HISTOLOGIE : APPAREIL URINAIRE PCEM2
La membrane basale est de type continu.
Les capillaires s’enroulent autour de tigelles mésangiales qui servent de supports.
Remarque :
Mesangiale : meso (tissu conjonctif et vasculaire) + angio (vaisseaux)
Les capillaires glomérulaires sont fenêtrés, ont un diamètre de 6 à 8 µm et ont la
particularité d’avoir un endothélium muni de pores de diamètre compris entre 50 et 100 nm,
appelés puits de filtration. Ils sont très nombreux : l’ensemble représente 1/3 de la surface
totale des cellules endothéliales.
La membrane basale est de type continu.
Les puits de filtration expliquent une discontinuité dans le film endothélial.
Ces capillaires s’enroulent autour des axes mésangiaux. Ces formations sont revêtues
par un revêtement épithélial très particulier formé par les plus grosses cellules que l’on va
rencontrer dans le glomérule vasculaire qui sont des cellules qui constituent le feuillet viscéral
de la capsule de Bowman et qui portent le nom de podocytes.
La membrane basale qui sépare le capillaire sanguin du revêtement épithélial
particulier que constitue le feuillet viscéral de la capsule de Bowman est commune au deux
structures. C’est à travers cette membrane basale que va s’effectuer la filtration glomérulaire.
c.f. schéma p 11-12
La longueur des capillaires glomérulaires pour les deux reins chez l’homme est de 50
km environ.
Les cellules mésangiales sont des cellules conjonctives mésenchymateuses qui ont une
forme étoilée. Certaines de ces cellules émettent des prolongements cytoplasmiques soit sous
la cellule endothéliale soit dans la lumière même du capillaire sanguin.
Ces cellules mésenchymateuses communiquent entre elles par des gap jonctions. Elles
ont des fonctions de phagocytose et joue un rôle important dans la pathologie comme les
glomérulopathies dans lesquelles il n’y a plus de phagocytose des complexes immuns qui vont
venir gêner la fonction de filtration.
- La capsule de Bowman
Elle possède deux feuillets qui sont excessivement différents dans leur structure
histologique.
Le feuillet pariétal est plaqué à la périphérie du corpuscule de Malpighi. Il est
constitué d’un épithélium pavimenteux simple. Au niveau du pôle urinaire, il va s’arrêter ; à
côté de lui on va trouver les néphrocytes (cellules épithéliales) qui vont constituer le tubule
proximal. En revanche au pôle vasculaire, le feuillet va se retourner et se poursuivre par le
deuxième feuillet.
Le feuillet viscéral est radicalement différent du feuillet pariétal, il est formé par des
cellules particulières correspondant aux podocytes qui sont les cellules les plus volumineuses
que l’on va pouvoir observer au niveau du corpuscule de Malpighi. Ces podocytes ont un
corps cellulaire avec un noyau et des prolongements cytoplasmiques qui deviennent de plus
en plus fins en s’éloignant du corps cellulaire.
On décrit ainsi trois sortes de prolongements : les plus gros sont les proces major et le plus
petits sont les proces minors ou pédicèles (les intermédiaires ne sont pas qualifiés).
Ces cellules reposent sur la membrane basale par les extrémités de leurs proces minor ce qui
veut dire qu’entre la membrane basale sur laquelle Elles reposent et le cytoplasme soit du