Chaytor Consulting Services
Rapport de consultation démontrant la valeur et les avantages
des services de développement de carrière du point de vue de la croissance sociale et économique
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INTRODUCTION
En janvier 2007, le Forum des ministres du marché du travail (FMMT) a avalisé la mise
sur pied du Groupe de travail sur les services de développement de carrière en tant que
sous-comité permanent. Une tâche prioritaire a alors été assignée au groupe de travail :
démontrer la valeur et les avantages des services de développement de carrière du point
de vue de la croissance sociale et économique. Le groupe de travail a lancé un appel de
propositions en vue de faire élaborer un cadre d’évaluation qui permettrait de faire le
lien entre, d’une part, les intrants, les processus et les extrants du développement de
carrière et, d’autre part, les indicateurs socioéconomiques.
LA NÉCESSITÉ DE DÉMONTRER LES AVANTAGES DU DÉVELOPPEMENT DE CARRIÈRE
La documentation sur les services de développement de carrière souligne souvent
la nécessité de reconnaître le contexte stratégique où s’inscrit l’exécution des
services de développement de carrière. Selon Maguire et Killeen (2003), « alors
qu’il est vrai que de nombreux bénéficiaires de ce service, et, très certainement, les
orienteurs professionnels, sont convaincus des valeurs de ces interventions, les décideurs
ont besoin de preuves pour justifier l’injection d’importantes sommes d’argent public
dans le système » (p. 2). Les auteurs insistent sur le fait que les décideurs et les
praticiens adoptent un point de vue différent sur les résultats : « Les premiers les
considèrent d’un oeil objectif, qui se concentre sur la performance, l’intégration et
l’adaptation du travailleur. Les seconds, au contraire, les considèrent d’un oeil subjectif,
qui se concentre sur la satisfaction professionnelle, le développement personnel et la
maturité. Les décideurs voient ce que les travailleurs apportent à l’économie et les
praticiens ce que les travailleurs retirent de leur emploi » (p. 6).
Magnusson et Lalande (2005) reviennent souvent sur le manque de
connaissances tirées d’études ou d’évaluations, en traitant de l’état des mesures
de l’impact des services de développement de carrière. Selon eux, l’idée est
d’obtenir des résultats à court terme, les mesures obtenues sont imprécises du fait
des normes douteuses appliquées à l’utilisation des instruments, et les hypothèses
appliquées ne font pas l’unanimité. Les hypothèses théoriques qui sont