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LA JOYEUSE DELIVRANCE DE DIEU EN JESUS
(Cantique de Zacharie)
Luc 1 :57-80
Verset Clé 1 :69
« Et nous a procuré une pleine délivrance Dans la maison de David, son
serviteur. »
Si on lit « pucelle d’Orléans ; Jeanne d’Arc », théâtre écrit par Friedrich von Schiller,
écrivain allemand de 18e siècle, quand Jeanne, troisième fille de Thibaud, son père, ne
s’intéressait pas du mariage planifié par ce dernier, ce dernier est transformé en un grand
persécuteur au milieu de la vie ascendante de Jeanne, pour que sa gloire chute par sa
calomnie. Selon lui, elle qui contempla seulement sous le chêne, en rejetant Raymond qui
est un homme le plus vertueux du village n’est qu’une fille capricieuse et présomptueuse,
agent de Satan. Bien sûr que c’est la fiction. Mais quand Marie choisit clairement la grâce
du Seigneur, elle devrait espérait de toute part ce genre d’opposition et de persécution et
de malentendu. Mais peu importe, Marie voulut servir la volonté du Seigneur coûte que
coûte, quel que soit le prix qu’il devait payer. Vraiment Marie était une femme de foi
audacieuse. Dieu bénit son obéissance si belle et fit déborder la joie immense au tréfonds
de son âme. Ce matin, je voudrais réfléchir avec vous, sur l’autre chant de louange qui
s’ensuivit, celui de Zacharie, père de Jean-Baptiste. Son cantique, nous le constatons avec
étonnement, n’est pas concentré sur son fils Jean-Baptiste, mais sur Jésus-Christ.
Premièrement, Zacharie nomma son fils Jean, non Zacharie Jr. Comme nous avons étudié,
Zacharie avait un problème d’absence d’enfant qui le rendait très fataliste. Néanmoins, il
garda la vie de foi jusqu’au bout dans cette génération incrédule. Dieu bénit sa famille.
Elisabeth donna naissance à un fils, comme l’ange l’avait dit. (57). Alors ses voisins et ses
parents entendirent que le Seigneur avait manifesté sa miséricorde, et ils se réjouirent
avec elle (58). C’est vraiment touchant que tout le village vint se réjouir ensemble avec
Elisabeth. C’est la communauté des saints. Leur sympathie désintéressé nous rappelle
Romains 12 :15, « Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent et pleurez avec ceux qui
pleurent. » Ils étaient le royaume de sacrificateurs et une nation sainte au milieu de la
génération incrédule et perverse. Le caractéristique d’être le royaume de sacrificateurs et
une nation sainte est d’avoir un cœur large comme océan pour contenir nos voisins. Je
suis sûr que Dieu nous a appelé chacun à être le royaume de sacrificateurs et une nation
sainte. Examinons nos cœurs, n’est-ce pas par hasard, il y en a parmi nous qui à cause de
la petite blessure de la fierté, on ferme la porte du cœur vers les voisins, même pas les
regarder le jour du Seigneur. Nous devons penser à Jésus à ce Noël. C’est le jour où Jésus
descendit du ciel. Jésus ouvrit la porte du ciel, enjamber son seuil pour venir au monde,
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qui n’est pas si beau, mais sale. Jésus n’est pas descendu comme si la star descend du
podium pour saluer les spectateurs. Il est descendu pour être rejeté par les hommes et
pour mourir finalement sur la croix. A ce Noël, nous devons accueillir Jésus en ouvrant la
porte de notre cœur vers lui, et vers les autres ; Jésus dit, « Aimez-vous les uns les autres.
Comme je vous ai aimé, aimez-vous les uns les autres » et être le royaume de
sacrificateur et une nation sainte. Vraiment les voisins d’Elisabeth étaient une
communauté des saints digne d’être appelé le royaume de sacrificateurs et nations sainte.
Que c’est beau de voir qu’une de nos sœurs prie pour son amie de la vie commune pour
la réussite de ses études de tout son cœur. Que c’est beau de voir qu’une de nos
membres s’inquiète de la santé de son mentor. Que c’est laid de voir fermer la porte de
cœur comme une porte blindé en raison de la petite blessure de fierté ou des
événements de la famille ou des enfants.
