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D’abord, Zacharie chantât que Dieu visita son peuple. La situation du peuple était
lamentable. Il était assis dans les ténèbres sans savoir comment trouver l’issue. La
situation spirituelle était que depuis 400 ans il n’avait reçu aucun prophète de Dieu, en
sorte qu’il pensait simplement que Dieu l’avait abandonné. La situation politique était le
joug écrasant des colonisateurs romains le peuple le plus cruel par des exactions
incessantes. Alors, le peuple hébreu était désespéré. Il avait le souvenir de punition de
Dieu lors de la captivité en Babylone, 6 siècles auparavant, du fait qu’il s’était rallié aux
dieux païens et abandonnait Dieu. Dans cette situation, leur cœur était accablé de la
culpabilité et il lui semblait être privé de toute la possibilité d’être sauvé. Mais il n’en était
pas ainsi. En Dieu il y a toujours l’espoir. Alors, Dieu visita son peuple dans son temps.
Dieu prit son initiative pour venir vers son peuple.
Ensuite, Dieu visita son peuple pour le racheter. A la différence de l’expression « rendre
visite », quand on dit « visiter », ce mot implique un clair but ; par exemple, le médecin
visite le patient pour le guérir. Dieu visite son peuple pour un but clair. Il vint pour le
racheter. Le rachat se réfère à la délivrance par une rançon qui se paie pour un esclave.
Après la chute, l’homme devint esclave de Satan. Dans l’incertitude, les gens de différents
croyance disent : « on verra à la fin si Dieu nous sauve ou pas, mais pour l’instant, je fais
de mon mieux par mes actes de justice, tels jeûne et aumône. » Mais l’homme a beau se
débattre par ses œuvres, car elles sont mortes, n’ayant aucun effet pour la délivrance.
Quoi qu’elles soient pathétiques, l’homme restera toujours dans l’esclavage de Satan.
Jésus dit long de l’impasse des luttes humaines, par ses mots, « si vous péchez, vous serez
l’esclave du péché, et vous mourrez dans le péché. » Donc, l’homme est foncièrement un
être fataliste qui ne peut se défaire de la chaîne de Satan et du péché.
Un jour, Dieu appela Moïse sur la montagne de Sinaï. Le buisson était ardent mais il
n’était pas consumé. Quand il détourna le buisson, il y avait cette voix, « Moïse, Moïse. »
En effet, Dieu parla de l’intérieur du buisson pour lui parler. Dieu dit qu’il avait entendu le
gémissement de son peuple en Egypte sous l’esclavage de Pharaon. Son cri monta jusqu’à
son trône et il se détermina de le sauver. Dieu voulut envoyer Moïse. Au début c’était un
peu difficile, mais bon gré mal gré, Moïse obéit et s’en alla. Mais le Pharaon ne l’écouta
évidemment pas. Sa devise préférée était, « Qui est Dieu pour que je me déplace ? » Le
Pharaon, homme dur ne se laissa jamais fléchir. Seulement devant les plaies
successivement envoyés, il manifestait un peu de gestes adoucissants, mais c’est tout.
C’était en fait Satan qui gisait dans son cœur. Après un répit, il changea d’avis, endurcit le
ton et retint continuellement le peuple dans sa main. Alors Dieu envoya la dernière plaie
qui fut la mort de tous les premiers-nés du pays. Bientôt, l’ange de la mort frappera tout
le pays y compris le camp des Hébreux pour tuer tous les premiers-nés. Cette situation