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À quoi sert le sociologue?
Pierre Bourdieu
Je vais essayer de procéder de la façon suivante : j’ai reçu les questions qui avaient été
préparées à mon intention et j’ai essayé de les organiser selon un ordre qui m’a paru cohérent et
économique parce qu’il me permettait de répondre plus globalement en évitant les répétitions. Ce que je
voudrais d’abord dire, c’est que j’ai conscience de ce que peut avoir d’un peu artificiel, la relation dans
laquelle nous sommes. Je souhaiterais qu’elle le soit moins en finissant qu’en commençant : la structure
théâtrale dans laquelle nous sommes placés, les rangs vides que vous avez laissés devant moi, tout cela
manifeste une distance à l’égard de la parole que je vais vous proposer et non vous imposer, et
j’aimerais bien que cette distance disparaisse. Pour faire cela, si j’osais, j’analyserais la situation dans
laquelle nous sommes, ce qui est une des propriétés de la sociologie : très souvent les sociologues
amateurs , ceux qui se servent en amateur du peu de sociologie qu’ils savent, utilisent la sociologie
pour cataloguer, catégoriser, classer ou en un mot épingler, pour dire : tu n’es qu’un... ”. Dans mon
vision, la sociologie n’est pas du tout destinée à cela, elle est plutôt un instrument par lequel on cherche
à comprendre ce que l’on est un instrument parmi d’autres bien sûr ; avec la psychanalyse, la
psychologie, l’épistémologie, etc. Toutes ces sciences que l’on appelle : sciences de l’homme ont à
nos yeux la même fonction : permettre de savoir un petit peu mieux ce que l’on fait, ce que l’on est : et
c’est déjà une réponse à un certain nombre de questions.
Je pense que derrière la plupart des questions, il y avait une sorte de mise en question du
sociologue : vous avez dit de manière plus ou moins euphémisée : A quoi servez-vous ? Est-ce que
vraiment vous avez une fonction dans l’existence ? ”. Je vous avouerai qu’il m’arrive d’en douter et une
des raisons pour lesquelles je suis ici, c’est un peu pour me sentir justifié d’exister en tant que
sociologue. Alors il faut que vous m’y aidiez, ne serait-ce que par gentillesse, en m’aidant à faire ce que
je vais essayer de faire. Je vais essayer de répondre assez vite aux questions qui m’ont été posées de
telle manière que cet écran de questions que vous avez interposé entre vous et moi laisse la place,
peuttre, à des questions plus réelles, qui se posent vraiment à vous, ou plus exactement, que ce que je
vais essayer de dire vous permettra peut-être de poser.
Je reviens sur la situation : le poème final dit assez bien ce que vous devez penser ; il exprime
l’expérience de ce fait social que nous sommes en train de vivre, la conférence pédagogique - l’un de
vous dit est-ce que vous n’allez pas participer à la messe ? - : on se réjouit, on retrouve les copains,
mais on sait qu’il faut subir un certain nombre de rituels et je fais partie de ce rituel. Il me semble que la
sociologie mérite un peu mieux qu’un accueil obligé et rituel. Vous demandez : ”Qu’est-ce qui vous a
incité à accepter l’invitation de Monsieur KLAPKA ? ”. Effectivement, c’est une question qui se pose. Si je
commence par , c’est parce que ma présence est une réponse à beaucoup de questions que vous
posez. Chez beaucoup d’entre vous, il y a une vision relativement pessimiste de la sociologie. La
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sociologie serait une science théorique (je pense que ce n’est pas très laudatif sous la plume de ceux
qui emploient ce mot), une science lointaine, pratiquée par des gens qui n’ont vraisemblablement pas
pratiqué eux-mêmes la dagogie et qui, s’ils la pratiquaient, ne tiendraient pas le genre de discours
qu’ils tiennent. Cette image de la sociologie est, me semble-t-il, tout à fait fausse et, au fond, une des
choses que je voudrais démontrer par ma présence c’est cela : malheureusement, je ne peut pas faire
ce que je fais aujourd’hui tous les jours mais si j’avais plusieurs vies, je le ferais aussi.
