Correction exercice TS Subduction p 232, 234
Flux thermique et zone de subduction, exercice 1
1. Au niveau d’une zone de subduction deux anomalies thermiques sont décelables :
- Entre la fosse et l’arc volcanique, le flux de chaleur est anormalement faible (jusqu’à 40 mW.m-2 au lieu de
80), c’est une anomalie négative.
- Au niveau de l’arc volcanique les valeurs sont plus fortes que dans les autres régions lithosphériques
(100mW.m-2 au lieu de 80), c’est une anomalie positive.
2. l’anomalie négative est à relier au prolongement de la plaque océanique. En effet, celle –ci est froide car elle a été
formé en surface et refroidie au cours de millions d’années d’expansion océanique. Cette plaque plongeante reste
froide car la vitesse à laquelle elle s’enfonce est trop importante pour qu’elle puisse atteindre l’équilibre thermique
avec son environnement.
En revanche, l’anomalie positive reflète l’ascension et l’accumulation des magmas à la base de la croute de la plaque
chevauchante. Lors de la subduction, le métamorphisme, provoquant la transformation progressive de la lithosphère
océanique, libère une quantité considérable de fluide dans le manteau de la plaque chevauchante ce qui diminue sa
température de fusion et ce qui permet à une certaine profondeur la fusion de la lithosphère et la formation de
magmas qui migrent vers la surface.
Exercice 4 :
1. Tout d’abord, c’est la morphologie de la région qui traduit la présence d’une zone de subduction. En effet, on
retrouve au niveau des petites Antilles, la présence d’un fort relief négatif, une fosse : le bassin de Tobago,
associé à un chapelet d’îles disposées en arc toutes caractérisées par une forte activité volcanique explosive
(par exemple, l’explosion de la montagne pelée en 1902 qui a fait 28000 victimes) on retrouve également à
l’arrière une dépression qualifiée de bassin d’arrière arc le bassin de Grenade.
Enfin les données sismiques corroborent ces informations, les foyers sismiques qui affectent cette région sont de
moins en moins fréquents et de plus en plus profonds à masure que l’on s’éloigne de la fosse.
Donc au niveau des Antilles une plaque, la plaque sud américaine plonge sous la plaque des caraïbes
2. La Barbade est une île placée en avant de l’arc volcanique, elle n’est pas alignée avec les autres îles
antillaises, on remarque qu’elle appartient à un relief, image a, assez diffus, mais beaucoup plus large qui se
trouve à l’avant de la fosse
Les forages montrent que ce relief est formé par l’accumulation de sédiments dont les contacts sont parfois
anormaux : dans le forage F1, on voit par exemple que du Miocène supérieur peut chevaucher du Pliocène pourtant
déposé beaucoup plus récemment.
Le profil sismique d permet de comprendre ces anomalies. On y voit en effet des plis et des failles inverses qui
témoignent d’une intense activité tectonique de type compressif qui explique l’instabilité de cette région
Sous l’effet de la forte convergence des plaques tectoniques sud américaine et caraïbe, les sédiments portés par la
lithosphère océanique sont fracturés et déformés, ils se décollent de leur socle, ce qui provoque leur empilement et
donc la formation d’un prisme d’accrétion sédimentaire. Ce prisme se déforme peu à peu , consécutivement à la
subduction de la plaque sud américaine sous la plaque caraïbe, il émerge aujourd’hui au niveau de l’île de la
Barbade.
3. Dans le schéma bilan le prisme doit émerger au niveau de la Barbade = schéma p 229