M. Godin a demandé à Thomas Mulcair, collègue du NPD, de reprendre ses
arguments pour l’amélioration de l’a.-e. auprès du ministre des Finances Jim
Flaherty quand ils ont tenu, mardi après-midi, une réunion de consultation pré-
budgétaire.
La priorité pour M. Godin est que le gouvernement élimine la période d’attente de
deux semaines, qui oblige les personnes dont la demande est approuvée à se
passer de revenus pendant deux semaines.
« Les gens m’ont indiqué pendant la campagne électorale qu’ils considéraient
cela comme une punition », a déclaré M. Godin, député d’Acadie-Bathurst. « Ils
disent qu’ils sont déjà punis par le fait qu’ils ne reçoivent que 55% de leur
rémunération antérieure. »
L’opposition libérale s’est engagée pendant la campagne électorale automnale à
éliminer la période d’attente de deux semaines.
Mike Savage, député de Dartmouth et porte-parole libéral en matière d’a.-e., a
écrit à Diane Finley, ministre des Ressources humaines et du Développement
des compétences, pour lui demander d’accroître la dotation en personnel.
M. Godin a dit qu’il a appris que le personnel de Service Canada déclare aux
habitant-e-s du Nouveau-Brunswick mis à pied qu’il faut de 35 à 40 semaines
pour traiter une demande.
Un de ses commettants lui a indiqué qu’il avait demandé des prestations le 2
novembre et qu’il s’était fait dire qu’il faudrait plus de 28 jours pour traiter sa
demande parce que son employeur ne lui avait pas donné le relevé d’emploi
nécessaire.
Il n’a reçu le relevé que le 8 janvier et s’est fait dire qu’il faudrait 21 autres
journées pour traiter sa demande.
« Rien ne protège le travailleur ou la travailleuse », affirme M. Godin. « Il
incombe à l’employeur de produire le relevé d’emploi mais c’est le travailleur ou
la travailleuse qui paie le prix de son absence. »
M. Godin prévoit que les retards ne feront qu’augmenter si l’aggravation de la
situation économique donne lieu à de nouvelles fermetures et mises à pied, « et
la seule solution consiste à engager davantage de personnes ».
Le 29 octobre, 250 habitant-e-s du Nouveau-Brunswick recevaient des
prestations ordinaires d’a.-e., ce qui représente une diminution de 0,3% par
rapport à octobre 2007 selon Statistique Canada.