Cela dit, en tant que chercheur, mon travail est d’essayer de faire progresser la conscience et
la connaissance ; le travail du sociologue consiste à rendre à tout le monde, au premier venu, la
possession de cette chose tout à fait bizarre qu’est le monde social. Autrement dit, de même que les
sciences de la nature - je vais dire des choses qui vont paraître très triviales et très générales mais qui
me semblent importantes -, de même que les sciences de la nature nous ont rendu, comme disait
Descartes, maîtres et possesseurs de la nature, je pense que la sociologie se donne pour but - elle est
évidemment très loin de l’atteindre - de nous rendre maîtres et possesseurs de la nature sociale. Il s’agit
de connaître les lois du monde social, de savoir pourquoi nous faisons ce que nous faisons, pourquoi
nous pensons ce que nous pensons et du même coup, plus la sociologie est avancée, plus elle tend à
donner une impression de déterminisme. Et ceci conduit à un certain nombre de questions qui m’ont été
posées et qui revenaient à dire : Est-ce qu’il y a quelque chose à faire ? La sociologie peut-elle servir à
quelque chose ? Est-ce que nous, nous pouvons faire quelque chose de la sociologie et, est-ce que
vous, sociologue, pouvez faire quelque chose pour nous ou plus exactement est-ce que dans notre
pratique la sociologie peut avoir des effets ? ”. Contre la vision de la sociologie comme une sorte
d’instrument de connaissance abstrait, relativement lointain, être ici c’est supposer qu’il y a un effet
pratique de la diffusion de la connaissance du monde social. La sociologie s’efforce d’établir des lois
(historiques) du fonctionnement social, celle par exemple qui fait que le capital culturel va au capital
culturel, la loi selon laquelle plus les gens possèdent de compétence culturelle par leur famille ou par leur
éducation, ou par leur éducation redoublant les effets de la famille, etc., plus ils acquièrent facilement le
capital culturel et les profits procurés par ce capital. Voilà l’exemple de lois dont on peut tirer
apparemment des conclusions pessimistes et un certain nombre des questions qui me sont posées vont
en ce sens : en tant que membres de ce corps enseignant dont l’effet est de contribuer à reproduire des
inégalités sociales préexistantes, en tant que membres de ce corps enseignant qui contribue à un effet
de conservation, sommes-nous en quelque sorte responsables de la conservation ? Est-ce que la
sociologie n’est là que pour nous désespérer, autrement dit la sociologie n’est-elle que pour nous
épingler comme contribuant à conserver ? C’est une représentation que, je le répète, ma présence
même démentit. Je pense que la connaissance des lois sociales est la condition de toute transformation
du monde social. Personne n’a jamais eu l’idée de reprocher à Galilée de détruire le rêve de vol ; c’est au
contraire parce que Galilée a couvert la loi de la pesanteur que l’on a pu voler. C’est en tout cas dans
la mesure où nous connaissons les lois selon lesquelles le capital culturel se transmet d’une génération
à une autre, que nous avons quelque chance de suspendre partiellement les effets de ces mécanismes.
