Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
temples situés à Argos et à Salamine tout autant. Mais au total, sa place dans la religion
grecque antique était bien loin d'égaler celle déjà glorieuse et jadis attribuée au dieu
Mars tant qu’il est adulé à outrance chez les Romains.
La Guerre de Troie, Jugement de Pâris, de Pierre Paul Rubens, Dresde
Dans la mythologie grecque, le dieu Arès est le dieu de la Guerre et des Massacres, ainsi
qu'il est celui de la Violence. En effet, Arès régissait en sa qualité de dieu des combats,
toutes formes de luttes, encourageant les rixes entre les États et les Cités helléniques. Ce
dieu privilégiait les situations tendues et les conflits. Il incitait les humains à entrer en
Guerre, et à avoir recours à la force brutale et irréfléchie, exacerbant les armées. Les
terrains de batailles étaient ses lieux de prédilection. Le dieu Arès n'avait pas pour autre
but que de vouloir contraindre les autres, ce, en les soumettant à sa volonté
« tyrannique ». Dans ce sens, le dieu Arès, dans la mythologie grecque, profitait de tous
les prétextes imaginables pour déclencher des Guerres ; que ce soit pour des motifs
religieux, ou pour des motifs étatiques entre les cités.... Arès était le dieu destructeur par
excellence. Le dieu Arès n'avait pas de repos avant d'avoir su provoquer
l'anéantissement total de ses rivaux. Et les cités l'honoraient pour obtenir l'aide du dieu
de la Guerre dans les affrontements sanguinaires. Il déclenchait la furie des foules et des
guerriers, semant le malheur et la tristesse sous chacun de ses pas, fatals aux
civilisations même les plus avancées. En cela, il était le plus souvent soutenu et aidé par
sa sœur, la déesse Éris, qui, à sa demande, semait la discorde dans les cités et parmi les
troupes, provoquant le désordre et l'anarchie. Il apprenait aux humains le maniement
des armes. Il commandait à tout homme dont le métier était de faire la guerre. Mais
pourtant, les héros et les guerriers, ainsi que les êtres humains, généralement, ne
l'appréciaient point. Tout comme les dieux de l'Olympe. Qui le plus souvent le boudaient
également : le dieu Arès ne disposait pas de la sympathie du peuple grec. En cela, les
grecs lui préféraient de loin la déesse Athéna (lire sous Athéna). Souvent verra-t-on
dans la mythologie grecque, Athéna et Arès opposés sur des terrains de batailles. Bien
que la déesse Athéna (la Sagesse) utilisait des stratégies, lesquelles le plus souvent
étaient « de bonne guerre », en inspirant aux humains le comportement et les réactions
adéquats et lesquelles réactions étaient dès lors plutôt propre à être jugées comme les
plus habiles et les plus légitimes en matière de combats, dans les conflits.... Arès, lui,
n'était pas forcément un dieu loyal, même s'il savait récompenser largement ceux qui lui
restaient fidèles. Il était le dieu qui enseigne la sexualité et la maturité de l’homme selon
la nature du mâle, par opposition à la nature de la femelle, et parfois celle des hommes
entre eux (« culte misogynique »), par opposition à celle des femmes (dans le culte
d’Aphrodite). Parfois, le dieu Arès est considéré comme le dieu des butins dérobés aux
troupes ennemies (lire précédemment). Dieu de la Brutalité, il usait ses victimes sur les
terrains de batailles, de telles sortes qu'elles soient à bout de résistance. C'est ainsi, que
la déesse Athéna intervenait à faveur de ces victimes afin parfois de rétablir l'ordre et la
justice lors des Guerres. Ainsi, la déesse Athéna peut inverser le cours de la Guerre, qu’il
en déplaise à Arès ou bien non. Dans ce sens, Athéna luttait contre Arès lors de combats
menés hors des conflits traditionnels, toujours assez fréquents dans l'Antiquité. La
technique martiale favorite du dieu de la guerre était de coucher avec l’ennemi (c’est
dire : la femme de l’ennemi). Ce qui pour sûr déclenchait les guerres (lire sous la Guerre
de Troie). Dans la mythologie scandinave, Arès était autant assimilé parfois avec le dieu
Tyr, le dieu germanique de la Guerre et du Droit, issu du groupe des Ases. Ainsi, tous les
tyrans – terme tiré de son nom germanique - lui obéissaient.