera, Antanimora
et Menarahaka
CODE :
Deuxième tournée
OBSERVATIONS
DEBUT :
10-09-2008
FIN :
26-10-2008
hauteur moyenne de la voûte forestière est de 4 à 5 m. Les arbres de grand
diamètre sont très rares.
-
Manavy Antanimora : C’est une forêt pluristrate, sèche et semi-caducifoliée
en général et fortement dégradée surtout les parties à proximité de la route
nationale. Elle s’installe sur de sols généralement sableux. La plupart des
arbres ont de hauteur et de diamètre relativement faible. Beaucoup
d’arbustes et arbres sont épineux.
-
Menarahaka : la végétation étudiée est une forêt sèche très dégradée à
stratification perturbée et non définie dont la hauteur moyenne varie entre
7 et 8 m . Les individus ligneux (arbustes et arbres) sont à faible diamètre (5
à 15 cm). Ce type de forêt se trouve sur de sols sablo-argileux.
Richesse floristique par site : l’analyse de la liste floristique globale préliminaire a
donné la richesse floristique suivante par site :
-
Sainte Luce
: environ 86 espèces
Elandy
: environ 82 espèces
Ankariera
: environ 58 espèces
Manavy Antanimora : environ 35 espèces
Menarahaka
: environ 41 espèces
Espèces cibles étudiées : Cedrelopsis trivalvis (Sainte Luce) ; C. longibracteata
(Elandy) ; C. grevei et C. microfoliolata (Ankariera) ; C. grevei (Antanimora) ; C.
trivalvis, C. grevei et C. microfoliolata (Menarahaka).
Utilisation des espèces cibles :
- C. trivalvis : le bois est utilisé dans la construction de cage et maison et aussi
comme bois de chauffe ;
- C. longibracteata : l’écorce est très utilisée pour la fermentation de rhum local
appelé « Badezy ou Katratro » ;
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SITES DETUDES :
Sainte Luce, Elandy, Ankariera, Antanimora
et Menarahaka
CODE :
Deuxième tournée
OBSERVATIONS
DEBUT :
10-09-2008
FIN :
26-10-2008
- C. grevei : le bois exploité pour la construction, la clôture et le bois de chauffage.
L’écorce est utilisée en médicine raditionnelle et elle est vendue au bord de la route
entre Amboasary et Bevilany à l’ouest de la commune rurale d’Ankariera sous le
nom de « katrafay ».
- C. microfoliolata : le bois de l’espèce est utilisé pour la construction, la clôture et
le bois de chauffe ainsi que pour la fabrication de charbon.
Pressions et menaces : elles varient selon les sites visités et étudiés :
PROBLEMES RENCONTRES ET
SOLUTIONS/ORIENTATIONS
- Sainte Luce : les études ont été faites dans les zones de conservation nommées S8
et S9 du site de QMM. Le plus fréquent est les feux incontrôlés venant de champs
de culture environnants. Les forêts en dehors de ces zones de conservation assurent
les besoins de la population en bois de construction et culture sur brûlis pour la
recherche de terre cultivée.
- Elandy : exploitation de l’écorce de l’espèce cible est fréquente pour la fabrication
du rhum local appelé « Badezy ou Katratro ». Cela implique souvent l’abattage
totale de l’espèce cible d’une part et la recherche sélective d’autres essences
forestières aussi la culture sur brûlis pour la recherche de terre cultivée impliquent
l’exploitation de la forêt.
- Ankariera : recherche de l’individu pour la construction, bois de chauffe et d’autres
essences sont aussi très recherchées.
-Manavy Antanimora : l’espèce étudiée est très menacée par l’utilisation accentuée
et d’autres essences forestières aussi ont très menacées par la construction et très
recherchées pour l’alimentation de bœufs.
- Menarahaka : les forêts où poussent les espèces travaillées sont menacées surtout
par le feu de savanes environnantes.
Technique et scientifique : Les coordonnées géographiques de certaines espèces
dans Tropicos ont été obtenues par projection à partir des cartes. Parfois, les
localités indiquées et mentionnées ne sont pas toujours précises. Tel est le cas de C.
trivalvis à Menarahaka (Ihosy) et le C. longibracteata à Elandy.
Administratif : RAS
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SITES DETUDES :
Sainte Luce, Elandy, Ankariera, Antanimora
et Menarahaka
SUITE A DONNER OU PROCHAINES ETAPES
CODE :
Deuxième tournée
DEBUT :
10-09-2008
FIN :
26-10-2008
Logistique : RAS
- Traitement des données : saisi, informatisation et analyse des données
(écologiques et éthnobotaniques) collectées.
- Confirmation des noms scientifiques après comparaison des herbiers avec
les références conservées au Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza
(TAN)
- Préparation de matériaux : séchage d’herbiers et de parties végétales
- Rédaction de rapport : rapport préliminaire amélioré en cours
OBSERVATIONS
Tous les matériels végétaux
collectés sont en cours de
séchage et de préparation pour
pouvoir
faire
les
futurs
traitements nécessaires (mise en
herbiers et analyse chimique et
phylogénie).
Prochaine tournée prévue : novembre 2008
Antananarivo, le 31 octobre 2008
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