du parcours 2014-2015 de
l’ESPACE
RABELAIS
pour favoriser les rencontres entre professionnels
dans la santé
Thème de l’année : « Décider avec le patient…
jusqu’où ? »
Entre droits et demandes des patients, attentes des
familles, médias,
protocoles et recommandations, performance et
efficience…
comment prenons-nous nos décisions pour l’autre et
avec l’autre ?
Lundi 11 mai 2015
« De même le médecin, quand il a pris cette allure de visage et d’habits, surtout quand il est revêtu, comme cela se faisait jadis, de sa
robe à quatre manches, riche et de bel effet, et qu’on appelait philonium, comme le dit Petrus Alexandrinus, au chapitre 6 des
Épidémies, pourrait répondre à ceux qui trouveraient l’accoutrement étrange : “Je me suis ainsi habillé non pour faire l’élégant et
le magnifique, mais pour le gré du malade que je visite, auquel seul je veux plaire totalement, sans l’offenser ni le blesser en rien.”
Il y a plus. Sur un passage du père Hippocrate, dans le livre cité ci-dessus, nous suons : nous ne disputons pas et ne cherchons pas si
la mine du médecin chagrin, sombre, rébarbatif, austère comme Caton le Censeur, déplaisant, jamais content, sévère, rechigné,
attriste le malade, et si le visage joyeux, serein, gracieux, ouvert, plaisant, du médecin réjouit le malade (cela est prouvé et très sûr) ;
nous voulons savoir d’où proviennent de tels états de tristesse et de joie : soit de la perception du malade quand il considère ces
humeurs chez son médecin, et qu’elles lui font conjecturer l’issue décisive de son mal, c’est-à-dire que l’humeur joyeuse présage une
issue joyeuse et désirée, et qu’une humeur sinistre présage une issue sinistre et redoutée ; soit que les esprits, ou clairs ou ténébreux,
dont l’élément est ou l’air ou la terre, ou joyeux ou mélancoliques, sont transfusés de la personne du médecin à celle du malade.
Telle est l’opinion de Platon ainsi que celle d’Averroès. »
(François RABELAIS, Dédicace du Quart Livre au Très Illustre Prince et Révérendissime Mgr Odet, cardinal de Chastillon, 1552)
• S’inscrire avant le 08 mai 2015, SVP :
Xavier DEBELLEIX (06 67 98 72 84) & Jacques FAUCHER (06 98 87 89 34)
Comment dépasser et le « paternalisme » du professionnel qui décide à la place du patient,
et l’« autonomisme » du patient qui ferait du professionnel un simple prestataire de service ?
Que peut-on attendre des déontologies et des ordres professionnels ?
Dr Albert ROCHE,
Président du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins de Gironde
Annie LEFORESTIER & François-Régis BERGER,
Vice-Présidente et Secrétaire du Conseil Départemental de l’Ordre Infirmier de Gironde