*
* *
Comité de rédaction: Jacques JIRA = (directeur de la publication), Guillaume LAPAQUE (rédacteur en chef), Serge PLÉNIER
impression par nos soins
ISSN: 0789-2757
Rédaction : 78 bis, rue du Docteur Fournier 37 000 Tours
Tél: 02-47-32-99-98 Fax: 02-47-32-99-99 E-mail : Guillaume.Lap[email protected]r
BULLETIN HEBDOMADAIRE N° 808 - LUNDI 27 NOVEMBRE 2 000
SOMMAIRE:
L’ÉVÉNEMENT, par Guillaume LAPAQUE
TRIPATOUILLAGES ?
POINT DE VUE, par Michel SERVION
PRÉSIDENTIELLE : DÉJÀ DE NOMBREUX CANDIDATS
POINT DE VUE, par Bozena MAGOTT
ETATS-UNIS : UN PRÉSIDENT VIRTUEL ?
L’ÉVÉNEMENT, par Serge PLENIER
LA HAYE, CHRONIQUE D’UN ÉCHEC ANNONCÉ
D’UN JOUR A L’AUTRE
Envoi ACIP nº 808 du lundi 27 novembre 2 000. 2/7Droits réservés
L’événement, par Guillaume LAPAQUE
Tripatouillages ?
Une semaine après la publication dans le journal Le Monde d’une tribune co-signée par Michel
Rocard et Raymond Barre, proposant de “remettre à l’endroit” l’ordre des scrutins, en faisant
précéder l’élection législative par l’élection présidentielle, Lionel Jospin a repris la balle au bond, à
l’occasion du congrès du Parti Socialiste qui s’est tenu le week-end dernier à Grenoble. “Nombreux
sont ceux qui pensent que (le calendrier actuel) n’est pas cohérent” a rappelé le Premier Ministre en
précisant que ce débat était “tout sauf mineur”.
Outre Michel Rocard et Raymond Barre, nombreux sont en effet les responsables politiques et
constitutionnalistes qui ont fait appel à l’esprit de la Constitution de la Vème République pour
demander que le président soit élu avant les députés. Et d’énoncer nombre d’inconvénients qui ne
manqueraient pas de découler du calendrier actuellement prévu, programmant les élections
législatives huit semaines avant les élections présidentielles. On voit mal comment Chirac, si la
droite était battue aux législatives, ou Jospin, en cas de défaite de la gauche plurielle, pourraient être
candidats à l’élection présidentielle. La loi des partis politiques, qui préside aux élections législatives,
jouerait donc un rôle prépondérant dans l’élection présidentielle. On aperçoit également la difficulté
technique pour le perdant des législatives, à annoncer son désistement huit semaines avant les
présidentielles et la désorganisation qui régnerait alors dans son camp. Si la droite retrouvait une
majorité à l’Assemblée Nationale, Lionel Jospin devrait-il rester premier Ministre pendant ces
quelques semaines ou au contraire être congédié par le Président qui n’aurait pas lui-même
l’assurance de voir son mandat renouvelé ?
Sans compter que, sauf dissolution de l’Assemblée, le quinquennat présidentiel, faisant
coïncider à partir de 2 002 la durée des mandats présidentiels et législatifs, renouvellera cette
situation en 2 007.
Pour de nombreux responsables, il apparaît donc nécessaire de sortir de cette situation
difficile, créée par la dissolution décidée en 1997 par Jacques Chirac.
Après les déclarations de Lionel Jospin en faveur de cette inversion de calendrier, un
communiqué de l’Élysée a pudiquement renvoyé aux déclarations faites le 14 juillet dernier par le
Chef de l’Etat : “J’ai observé que les Français n’aimaient pas que l’on modifie les règles du jeu juste
avant de jouer. Ils soupçonnent immédiatement les acteurs de vouloir tricher, d’avoir des arrière-
pensées politiques, personnelles. Ont-ils tort ? Ont-ils raison? Le problème n’est pas là. Mais je crois
que ce sont des sujets avec lesquels il faut être très prudent. Les règles du jeu existent. Il faut les
respecter. Je crois que c’est ce que les Français souhaitent le plus”, avait alors déclaré M. Chirac.”
