G1 : phrase simple / phrase complexe Une phrase qui ne contient

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G1 : phrase simple / phrase complexe
Une phrase qui ne contient qu’un verbe conjugué est une phrase
simple. Elle est constituée d’une proposition indépendante.
Exemple : Avez-vous entendu la chouette cette nuit ?
Une phrase qui contient plus d’un verbe conjugué est une phrase
complexe : il y a autant de propositions que de verbes conjugués.
Une phrase complexe est formée :
- soit de deux propositions indépendantes juxtaposées (séparées par
une virgule ou un point virgule) ou coordonnées par une
conjonction de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
Exemple : Ce n’est pas l’aube mais le coq chante.
- soit d’une proposition principale et d’une (ou plusieurs)
proposition subordonnée qui dépend de la principale.
Exemple : Mon grand frère aime que l’on se promène autour du lac.
G2 : l’attribut du sujet
L’attribut du sujet apporte une précision sur le sujet. Il est
essentiel et appartient au groupe verbal.
L’attribut peut être :
- un adjectif qualificatif : Valentin est souriant.
- un nom ou un GN : Valentin est gardien de but.
L’attribut est relié au sujet par un verbe d’état ( être, paraître,
sembler) et il s’accorde avec le sujet.
G3 : Les constituant du groupe nominal
Un Groupe Nominal (GN) est constitué au moins d’un nom et d’un
déterminant.
Le déterminant peut être un article ( défini ou indéfini ) ou un
adjectif (démonstratif ou possessif).
Les principaux possessifs sont : mon, ma , mes, ton, ta, tes …
 accompagner la leçon avec le tableau de l’île au mot CM2 p 285.
G4 : La proposition subordonnée relative
Pour apporter une précision sur le sens d’un nom, pour donner des
informations particulières sur une personne ou sur un objet, on peut
utiliser :
- un adjectif épithète.
- un complément du nom.
- une proposition subordonnée relative.
Exemple : Ma sœur mange des sorbets que maman a préparés.
La proposition subordonnée relative est toujours introduite par un
pronom relatif : qui, que, dont, où … Ce pronom remplace un des
noms de la principale.
Qui est sujet, que est COD, dont est complément du nom, où est
complément circonstanciel.
Exemples : Le maître qui joue de la guitare me fait rire.
L’élève dont c’est l’anniversaire a apporté un joli gâteau.
G5 : Le verbe et ses compléments
G6 : La proposition subordonnée complétive
Dans le groupe verbale, le verbe n’a parfois aucun complément. On
dit qu’il est intransitif.
Exemple : Mon chien a éternué.
Après des verbes comme aimer, attendre, croire, décider, penser …,
on peut trouver une proposition subordonnée complétive.
Exemple : Je sais que quelqu’un est dans la maison.
Certains verbes sont suivis d’un complément d’objet. On dit qu’ils
sont transitifs.
- Certains verbes doivent être suivis d’un COD.
Exemple : Je rencontre des amis.
- Certains verbes peuvent être suivis d’un COD.
Exemple : Je mange. Je mande des pâtes.
- Certains verbes peuvent être suivis d’un COI.
Exemple : Je parle. Je parle à maman.
- Certains verbes peuvent être suivis d’un COD et d’un COI.
Exemple : Je donne des timbres à François.
La subordonnée complétive est le plus souvent COD du verbe placé
devant (c’est sa fonction). Elle est essentielle pour comprendre le
sens de la phrase.
Exemple : Je sens que l’orage approche.
Je sens l’arrivée de l’orage.
Le mot que est une conjonction de subordination. Elle relie la
proposition principale à la subordonnée complétive.
La phrase peut aussi contenir des compléments circonstanciels.
G7 : Identifier les compléments circonstanciels
Exercice :
Lorsqu’on veut préciser les circonstances dans lesquelles se déroule
un événement, on utilise un complément circonstanciel. Il permet
d’indiquer le lieu, le temps, la manière, la cause… On peut le
supprimer ou le déplacer.
Exemple : Le lendemain, il partit. Il partit le lendemain.
Le complément circonstanciel peut être :
- un GN avec préposition : Il joue dans la cour.
- un adverbe : Il joue aux billes tranquillement.
- une proposition subordonnée : Il joue quand il est seul.
G8 : La proposition subordonnée circonstancielle
Cette proposition joue le rôle de complément circonstanciel de la
principale. Elle peut indiquer :
- le temps, le moment : elle est alors introduite par une conjonction
de subordination : quand, lorsque, dès que, pendant que, alors que …
Exemple : Quand je suis allé au jardin des plantes, j’ai vu un
énorme baobab.
- la cause : elle est alors introduite par puisque, parce que, comme,
vu que, étant donné que …
Exemple : Vous avez vu un énorme baobab parce que vous êtes allés
au jardin des plantes.
- la condition : elle est alors introduite par si, à (la) condition que, ..
Exemple :Si vous allez au jardin des plantes, vous verrez un énorme
baobab.
G9 : Identifier les adverbes
Les adverbes complètent :
- soit un verbe. Ils sont compléments circonstanciels
Exemple : Nous partons demain.
- soit un adjectif ou un adverbe. Ils peuvent indiquer la quantité.
Exemple : Il était très généreux.
Il est beaucoup moins généreux.
L’adverbe est invariable.
C’est souvent un mot simple (tard, tôt,…) ou formé à partir d’un
adjectif (simplement, lentement, régulièrement,…)
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