Vania Herbillon, Sonia Krifi-Papoz et Isabelle Compte-Gervais ont exprimer l'intérêt mais surtout
les limites du bilan neuropsychologique entre la différentiation multi-dy et le retard mental.
L'interprétation doit tenir compte de toutes les informations obtenues par les différents
partenaires. C'est pourquoi en cas de doute lié au fait de ne pas avoir la bonne porte d'entrée
pour évaluer les capacités d'un jeune, il faut le réévaluer, renforcer certaines prises en charges et
ne pas précipiter son orientation.
Gérard Bussy est intervenu pour parler de la pathologie multi-dys "dyspraxie verbale" : la plus
classique. Il a fait part de ses recherches sur la corrélation entre la vitesse de traitement et
l'intelligence. Il avait fait appel aux parents d'élèves d'enfants entre 12 et 15 ans.
Il a parlé de la différence entre compétences et performances à l'égard du trouble qui touche ici
le langage expressif et moins le langage réceptif. Un gène est responsable : le FOXP2.
La dyspraxie verbale touche 3 à 4 % des *TSA.
Vincent des Portes a parlé du diagnostic étiologique d'un trouble des fonctions cognitives ou des
apprentissages scolaires. Il a rappelé qu'il s'agissait d'un trouble durable dont les causes
peuvent être acquises ou génétiques mais sans lésion cérébrale. Peu de causes sont connues.
Certaines formes peuvent être améliorées par des traitements, dont certains régimes alimentaires,
s'il s'agit de maladies métaboliques révélées par des troubles cognitifs spécifiques.
Si les causes sont génétiques les traitements sont adaptés et la recherche de récurrence
familiale est faite. Il y a systématiquement une discussion au cas par cas avec l'enfant et sa
Olivier Revol a illustré ces propos. Il a parlé de certains produits qui pouvaient être bénéfiques,
comme la ritaline, pour réguler l'hyperactivité, ou le piracétan. Il a parlé aussi de "l'effet domino"
à l'image de l'altération de la fonction qui crée une entrave psychologique.
Agnès Blache, et Corinne Gardie sont professeurs à l'Ecole Spécialisées des Enfants Malades
sur Lyon (l'ESEM). Elles ont parlé des informations conseils par des livrets pour appréhender,
selon la nature du trouble, une scolarité avec des aménagements pédagogiques adaptés. Elles
ont parlé des parcours en milieux ordinaire ou spécialisé par des exemples : *CLIS, *CLAS,
Sibylle Gonzalez a présenté les actions menées par le centre de référence (CDR). Le centre
intervient pour la formation à la *MDPH, pour l'élaboration des livrets expliqués précédemment,
auprès de réseaux de professions libérales 10/10, R4P (soins de santé et réadaptation), dans
les secteurs médico-sociaux, DELTA01(*SESSAD dont un centre de ressources administré par
*l'OVE), les associations de familles telles *qu'Avenir Dysphasie, *APEDYS, *1,2,3 Dys, des
interventions aussi en *DU de neuropsychopathologie ou de neuropsychologie Education
Pédagogie, co-organisatrice de colloques NEF (Neurosciences Education Francophonie).
Il a 6 ans et crée des liens avec les différentes compétences grâce au réseau. Le CDR réfléchit
à l'accueil du jeune adulte et de l'adulte aux troubles neurodéveloppementaux.
Martine Juenet-Nore, docteur, a présenté la MDPH. Elle a situé les différents niveaux de
partenariat : Etat, Département, *CPAM, *CAF, *MSA. 6 secteurs de situations de handicap
existent. Elle permet, par la validation de la reconnaissance d'un handicap, la mise en place d'un
*PPS pour l'aide à la scolarisation, ou à l'orientation en *SESSAD, *CLIS-UPI ou établissements
médico-sociaux. Enfin aide les familles par l'acquisition de cartes, d'allocations.
Pierre Fourneret, le président et Marie-Claire Thiollier ont présenté le réseau dys/10. Ce réseau
vise à faciliter et optimiser la prise en charge de *TSA et la communication. Il y a un programme
thérapeutique par ces professionnels libéraux pour les enfants de 4 à 16 ans multi-dys pour un
maximum de 2 ans. Inclusion-coordination de soins-bilan complet-réunion de synthèse-réponse