
30/01/06 Physio par John et Tibal 
 
3)Caractéristiques fonctionnelles : 
 
Endurance :Capacité à maintenir longtemps un effort d’intensité élevée (définition pour les 
muscles de l’appareil locomoteur) . Pour les muscles de l’appareil respiratoire : endurance 
ventilatoire = capacité à maintenir longtemps une ventilation élevée. L’intensité de l’effort est 
exprimée en pourcentage de la ventilation maximale. 
 
La ventilation maximale peut être maintenue 15 à 30 secondes et un effort à 75 % de la 
ventilation maximale peut être maintenu pendant 4 minutes. + la ventilation est intense , 
moins elle peut être maintenue longtemps. 
VMP = ventilation maximale prolongée = ventilation qui peut être maintenue quasi infiniment 
par les muscles respiratoires= 60% de la ventilation maximale. Si le diaphragme fonctionnait 
seul , le VMP serait égal à 40 % de la ventilation maximale. Chez les patients dyspnéiques en 
permanence , Les muscles respi et surtout le diaphragme se fatiguent. 
 
Rendement : = travail fourni sur énergie consommé( =20 ou 25% pour les muscles 
locomoteurs) .Pour les muscles respiratoires le rendement est moins bon car ces muscles 
forment un réseau géométrique complexe , il est égal à 10 ou 12%. 
Le coût énergétique des muscles respi reste faible , ils ne consomment pas beaucoup d’O2 : au 
repos , seulement 1%de la consommation d’O2 au repos est utilisé par les muscles respi. 
Schéma STPD : Standard Temperature Pression Dry : 
On mesure la consommation d’O2 d’un sujet, on le fait hyperventiler,  l’augmentation de la 
consommation en O2 n’est due qu’aux muscles respiratoires. La consommation en O2 
augmente au fur et à mesure de l’augmentation de ventilation. Chez les patients 
emphysémateux , la consommation en O2 augmente très fortement pour des ventilations 
faibles et peut devenir un facteur limitant lors d’exercice. 
 
Résistances :    
 
-Elastiques :liées à l’élasticité du système thoraco pulmonaire qui doit être déformé, il oppose 
une force proportionnelle au volume d’air mobilisé. 
 
-visqueuses ou frictionnelles : 
Liées au frottement des tissus les uns contre les autres  
Et liées aux frottement des molécules d’air contre les tissus et entre elles. Elles sont d’autant 
plus importantes que l’air se déplace vite : elles sont proportionnelles au débit . 
 
-inertielles : Vaincre l’inertie de l’air .Elles sont proportionnelles à l’accélération que doit 
subir l’air pour obtenir un certain débit. 
 
La pression que vont devoir développer les muscles respi va dépendre : 
 
De l’élasticité =  élastance E  x débit 
De la viscosité = résistance pulmonaire totaleR x débit 
De l’inertie = Inertance I x accélération 
 
P(pression)= EV + R V’( V’=débit) +IV’’ (V’’=dérivée du débit = accélération)