L2S3 Psychologie Semaine 2 M3.1 Méthodologie expérimentale Ce premier mode de connaissance mythico religieux répondait à toutes les questions et atténuait donc l’angoisse des premiers peuples. En effet connaître la réalité ne change pas la perception mais permet d’acquérir un certain contrôle du phénomène. La science change donc l’action de l’homme sur la nature. A chaque phénomène correspondait un dieu / l’action d’un dieu. Ce type d’explication a au fur et à mesure commencé à déranger les personnes en quête de rationalité, d’où l’émergence d’un deuxième mode de connaissance. 2. L’approche philosophique Les premiers philosophes cherchaient une certaine rationalité dans leurs explications sur le monde Aristote par exemple). Cependant la philosophie n’a pas réussi à totalement remplacer la précédente approche et s’est juxtaposée à celle-ci. Elles ont coexistées et coexistent encore. Ceci est source d’oppositions : en effet lorsque on obtient une explication sur un phénomène différente selon la démarche que l’on utilise, on se demande laquelle croire. Un problème qu’il y a en philosophie est que le discours est d’une logique et d’une cohérence imparables mais que quelques fois le fait n’y est pas. Dans ce cas les philosophes clament la perception erronée. C’est le problème qui a conduit à la création de la dernière approche. 3. L’approche expérimentale Cette approche démonte la philosophie. Le postulat de base est que si par la raison on déclare arriver à quelque chose alors il faut que ce quelque chose se produise. Il faut construire des règles très contraignantes d’après les faits et non pas d’après notre rationalité. L’exigence scientifique n’est pas de coller dans la théorie mais dans les faits. On peut citer par exemple la théorie de Freud qui est philosophique car logique mais non observable. Cette troisième approche est venue comme la seconde se juxtaposer au modes de connaissance existants. Aujourd’hui au 21ème siècle le fait de choisir telle ou telle explication pour comprendre la conception du monde n’appartient qu’a nous. II. Caractéristiques générales de la méthode expérimentale La science ne se contente pas d’explications à posteriori, elle permet la prédiction de phénomènes. Les analyses a posteriori valent tripette : ainsi la théorie phrénologique (LeGall) ne vaut rien car elle se contente d’analyse a posteriori. Il faut que l’explication colle dans les faits et qu’elle puisse donc être prévue. -1-