DIETETICIEN ET IDE Hippocrate disait : « tu feras de ton alimentation ta première médecine ». La diététique est un art, celui de bien vivre, donc du bien manger, pour conserver la santé et assurer son équilibre. De même, la diététique moderne est destinée à soigner, les maladies du savoir-vivre. C’est le comportement dans son ensemble, corps et âme, qui est en cause. Dans le latin médiéval, le terme « Diaeta » qui signifie « art de vivre ». I. La profession. 1. Législation. Selon le texte de loi, déposé le 14 novembre 2005 à l’Assemblée nationale, qui donne la définition de la profession de diététicien en France, « est considérée comme exerçant la profession de diététicien toute personne qui habituellement dispense des conseils nutritionnels et, sur prescription médicale, participe à l’éducation et à la rééducation nutritionnelle des patients atteints de troubles du métabolisme ou de l’alimentation, par l’établissement d’un bilan diététique personnalisé et une éducation diététique adaptée. Elle contribue à la définition, à l’évaluation et au contrôle de la qualité de l’alimentation servie en collectivité, ainsi qu’aux activités de prévention en santé publique relevant du champ de la Nutrition. ». Définition de la profession selon l’association française des diététiciens et nutritionnistes (afdn) Art. L 4371-1 - Est considéré comme exerçant la profession de diététicien toute personne qui, habituellement, dispense des conseils nutritionnels et, sur prescription médicale, participe à l'éducation et à la rééducation nutritionnelle des patients atteints de troubles du métabolisme ou de l'alimentation, par l'établissement d'un bilan diététique personnalisé et une éducation diététique adaptée. Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 1 Les diététiciens contribuent à la définition, à l'évaluation et au contrôle de la qualité de l'alimentation servie en collectivité, ainsi qu'aux activités de prévention en santé publique relevant du champ de la nutrition. Exercice de la profession Art. L. 4371-2 - Seules peuvent exercer la profession de diététicien et porter le titre de diététicien, accompagné ou non d'un qualificatif, les personnes titulaires du diplôme d'Etat mentionné à l'article L. 4371-3 ou titulaires de l'autorisation prévue à l'article L. 4371-4. Art. L 4371-6 - Dérogations d’exercice du métier pour les personnes pouvant continuer à exercer le métier de diététicien. Diplôme d’Etat français Art. L. 4371-3 - Le diplôme mentionné à l'article L. 4371-2 est le diplôme d'Etat français de diététicien. Les modalités de la formation, ses conditions d'accès, ses modalités d'évaluation ainsi que les conditions de délivrance du diplôme d'Etat sont fixées par voie réglementaire. La dénomination D.E (Diplôme d’Etat) n’est cependant pas applicable pour les diplômés actuels délivrés par le ministère de l'Education Nationale et dont la durée de formation est de 2 ans : Brevet de Technicien supérieur en Diététique (B.T.S.) Diplôme universitaire en génie biologique option Diététique (D.U.T.), 2. Activités, son champ d’action1 : Recensement des besoins nutritionnels des patients 1 http://www.infirmiers.com/ressources-infirmieres/nos-collegues/le-metier-de-dieteticien.html Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 2 Etablissement d’un diagnostic diététique, définition d’objectifs nutritionnels et mise en place d’une stratégie de soins diététiques avec le patient (plan d’action et contrat) Établissement des plans alimentaires en vue de la réalisation du cahier des charges de la restauration2 Mise en oeuvre, suivi et contrôle des orientations nutritionnelles3 Information, formation et éducation à l’alimentation, la nutrition et à la diététique du patient et de sa famille, des professionnels de santé, de restauration, des étudiants et du grand public Coordination des actions et de l’information nutrition entre les services cliniques, les patients et l’équipe de restauration Gestion des produits diététiques (commandes, stocks), recensement des besoins pour la commande de repas Vérification et contrôle des produits, matériels et dispositifs médicaux Transmission d’informations écrites et orales pour assurer la traçabilité et le suivi de la démarche diététique Enregistrement des données liées à l’activité Réalisation d’études et de travaux de recherche dans le domaine de la nutrition et veille professionnelle. 