DOSSIER HISTOIRE
La Seconde Guerre
Mondiale
Page 1 : sommaire
Page 2 : carte de l’Europe de 1939
Page 3 : 1939-40 « la guerre éclair »
Page 4 : 1940-41 domination des fascistes
Page 5 : 1942-43 les premiers revers
Page 6 : 1944-45 la victoire des alliés
Page 7 : l’appel du 18 juin 1940 (annexe)
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HISTOIRE
Dossier : La 2
ème
Guerre Mondiale
Carte de l’Europe en 1939
En 1939 l'Europe domine largement le monde et ses colonies s'étendent sur toute
l'Afrique et la majeure partie de l'Asie. Mais l’Europe est fortement divisée : les
démocraties s’opposent aux trois régimes totalitaires (l'Allemagne, la Russie et l'Italie ).
Le 1er septembre 1939, les troupes allemandes envahissent la Pologne. Le 3 septembre
la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne : c'est le début de la
Seconde Guerre Mondiale.
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Guerre Mondiale
1939 - 1940 : la « guerre éclair »
La campagne de France en 1940
Après la déclaration de guerre, le 1
er
septembre 1939, les Français et les Anglais restent massés sur la
frontière franco-allemande, à l’abri derrière la ligne Maginot, une longue suite de fortifications en
principe infranchissables.
La ligne Maginot
Pendant ce temps, Hitler conquiert la Pologne en quelques jours. Alors
que les Français sont sur la défensive, l’Allemagne intensifie son
armement et, après huit mois de « drôle de guerre », Hitler attaque où
on ne l’attend pas : en Belgique et aux Pays-Bas.
Sans s’occuper de la ligne Maginot, les soldats allemands franchissent
la Meuse le 13 mai 1940 et, en quelques jours, ils font 2 millions de
prisonniers français grâce à leurs divisions blindées rapides et
efficaces. La Wehrmacht applique sa stratégie de « guerre éclair »
(blitzkrieg) et avance à vive allure. L’are française se trouve
séparée de l’armée anglaise qui est acculée à la mer et parvient à
rembarquer la plupart de ses troupes à Dunkerque, au prix de
nombreuses pertes et en abandonnant la totalité de son matériel. Le 4
juin les troupes allemandes foncent sur Paris, provoquant l’exode de 8
millions de civils sur les routes. Le 14 juin, ils sont à Paris. Le
gouvernement, qui s’est replié à Bordeaux, confie au maréchal Pétain,
la charge de signer l’armistice.
A Londres où il sest réfugié, le général de Gaulle lance un appel au
Français pour qu’ils continuent le combat. L’armistice est signé le 22 juin
à Rethondes en présence d’Hitler qui efface ainsi, symboliquement le
traité de Versailles qu’il n’a jamais accepté.
La France occupée
Le 10 juillet, une écrasante majorité (députés et sénateurs) accorde les
pleins pouvoirs à Pétain. C’est la fin de la III
ème
République et le début
de l’Etat français qui va siéger à Vichy et adopter la devise :
« Travail, Famille, Patrie ».
18 juin 1940 : l’appel du général de Gaulle
La France est alors divisée en deux de part et d’autre de la ligne de démarcation : au nord, la France
occupée par l’armée allemande, et au sud, la France libre, non occupée.
24 octobre 1940 – La poignée de mains Montoire
En octobre 1940, Pétain rencontre Hitler à Montoire et il
annonce une collaboration entre la France et
l’Allemagne, alors qu’Hitler ne considère notre pays que
comme le « jardin potager de l’Europe nouvelle » et qu’il
ne pense qu’à piller les richesses de notre patrimoine
artistique et de nos usines.
Il y a sormais deux France. En zone libre, Pétain fait
l’objet d’un véritable culte de la personnalité : timbres,
monnaie, calendriers, almanachs à son effigie sont
partout, un hymne est même créé pour lui. Les
gouvernements de Laval et de ses successeurs adoptent
les idées d’Hitler : les Juifs français sont soumis à un régime
spécial, les Juifs étrangers internés dans des camps pour
être livrés aux nazis.
En zone occupée une large majorité vénère également le maréchal à qui on doit la fin de la guerre et,
on l’espèrera toujours en vain, le retour des soldats prisonniers en Allemagne. Une minorité refuse
l’armistice et la collaboration : les uns cherchent à rejoindre la France libre de de Gaulle, les autres
manifestent leur hostilité à l’occupant allemand : tracts, renseignements transmis à Londres, premiers
actes de sabotage. Mais rien n’est organisé et les premiers résistants tombent souvent aux mains de la
Gestapo allemande ou la police de Vichy.
