avoir des conséquences négatives et peuvent entraîner un sentiment de lassitude, de honte.
Tous les désirs ne doivent pas être satisfaits car certains peuvent déboucher sur des sentiments
désagréables. Pour le sage épicurien il faut que chaque être humain utilise sa raison pour
calculer à l’avance les avantages et les inconvénients que pourront lui procurer la satisfaction
de chacun de ces désirs. Le bonheur consiste dans une satisfaction modéré, prudente et calculé
de tous les désirs à fin d’écarter toute forme d’insatisfaction qui pourrait en résulter. Il y a
chez les épicuriens une volonté de maîtriser nos désirs en veillant à ne pas tous les satisfaire.
L’épicurisme propose une attitude de sérénité fasse au désir, il est naturel de désirer mais il
faut juger de ce qui est préférable et ce qui ne l’est pas. Cette morale laisse la liberté à chacun
de gérer sa propre existence. La morale épicurienne exige une bonne connaissance de soi
même, une recherche de l’homme qui est en nous et la science d’aujourd’hui nous y aide mais
on ne peut en avoir une connaissance parfaite. Il existe dans notre vie des plaisirs soudains qui
nous apporte plus de satisfaction que les plaisirs convoités à l’avance et peut éviter une
déception.
Le stoïcisme est aussi une morale du bonheur et le but est aussi d’arriver à l’ataraxie grâce à
une sorte d’indifférence fasse à tous les malheurs qui peuvent nous arriver. La grande majorité
des malheurs qui peuvent arriver sont dus aux autres, à la société, aux éléments naturels. Il
faut accepter avec courage et avec résignation tous les événements douloureux qui peuvent
survenir. Il faut résister à la douleur et en même temps il faut apprendre à supprimer toute
opinion qui dérange. Le stoïcisme nous apprend à être courageux fasse aux échecs, au destin.
Les hédonistes sont des jouisseurs pour qui le bonheur réside dans l’intensité et dans l’excès
de tous les plaisirs possible de chaque instant présent. L’excès du plaisir provoque un état de
béatitude, d’extase, de jubilation qui excite tous les sens à la fois et permet à l’être humain
d’oublier les souffrances. L’épicurien est un gourmé qui choisi ses plaisirs, l’hédoniste est un
gourmand qui n’arrête pas de se rassasier. Les hédonistes sont rares car il faut être riche. Dom
Juan est un hédoniste, il se comporte comme un égoïste, un égocentriste.
Les septiques sont des philosophes désabusés qui doutent de tout, leur religion, leur
connaissances. Pour les septiques aucune vérité n’est accessible à l’homme. Quelqu’un qui
doute de tout ne s’attache à rien et le bonheur vient d’une certaine sorte d’ignorance et
accepter que l’on ne sait rien, que l’on ne connait rien. Le septique se comporte de façon
nonchalante et ne s’attache à aucune opinion et dira que tous ce que l’on raconte n’est que
préjugé. Le scepticisme prône un certain détachement de tout ce qui pourrait entraîner des
conflits au sein de la vie sociale. Montaigne fut un grand sceptique en prenant du recul sur les
grands conflits de l’époque (guerres de religion). Cette forme de paresse peut déboucher sur
l’inaction, l’incapacité de se décider.
Les cyniques (cunos canos : le chien) sont des philosophes qui tentent d’adopter l’attitude
des chiens. Ils mordent leurs adversaires par l’humour. Ils vivent dans une niche, ils
recherchent une certaine simplicité dans les besoins quotidien qui devraient amener le sage à
un animal. Le sage doit revenir a un certain état de nature, tout ce qui est artificiel est interdit,
revenir à une certaine simplicité de gestes avec le corps. Ces revenir à une vie instinctive et
accepter de vivre dans le plus grand dénie ment. Le bonheur réside dans une parfaite
harmonie avec une vie animal et avec la nature. Les cyniques sont les ancêtres des humoristes
d’aujourd’hui, des écologistes, il y a une dimension critique et subversive. Cependant le
retour à l’état de nature total est impossible pour l’homme.
A partir de la fin de l’antiquité (déclin de l’empire grec et l’empire romain) la philosophie va
peu à peu se combiner avec une toute nouvelle religion qui se développe au moyen orient, le
christianisme, la philosophie occidentale va devenir monothéiste ce qui n’empêchera pas
d’autres philosophies. Au contact de cette philosophie monothéiste il y aura des critiques des
valeurs chrétiennes. La philosophie antique n’est pas morte, elle va survivre à travers une
forme de pensée empruntée au christianisme.