3. La tarification et remboursement : Il n’existe pas de tarif officiel pour les consultations de diététique en libérale. Chaque diététicien est donc libre de pratiquer le tarif de son choix. Les fourchettes de prix les plus courantes pour une première consultation, qui dure environ une heure, vont de 30 à 60 euros. Pour les consultations suivantes, plus courtes, les prix sont 2 en conformité avec les recommandations en vigueur pour les collectivités (recommandations du GEMRCN) 3 définies par le Comité de Liaison Alimentation Nutrition (CLAN). Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 3 généralement compris entre 20 et 30 euros. Quelques mutualités pratiquent un remboursement des consultations diététiques qui répondent à certaines conditions. II. L’inter professionnalité : Le soin nutritionnel est souvent le résultat d’un travail en équipe. Le diététicien, en accord avec le médecin prescripteur, en est le coordinateur pour certaines pathologies, lorsque la prise en charge nécessite des spécificités de soin, le diététicien peut être amené à faire appel à d’autres professionnels de santé pour élaborer et mettre en œuvre une démarche de soin diététique complexe : collègues diététiciens, médecins, infirmiers, ergothérapeutes, orthophonistes, assistantes sociales, aides-soignants, aides ménagères, auxiliaires de vie, psychologues, etc., ainsi qu’à l’entourage proche de la personne soignée. Les diététiciens permettent alors de mettre en place une stratégie diététique coordonnée. Les actions et les éléments de traçabilité sont consignés dans le dossier du patient. Concernant l’infirmière, ils sont en étroite collaboration. L’infirmière a comme rôle : faire les prises de sang pour suivre la concentration des nutriments par rapport à la mise en place d’un régime. faire le pont entre le médecin et la diététicienne si besoin transmettre à l’équipe si le régime d’un patient ou la texture à changer car elle est présente aux transmissions faire le suivi avec la diététicienne pour une personne dénutrit la renseigner sur l’état des patients, s’ils ont des escarres, pansements… car cela demande une alimentation enrichie Surveillance de l’hygiène et de l’équilibre alimentaire Détection des troubles liés à l’alimentation Administration de l’alimentation par sonde gastrique et changement d’alimentation de sonde gastrique Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 4 Soins et surveillance de patients en assistante nutritive entérale ou parentérale Soins et surveillance d’ulcères cutanés chroniques et gastra-duodénal Observation et surveillance des troubles du comportement Activités à visée sociothérapeutique individuelle ou en groupe (ex : groupe de cuisine) Surveille l’alimentation des patients et réalise la feuille de surveillance hydrique et alimentaire Recherche les causes d’un déficit nutritionnel Education sur l’équilibre alimentaire Réalise et surveille la courbe de poids Surveillance de l’état dentaire et cutané Surveillance du respect des conseils nutritionnels Pour une bonne prise en charge holistique du patient, l’inter-professionnalité est primordiale dans le soin. La collaboration avec les professionnels de santé passe donc aussi par la diététicienne afin d’apporter au patient une bonne hygiène alimentaire afin de recouvrir le plus rapidement possible une « bonne » santé. L’aide soignant 1. Les caractéristiques du métier L'aide-soignant est un acteur des soins d'hygiène et de confort auprès des personnes malades en collaboration avec l'infirmier et sous son contrôle. Il participe activement au maintien et au recouvrement de l'autonomie des besoins fondamentaux du patient. Malgré le fait que le métier d'aide-soignant ne fasse pas partie des professions de santé réglementées dans le code de Santé Publique, il est référencé, dans la liste des métiers paramédicaux à l'article D 712-55 du code de santé publique. La Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 5 compétence de l'aide-soignant est définit au regard des textes