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Guerre Mondiale
1940 - 1941 : la domination des fascismes
Les succès fascistes
Hitler se heurte à une âpre résistance de l’Angleterre qu’il voudrait envahir (bataille aérienne
d’Angleterre de juillet 1940 à mai 1941) et il renonce, en 1941 à cette invasion pour se tourner vers
d’autres victimes.
En même temps que la France, il a
envahi la Norvège qui possède d’importantes
mines de fer.
En septembre, l’Allemagne signe un
pacte tripartite qui la lie avec l’Italie et le Japon.
La Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie les
rejoignent ensuite.
L’Italie attaque la Grèce et la Somalie
britannique. Le Japon s’empare du nord de
l’Indochine française.
La Wehrmacht défile dans toute l’Europe
C’est alors que, le 22 juin 1941, rompant le pacte germano-soviétique, Hitler envahit l’URSS et, en moins
de deux mois, il arrive à Smolensk et Leningrad puis il menace Moscou à la fin 1941.
Des chars anglais en Afrique du nord
Mais l’Allemagne se disperse sur d’autres fronts :
dans les Balkans, elle vient remplacer l’Italie et
entre en Grèce et en Yougoslavie.
En Afrique, Rommel relaie également les Italiens qui
luttent contre les Britanniques en Somalie et en
Abyssinie.
A la fin de lannée 1941, la domination des
puissances fascistes est totale.
A cela il faut ajouter les attaques des Japonais, alliés des Allemands, dans le Pacifique. Ils coulent sans
préavis de guerre, la flotte américaine basée à Pearl Harbor, Le 7 décembre 1941. Les Etats-Unis entrent
alors en guerre dans un conflit devenu mondial.
Carte de l’Europe en 1942
La domination de l’Allemagne
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Guerre Mondiale
1942 - 1943 : les premiers revers
L’occupation et la résistance
A la fin de 1942, les U.S.A. sont complètement impliqués dans la guerre
et, en novembre, les Anglo-Américains débarquent en Afrique du
nord. Aussitôt les Allemands occupent la zone libre. La flotte française
se saborde à Toulon pour ne pas être utilisée par les Allemands.
La collaboration redouble et un corps spécial, la milice, seconde
l’occupant dans sa chasse aux Juifs et aux résistants.
La majorité des Français a pour principal souci la recherche d’une
nourriture que les Allemands se réservent, des tickets de rationnement
sont instaurés, limitant les droits aux principales denrées. C’est en
même temps, le règne du marché noir, organisé par certains qui se
débrouillent pour obtenir des produits de première cessité et les
revendre à prix d’or.
Devant les réquisitions de l’ennemi, en nourriture d’abord, en hommes
ensuite (S.T.O. : Service du Travail Obligatoire qui veut envoyer les
jeunes travailleurs dans les usines allemandes), la résistance progresse.
Ses rangs se gonflent des réfractaires au S.T.O. .
Terroristes… ou résistants !
Désorganisés au départ, les divers mouvements qui se sont créés spontanément sont regroupés. A
l’instigation du général de Gaulle, Jean Moulin fonde, en mai 1943, le C.N.R. (Conseil National de la
Résistance).
Les soldats allemands se replient à Stalingrad
Arrêté, peu après, il est torturé et exécuté à Lyon en
juin 1943. De nombreux résistants subissent un sort
identique pour s’être fait capturer par les SS
allemands ou la milice.
A Alger, de Gaulle installe son gouvernement
provisoire dont l’autorité est reconnue par tous les
Alliés et par lensemble des organisations de la
résistance.
Les revers des fascistes
En 1943, les Allemands connaissent leurs premiers
revers en Russie, Leningrad est dégagée et, à
Stalingrad, aps plusieurs mois de combats de rue
acharnés, les troupes allemandes se rendent.
Dans le Pacifique, les Américains passent à l’offensive et
reconquièrent Guadalcanal.
En Europe les partisans de Tito résistent en Yougoslavie et les
Alliés débarquent en Sicile, puis en Italie du sud. Mussolini est
démis de ses fonctions et les Italiens capitulent. Les
Allemands tentent alors dempêcher les Alliés de remonter
l’Italie. De dures batailles, auxquelles participent des troupes
françaises, les contraignent à reculer lentement.
En Afrique, les Alliés ont pris Tunis et Rommel subit de durs
revers. A la fin de 1943, l’URSS est en grande partie libérée, et
l’Allemagne écrasée par les bombardements quotidiens des
avions anglo-américains basés en Grande-Bretagne.
Fin 43 – Bombardements incessants sur l’Allemagne
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