Inauguration d’un défibrillateur au foyer rural de NESLE
Lundi 19 mars 2012-03-16
Discours de Stéphane Demilly
Monsieur le Sous-préfet,
Monsieur le Président du Conseil régionale,
Monsieur le Président du Conseil Général,
Monsieur le Président du PAYS Santerre Haute-Somme,
Monsieur le Maire de Nesle,
Mesdames et Messieurs les élus du canton et de la communauté de
communes du Pays Neslois,
Monsieur le Président de la Fédération départementale des sapeurs-
pompiers,
Monsieur le Président de la Fédération départementale des aînés
ruraux, cher Bernard LECLERE,
Monsieur le Commandant de la Brigade de Gendarmerie de Nesle,
Mesdames, Messieurs,
Survivre à un arrêt cardiaque, s’il intervient hors d’une
structure médicalisée, tient du miracle.
Trois facteurs essentiels expliquent cette situation :
1. 80% des arrêts cardiaques surviennent sur nos lieux
de vie,
2. l’attente d’un cadre gislatif adapté pour favoriser la
formation courte aux premiers secours. Permettez-
moi de vous donner quelques précisions sur ce point.
S’agissant de l’apprentissage des gestes qui sauvent, on
constate aujourd’hui, en France, que le taux de survie
des victimes d’arrêt cardiaque est de 3% alors qu’il
s’élève à 10% et parfois même atteint les 15% dans les
pays du nord et de l’Europe l’apprentissage de ces
gestes est davantage développé. Il me paraît donc
essentiel de développer et d’harmoniser la formation des
gestes aux premiers secours en milieu scolaire.
3. Dernier facteur : l’insuffisance de défibrillateurs
automatisés externes sur nos lieux de vie pour une
intervention rapide.
7 à 8 malaises sur 10 ont lieu devant témoin, mais le temps
d’intervention des secours auprès des victimes, sapeurs-
pompiers, SAMU, est souvent trop long.
En effet, face à un incident cardiaque, chaque minute
perdue diminue de 10% les chances de survie, et la prise
en charge dans la phase initiale est primordiale.
La solution a donc été de vulgariser le mode d’emploi du
défibrillateur qui jusqu’alors était servé aux
professionnels de santé.
C’est le décret du 4 mai 2007 qui a permis la mise en place
de ce nouveau dispositif.
La Fédération Nationale des aînés ruraux, en liaison avec
l’Union Nationale des Sapeurs-pompiers, conscients que
des vies pouvaient être sauvées, ont décidé d’agir ensemble
en mettant en place l’opération « Sirène du cœur ».
Il revient donc à la dération départementale des aînés
ruraux de la Somme, et à son Président Bernard Leclere,
d’inciter les clubs et associations à organiser des
manifestations pour collecter les fonds nécessaires à
l’acquisition d’un défibrillateur.
Dans la Somme, un premier défibrillateur a été remis aux
aînés de Moreuil, et j’aurai le plaisir de vous recevoir à
Albert dans quelques mois, pour la me opération au
Point rencontre.
Notre souhaite le plus cher, à tous ici présents, est bien
entendu de n’avoir que très rarement l’occasion de nous
servir du défibrillateur, mais aussi de prouver que nous
sommes prêts à intervenir pour sauver une vie.
Cette installation est une valeur ajoutée pour la sécurité de
nos administrés. Je remercie donc tous ceux qui en ont
permis l’acquisition.
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