réglementant la formation des aides-soignants : L'arrêté du 22 juillet 1994 qui définit le programme d'études conduisant au certificat d'aptitude aux fonctions d'aides soignants ; Le décret du 12 août 1996 qui remplace l'appellation " certificat d'aptitude aux fonctions d'aides soignants " par " diplôme professionnel d'aide soignant ". La liste des actes relevant du rôle de l’aide soignant est établie à l’article R. 4311-5 du CSP. Il s’agit : de la collaboration aux soins d’hygiène et de confort de la collaboration à la surveillance qui permet d’identifier les modifications de l’état ou du comportement du patient, et la mise en place des actions de soins adaptées par l’infirmière de la collaboration dans l’aide apportée aux personnes ayant perdu leur autonomie de façon temporaire ou définitive (habillage, repas, aide à la marche, etc.) de la collaboration dans l’hygiène de l’environnement (nettoyage, décontamination, etc.). 2. la collaboration aide soignant/IDE Seuls les actes pour lesquels l’aide-soignant aura reçu une formation théorique et pratique peuvent faire l’objet d’une collaboration avec l’infirmière. L'article 4 du décret 11 février 2002 relatif à la profession d'infirmier précise que les soins relevant du rôle propre de l'infirmier peuvent être dispensés avec la collaboration des aides-soignants, auxiliaires de puéricultures dans la limite de leur qualification et du fait de leur formation. Il est à noter que cette collaboration s'exerce sous la responsabilité de l'infirmier. Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 6 L'infirmier peut donc solliciter leur aide en fonction de leur compétence et en assurant l'encadrement. En principe, seuls les gestes, techniques enseignés au cours de la formation peuvent être demandés à l'aide-soignant. En effet, le domaine de compétence de l'aide-soignant, à défaut de décret de compétence, se détermine au regard de la formation reçue par l'aide-soignant. Le manque de réglementation structurée de la profession pose de multiples difficultés au quotidien quant à la délimitation même du champ de compétence de l'aide-soignant. Un long travail de refonte de la formation, de la profession est en cours sur cette problématique. Il est nécessaire que le domaine de compétence des aides-soignants soit définit clairement afin de permettre une meilleure collaboration entre aide-soignant et infirmier. L'infirmier engage sa responsabilité lorsqu'il sollicite l'aide-soignant et l'aide-soignant peut également voir sa responsabilité engagée s'il outrepasse ses fonctions. Cependant, la réglementation souffre de précisions et parfois d’incohérence. L'aide-soignant a une place non négligeable dans le recueil de renseignements sur le patient du fait de sa relation privilégiée avec ce dernier, du temps passé pour les soins quotidiens. Parfois, c'est l'aide-soignant qui sera à même d'évaluer l'efficacité d'un traitement antalgique. Si la toilette est douloureuse pour le patient, l'aidesoignant doit en informer l'infirmier pour que le traitement soit éventuellement modifié. Le patient va plus facilement se confier à l'aide soignant et parler de ses angoisses. L'aide-soignant pourra alors dépister les prémices d'une dépression, lors des repas, il pourra également surveiller si le patient s'alimente bien ou non. Toutes ces données sont importantes pour l'équipe médicale. C'est la raison pour laquelle les fonctions de l'aide-soignant requièrent qualité d'écoute, observation, transmissions et retranscription des données. Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 7 AUXILIAIRE DE VIE 1. Les caractéristiques du métier A. Son rôle L’auxiliaire de vie sociale (AVS) intervient au domicile des personnes aidées pour répondre à un état de fragilité, de dépendance ou de difficultés passagères dû à l'âge, la maladie, le handicap ou les difficultés sociales. Elle intervient auprès des familles, des enfants, des personnes âgées, des personnes malades et des personnes handicapées, pour le maintien à domicile, la préservation et la restauration de l'autonomie des personnes, leur insertion sociale et la lutte contre les exclusions. Elle participe au maintien à domicile d'une personne en situation de besoin