Banque d’exercices – Académie de Toulouse
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Le graphique ci-dessous montre un extrait du spectre du soleil, comparé à celui de l'étoile
alpha Centauri, entre les longueurs d'ondes 128,7 nm et 130,7 nm. Il représente l’intensité
spectrale en fonction de la longueur d’onde
. Le spectre du soleil a été enregistré par le
spectrographe SUMER embarqué sur le satellite SOHO lancé en 1995. Le spectre de l'étoile
α Centauri fut enregistré par le spectrographe STIS couplé au télescope spatial Hubble.
.
Chaque pic correspond à une raie d’émission d’une entité chimique présente dans la photosphère
de l’étoile. Les entités chimiques qui émettent dans ce domaine de longueur d’ondes sont des
atomes ou des ions positifs. Les ions sont repérés par leur symbole suivi d’un chiffre romain (I, II,
III).
Source : The SUMER spectral atlas of solar-disk features, W. Curdt, P. Brekke, U. Feldman, K. Wilhelm, B. N. Dwivedi, U. Schühle, et
P. Lemaire,http://culturesciencesphysique.ens-lyon.fr/XML/db/csphysique/metadata/LOM_CSP_Spectre-UV-soleil.xml
1- Vocabulaire scientifique :
Définir le mot « photosphère ».
2- Analyse des spectres du Soleil et d’alphaCentauri :
2-1 Préciser si la photosphère du soleil et d’alpha Centauri comportent, d’après le graphique, les
mêmes entités chimiques ? Justifier.
2-2 Nommer les principaux éléments chimiques présents dans la photosphère de ces deux étoiles
2-3 Déterminer les valeurs des longueurs d’onde des raies émises par l’oxygène ionisé, noté O I
sur le graphique.
3- Pour aller plus loin : justification des conditions expérimentales
3.1 Indiquer à quel domaine appartient les radiations dont la longueur d’onde dans le vide est
comprise entre 128,7 nm et 130,7 nm ?
3.2 En déduire pourquoi les spectres n’ont pas été enregistrés directement depuis la Terre.