Cependant, le champ de blé donne en totalité des produits utiles aux
hommes : grains et paille. Ne serait-il pas formidable de créer des
systèmes qui combinent la nature comestible du champ de blé avec la
productivité et l’autonomie de la forêt ?
Telle est l’inspiration de la permaculture. Une forêt jardin, par
exemple, est une imitation d’une forêt sauvage, dans laquelle les
plantes sauvages sont remplacées par des plantes comestibles : fruits
et légumes.
Qu’est ce qui fait fonctionner un écosystème naturel ?
Principalement la diversité. Pas seulement un grand nombre
d’espèces, mais surtout la diversité des relations entre plantes,
animaux, micro-organismes et éléments non-vivants.
L’idée centrale de la permaculture : créer un réseau de relations
bénéfiques pour obtenir un système hautement productif sans
nécessiter beaucoup d’intrants. Cette idée peut s’appliquer à un
grand nombre d’activités humaines.
Par exemple, une serre peut être isolée, ou accolée au côté sud d’une
maison. Dans ce cas, elle sera maintenue hors gel tout l’hiver sans une
goutte de fuel, et la maison économisera environ deux mois de
chauffage chaque année.
On cherche donc à minimiser les intrants (énergie, travail), et à
maximiser les productions.
La permaculture est fondamentalement une question de
conception, de dessin. Il convient de mettre un maximum de soin
dans le dessin initial pour un minimum d’efforts dans le système
en fonctionnement. Une conception soignée permet un minimum
d’action.
Relations bénéfiques -> Positionnements respectifs -> Dessin