Je prolonge un peu sur ce point parce que beaucoup de questions posées se situent sur le terrain du
normatif : “ Faut-il... devons-nous... doit-on ? ”. Normalement un sociologue n’a pas pour métier de dire
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Vous devez enseigner la langue parlée ou vous devez l’enseigner comme ceci plutôt que comme cela,
ou vous devez enseigner la langue ordinaire ou la langue savante ”. Un sociologue dit : Si vous voulez
enseigner la langue parlée, vous avez toutes chances de vous heurter à telle ou telle difficulté, de
rencontrer tel obstacle et, ce faisant, il ne vous condamne pas à l’échec, au contraire, il vous offre le peu
de chances de ussite que vous avez. Aussi longtemps qu’on ne connaissait pas la loi de la pesanteur,
il arrivait à des gens qui voulaient voler ce qui est arrivé à Icare ; et je pense que beaucoup de réformes
pédagogiques, beaucoup de fausses révolutions pédagogiques échouent parce que les réformateurs ou
les transformateurs sont ce que l’on appelle utopistes ”, c’est-à-dire ignorants des contraintes sociales ;
ils les fient et ces contraintes sociales ont raison contre eux. C’est là un autre principe pratique que l’on
peut tirer de la connaissance de la sociologie, une réforme, une innovation lancée dans de mauvaises
conditions est extrêmement dangereuse : Elle se condamne à l’échec et elle diminue les chances d’une
réussite ultérieure puisqu’on pourra se servir de cet échec pour dénoncer à l’avance toute tentative de
transformation qui se donnerait les conditions minimales de réussite. Autrement dit, les sociologues
raisonnent absolument comme les autres scientifiques avec la différence que, évidemment, notre
connaissance est beaucoup moins avancée. Cela dit, par exemple, s’agissant du monde scolaire, il est
vrai que nous avons une capacité de prévision considérable. Avec 3 ou 4 variables, 3 ou 4 propriétés de
chaque élève, la profession de son père, de sa re, c’est-à-dire le temps libre de sa mère, la résidence,
la distance à une ville, le sexe, avec 3 ou 4 variables, on peut se donner, avec une précision très forte les
chances de réussite dans telle ou telle carrière, dans telle ou telle filière scolaire, etc. Cette prévision
évidemment n’est pas un destin, elle peut avoir pour fonction de s’auto-démentir. La loi de la pesanteur
vous dit, si vous sautez du 4e étage, vous arriverez au sol avec telle vitesse et la fonction de cette loi peut
être de vous inviter à chercher les moyens de la rendre inopérante. Pour les lois qu’établit le sociologue
concernant la transmission des avantages sociaux, c’est la même chose.
Cela dit, il appartient au politique et à l’ensemble des agents sociaux de définir les fins. Mais, il
y a aussi une science des conditions dans lesquelles se définissent les fins. Le sociologue ne vous dira
donc pas ce qu’il faut faire, il vous dira, par exemple, les fins de l’action pédagogique sont un enjeu de
lutte entre toutes sortes d’agents parmi lesquels il y a les enseignants, mais aussi les parents d’élèves,
etc. Il suffit de réfléchir à ce qu’est une réforme de l’Université pour voir que les fins du système scolaire
se battent exactement comme les fins de la politique motaire de la France et qu’il y a des enjeux
sociaux, des luttes, des rapports de force. Ce que le sociologue pourra faire, c’est dire : si vous voulez
poser telle fin - que personnellement il peut trouver légitime ou illégitime -, vous avez telle ou telle chance
de réussite étant donné les rapports de force entre les gens qui, actuellement, ont des chances de se
mobiliser pour poser ou combattre cette fin. Là encore, je pense que le rôle du sociologue est de fournir
les moyens d’une politique rationnelle, - si tant est qu’une politique puisse être rationnelle -, les moyens
d’une action rationnelle visant à poser telle ou telle fin. C’est, je crois, un premier point et j’ai évoqué un
certain nombre des problèmes que vous aviez posés. La sociologie cherche à établir des lois à partir de
l’observation de relation régulière entre des événements et elle s’efforce de donner une formulation
rigoureuse de ces relations régulières mais la connaissance même de ces relations peut, sous certaines
conditions, dans certaines limites, être utilisée comme un instrument pour transformer ces relations.
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La question très générale sur les fonctions de la sociologie se spécifiait pour s’appliquer au cas
particulier des instituteurs. On me demandait souvent : Que peut apporter la sociologie à l’instituteur et le
sociologue peut-il aider l’instituteur ? Quelle est la place que peut recevoir la sociologie dans la
formation de l’instituteur ? La pédagogie devrait-elle prendre en compte les efforts de la sociologie ?