On se souviendra, bien entendu, que l’opposition au quinquennat fortement exprimée par
Jacques Chirac le 14 juillet dernier fut vite oubliée, ce qui n’exclut pas l’idée d’un ralliement de l’hôte
de l’Élysée à cette inversion du calendrier.
A moins qu’il n’en soit empêché par les premières réactions très vives de la droite contre cette
idée. “M. Jospin vient de prouver qu’il n’est pas un homme d’Etat. Il n’aura pas résisté longtemps à
l’attrait des bons vieux tripatouillages électoraux à la mode mitterrandienne” a ainsi déclaré Michèle
Alliot-Marie, présidente du RPR, pendant que d’autres accusaient Lionel Jospin d’agir par simple
intérêt tactique.
Il est peut-être légitime en effet de penser que l’élection législative sera moins favorable à
Lionel Jospin que l’élection présidentielle : la gauche plurielle ne pourra pas profiter comme ce fut le
cas en 1997 de la force du FN qui avait provoqué au second tour 70 triangulaires qui profitèrent à la
gauche.
Mais l’on connaît trop la fragilité des supputations électorales pour se laisser aller à pareilles
prévisions. Ce serait une “réflexion absurde” de se demander “à qui ce calendrier nouveau profiterait
parce que l’on n’en sait absolument rien” a rappelé François Bayrou en invitant le chef de l’Etat à
changer d’avis.
Et si le crime ne profite à personne, rien n’empêche le président de la République ou, s’il n’y
consentait pas, l’Assemblée Nationale, de faire mieux concorder le calendrier avec l’esprit des
institutions.
Envoi ACIP nº 808 du lundi 27 novembre 2 000. 3/7Droits réservés
Point de vue, par Michel SERVION
Présidentielle : déjà de nombreux candidats
Déjà à droite deux candidats sur la ligne de départ. C’est beaucoup à dix-huit mois alors
que bien entendu on s’attend à celle de l’actuel Président et à celle de Charles Pasqua sans
compter Jean-Marie Le Pen et autres Christine Boutin. Et la liste n’est pas close des postulants qui
témoignent tout à la fois de la diversité d’un camp politique … et de son incapacité à s’unir.
Cela est bien sûr suicidaire au regard des critères classiques qui continuent de régir la vie
politique. Les querelles de personnes qui sont un des aspects dominants de la situation à droite,
seront payées au prix fort par un électorat qui, moins que jamais, est décidé à les tolérer. Mais
réfléchissons un instant à la question de fond qui est posée. L’absence de crédit de l’ensemble de la
classe politique est aujourd’hui caractérisée par un taux d’abstention qui s’accroît au fil des scrutins.
Par ailleurs tout montre que l’emprise du législateur national s’atténue au fil des ans au profit d’une
part des instances supra nationales européennes et d’autre part des pouvoirs locaux et surtout
régionaux. Enfin les scandales à répétition éloignent les Français de leurs institutions.