J’attire votre attention, car le titre du message de ce jour est la joie, à cette communauté
des saints des voisins d’Elisabeth, qui se réjouirent avec elle. Quand on vit comme citadin,
le concept de voisinage se détériore, si bien qu’on doit express fêter le jour des voisins.
Sartre a bien dit que de nos jours, les ennemis, c’est l’autre. Nous devons recevoir cet
apprentissage de joyeux voisinage. Il semble que depuis quelque temps notre
communauté de CCU Paris est entraînée à grandir à être un bon voisin. Quand un de nos
enfants était malade de ganglion cancérogène, nos mères durent renoncer à leur vie
familiale pour partager la tristesse avec ses parents. J’ai prié chaque matin pour l’enfant
et ses parents qui venaient de loin. Quand un de nos membres masculins souffre de la
douleur, les membres masculins durent renoncer à leur vie familiale pour partager la
douleur avec lui. Quand un ados mineur va dans une mauvaise voie, l’instinct humain est
de protéger la famille ou les enfants. J’ai vu qu’on en vient à haïr ainsi un enfant qui n’est
qu’un mineur. Satan rend l’homme haineux. Il rend l’homme indifférent. Mais j’ai vu une
de nos mères prier pour l’enfant mineur en question, en ne craignant pas d’exposer ses
propres enfants au danger. J’ai rendu grâce au Seigneur.
C’était le huitième jour après la naissance de l’enfant. Selon la coutume, à ce temps,
l’enfant fut circoncis et l’on nomma l’enfant. Les parents et les voisins voulurent le
nommer selon la coutume. La coutume française est de nommer souvent l’enfant selon
les prénoms des aïeuls, parfois ceux des arrière-arrière-grand-parents, d’où une très
grande longueur du prénom parfois. Alors, les parents et voisin de Zacharie voulurent
nommer l’enfant de cette manière, selon le nom Zachaire, peut-être du genre de Zacharie
le jeune ou Jac Jr. Mais mère Elisabeth s’y opposa, et dit « Non ! Il sera appelé Jean. » Les
gens lui rétorquèrent en disant : pourquoi ? Il n’y a pas de ce genre de nom dans la
parenté. En général, dans une société masculine comme le pays d’Asie et Palestine, les
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femmes n’ont pas de droit de parole. Elles suivent la direction du mari ou des parents et
la tradition. A plus forte raison pour Elisabeth qui vivait il y a 2000 ans. Mais Elisabeth
était très claire dans sa décision pour nommer l’enfant.
D’abord, la raison pour laquelle elle insista le nom d’enfant ainsi audacieusement, quoi
que ce fusse à l’encontre de la coutume, est parce qu’elle était une femme obéissante. La
femme obéissante voit la grandeur de l’obéissance de son voisin. Ainsi, Elisabeth fit une
exclamation envers Marie, en disant, « Heureux celle qui a cru à l’accomplissement de ce
qui lui a été dit de la part du Seigneur. » Pour Elisabeth, la volonté de Dieu prime la
tradition et elle se doit y obéir absolument. En deuxième lieu, Elisabeth exprima par sa
nomination, sa foi personnelle que l’enfant est le don de Dieu et qu’elle n’a aucune
prétention à avancer au sujet de son fils comme s’il était le sien. Autrement dit, elle avait
déjà décidé de donner son enfant à Dieu. Quand les parents chrétiens nomment les
enfants, ils les nomment avec ce sentiment de dédicace à Dieu. Au moins pour notre
église, je crois, Alléluia. Ainsi un père nomma son premier fils avec le premier disciple de
Jésus pour le consacrer à Dieu. Maintenant il semble qu’il erre, mais il est judicieux qu’il
se souvienne de cette volonté paternelle et consacre plus sa vie à Dieu, en renonçant à
ses propres.