Quels sont les rapports entre la pédagogie et la sociologie ? J’ai déjà répondu un peu mais je voudrais
prolonger un instant. J’ai dit tout à l’heure que j’aurais pu analyser la situation dans laquelle nous
sommes ; je n’ai pas tous les éléments, il faudrait que je connaisse très bien la structure sociale du
public, la structure hiérarchique dans laquelle se situe cet événement, etc. Je pense que si je faisais
cette analyse, je donnerais un exemple d’un usage possible et capital de la sociologie en particulier dans
la situation pédagogique. Quand je fais de la sociologie, je suis comme tous les chercheurs : Je cherche
à savoir pour savoir, je cherche à comprendre pour comprendre. Par exemple, lorsque je travaille, c’est
un problème qui en fait surgir un autre et il est vrai que bien que je me sois trouvé souvent sur des
terrains où des problèmes politiques brûlants se posaient, en Algérie, etc. - en fait, ce sont souvent des
interrogations théoriques qui m’ont amené à me poser des problèmes politiques et souvent j’ai été
étonné des applications politiques qu’on pouvait faire de mes “ découvertes ” théoriques. Autrement dit,
chez le chercheur, il y a, et je pense qu’il faut lui accorder cela, une espèce de goût du savoir pour le
savoir qui peut d’ailleurs s’accompagner d’une nostalgie de l’utilisation sociale de son savoir. Dans la
pratique, la sociologie peut avoir une fonction tout à fait éminente, outre celle que j’ai évoquée tout à
l’heure, celle qui consiste à permettre de penser l’action dans laquelle on est engagé et surtout les
contraintes qui pèsent sur cette action, de manière à les accepter librement lorsque l’on ne peut pas faire
autrement ou à les transformer dans les limites du possible sociologiquement. Ceci peut vous paraître
très abstrait, mais un instituteur dans sa classe que peut-il faire de la sociologie ? Très souvent, vous
donnez au sociologue, tout en le lui refusant, un rôle messianique. En fait, je pense que la sociologie
peut aider à faire mieux ce que tout bon instituteur fait en pratique sans savoir comment il le fait et même
sans savoir qu’il le fait. Quand un instituteur dit - beaucoup de vos questions disent cela - au fond, est-ce
que vous avez de l’expérience pratique, est-ce que vous avez enseigné, etc., et veut dire : Nous,
dagogues, nous avons une compétence spécifique acquise dans la pratique qui ne peut être
possédée que par quelqu’un qui a fait vingt an de métier, etc. et c’est quelque chose d’irremplaçable ;
avec toutes vos théories, vous n’en saurez jamais le millième ”. Bien sûr, c’est un système de défense,
mais qui contient une forme de vérité. Un des paradoxes des sciences sociales, c’est que très souvent,
elles pensent beaucoup d’énergie pour savoir des choses que tout le monde sait mais autrement, sur
un mode tel que les gens ne savent pas ce qu’ils savent. Je pense qu’une expérience pédagogique
accomplie, - quelqu’un dont on dit : ça, c’est vraiment un bon instit - contient une maîtrise tout à fait
ordinaire d’une situation sociale de différenciation. Un bon instituteur est quelqu’un qui a une sociologie
spontanée, une sociologie “ pifométrique de sa classe. Nous vivons tous, dans les ¾ de nos actions,
sur la base de cette connaissance qui est aveugle à elle-même. Nicolas de Cuse appelait cela la docte
ignorance ”. Nous ne savons pas ce que nous faisons et pourtant c’est comme si nous savions.
L’exemple le plus simple, c’est la pratique sportive. Un bon sportif, c’est quelqu’un dont on dit qu’il a le
sens du placement : il est toujours à l’endroit où la balle va tomber, il n’a pas l’air de courir et il est
toujours là avant les autres, etc. Dans la plupart des milieux sociaux, ceux qui réussissent ce sont ceux
qui ont le sens du placement, le sens de l’investissement bien placé, au bon endroit. Cette connaissance
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pratique est ce qui fait qu’un écrivain va donner son livre à tel éditeur plutôt que tel autre ; que, dans le
système scolaire, on va choisir telle filière plutôt que telle autre, qu’on va quitter les filières en déclin pour
prendre des filières apparemment risquées qui vont devenir brusquement intéressantes. Cette espèce
de sens du placement est une forme de maîtrise sociologique. Le travail du sociologue s’appuie sur la
connaissance pratique que détiennent les gens eux-mêmes. Chaque fois que je commence à travailler
sur un milieu nouveau, je suis comme un petit butant - d’ailleurs, les informateurs traitent à juste titre le
sociologue ou l’ethnologue comme un petit enfant à qui on explique les choses -. Le travail du sociologue
consiste pour un part à accoucher les gens d’une connaissance qu’ils ont et qu’en même temps ils n’ont
pas complètement, parce que ce qu’ils en disent n’a rien à voir avec ce qu’ils font. Si vous prenez un
joueur de rugby et que vous lui dites : “ Tu as fais une feinte de passe, comment as-tu fait ? ” il vous dit
des choses tout à fait triviales, ce qu’on entend à la radio quand, à la fin d’un match, on va interviewer les
joueurs (les sportifs disent ce qu’ils ont lu dans l’Equipe). Donc, pour leur faire dire vraiment ce qu’est
une feinte de passe, il faut avoir beaucoup d’humilité. Le travail du sociologue consiste pour une part à
assister quelqu’un dans le travail qu’il faut faire pour savoir ce que l’on fait.
Je reviens à la question que je posais tout à l’heure : Qu’est-ce que l’instituteur peut faire de
la sociologie ? Il peut s’en servir pour savoir un petit peu mieux faire ce qu’il fait de toute façon au
pifomètre. Par exemple, tous les enseignants de France et de Navarre font remplir des fiches à leurs
élèves - c’est un rituel de début d’année -, puis on le range et on n’en parle plus alors qu’en fait les
contiennent des renseignements de 1re importance, à condition non d’en faire une analyse statistique,
mais de les lire intelligemment, de prendre en compte la profession du père mais aussi celle de la mère,
de fléchir un peu sur la forme de capital culturel et linguistique, mais aussi de temps libre que cela
implique, etc. Autrement dit, une forme à peine améliorée des fiches de renseignements que l’on fait
remplir de façon rituelle et une lecture intelligente de ces fiches peuvent permettre une perception
différentielle fine d’une partie des différences qui sont présentes dans une classe. Le fait de rendre
visibles ces différences, de les rendre visibles en tant que sociales et non sous leur forme retraduite soit
dans le langage scolaire (les bons et les mauvais), soit en langage psychologique ce qui, j’allais dire, est
pire, est très important. Il y a beaucoup de choses qui sont purement sociales et qu’on retraduit en
différences caractérielles (étant entendu évidemment que cette vérité sociale n’épuise pas la totalité
d’une personne).
J’en viens naturellement à une question posée deux fois et qui me paraît très importante :
Quelle est l’influence de l’origine sociale d’un instituteur dans les rapports élèves-maître ? C’est une
question de fait (on ne dit pas faut-il ? Ne faut-il pas ?), donc sur laquelle il y a un discours scientifique
possible. Je peux seulement vous fournir un certain nombre d’indications - malheureusement, il n’y a pas
assez de travaux sur cette question -, en m’appuyant sur quelques travaux américains et d’autre part sur
une connaissance des lois générales des communications entre gens et milieux différents. Un certain
nombre de travaux américains ont établi qu’il y avait des liens sociaux inconscients qui affectaient les
rapports entre élèves et maîtres. Ceci est évident, la sociologie enfonce parfois des portes ouvertes,
mais ces évidences ne sont évidentes qu’une fois qu’elles sont dites. Donc les maîtres et les maîtresses
de “ classes moyennes ” (j’emploie la taxinomie des auteurs américains) sont inconsciemment portés à
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