d'aide dans le respect de ses choix de vie, dans l'objectif de maintenir et/ou restaurer et/ou stimuler son autonomie. L'intervention à domicile est un accompagnement et un soutien des personnes dans leur vie quotidienne. En fonction des potentialités et des incapacités constatées de la personne en situation de besoin d'aide, il décline ses fonctions selon deux logiques d'intervention : aider à faire (stimuler, accompagner, soulager, apprendre à faire) faire à la place de quelqu'un qui est dans l'incapacité de faire seul Un auxiliaire de vie sociale doit aimer le relationnel. Comme il se déplace au domicile des personnes, il est préférable et parfois indispensable de disposer d'un véhicule. Il doit savoir utiliser le mobilier adapté aux personnes à mobilité réduite comme le lève malade, verticalisateur, ou les lits médicalisés. La propreté et l'hygiène sont au cœur de ses préoccupations ainsi que le bien-être des personnes. Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 8 B. Ses compétences techniques et relationnelles L’auxiliaire de vie sociale développe des compétences techniques et relationnelles pour : Un accompagnement et une aide aux personnes dans les actes essentiels de la vie quotidienne. Dans ce cadre, l’auxiliaire de vie sociale aide la personne, par exemple, à se déplacer, à s'habiller, à s'alimenter. Un accompagnement et une aide aux personnes dans les activités ordinaires de la vie quotidienne. Dans ce cadre, l’auxiliaire de vie sociale aide, par exemple, la personne à faire ou réalise les achats alimentaires, les repas, l'entretien du linge et du logement. Un accompagnement et une aide aux personnes dans les activités de la vie sociale et les activités relationnelles. L’auxiliaire de vie sociale accompagne la personne, par exemple, dans ses activités de loisirs ou l'aide dans la gestion de ses démarches administratives. L’auxiliaire de vie sociale a un rôle de communication avec la personne mais aussi avec toutes les personnes qui l'entourent que ce soit les autres professionnels ou la famille. Il est aussi un relais et exerce un rôle de vigilance. Notons que l’auxiliaire de vie détient aussi des fonctions transversales, comme l’observation et participation à l’analyse des situations en signalant à l’équipe soignante tout état inhabituel de la personne aidée. Mais aussi des fonctions de communication, d’écoute, de négociation, de communication avec la personne aidée. L’AVS travaille en équipe car elle doit rendre compte auprès des responsables du service, et de ce fait doit connaitre les différents intervenants sollicité auprès de la personne aidée. Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 9 2. Les liens existants avec la profession infirmière et ses limites L’auxiliaire de vie sociale est un métier de la filière sociale et non de la filière soignante. Il est demandé à l’AVS, entre autre : De connaître et respecter les compétences des autres intervenants ; De participer à des actions préventives en matière d’hygiène et de santé en collaboration avec les services de soins. Un certain nombre de gestes demandés aux AVS relèvent de la compétence d’autres professionnels, tels que l’infirmière ou l’aide soignante. A. Les actes autorisés Pour l’alimentation : Aide à la prise des repas : Aide aux personnes dans les actes essentiels de la vie quotidienne. Ce n’est pas du soin. Préparation des repas : Entre complètement dans le champ de compétence de l’AVS Concernant l’Hygiène, Sécurité : Aide à la toilette Rasage : Avec rasoir électrique de préférence. Bain de pieds : Acte de la vie quotidienne Mettre les barrières de sécurité : Concourt à la sécurité de l’usager. Change enfant : Acte de la vie quotidienne Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 10 Pour les Soins : Instillation de gouttes oculaires, nasales : Si l’ordonnance est disponible. Aide à la prise des traitements : Si les traitements sont préparés et que l’ordonnance est disponible Prise de température : A l’ exclusion de la méthode rectale qui comporte des risques. B. Les actes ne relevant pas de sa compétence Au niveau de l’alimentation : o Branchement alimentation par sonde gastrique : Acte strictement infirmier qui ne peut