Les gens souhaitaient demander l’avis du mari, père de l’enfant, car la réaction
d’Elisabeth était vraiment bizarre. Zacharie écrivit sur la tablette présentée, « Jean est son
nom » Ce qui étonna encore les gens. Ont-ils triché pour être en commun ? Mais cela en
dit long que Zacharie avait assumé l’entraînement du mutisme pas à contre cœur, mais de
tout son gré, humblement. En effet, Zacharie aurait pensé que l’entraînement fut
disproportionné par rapport à sa commission imprudente d’une erreur. Assumer 9 mois
pénible en raison d’un mot sortant de sa bouche, comme ça ? Dieu veut que son peuple
soit grand, comme il disait à Abraham, « je ferai de toi une grande nation, je rendrai ton
nom grand, deviens donc une bénédiction. » L’homme veut être grand, mais ce qui est
paradoxal, c’est que du côté de ce désir de la grandeur, il désire vivre une toute petite vie
ordinaire. Je connais un homme diplômé d’une grande école et qui voulait être un grand
prêtre national, mais maintenant, il vit comme un ouvrier d’une usine d’éclairage. Deng
Xiaoping dit une fois que quiconque devint grand reçois l’entraînement du ciel écrasant.
Zacharie fut qualifié à être un grand instrument de Dieu, c’est-dire père de Jean-
Baptiste, car il assuma cet entrainement injuste par excellence, jusqu’à ce qu’il y ait une
explosion de l’adoration intérieure. Pour lui dans l’isolement, il y eut un voisin. Ou plutôt
une voisine. Certainement, sans dire que « je suis déçue, est-ce ton niveau ? » Elisabeth
partagea la souffrance de son mari et le supporta jusqu’au bout en priant qu’il soit un bon
instrument de Dieu par la repentance. Au fait, Zacharie aurait boudé son sort. Mais par
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l’entraînement, il s’ouvrit plutôt à Dieu et renoue une relation plus intime et en vint à
croire en sa bonté dans toute la circonstance où Dieu l’amène. Il n’était pas une victime
du sentiment d’échec, mais eut l’audace de se relever et pour triompher. Et il sortit
indemne grâce à son humilité.
En tout cas, à travers la réponse d’Elisabeth et Zacharie au moment de la nomination de
leur enfant, nous apprenons qu’ils avaient la foi en Dieu. Leur foi les conduisit à
l’obéissance à la direction de Dieu montré par l’ange, même si cela se heurtait à la
tradition et à leur propre désir familial. Croire nous semble être une chose facile ; donc
beaucoup de gens disent, « je crois en Dieu, » en ne sachant pas que l’acte de croire
inclue définitivement l’obéissance. Nous devons savoir que la foi et l’obéissance forment
un seul corps. Par exemple, Dieu dit à Abraham d’offrir Isaac comme holocaustes.
Abraham était prêt et partant à y obéir, en disant, « me voici ». Puis, très tôt matin, il se
leva et se mit en route. A cause de sa foi qui obéit, Abraham devint une source de
bénédiction de toute la terre, grand homme devant Dieu et grand homme devant les
hommes. Jésus obéit à la volonté de Dieu, vint sur la terre et mourut sur la croix. A cause
de sa foi qui obéit, Jésus devint la source de salut de toute l’humanité (Ph 2 :8b). Nous
devons savoir que seulement lorsque nous obéissons, nous devenons grands. Ce peut
être pénible, mais il n’y a pas de 36 solutions pour être grand. C’est l’unique chemin
d’être grand d’obéir. Puis, de plus, Dieu nous donne le supplément. Nous pouvons
expérimenter l’amour et la joie dans nos âmes. (Jn 14 :21)
Quand Zacharie avait dédié son fils à Dieu, sa bouche s’ouvrit et sa langue se délia, et il se
mit à parler, louant Dieu (64). Les voisins étaient saisis de crainte, et dans toutes les
montagnes de la Judée, les gens s’entretenaient de tous ces événements. (65) Ils étaient
surpris qu’une vieille dame qui avait été stérile portât un bébé et la nourrît avec son
propre sein et que Zacharie, qui avait été muet pendant neuf derniers mois, maintenant,
soudainement, chantât un chant de louange. Ils furent encore plus surpris de voir que
l’enfant n’était pas un enfant ordinaire. Donc, ils se demandaient : « Que sera donc ce
petit enfant ? » L’auteur Luc commente, « En effet, la main du Seigneur était avec lui. »
(66) Quand deux vieilles personnes gardaient la vie de foi et obéit à la parole de Dieu en
tout détail, la main puissante de Dieu étaient avec leur famille.