Le relais d’une classe politique défaillante est pris par des entreprises (à l’exportation), par des
mouvements comme celui de José Bové, de Jean Saint-Josse et autres porte-parole des
contribuables en colère : en bref par la société civile. Les programmes de partis ne font plus recette
et du coup resurgissent les débats d’idée. En ouvrant le feu des actes de candidatures, Alain
Madelin symbolise bien ce mouvement. Sans parti mais porteur d’un projet original Alain Madelin se
veut le porte-parole d’une famille de pensée. De son côté François Bayrou fait entendre sa
différence en insistant notamment sur la vocation européenne de sa famille . Il s’agit là plus que
d’une pétition de principe mais bel et bien d’un acte de foi …
Et ce n’est pas tout ; Charles Pasqua réaffirme sa volonté d’être candidat y compris contre
Jacques Chirac “responsable de l’effacement de la France dans le magma européen”. Là encore les
idées l’emportent et le fait de n’avoir aucune chance de l’emporter au second tour de l’élection ne
suffit pas à discréditer cette candidature. Le courant d’idée représenté (le souverainisme) est
suffisamment fort et original pour mériter son porte parole même si beaucoup pensent que Paul
Marie Coûteaux eut été un candidat plus attractif. Et ce n’est pas tout : même les radicaux dont
l’audience nationale est infinitésimale revendiquent une reconnaissance. C’est dire …
Bientôt viendra l’heure de la gauche plurielle où l’on verra chaque famille revendiquer sa
différence. Les verts, les communistes, sans parler du Mouvement des citoyens voudront leur porte-
parole.
Point de vue, par Bozena MAGOTT
États-Unis : un président virtuel ?
Dimanche, 26 Novembre, à 19h35 (1h35 à Paris), Katherine Harris, secrétaire d’Etat de
Floride, vêtue d’un tailleur rouge vif, a certifié les résultats officiels de cet Etat. Elle a déclaré George
W. Bush, le candidat républicain, victorieux avec 537 voix d’avance, soit moins de 0,01% de
l’électorat de Floride (2.912.790 voix pour G.W. Bush, 2. 912. 253 pour Al Gore). Le travail de la
commission de Palm Beach, qui s’est achevé à 19 heures (avec un gain de 180 voix pour A.Gore)
n’a pas été pris en compte. Le vote de la Floride est déterminant pour permettre à l’un des deux
candidats d’obtenir les voix des 270 grands électeurs nécessaires à son élection à la Maison
Blanche Si ce résultat devait être confirmé dans les jours qui viennent, George W. Bush deviendrait
le 43e président des Etats-Unis.
Mais il reste là encore dans cet incroyable feuilleton électoral plusieurs possibilités
inexplorées... Si la confusion juridico-politique persiste au-delà du 12 décembre, le Congrès pourrait
désigner lui-même les vingt-cinq grands électeurs de Floride et ainsi assurer la victoire à George W.
Bush.
Le prochain épisode ce feuilleton aura lieu vendredi prochain à Washington à la Cour suprême
des Etats-Unis. Celle-ci doit décider si la Cour suprême de Floride, en autorisant les recomptes
manuels, a outrepassé ou non ses compétences. Pendant ce temps, de nouveau recours à la justice
ont été déposés…
Envoi ACIP nº 808 du lundi 27 novembre 2 000. 4/7Droits réservés
Tandis que la bataille politique frise de plus en plus le ridicule, les Américains commencent à
perdre sérieusement patience. La bourse dégringole de jour en jour, ce qui pénalise surtout la classe
moyenne qui n’a pas trouvé son dû dans la campagne électorale. Ni les Républicains, ni les
Démocrates n’ont su trouver des propositions qui auraient pu leur ouvrir de nouvelles perspectives
ou leur faire espérer des avantages réels. Un des soucis les plus importants pour la classe moyenne
est le problème de la couverture sociale. C’est un talon d’Achille de la société américaine.
Il y a aux Etats-Unis trois façons de disposer d’une couverture médicale. On peut être assu
entièrement ou partiellement par l’employeur; on peut aussi souscrire une assurance personnelle si
on dispose des moyens adéquats, ou bien encore bénéficier du programme Medicaid, destiné aux
populations les plus pauvres.
En théorie cela paraît un modèle très efficace mais il faut savoir que seulement 57% des
employeurs prennent en charge la couverture sociale de leurs salariés. Il est donc clair qu’avoir un
emploi ne signifie pas automatiquement avoir accès à la couverture médicale. De plus, le nombre de
postes à bas salaires a augmenté fortement durant la dernière décennie; parmi les travailleurs
pauvres 47% n’ont plus aucune couverture sociale (contre 40% des sans emploi).
