
professionnels. Par ailleurs, une information des UCSA, des services de psychiatrie et des
urgences médico-judiciaires est nécessaire.
Les COREVIH ont un rôle important dans la coordination, l’évaluation du dispositif et la
formation, ce que recommande le groupe d’experts. La commission a une mission de production
c’est à dire, établir un dispositif sur toute la région Haute Normande et proposer un référentiel de
prise en charge des AEV(sang et sexuel) avec un travail d’appropriation par toutes les structures.
1. Présentation du dispositif à la lumière du rapport YENI
Le Dr Isabelle GUEIT présente aux membres de la commission à l’appui d’un power-point joint
en annexe de ce document, les nouveautés dans la prise en charge des AEV (dispositif et
traitements) à la lumière du rapport YENI 2010.
Il y aurait la nécessité de se rapprocher de l’hôtel de police (pour les viols) et de la CASA
(médecine légale et judiciaire). Le Dr Marion CASERIS évoque sur Rouen le nom du Dr Bernard
PROUST comme relais idéal y compris pour la formation des policiers et sur le HAVRE, le nom
du Dr Damien DUFOUR, pédiatre urgentiste et médecine légale.
Il conviendrait également de répertorier les personnes qui interviennent dans le cas d’un AEV :
médecine, laboratoires, pédiatrie, urgences, CASA, Gynécologie etc.….
Sur proposition d’Isabelle GUEIT, la commission valide l’établissement d’un état des lieux sur la
région, afin de recueillir les éléments suivants :
- Dispositif mis en place
- Médecin référent
- Volume des AEV
Cet état des lieux va être réalisé par la coordinatrice du COREVIH et sa secrétaire, en répertoriant
tous les établissements de la région, afin de pouvoir présenter ce travail lors de la prochaine
réunion de la commission.
Sur Dieppe, le Dr Marianne WISSART nous informe d’une procédure relativement bien adaptée:
un questionnaire, une fiche de liaison structure d’urgence et laboratoire, fiche d’information
patients (cf. pièces jointes).
Sur Elbeuf, le Dr Nidal AKOUM évoque une boîte AES avec un classeur adultes et un classeur
pédiatrie avec une check-list. Pour toute personne passant par les urgences, la check-list reste dans
le dossier du patient (cf. pièce jointe).
Sur Rouen, les AEV sont pris en charge à heures d’ouverture par la CDAG et l’hôpital de jour de
Maladies Infectieuses. Ils relèvent désormais des urgences et non plus de la réanimation pendant la
nuit et les week-ends, précision données par le Dr Charlotte CLAGERAN. Une réflexion est en
cours sur une délocalisation aux urgences de kits de traitement.
Il faut aussi réfléchir à des outils de prévention à la fois pour les AEV sexuels et pour les AEV
professionnels (existence au CHU de Rouen d’une commission AES).
En terme de hiérarchie dans le temps, il est proposé :