Voici ce qui était dit officiellement, de l’origine des
WanwanBe,
dans
le Journal officiel de l’AOF : 1911
-Suppléments n°s 52, 53 et 54.
(Rapport sur les droits de propriété des Coladés au Chamama) sous
la plume du lieutenant Chéruy, chercheur, alors chef de la
subdivision de Boghé dans le Chamama
.
«
Un Arabe, du nom d’Ely vint seul du pays d’Aswed s’installer à
Lougué Loumgué et prit le nom de Weïdé. Cinq familles habitaient ce
village : Salsalbés (les Sall), Thiambés (les Thiam), Koménabés, (Les
Komé), Gnangnangbés (les Niang) et les Dioppés (les Diop) qui,
reconnaissant sa supériorité, le prirent pour chef.
A leur tête, il battit successivement les Sérères de M’Bar, les
Guirobés de Guiro et les Fadoubés, habitant Doumga (Lao Sénégal).
A la suite de ces victoires, Weidé épousa la fille du roi du Diolof dont
il eut M’Bagny Wéïdé qui se maria avec une de ses cousines du
Diolof et eut un fils dont les descendants furent farba de Walaldé,
diom M’Bar et thierno Wanwanbé ».
Une généalogie schématisée des Wane figure d’ailleurs dans ce
document : Journal officiel de l’A.O.F.
En tout cas, la preuve est faite aujourd’hui, au
Fuuta
, comme
dans le
Hodh
mauritanien, que les
WanwanBe
sont d’un ancêtre
Laghal
qui s’était marié à la fille de
Farba Walalde
dans le Law.
Que, par suite de nombreux mariages interethniques, certains
WanwanBe
soient devenus soninko, wolof ou autres, il n’y a rien
d’étonnant à cela. Beaucoup de
WanwanBe
sont devenus lébou,
sans oublier, pour autant, leur origine takrorienne.
Il y a lieu de signaler, en passant, qu’à part
Ceerno
WanWanBe
, d’autres dignitaires existaient au
Fuuta
, sous le règne
des
Satigi
denyankoBe
:
Ardo Ngiril, Joom Matam, Joom Mbumba,
Joom Lugge, Joom Galoya, Ardo Boke jalluBe, Ardo Edy, Ardo
Bantu, Bumoy
Horefonde
Parmi les dignitaires portant des titres d’inspiration
islamique :
Ceerno Lewa, Ceerno Wocci, Ceerno Gamugu, Ceerno
Saadel, Ceerno Lewa, Ceerno Funebe, Ceerno Siwol, Eliman Rinjaw,