Deuxièmement, le cantique de Zacharie (67-80) C’était un chant prophétique que
Zacharie chantait. Donc ce chant tend vers l’avenir. Il s’agit de l’œuvre qui s’accomplirait
par Jésus qui meurt sur la croix et ressuscite. Poussé par le Saint-Esprit, Zacharie le saisit
et chantât. Regardons de près son cantique.
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D’abord, Zacharie chantât que Dieu visita son peuple. La situation du peuple était
lamentable. Il était assis dans les ténèbres sans savoir comment trouver l’issue. La
situation spirituelle était que depuis 400 ans il n’avait reçu aucun prophète de Dieu, en
sorte qu’il pensait simplement que Dieu lavait abandonné. La situation politique était le
joug écrasant des colonisateurs romains le peuple le plus cruel par des exactions
incessantes. Alors, le peuple hébreu était désespéré. Il avait le souvenir de punition de
Dieu lors de la captivité en Babylone, 6 siècles auparavant, du fait qu’il s’était rallié aux
dieux païens et abandonnait Dieu. Dans cette situation, leur cœur était accablé de la
culpabilité et il lui semblait être privé de toute la possibilité d’être sauvé. Mais il n’en était
pas ainsi. En Dieu il y a toujours l’espoir. Alors, Dieu visita son peuple dans son temps.
Dieu prit son initiative pour venir vers son peuple.
Ensuite, Dieu visita son peuple pour le racheter. A la différence de l’expression « rendre
visite », quand on dit « visiter », ce mot implique un clair but ; par exemple, le médecin
visite le patient pour le guérir. Dieu visite son peuple pour un but clair. Il vint pour le
racheter. Le rachat se réfère à la délivrance par une rançon qui se paie pour un esclave.
Après la chute, l’homme devint esclave de Satan. Dans l’incertitude, les gens de différents
croyance disent : « on verra à la fin si Dieu nous sauve ou pas, mais pour l’instant, je fais
de mon mieux par mes actes de justice, tels jeûne et aumône. » Mais l’homme a beau se
débattre par ses œuvres, car elles sont mortes, n’ayant aucun effet pour la délivrance.
Quoi qu’elles soient pathétiques, l’homme restera toujours dans l’esclavage de Satan.
Jésus dit long de l’impasse des luttes humaines, par ses mots, « si vous péchez, vous serez
l’esclave du péché, et vous mourrez dans le péché. » Donc, l’homme est foncièrement un
être fataliste qui ne peut se défaire de la chaîne de Satan et du péché.
Un jour, Dieu appela Moïse sur la montagne de Sinaï. Le buisson était ardent mais il
n’était pas consumé. Quand il détourna le buisson, il y avait cette voix, « Moïse, Moïse. »
En effet, Dieu parla de l’intérieur du buisson pour lui parler. Dieu dit qu’il avait entendu le
gémissement de son peuple en Egypte sous l’esclavage de Pharaon. Son cri monta jusqu’à
son trône et il se détermina de le sauver. Dieu voulut envoyer Moïse. Au début c’était un
peu difficile, mais bon gré mal gré, Moïse obéit et s’en alla. Mais le Pharaon ne l’écouta
évidemment pas. Sa devise préférée était, « Qui est Dieu pour que je me déplace ? » Le
Pharaon, homme dur ne se laissa jamais fléchir. Seulement devant les plaies
successivement envoyés, il manifestait un peu de gestes adoucissants, mais c’est tout.
C’était en fait Satan qui gisait dans son cœur. Après un répit, il changea d’avis, endurcit le
ton et retint continuellement le peuple dans sa main. Alors Dieu envoya la dernière plaie
qui fut la mort de tous les premiers-nés du pays. Bientôt, l’ange de la mort frappera tout
le pays y compris le camp des Hébreux pour tuer tous les premiers-nés. Cette situation
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