2- Deux phases de croissance industrielle
La première phase 1840-1860, repose sur le charbon (nécessaire à la
machine à vapeur mise au point par James Watt en 1769) et sur des
nouvelles techniques.
Phase du chemin de fer et de la métallurgie. Elle concerne d’abord
l’Europe du Nord et le secteur de pointe que constitue l’industrie lourde et
textile.
Les usines se multiplient aux dépens des ateliers dispersés.
En France les années 1850 à 1870 représentent l’âge d’or de la métallurgie
du fer, puis de l’acier.
L’industrie textile de France comprend 3 secteurs : la laine, le coton et la
soie.
La deuxième industrialisation 1880-1930 repose sur des nouvelles
techniques sources d’énergie : l’électricité et le pétrole.
Réalisée d’abord aux USA et en Allemagne, elle se développe en France
dans les anciens centres industriels.
Elle est fondée sur la naissance de nouvelles industries comme la chimie,
l’automobile et l’exploitation du fer de Lorraine.
L’industrialisation s’étend à des zones périphériques.
L’utilisation de l’électricité se développe grâce aux progrès.
Une organisation scientifique du travail, le travail à la chaîne, se met en
place dès le milieu du XIXe siècle.
Les grandes entreprises s’organisent en sociétés, et leur production
s’améliore par leur concentration en trust ou cartels.
3- La révolution financière
La croissance remarquable de l’industrie est rendue possible par la
révolution bancaire.
Les banques se spécialisent en banques de dépôt et en banque d’affaire.
Le Crédit Lyonnais est crée en 1863 et la Société Générale en 1864.
La suprématie financière de l’Europe fait du livres sterling la monnaie
internationale et de Londres le centre régulateur de l’économie mondiale.
L’industrialisation s’accompagne d’une croissance de la production et
des échanges.
Cette croissance est néanmoins menacée par des crises, comme la phase de
dépression entre 1873 et 1896, ce qui provoque la faillite des banques et la
fermeture d’entreprise.