I. À la recherche des cellules productrices d`anticorps

Les anticorps sont des structures protéiques (cf TP16). Comme toute protéine, ils sont produits par des cellules.
Quelles sont ces cellules ?
I. À la recherche des cellules productrices d’anticorps
Document 1 : Quelques jours après la pénétration d’un antigène dans l’organisme, l’apparition d’anticorps spécifiques dans le sérum s’accompagne du
gonflement des ganglions lymphatiques. Un prélèvement dans un tel ganglion révèle la présence de lymphocytes B et de plasmocytes. Chez un individu
non infecté, un prélèvement ne révèle que la présence de lymphocytes B. Plusieurs études ont montré qu’après leur rencontre avec l’antigène, les lym-
phocytes B peuvent se différencier en plasmocytes.
Document 2 : Planche de photographies d’observations au microscope électronique (électronographies) d’un lymphocyte (cellule A) et d’un plasmo-
cyte (cellule B).
Document 3 :
1. Comparez le lymphocyte et le plasmocyte. Précisez le mode de reconnaissance des antigènes par un lymphocyte B.
2. Expliquez à l’aide des documents fournis, quelle est l’origine des anticorps produits au cours d’une réaction immunitaire.
II. Le rôle des lymphocytes T cytotoxiques
Photo 1 : Détail de la cellule A après marquage par un anticorps reconnaissant la
partie constante des anticorps. Les flèches indiquent la localisation du marquage
(noir dense).
Photo 2 : Détail de la cellule B après marquage par un anticorps reconnaissant la
partie constante des anticorps. Les flèches indiquent la localisation du marquage
(noir dense).
Photo 1
Photo 2
Document 4 :
Document 5 : Deux étapes de
l’action d’un lymphocyte T cyto-
toxique sur sa cellule cible. Le lym-
phocyte T cytotoxique contient de la
perforine qui permet la formation de
pores sur la membrane des cellules-
cibles.

Document 6:
3. Précisez, à l’aide des
documents fournis, le
rôle des lymphocytes T
cytotoxiques en préci-
sant les caractéris-
tiques de leur action.
III. Le rôle des lymphocytes T4
Document 7 : L’expérience de Claman (1966)
Afin d’étudier le rôle des différents types de lymphocytes dans
les réponses immunitaires, Claman a préparé des souris dé-
pourvues de système immunitaire. L’irradiation aux rayons X
et l’ablation du thymus (organe où se développent les lympho-
cytes T) produit des animaux totalement dépourvus de lym-
phocytes B et T. Il a ensuite injecté à ces souris différents
types de lymphocytes puis des globules rouges de moutons
(GRM). Une semaine après la dernière injection, le sérum des
souris est mis en contact in vitro avec des globules rouges de
mouton.
4. Indiquez le rôle des globules rouges de mouton dans
l’expérience.
5. Précisez le type de réponse immunitaire mis en évi-
dence par l’agglutination des globules rouges de
mouton.
6. Interprétez les résultats de l’expérience.
Document 8 : Le mode d’action des lymphocytes T4 (LT4) : expérience de Morgan et Ruscetti) : 1975
7. Expliquez, à l’aide des données fournies, le rôle
des lymphocytes T4 dans la réponse immuni-
taire.
Document 8 :
A partir d’un prélèvement sanguin provenant
d’un individu sain, un mélange riche en lympho-
cytes est préparé. Les cellules sont mises en
culture en présence d’un antigène. Le surna-
geant de cette culture est prélevé puis intro-
duit dans des cultures de lymphocytes T ou B
au repos (ce qui signifie qu’ils ne se divisent
pas). Quelques années plus tard, plusieurs
équipes ont montré que seul le surnageant de
cultures de lymphocytes T4 est capable de
produire cet effet. La substance responsable à
été depuis isolée et appelée interleukine.
T4
T4

Document 9 : Les récepteurs des lymphocytes T
8. Comparez la structure des récepteurs des lymphocytes T avec celle des récepteurs des lymphocytes B.
BILAN :
À l’aide des illustrations de séquences de la réponse immunitaire proposées ci-dessous, réorganisez dans l’ordre chronologique, les
étapes de la réponse immunitaire (en les collant sur une feuille). N’oubliez pas de légender les structures présentées sur ces sé-
quences.
Les récepteurs des lymphocytes T sont des structures protéiques ancrées dans la membrane de
ces cellules. Les récepteurs T ne sont pas capables de reconnaître les antigènes isolés (contrai-
rement aux anticorps) mais ils peuvent reconnaître les antigènes présentés à la surface des
cellules de l’organisme infectées par un antigène ou l’ayant phagocyté. Leur structure est de
ce fait légèrement différente de celle des anticorps membranaires comme le présente le do-
cument ci-contre. Ils présentent une partie constante et une partie variable au niveau de la-
quelle se situe le site de reconnaissance des antigènes présentés en surface des cellules. Un
lymphocyte T donné ne possède qu’un seul type de récepteur T et ne reconnaît donc qu’un
seul antigène. Mais au niveau de l’organisme, la diversité des récepteurs T existant est si
grande qu’il existe des millions de LT différents.

Document 2 : électronographie d’un lymphocyte (cellule A) et d’un plasmocyte (cellule B)
Cellule A
Cellule B