Prier avec le V. F. Polycarpe : Vol. 5, N° 7 Date suggérée : juillet 2015
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint Esprit, -- Pour les siècles des siècles. Amen.
PRÉSENTATION
La tâche du F. Polycarpe était ardue mais "sa confiance en Dieu fut sa force et sa consolation dans les
difficultés". (275) Sa prière était souvent : "Seigneur, laissez-moi me réfugier aux pieds du sacrement de
votre amour pour retrouver calme et confiance." (380) Il recommandait aux frères: "Dans vos rapports
avec Dieu, imitez la conduite d'un enfant qui sollicite un service de sa mère ou de son père." (390) En
priant ou en écoutant ce chant, mettons-nous dans les mêmes dispositions de confiance et d'abandon:
ENTRE TES MAINS, MON DIEU (Jn-Claude Gianadda)
Audio: CDs de l'auteur: Magnificat, Partir, Veiller et prier 2006 ou Mp3
Refrain : Entre tes mains, mon Dieu. Entre tes mains, je remets mon esprit.
Entre tes mains, mon Dieu, entre tes mains: ma vie.
1. Je te promets de reprendre la route
Et de trouver la force au fond de moi.
Et de lâcher et mes peurs et mes doutes.
Je te promets de m'en remettre à toi.
2. Je te promets de te rester fidèle.
Que dois-je faire de mes mille secrets?
Je veux trouver, c'est pour ça que j'appelle,
Cette énergie en moi pour exister.
3. Je te promets d'accepter sans comprendre
Sans avoir peur ni de moi, ni d'autrui.
Je voudrais tant renaître de mes cendres.
Je te promets de croire en l'aujourd'hui.
PRÉSENTATION
À la fin de son noviciat, dans la retraite qu'il fit en préparation de sa consécration religieuse, le V. F.
Polycarpe mis par écrit sept résolutions pour parvenir à la sainteté. La quatrième se lit comme suit:
"Toujours plein de confiance en Dieu, je ne m'effrayerai de rien, ni des peines, ni des adversités, ni
même des fautes dans lesquelles je pourrais tomber." Ce sont ces mêmes sentiments de confiance
qu'exprimait le Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), dans son ermitage du Sahara; ces
sentiments ne devraient-ils pas être aussi les nôtres?
PRIÈRE DE CONFIANCE
Mon Dieu,
vous me défendez de me décourager jamais
à la vue de mes misères, de me dire :
"je ne puis plus avancer,
le chemin du ciel est trop raide,
il faut que je recule et que je roule jusqu'en bas."
Vous me défendez de me dire,
à la vue de mes fautes toujours renouvelées,
dont je vous demande chaque jour pardon
et dans lesquelles je retombe sans cesse :
"Je ne pourrai jamais me corriger;
la sainteté n'est pas faite pour moi..."
Vous me défendez de me dire,
à la vue des grâces infinies
dont vous m'avez comblé,
et de l'indignité de ma vie présente :
"J'ai abusé de trop de grâces,
je devrais être un saint et je suis un pécheur;
après tout ce que Dieu a fait;
il n'y a rien de bon en moi, jamais je n'irai au
ciel."
Vous voulez que j'espère malgré tout.
Le Ciel et moi, cette perfection et ma misère,
qu'y a-t-il de commun entre eux?
Il y a votre cœur, mon Seigneur Jésus,
votre cœur qui fait la liaison
entre ces deux choses si dissemblables.
(Bienheureux Charles de Foucauld; 1858-1916)