
COMMUNIQUÉ
POUR DIFFUSION IMMDIATE
CNW TELBEC CODE 01
Un projet mobilisateur pour la grande région de Montréal
LES FAMILLES ET L’ENVIRONNEMENT BÉNÉFICIERONT
DU DÉVELOPPEMENT DES TRANSPORTS COLLECTIFS
Longueuil, le mercredi 12 novembre 2008 – Le Parti Québécois propose à la population de la grande
région de Montréal un projet mobilisateur axé sur le développement des transports collectifs qui favorisera
les familles, assurera un environnement plus sain et contribuera à la croissance économique.
« Éliminer les problèmes de congestion, c’est rapprocher les familles, c’est leur permettre de se retrouver
plus rapidement à la fin d’une journée de travail ou d’études à l’extérieur du foyer. Choisir les transports
collectifs, c’est choisir le développement durable pour créer entre autres des emplois. Voilà pourquoi nous
promettons un virage majeur dans ce secteur si important pour l’avenir de la région métropolitaine de
Montréal », a déclaré, ce matin, la chef du Parti Québécois, Pauline Marois, accompagnée, entre autres, des
candidats Stéphane Bergeron (Verchères), Camil Bouchard (Vachon), Martin Lemay (Sainte-Marie-Saint-
Jacques) et Scott McKay (L’Assomption).
« Contrairement aux libéraux, nous faisons du transport collectif une priorité. Les quelque trois millions de
citoyens des régions de Montréal, de la Montérégie, de Lanaudière et des Laurentides, qui couvrent près de
60 circonscriptions, méritent mieux que les petits bouts de rail de Jean Charest, celui-là même qui n’a pas
donné suite au Plan de transport de Montréal. Nous, nous leur présentons une vision d’ensemble pour
augmenter l’offre de services et l’achalandage », a lancé Pauline Marois.
Des problèmes à régler
Le phénomène croissant de congestion exerce des pressions considérables sur les villes, les entreprises,
les citoyens et l’ensemble de la société. La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a, par
exemple, évalué, en 2003, à 1 milliard $ par année les pertes économiques découlant des problèmes de
congestion dans la métropole. Au moment où les trains de banlieue débordent et que les stationnements
incitatifs sont pleins, la demande ne cesse d’augmenter pour plus de services. Par exemple, sur la ligne de
train Mont-Saint-Hilaire, l’achalandage a augmenté de 431 % entre 1996 et 2006. « Les citoyens veulent
plus de flexibilité dans leurs déplacements. Les transports collectifs doivent être accessibles, fiables,
efficaces, abordables et respectueux de l’environnement. Nous devons aider les familles qui doivent quitter
leur foyer pour travailler ou étudier à se retrouver plus rapidement en fin de journée ».
« Près de 40 % de la totalité des émissions de gaz à effet de serre au Québec sont liés au secteur des
transports. Dans la région métropolitaine, ce chiffre atteint 49 %. La pollution et le smog entraînent
également des maladies respiratoires beaucoup plus importantes depuis les dernières années.
L’augmentation des accidents et l’accroissement de la circulation automobile, particulièrement dans les
centres urbains, exercent des pressions importantes sur l’aménagement des villes. Si nous voulons préparer
le Québec à la période post-Kyoto, tout en diminuant les coûts des soins de santé, si nous voulons améliorer
la qualité de vie des citoyens et offrir une réelle alternative de transport aux familles, nous devons agir dès
maintenant pour assurer un avenir durable aux générations futures », a indiqué Mme Marois.