vers ne sortaient de l'œuf que lorsque les feuilles étaient sorties des bourgeons. Comment le savaient-ils ?
Encore cette intuition que Dieu leur avait donnée. Oui, Dieu est partout à qui sait voir.
Comparons maintenant la création de Dieu à ce que les hommes créent. Nous allons passer de la
perfection à une médiocrité souvent dangereuse. Le XIXe et le XXe siècles ont été des siècles de grands
progrès. Il y a eu la machine à vapeur, le train et bien d'autres machines, et l'usine a remplacé l'atelier. Il y a
eu le téléphone, l'utilisation de l'électricité, la photographie, le
cinéma, l'auto, l'avion... et enfin la bombe atomique. Ces progrès ont provoqué, au début, une crise
d'euphorie : tout le monde allait être heureux ; plus de misère, plus de guerres. Et on a vu la course au
bien-être, la course à l'argent, aux grandes fortunes... On n'a jamais vu un coffre-fort suivre le
corbillard.
Le bonheur est dans la sagesse, la modération. N'oublions pas ce passage de la Bible :
« Ne me donne ni pauvreté, ni richesse,
Accorde-moi le pain qui m'est nécessaire,
De peur que, dans l'abondance, je ne te renie
Et ne dise : Qui est l'Éternel ?
Ou que, dans la pauvreté, je ne dérobe,
Et ne m'attaque au nom de mon Dieu » (Proverbes 30: 8, 9).
Après l'euphorie, que voyons-nous aujourd'hui ? Beaucoup de misère, la pollution de l'air, de la
mer, beaucoup de maladies, le mauvais emploi de la photographie, du cinéma, qui polluent les esprits,
des guerres partout, la violence, des jeunes qui ne sont pas jeunes. Oui, l'homme a créé en aveugle, sans
penser aux conséquences.
Humains, réfléchissez. Faut-il faire confiance aux hommes ou à Dieu ? Il est difficile de
comprendre pourquoi tant de gens refusent Dieu.
Le secret du bonheur tient en trois mots : la foi, l'espérance, l'amour. Avant de dire que la Bible
est la parole de Dieu, peut-être faut-il dire : Dieu
existe.
Élise Gauriaud
La foi, l'espérance, l'amour
* Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui
retentit. Et quand j'aurais le don de la prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi
jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des
pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n 'ai pas l'amour, cela ne me sert à rien.
* L'amour est patient, il est plein de bonté ; l'amour n'est point envieux ; l'amour ne se vante point, il ne s'enfle point d'orgueil, il ne fait
rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s'irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l'injustice, mais
il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.
« L'amour ne périt jamais. Les prophéties seront abolies, les langues cesseront, la connaissance sera abolie. Car nous connaissons en
partie, et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est par/ait sera venu, ce qui est partiel sera aboli. Lorsque j'étais enfant, je
pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant.
Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd'hui je connais en
partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu.
* Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance, l'amour ; mais la plus grande
de ces choses, c'est l'amour. > (1 Corinthiens 13)
2 L'Essentiel
Dans les soixante-six livres que nous appelons la Bible, il y a — malgré le message fondamental qui
ne change jamais — une diversité énorme. Vu les différences d'époque, de milieu et entre les caractères des
auteurs, il n'y a rien d'étonnant là-dedans. Mais cette diversité offre à chaque personne, quels que soient ses goûts
et ses études favorites, quelque chose qui l'intéresse.
Par exemple, si on aime l'histoire on y trouvera un récit des premiers jours de la race humaine, suivi
d'une narration assez détaillée du développement et de la chute du royaume d'Israël. Une comparaison de ce
récit avec les histoires écrites par les nations environnantes, par exemple l'Egypte et le Babylone, peut fournir à
l'historien des heures d'études fascinantes. Également, quand on lit les Évangiles et les Actes on trouve
beaucoup de détails qui aident à comprendre la vie des Juifs sous le joug des Romains.
Le lecteur trouvera aussi une différence intéressante entre l'histoire biblique et celles des autres
nations. Celles-ci ne décrivent que très rarement les défaites de leurs armées, ni les défauts de leurs rois, tandis
qu'ils exagèrent souvent leurs victoires. L'histoire biblique est en général bien plus modérée et n'hésite pas à
condamner les fautes.
Cette différence est due en partie à l'apparition de temps en temps au cours des siècles d'un homme à