4) Le bus local
Pour améliorer la vitesse des
échanges entre le processeur et la
mémoire, la solution adoptée consista à
installer un bus local entre ces deux
éléments.
Ce bus pouvait fonctionner à la
vitesse du microprocesseur sans nécessiter
une électronique coûteuse, en raison de sa
faible longueur et du fait qu'aucun autre
périphérique n'y était relié.
5) Le bus VESA
La présence d'un bus local
donna rapidement aux constructeurs
l'envie de l'utiliser pour les
périphériques demandant une grande
vitesse de transfert. Il s'agit en premier
lieu de l'affichage, dont les besoins
croissent dans des proportions
énormes avec l'adoption des interfaces
graphiques telles que Windows et,
dans une moindre mesure, des disques
durs et des cartes réseau. Un certain
nombre de constructeurs ont
développé leur propre bus local,
incompatible avec les produits de
marque différente.
En revanche, certains se sont associés pour créer le standard VESA (Video
Electronics Association), qui avait pour objet initial de permettre l'installation d'une
carte d'affichage sur le bus local. Les connecteurs d'extension VESA se reconnaissent
facilement à leur couleur marron.
6) Le bus PCI
Le bus VESA comporte
malheureusement certaines
limitations.
Ayant été conçu comme une
extension d'un bus réservé à la
communication avec la mémoire, le
nombre de connecteurs est limité à 3.
De plus, il a une largeur de 32 bits et
sa fréquence maximale est limitée à
33 MHz alors qu'il existe déjà des
microprocesseurs 64 bits fonctionnant
jusqu'à 100 MHz.