pas non plus être délégué à une aide soignante. L’hygiène, sécurité : Manucure ou pédicure : Chez les personnes âgées ou handicapées, ce geste comporte notamment lors de pathologies telles que le diabète ou de traitement par anticoagulant. Pose et dépose d’un étui pénien (pénilex) : Relève de la compétence de l’aide soignante. Ne peut être assimilé à un acte de la vie courante. Soins de bouche : Acte relevant de la compétence de l’aide soignante, voir de l’infirmière dans certains cas. Changement de poche à urine : Aide soignante ou IDE Toilette intime avec port de sonde urinaire : Geste infirmier pouvant être délégué à une aide soignante chez la femme et acte infirmier chez l’homme Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 11 Pour les Soins : Pose de bande de contention : Geste infirmier sur prescription médicale Prévention d’escarre : Acte infirmier pouvant être délégué à l’aide soignante Préparation des médicaments : Acte infirmier sur prescription médicale Administration de suppositoires, crème, pommades : Acte infirmier sur prescription médicale. C. Les actes autorisés, sous conditions Concernant la toilette, l’AVS peut aider une personne à faire sa toilette en lui préparant le matériel, en l’aidant à faire des parties du corps difficilement accessibles (dos, pieds, shampoing par exemple). En aucun cas, l’AVS ne peut faire une toilette complète au lit seul, y compris si une infirmière l’y autorisait. « En complément de l’infirmier » signifie que l’AVS peut, par exemple, en fin de journée effectuer une « petite toilette » si elle constate que la personne est souillée au moment du coucher. Pour la prise des médicaments le rôle de l’AVS consiste à présenter les médicaments préparés à l’avance à la personne accompagné d’un verre d’eau, cuillère adaptée si besoin. Mais, cette personne doit être capable de prendre ses médicaments seul. L’infirmière, ne peut déléguer des actes et des soins, à une auxiliaire de vie car son champ d’intervention se situe dans le domaine social, et non dans le domaine soignant. Cependant, l’infirmière comme l’auxiliaire de vie, a un rôle social auprès de la personne soignée. De plus, l’auxiliaire de vie s’occupe de l’environnement du patient tout comme l’infirmière : Article R4311-3 – « Relèvent du rôle propre de l’infirmier ou de l’infirmière les soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie et Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 12 visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d’autonomie d’une personne ou d’un groupe de personnes. » 3. Les textes de références Les textes de lois concernant le métier d’auxiliaire de vie ne sont pas nombreux, le décret n°2007-348 du 14 mars 2007 relatif au diplôme d’Etat d’AVS reprend les conditions de formation, le contenu de celle-ci, et la composition du jury. L’arrêté du 4 juin 2007 relatif au diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale, reprend beaucoup du décret du 14 mars mais en étant plus précis que celui-ci. Il reprend l’accès à la formation, le contenu et l’organisation de la formation, l’organisation des épreuves de certification, la validation des acquis. Le métier d'auxiliaire de vie est régit par la Convention collective nationale des organismes d'aide à domicile du 11 mai 1983. Agréée par arrêté du 18 mai 1983. Cette convention collective du métier d’auxiliaire de vie, définie simplement le métier et impose aux syndicats et patrons de ce réunir afin de convenir des salaires. CONCLUSION : La prise en charge d'un patient est un travail d'équipe et non le fait d'une personne isolée. La prise en charge ne peut être de qualité que si le principe de pluridisciplinarité, prise en charge globale du patient, travail d'équipe sont respectés. Chacun a son rôle dans la chaîne des soins et chaque maillon est indispensable. Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 13 Bibliographie : Légifrance Infirmier.com Ministère des affaires sociales du travail et solidarité Livret info diplôme AVS HAS.com Soins-infirmier.com Diététicienne.com Aide-soignant.com Santé.gouv.com Diététicien, aide-soignant et auxiliaire de vie en collaboration avec l’ide,/ ifsi bd/Groupe D2/version 1/ 16/09/11 Page 14