CORRECTION DU CONTROLE DE FIN DE SEQUENCE 4

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CORRECTION DU CONTROLE DE FIN DE SEQUENCE 4
I- Madame Jeanne, une femme engagée
1. Madame Jeanne est la gérante du Café des Amis.
2. a- Le verbe « parle » (l.6) est conjugué au mode de l’impératif ; il a valeur d’ordre.
b- Le verbe « irais » (l.7) est conjugué au mode du conditionnel ; il exprime la possibilité d’un fait.
c- Madame Jeanne a révélé à Louis qu’elle cachait des juifs et qu’elle les aidait à passer en zone libre.
Si elle est dénoncée, elle risque la prison.
3. Madame Jeanne regarde « anxieusement » Louis (l.8) parce qu’elle a peur qu’il la trahisse. Mais
elle éprouve néanmoins de l’affection pour lui, ce qu’elle montre en l’appelant « mon petit
Loulou » (l.47).
4. a- Dans l’expression « ils sont juifs », le pronom « ils » désigne Madame Boumiran et ses deux
enfants, Marc et Robert.
b- « juifs » a la fonction d’attribut du sujet (il donne une information sur le sujet par
l’intermédiaire d’un verbe d’état qui est ici le verbe être).
5. a- Le rapport logique qu’il y a entre les deux propositions est la conséquence.
b- Ils sont juifs de sorte qu’ils veulent échapper aux Allemands.
Nous aborderons cette question lundi en cours.
6. Il y a un point commun entre la mouche et Madame Boumiran ainsi que ses enfants : l’insecte
tente de sortir du café mais est arrêté par la vitre, les personnages veulent quitter le café et
franchir la ligne de démarcation mais le danger des Allemands les en empêche.
II- Louis, un passeur inattendu
1. Les paroles rapportées dans les lignes 15 à 20 sont au discours direct.
2. Pour convaincre Madame Jeanne qu’il peut aider les juifs, Louis avance l’argument qu’il
« franchi[t] la ligne de démarcation deux ou trois fois par semaine ».
3. a- Aux lignes 26-34, les paroles de Louis sont rapportées au discours indirect.
b- Les paroles ne sont pas rapportées telles qu’elles ont été prononcées, ce que révèlent trois
indices :
- l’absence de guillemets,
- l’utilisation du passé simple (temps du récit et non du discours),
- les verbes de parole suivis des subordonnées (« expliqua qu’ », « ne précisa pas que »,
« avoua que »)
J’ai accepté si vous m’indiquiez les 3 verbes de paroles suivis de la conjonction de
subordination « que ». Il faut néanmoins copier la réponse juste!!!
4. a- Louis se rend souvent en zone libre pour chasser.
b- Sa principale motivation est de combler les appétits de ses clients (et peut-être de récolter
davantage d’argent ?).
c- L’adjectif « pitoyable » est formé à partir du nom « pitié ». Il signifie « qui inspire de la pitié,
qui fait de la peine à voir » ou encore « lamentable, très médiocre ».
Je reverrai ma notation puisque j’avais attendu la première définition donnée ci-dessus
mais que la deuxième est finalement aussi acceptable !
5. a- Le mot « ça » est un pronom.
b- Il remplace l’expression « passer Madame Boumiran et ses deux enfants » (l.42-43)
6. Louis n’accepte pas l’argent que lui propose Madame Jeanne ; cela révèle sa générosité, son
dévouement.
7. Louis se propose d’aider Madame Boumiran et ses deux enfants pour sortir Madame Jeanne d’une
situation difficile, pour lui rendre service, mais également par solidarité puisque lui-même est juif.
Réécriture
Mais Madame Jeanne crut mon histoire lorsque j’avouai : « Compte tenu des appétits de mes clients,
j’ai dû étendre mon territoire de chasse ».
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