Le programme Medicaid pourrait remédier à cet état de choses mais le seuil au delà duquel un
adulte peut recevoir des aides est très bas et diffère d’un Etat à l’autre. Au Texas par exemple il est
de 2 300 dollars de revenus par an (environ 1 500 FR par mois), pour une famille de trois
personnes.. Depuis une dizaine d’années le nombre d’Américains sans couverture sociale n’a pas
cessé d’augmenter (le Texas reste en tête de la population sans assurance maladie).
Depuis 1990, le coût de la couverture médicale a augmenté de presque 10% par an. Cela a
une influence désastreuse sur la couverture sociale des classes moyennes. Le coût annuel d’une
assurance maladie personnelle est en moyenne de 8 000 dollars pour une famille avec quatre
enfants. Un Américain sur cinq, vivant dans un foyer, gagnant entre 200 000 et 400 000 mille francs
par an n’est pas en mesure de payer une souscription aussi élevée. Cette situation pénalise aussi
très fortement les jeunes couples confrontés à d’autres dépenses (les traites pour l’achat d’une
maison, son équipement, les deux voitures indispensables en absence du transport en commun,
etc.). Beaucoup de jeunes couples retardent l’arrivée du premier enfant puisque le seul
accouchement peut ruiner leurs finances pour longtemps.
Malgré la vigueur de la croissance américaine, 42,6 millions d’Américains vivent sans
couverture sociale, soit un habitant sur six. Durant la campagne électorale, ni Al Gore, ni George W.
Bush n’ont promis une couverture médicale pour tous. Ils n’ont proposé que quelques
aménagements comme de rembourser les médicaments aux personnes âgées couvertes par le
programme Medicare (qui propose une couverture sociale aux personnes âgées les plus démunies,
à partir de 65 ans), d’inclure davantage d’enfants dans le Children’s Health Insurance Program
(programme d’assurance de santé, créé par le Congrès en 1997) ou de rendre la souscription à une
assurance maladie partiellement déductible des impôts. Mais ces propositions sont plutôt du
domaine du bricolage par rapport à l’importance du problème de santé à l’échelle des Etats-Unis.
Il est vrai que l’année 2000 a apporté la première inflexion des chiffres de la protection sociale :
le nombre d’Américains sans couverture sociale a baissé d’1,7 million. Mais cette situation est très
conjoncturelle et au premier signe de ralentissement de la croissance cette tendance pourrait être
renversée. Pendant ce temps des générations entières grandissent en ayant recours à une
automédication douteuse, développent des maladies graves et s’adressent aux médecins souvent
beaucoup trop tard.
L’événement, par Serge PLENIER
La Haye, chronique d’un échec annoncé
Le sommet de La Haye sur le réchauffement de la planète n’aura donc été qu’un flop
monumental. Face au Goliath américain, l’Europe n’a pas été le David que l’on attendait.
L’enjeu était pourtant vital. Les dernières catastrophes naturelles qui se sont abattues sur notre
pays, inondations et tempêtes sont les premiers symptômes d’une mutation climatique et tout laisse
à penser que le pire est encore à venir. La question du réchauffement de notre planète n’est pas
affaire de conjectures scientifiques à long terme, il s’agit d’un phénomène à l’œuvre dès maintenant
et qui menace directement notre économie et notre mode de vie. A terme, le réchauffement va
Envoi ACIP nº 808 du lundi 27 novembre 2 000. 5/7Droits réservés
engendrer l’immersion de nombreuses régions humides ou côtières, tandis que le désert s’étendra
et que notre végétation sera complètement bouleversée. Imagine-t-on la Camargue envahie par la
mer ? L’échec du Sommet de La Haye n’est pas une simple péripétie diplomatique. Un temps
précieux a été perdu, de façon irréversible.
