ITINÉRAIRE SPIRITUEL JEÛNE PRIÈRE ET GUÉRISON 2017
PISTES DE PRIÈRE DU DIMANCHE 26 MARS AU SAMEDI 1er AVRIL
Pour la quatrième semaine de carême, la liturgie de l’Eglise Catholique a choisi l’évangile de Jean pour
approcher le moment crucial de la passion du Christ. Au fur et à mesure des jours, l’hostilité contre Jésus
devient plus palpable, les gens se divisent à son sujet. Le projet de tuer Jésus devient plus précis. Nous
allons accompagner Jésus sur ce chemin et le suivre dans son attachement à la vérité de ce qu’il est,
malgré l’hostilité qui grandit autour de lui.
Dimanche 26 mars
Texte bien long mais splendide. Prenez votre courage à deux mains et lisez-le en entier, il en vaut la peine !
Chaque rebondissement du texte est marqué par une paration en étoiles, une récapitulation des
évènements vient à la fin du texte d’évangile :
Texte d’évangile : Jean 9, 1-41 : le courage du témoignage
01 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance.
02 Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? »
03 Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se
manifestent en lui.
04 Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient personne
ne pourra plus y travailler.
05 Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
***
06 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de
l’aveugle,
07 et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se
lava ; quand il revint, il voyait.
***
08 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant car il était mendiant dirent alors : « N’est-ce pas
celui qui se tenait là pour mendier ? »
09 Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »
Mais lui disait : « C’est bien moi. »
10 Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
11 Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit :
“Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
12 Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
***
13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la
boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
16 Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme- n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le
repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes
pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.
17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il
dit : « C’est un prophète. »
18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait éaveugle et que maintenant il pouvait voir.
C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents.
ITINÉRAIRE SPIRITUEL JEÛNE PRIÈRE ET GUÉRISON 2017
***
19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est aveugle ? Comment se
fait-il qu’à présent il voie ? »
20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle.
21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le
savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord
pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
***
24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends
gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à
présent je vois. »
26 Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
27 Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre
encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
28 Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les
disciples.
29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
30 L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il
m’a ouvert les yeux.
31 Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
32 Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
33 Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
34 Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le
jetèrent dehors.
***
35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
36 Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
37 Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
38 Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
***
39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas
puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
40 Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous
aveugles, nous aussi ? »
41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous
dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure
Voici un récapitulatif :
D’abord la question des disciples : son handicap de naissance vient-il du péché ?
La réponse de Jésus est claire. Cela n’a rien à voir. Le handicap est fait, si possible pour être surmonté et
transformé par Jésus. Jésus se qualifie lui-même comme lumière devant l’obscurité de l’infirme.
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Le récit de la guérison. Prendre le temps de voir les gestes de Jésus, à l’écart, il pose de la boue sur les yeux
de l’aveugle (comme dans le récit de la création, Dieu crée l’homme à partir de la poussière. Jésus fait
une nouvelle création) et l’homme voit
La réaction des voisins et leur étonnement. L’aveugle guéri ne se dérobe pas aux questions, mails il ne sait
pas qui l’a guéri.
Les pharisiens, qui se fixent sur le sabbat et ne voient pas le changement complet que Jésus a apporté à cet
homme. Ils se divisent et cherchent des confirmations à leur incroyance.
Les parents ont peur et n’osent parler. Ils laissent leur enfant, seul, devant l’hostilité des pharisiens.
La deuxième comparution devant les pharisiens qui accusent l’ancien aveugle et le témoignage courageux
de cet homme guéri : cet homme qui m’a guéri vient de Dieu
La deuxième rencontre avec Jésus et la reconnaissance de l’aveugle : Jésus est seigneur. Essayer de rentrer
dans les sentiments de l’aveugle...
La conclusion de Jésus qui renverse nos schémas de pensée : les aveugles sont ceux qui refusent de voir…
Après avoir lu le texte, lu la préparation proposée et noter ce sur quoi je veux m’arrêter, je commence ma
prière :
1. Mise en présence de Dieu
Me rendre présent(e) à Dieu : prendre le temps de respirer largement, calmement, puis faire un geste qui
dit à Dieu : ça y est, je suis là.
2. Composition des lieux
Imaginer le lieu : Cette scène se passe sur la place publique. Je peux revoir aussi tous les personnages :
l’aveugle, Jésus, les pharisiens, les parents, les voisins...
3. Grâce à demander
Demander la grâce de m’ouvrir à la lumière du Christ, d’accueillir sa lumière dans ma vie
4. Corps de la prière :
Me rendre présent(e) à la rencontre du Christ et de l’aveugle. Voir l’aveugle qui mendie au bord du
chemin. Entendre la question de Jésus : « Que veux-tu que je fasse pour toi ». ? sus n’agit pas contre le
désir de l’aveugle. Au contraire, il l’accomplit. Et moi, quelle a été ma première rencontre avec Jésus ?
L’ai-je rencontré au creux de ma propre faiblesse comme l’aveugle ? a-t-il exaucé mon désir ? Qu’est-ce
que j’ai répondu à sa question ? Qu’est-ce que je lui réponds, aujourd’hui ?
Regarder le chemin de cet homme guéri qui, peu à peu, prend conscience, à travers les interrogations et
les rejets, de qui est celui qui l’a guéri. Il le reconnait à la fin comme Seigneur, c’est-à-dire comme Dieu
qui agit dans sa vie et n’hésite pas à lui rendre témoignage.
Et Moi, quel a été mon cheminement ? suis-je conscient(e) des changements que le Christ a provoqué,
provoque encore maintenant dans ma vie ? Quelles sont mes peurs, et les obstacles que je rencontre
lorsque je veux moigner du Christ ? Est-ce que je me fonds dans la masse comme les parents? Ou,
comme l’ancien aveugle, je rends compte librement, de ma foi et même avec une certaine audace ?
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5. Colloque
Je termine ma prière en parlant à Jésus ou à Dieu en lui confiant mes propres difficultés, ma propre foi et en
lui demandant force et courage pour en porter témoignage. Je finis par un « Notre re » ou un « Je vous
salue Marie » qui m’unit à tous les croyants de la terre
Le soir,
Avant de se coucher le soir, prendre le temps de revoir sa journée avec Dieu et en Dieu, à l’aide des 3 questions
suivantes :
Que s’est-il passé de bien, de beau de grand, pour lequel je rends grâce à Dieu ?
Quels ont été les ratés de la journée : faiblesses, limites, péchés, j’en demande pardon
Comment sera ma journée de demain sous la lumière de Dieu ?
Je peux terminer par les premiers versets du psaume Ps 26 : en lien avec l’évangile du matin :
« Le seigneur est ma lumière et mon salut :
De qui aurai-je crainte.
Le Seigneur est le rempart de ma vie,
Devant qui tremblerais-je ? »
Lundi 27 mars
Texte d’Evangile : Jean 4, 43-54 : l’audace de la foi : croire malgré l’absence de signe
43 Deux jours après, Jésus partit de là pour la Galilée.
44 Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.
45 Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem
pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.
46 Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont
le fils était malade à Capharnaüm.
47 Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm
pour guérir son fils qui était mourant.
48 Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
49 Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
50 Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
51 Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
52 Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de
l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. »
53 Le père se rendit compte que c’était justement l’heure Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut,
lui, ainsi que tous les gens de sa maison.
54 Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.
Bref commentaire et introduction au texte
Qu’a fait Jésus à Jérusalem qui lui doit un bon accueil, alors qu’il s’attend surtout à de la froideur ? Rien
apparemment : il a chassé les vendeurs du temple, il a rencontré Nicodème, qu’il a déconcerté en lui demandant
de renaitre, il a reçu le témoignage de Jean le Baptiste, il a traversé la Samarie et tout un village de samaritains est
venu l’écouter alors que les juifs n’ont rien à voir avec les samaritains, Il est plutôt allé à l’encontre de tout ce qui
faisait les certitudes des juifs… Ce bon accueil est surprenant !
Après avoir lu le texte, lu la préparation proposée et noter ce sur quoi je veux m’arrêter, je commence ma prière
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1. Mise en présence de Dieu
Prendre le temps de me rendre présent(e) au Seigneur : je peux me fixer sur ma respiration : en expirant, je
vais sortir mes inquiétudes, mes soucis, ce qui me préoccupe ; en inspirant, je m’ouvre à l’Esprit de Dieu qui
ne demande qu’à venir en moi, Je laisse pénétrer en moi l’amour de Dieu qui est là et m’attend
2. Composition des lieux
J’imagine le lieu : la place du village de Cana et je peux être au milieu de la foule qui le regarde
3. Grâce à demander
Je demande la grâce ; La foi en la parole de Jésus
4. Corps de la prière
Regarder et entendre ce que dit Jésus. Il parait un peu désabusé : il pense qu’il ne sera pas accueilli dans
son propre village, et renvoie dans un premier temps le fonctionnaire royal : « si vous ne voyez des
signes et des prodiges …»
Suis-je moi aussi à la recherche de signes ? Suis-je capable de mettre ma foi seulement dans la parole de
Jésus ?
Voir l’efficacité de cette parole : « ton fils est vivant » et, « à l’heure même Jésus dit cela, le fils du
fonctionnaire royal revit ». Regarder les signes que Jésus a fait à Cana, le vin pour les noces et la joie, et
maintenant la vie redonnée à l’enfant… Ai-je vraiment foi dans cette parole de vie… Demander la grâce
d’être habité(e) par elle, de me laisser envahir par elle.
5. Colloque
Parle à Dieu comme un ami avec son ami… Je finis par un « Notre re » ou un « Je vous salue Marie » qui
m’unit à tous les croyants de la terre
Le soir,
Avant de se coucher le soir, prendre le temps de revoir sa journée avec Dieu et en Dieu, à l’aide des 3 questions
suivantes :
Que s’est-il passé de bien, de beau de grand, pour lequel je rends grâce à Dieu ?
Quels ont été les ratés de la journée : faiblesses, limites, péchés, j’en demande pardon
Comment sera ma journée de demain sous la lumière de Dieu ?
Je peux terminer par quelques versets du psaume 22 en lien avec l’évangile du matin :
« Nous attendons notre vie du Seigneur :
Il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre cœur vient de lui,
Notre confiance est dans son nom très saint.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
Comme notre espoir est en toi. » (Ps 32, 20-22)
Mardi 28 mars :
Evangile de Jésus-Christ : Jean 5, 1-16 : prends-toi en charge et marche !
01 Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem.
02 Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades,
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