Mr EDBAIECH SOCIOLOGIE 23 octobre 2006
3è cours
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SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS (SUITE)
Reprise du concept d’incertitude :
→ Sociologie de l’interaction
L’acteur est définit en référence à sa place dans une action
Ces acteurs disposent d’une imprévisibilité, zone de liberté propre à chaque acteur.
Une organisation ne se définit que par une conjugaison de dépendances.
Aparté :
En psychologie (s’intéresse à l’être)
La psychanalyse différencie :
Les actants → inconscient →Intentionnalité profonde, échappe au sujet
Les acteurs → conscient → contrôlé, maîtrisé, socialisé
En psychosociologie (culture des USA) → (s’intéresse aux rôles)
Acteur = sujet adapté en fonction de son apprentissage de rôles sociaux
→ apprend des rôles (jeu du comédien) → l’apprentissage renforce les identités
La socialisation est l’apprentissage des différents rôles qui enrichissent l’identité.
C’est un mode de promotion de l’individu car acquière de + en + de rôles.
La souplesse du passage, l’actualisation des rôles est un indice de Santé Mentale.
La sociologie des organisations voit :
L’acteur uniquement en rapport à l’action
La résultante de différentes actions produites par des acteurs libres à un moment donné est
une situation S.
La somme des actions A produit une somme d’effets E.
La somme des micros actions entraîne des situations qui entraînent une somme de micros
actions…etc…
Il faut une intervention extérieure pour réguler.
Dans le cadre de l’organisation :
Le professionnel vise à réduire les incertitudes.
On est dans quelque chose d’interactif et de dynamique.
Sociologie actantielle (courant interactionnel)
→ On traite de l’action
Les acteurs sont définis par l’action
Ils sont engagés dans des situations complexes (rôle particulier à jouer)
→ maîtrisent des comportements K
→ Savoir-faire : compétences maîtrisées voire expertes
→ Les K sont une partie des acteurs
Il existe un comportement visible et un invisible. Ce dernier est issu de la zone de liberté.
Le fondement du pouvoir se joue dans les zones d’incertitude (vise à voir l’invisible)
Le jeu est celui des frontières du visible :
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Pour cela → observations, écoute des rumeurs, information, lien entre ce qui se dit et ce qui se
fait…
Il y a un objectif institutionnel affiché qui sera oublié peu à peu pour les acteurs car entrent
dans les enjeux de Pouvoir → l’organisation est malade
Les effets vont être produits et questionner le système.
Pour ne pas être objet → conserver une zone de liberté
La Maîtrise est un fantasme, un leurre mais on vise tout de même à le réaliser moyen de
savoir, objectiver pour rendre certain.
Il y a constamment référence à la Loi pour rencontrer les gens car les dérives sont
possibles.
DenisVASSE : « 1 parmi d’autres »
→ « la Loi a comme fonction première de s’opposer au Désir »
Elle n’organise pas la réalité mais s’oppose au Désir, c’est pourquoi elle s’écrit au futur et au
négatif : ne pas faire
Dans le sujet de la Loi, l’Homme transgresse → son Désir est la transgression
→ anticiper sur des Désirs potentiels
→ Les règles sont contingentes des actions fixées par les Acteurs.
Mais trop de règles empêchent la Souplesse
Le Pouvoir d’un Individu dans une organisation est fonction de l’importance de la zone
d’incertitude qu’il sera capable de contrôler face à ses partenaires.
C’est la Loi qui légitime les positions de domination : notamment au niveau de l’action.
La Loi est le principe organisateur ou régulateur de la praxis.
Praxis : champ de la pratique, ce au nom de quoi la pratique se justifie.
Les statuts se justifient par rapport aux référentiels : Loi de la pratique
Eléments intervenants dans la zone d’incertitude dans la relation de Pouvoir :
Les zones d’incertitude ont lien avec le savoir faire expert
La relation avec l’environnement → légitimé par la Loi
→ formations diverses, connaissances diversifiées, réseaux..
Accès à l’information : être au croisement de flux (à l’info stratégique les acteurs sont des
aiguilleurs)
Faire, créer des règles : attention car la règle doit être appliquée par tous et perd de la
souplesse.
Marcus (philosophe américain des années 70)
« l’H est multidimensionnel » culturel, sociologique, psychologique, biologique,
économique et historique
Dans l’entreprise, on considère l’acteur comme rationnel : avec des comportements
prédéterminés.
Il existe aussi des K irrationnels, pulsionnels, affectifs : tout cela est connecté donc même
dans les K rationnels transparaissent des K affectifs.
Les normes sociales peuvent être :
Rigidifiées : le pulsionnel est vu comme Déviance comportementale
Souples : le pulsionnel est vécu comme Variance comportementale
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