Les responsabilités dans ce grave échec sont multiples. En premier lieu il faut citer les Etats-
Unis, incapables de remettre en cause leurs habitudes et leur stratégie énergétique. La première
puissance mondiale n’a visiblement pas pris la mesure du danger et continue de défendre une “way
of life” qui en fait l’un des premiers pollueurs de la planète. Il faut savoir qu’un Américain “produit” 20
tonnes de gaz carbonique par an, contre 6 pour un Français. Largement en avance dans certains
domaines technologiques, les Etats-Unis sont aujourd’hui incapables de rendre leur industrie moins
polluante, et surtout moins dévoreuse d’énergie. Washington ne peut pas convertir les constructeurs
automobiles de Detroit ou les pétroliers texans à l’écologie. On a trop besoin de leurs voix. A La
Haye, si les Américains n’ont proposé que des mesures chiffrées intégrant les “ puits de carbone
que sont les forêts dans le décompte des émissions de CO2, ils ont par contre refusé avec
obstination la création d’un tribunal mondial pour l’environnement et l’exigence européenne de mise
en place d’une politique d’économies d’énergie. La logique du “ business ” n’est pas celle de
l’environnement, ni du bon sens.
A un autre niveau, cet échec est également celui de l’Union européenne qui n’a pas su montrer
un front uni face aux exigences américaines. De même qu’en matière diplomatique, chaque pays-
membre a d’abord fait entendre sa propre voix. Nous savons aujourd’hui que l’Europe de
l’environnement est à construire.
L’échec du sommet de La Haye n’est une bonne nouvelle pour personne. Pays riches et pays
pauvres n’y ont rien gagné et l’occasion a été perdue de rappeler que nous vivons sur une seule et
même planète, une planète que nous seuls pouvons sauver.
D’un jour à l’autre
FRANCE
DECENTRALISATION :
• Au congrès de l’Association des maires de France, Lionel Jospin a affirmé que le gouvernement
souhaitait “approfondir la démocratie citoyenne, clarifier les compétences de chacun et rénover
l’ensemble des finances locales”. Un projet de loi sera présenté en 2 001 pour la création de
conseils de quartier dans les villes de plus de 20 000 habitants et des conseils d’établissements
publics de coopération intercommunale seront mis en place en 2 007.
FONCTION PUBLIQUE :
• Les syndicats ont rejeté le cadre imposé pour les négociations salariales par le ministre de la
Fonction publique, Michel Sapin, qui souhaitait tenir compte des gains de pouvoir d’achat produits
par la diminution d’impôts. Les négociations se sont cependant poursuivies.
VACHE FOLLE :
• Jean Glavany a présenté un plan de 3 milliards de francs sur 3 à 5 ans de soutien à la filière
bovine prévoyant 400 MF d’allégements de charges pour les éleveurs, 1,24 milliards de F de report
de cotisation, 500 MF d’aide aux négociants, abatteurs, tripiers et ateliers de découpe et 75 MF
d’aide au secteur d’avicole. Les syndicats agricoles ont regretté d’avoir été écartés des négociations
et estimé que ce plan ne répondait pas à la détresse des éleveurs.
• les deux premiers cas de vache folle ont été enregistrés dans le cheptel allemand. L’Allemagne
avait déjà recensé 6 cas d’ESB concernant uniquement des animaux importés vivants. L’Allemagne
a décidé l’interdiction totale des farines animales pour l’alimentation de tous les animaux (porcs,
volailles, poissons).
• Les agriculteurs ont organisé plusieurs opérations dans de nombreuses villes de France,
organisant notamment des dégustations de viande bovine. Les syndicats agricoles ont promis un
durcissement du mouvement si le plan gouvernemental d’aide à la filière bovine n’était pas révisé.
TORTURE :
• Le général Jacques Massu a estimé que le reconnaissance par la France de la torture en Algérie
serait une “avancée”.
1 / 7 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !