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Vernissage du 56ème Salon du GALA
Et du 12ème Salon des Espoirs du GALA
Samedi 29 octobre 2011
Discours de Stéphane DEMILLY
Monsieur le Maire-Adjoint chargé de la culture, Cher Eric,
Mes chers collègues élus municipaux,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le Président du GALA, cher Patrice DUBOIS,
Chère Madame Claude TEXIER, invitée d’honneur du salon,
Mesdames et Messieurs les artistes exposants,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Bienvenue à toutes et à tous au Théâtre du Jeu
de Paume, le « TJP » comme l’appellent
familièrement les Albertins et qui, comme
chaque année à l’occasion du GALA, se
transforme en vaste galerie d’exposition.
Je suis très heureux, avec mes collègues du
Conseil Municipal, de vous accueillir ce soir
pour le vernissage du 56ème Salon du GALA et
du 12ème Salon des Espoirs du GALA.
Alors que nous avons plutôt l’habitude de nos
jours d’employer le terme d’ « inauguration »,
le mot « vernissage » est resté en usage
lorsqu’il s’agit d’une exposition artistique.
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J’avoue que j’aime bien ce mot.
Il a un côté un peu suranné, et nous renvoie au
XIXe siècle, lorsqu’avant l’ouverture au public
des salons de peinture, les tableaux étaient
vernis sur place lors d’une séance spécifique.
Alors, à l’occasion de ce vernissage, je tiens
tout d’abord, Monsieur le Président, à vous
remercier très chaleureusement, vous et votre
équipe. Sans votre engagement, votre passion
et votre savoir-faire, cette manifestation
importante de la vie culturelle albertine ne
pourrait avoir lieu.
Nous découvrons ce soir la 56ème édition du
Salon du Groupement Artistique et Culturel
Albertin. Eh oui, déjà la 56ème édition, ce n’est pas rien !
Songez qu’il y a 56 ans, en 1955, le monde de
la peinture était marqué par les débuts du Pop
Art, allaient s’illustrer notamment Andy
WARHOL ou encore Roy LICHTENSTEIN,
mais aussi par la disparition de trois grands
artistes, à savoir Fernand LEGER, Nicolas de
STAEL et Maurice UTRILLO.
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56 ans plus tard, alors que la peinture et l’art
en général ont exploré bien d’autres formes et
bien d’autres styles d’expression, le GALA est
toujours présent.
Une telle longévité signifie, Monsieur le
Président, que votre salon a su s’installer au fil
des ans comme un rendez-vous
incontournable, tout en se renouvelant
régulièrement en permettant à de nouveaux
artistes de se faire connaître.
Pendant deux semaines, du 29 octobre au 13
novembre, le GALA a vocation à s’ouvrir à un
large public, et notamment au public scolaire.
Cette dimension d’ouverture est pour moi très
importante, car la culture contribue au lien
social. Elle est l’un des éléments qui font que
notre société se conjugue aussi au verbe
« être », et pas seulement, comme trop
souvent, au verbe « avoir ».
Vous êtes près de 100 artistes, dont 21 espoirs,
à exposer dans ce salon.
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Très précisément 88 peintres, 6 sculpteurs, 3
photographes et un poète, exposant plus de
300 œuvres exprimant chacune une histoire ou
une émotion particulière.
Je tiens à rendre hommage à votre travail et à
votre talent.
Car avant de parvenir à l’inauguration, ou
plutôt au vernissage, de ce salon, il vous a
fallu imaginer, concevoir et réaliser votre
œuvre. Et cela peut prendre du temps et les
cheminements, au gré de l’inspiration, sont
tous très différents.
Parfois, en effet, tout s’enchaîne sans
problème et c’est le bonheur d’une création
spontanée, mais parfois aussi, on cède au
découragement.
On a beau suivre les conseils du poète et
écrivain du XVIIe siècle Nicolas BOILEAU
vingt fois sur le métier remettez votre
ouvrage, polissez-le sans cesse et le
repolissez »), on a plutôt envie dans ces
moments-là de repartir à zéro et de changer de
sujet !
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Je forme donc le vœu que la remise des prix à
laquelle j’aurai le plaisir de participer dans
quelques instants soit, pour les artistes
concernés, une reconnaissance de leur talent
naissant ou confirmé, et surtout un
encouragement à continuer à produire et à
créer.
S’il est une artiste, cependant, qui n’aura pas
besoin d’un nouveau prix pour être pleinement
reconnue, c’est bien notre invitée d’honneur
cette année, Claude TEXIER.
Chère Madame TEXIER, vous êtes née au
Maroc, vous avez passé les vingt premières
années de votre existence. Cette enfance
marocaine, comme chacun pourra le constater,
a beaucoup inspiré vos œuvres.
Après des études de dessin et de peinture, vous
mettez de côté votre passion pour la peinture
afin de vous consacrer à votre vie familiale et
professionnelle.
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