Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne ARÈS PUBLIE SUR LE SITE DE MG : www.mythesgrecs.com Article : Encyclopédie de TitiLatulipe 30. 01. 2008 15 : 39 Arès, dieu de la Violence divine, et dieu de la guerre •Naissance et filiation •Attributs •Généralité •Amour Proposition de fiche descriptive complémentaire : Le dieu Arès, le dieu de la Guerre ARÈS, dieu des Guerres et des Massacres Le dieu de la Guerre, Arès assis Arès, le dieu martial Définition : Dieu de la Guerre, il fut assimilé par les Romains à Mars. réf.: Encyclopédie 2005 NAISSANCE ET FILIATION Dans la mythologie grecque, le dieu Arès est le fils légitime du couple souverain des dieux : de Zeus, le Roi des dieux (lire sous Zeus), Arès est le fils ; et de même qu’il est celui de la Reine des Cieux : Héra, la déesse du mariage, des alliances et des unions sacrées. Le dieu Arès a pour frère le dieu Héphaïstos, le divin forgeron des dieux, et il a pour sœurs, les déesses Éris (la Discorde), Hébé (lire sous Hébé), Ilithye (lire sous Ilithye) et Athéna (lire sous Athéna). Il a pour demi – frères divins : les dieux Hermès, Apollon, Héraclès et Dionysos. Il a également pour oncles divins : les dieux Hadès et Poséidon. Et enfin, pour tantes divines : Arès a les déesses Déméter et Hestia, les sœurs de sa mère. Son Grand - père divin reste le dieu Titan Chronos. Tandis que sa Grand – mère divine était la déesse Titan Rhéa. Le dieu Arès est notamment assimilé avec le dieu Mars chez les Romains ; ce nom romain (Mars) donnant issu et naissance étymologiquement au mot français : « martial ». Arès était donc le dieu Olympien qui manifestait jadis des dispositions combatives et belliqueuses, basées le plus souvent sur une attitude décidée, parfois trop résolue et qui cherchant, par ailleurs, bien plus à s'imposer aux autres dieux de l'Olympe, plutôt qu'à maintenir une certaine paix.... sème le malheur et la désolation autour de lui. Dès lors, le dieu Arès haït l'Humanité. Il haït les Hommes autant qu’il déteste la Nature. Et il les pousse donc à se détruire les uns les autres naturellement, pour la plus grande tristesse de toute civilisation constructive. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Et celui de la Beauté dans la Nudité 1 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne ATTRIBUTS Dans l'ancien temps, les attributs symboliques du dieu Arès sont les suivants dans la mythologie grecque classique : En effet, le dieu Arès était équipé généralement, et disposant d'habitude : du Glaive et de l'Épée, du Bouclier, des Couteaux, et des Lames de manière générale de tout Armement militaire (comme Athéna) de la Torche, de la Lance, du Casque, de la Cuirasse, du Coucou (comme Héra sa propre mère) Ses autres animaliers et plantes sont généralement : - - - le Coq (issu du Mythe d' « Arès et Aphrodite, l’adultère » : soit la déesse Éris plutôt prise pour elle – lire sous Psyché) le Primevère l’Autour royal le Sanglier, symbole de la liberté sauvage le Cheval, symbole de la noblesse royale le Python ou serpent, qui ici : restait un symbole de l’incitation mauvaise et induit au regard le signe décisif de la culpabilité originelle (comme pour Asclépios et Apollon, ou dans ce cas précis, ici : il est le symbole du mal qui contient aussi le remède – selon la tradition médicinale antique découlant d’un précepte d’Apollon justement – lire sous Hermès, lire sous Apollon, lire sous Asclépios) le Coquelicot (attribué jadis également à Aphrodite, l’Amour et la Beauté parfaite, et l’une des amantes d’Arès qui lui donnera pour fils : Phobos dit « la crainte » et Deimos dit « l’effrayant ») le Pavot (comme Maea, mère d’Hermès, et qui dispose également du Coquelicot : la fleur dont le parfum soignait prétendument la maladie de : l’Esprit – en référence à Hermès psychopompe qui est cité et connu comme étant jadis nommé : « le divin protecteur de l’Esprit et de l’Âme ») l'Épervier, (par opposition au « Faucon » d'Hermès qui parfois se métamorphose autant en l’aigle de Zeus – lire sous Hermès). le Tigre, le symbole de « la force des prisonniers », notamment de Guerre (certainement par simple opposition au « Lion » d'Héraclès, symbole de « la noble force des rois ») le Taureau, symbole de l’Amour sauvage la Chèvre, Symbole de la maturité et de la noblesse altière le Sable et l'Argile (très rare : comme pour Chronos son grand – père divin) la Guêpe, Symbole de la jalousie fraternelle (par référence à son frère Héphaïstos, ce qui parfois plus tardivement aurait renvoyé similairement au récit d’une ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe - 2 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne etc.... histoire chrétienne, correspondant avec celle parfois d’« Abel et Caïn » qui illustre similairement dans la foi païenne la rivalité des fils d’Héra – source très rare). Foudre sur la Ville Son nom signifiait anciennement : « Celui qui est très coupable de dérober les richesses d’autrui et sans droit », ou encore « Celui qui inverse la précarité des coupables ». Tandis que chez les romains, son nom aurait anciennement signifié : « Celui qui aime inverser la pauvreté des coupables » : Arès « dieu de la Beauté virile, mais également de la Violence, l’associant définitivement à la Guerre ». Sa force aveugle n'en fait pourtant pas un combattant invincible. Car d’après le livre : « le Bouclier d'Héraclès » rédigé par le pseudo-Hésiode, Arès fut vaincu par deux fois par le héros Héraclès dont Arès est l’un des ennemis jurés les plus farouches dans la mythologie grecque classique. Et dans le récit de : « L'Iliade » : Arès devra s'avouer vaincu face au héros Diomède soutenu d’Athéna (lire sous Athéna). La déesse Athéna étant jadis, en Olympe, et dès sa prime naissance : la plus redoutable et pire ennemie du dieu Arès son frère divin (lire sous Zeus). C'est ainsi que « L'Iliade » relate également que les Géants divins : les Aloades (lire sous Artémis) parvinrent à enfermer le dieu Arès pendant treize mois dans une jarre magique de bronze. Selon le scholiaste, les Aloades auraient agi ainsi à l'encontre du dieu de la Guerre pour le punir d'avoir causé la mort du jeune Adonis, leur ami, fils du roi Cinyras de Biblos engendré de sa propre fille la princesse Myrrha ensorcelée par la déesse Éris (Aphrodite, dans le mythe plus classique) et dont l’enfant (Adonis) avait été placé par Aphrodite, c'est-à-dire Éris, sous la charge et la protection desdits : « Aloades » (lire sous Aphrodite, lire sous Artémis). Le dieu Arès ne sera délivré, à bout de forces, de la Jarre magique des Aloades, ce, par le dieu Hermès envoyé par Zeus inquiété de son absence prolongée. Selon Euripide et selon Hellanicos : quand Halirrhothios, fils de Poséidon, violenta Alcippé fille d’Arès (et que le dieu de la guerre avait eu avec la déesse – nymphe Aglaure elle – même une noble fille du roi Cécrops d'Athènes placée au service de la déesse aux yeux pers : Athéna) — Arès tua Alcippé fils de Poséidon, et ce, sans autre forme de scrupules. C'est ainsi que le dieu Arès, à la demande de Poséidon, sera traduit devant le tribunal des dieux olympiens, pour ce meurtre, l’audience des dieux ayant eu lieu sur la colline qui prit le nom d'Aréopage. À la suite de ce meurtre, selon Euripide toujours, le dieu Arès fut acquitté. Mais d'après Panyasis, cependant, il semblerait que le dieu Arès fut obligé sur la condamnation des dieux à servir certains des mortels de la Terre, en raison dudit acte de ce meurtre. En conflit direct avec Poséidon le dieu des mers : Arès serait une sorte de mythologique personnification de « l’Orage », { l’instar de son père Zeus. Dans la mythologie grecque, la ville qui s’était consacrée aux cultes et aux enseignements du dieu Arès (la Guerre) était celle de Sparte située sur l'Eurotas, laquelle ville se trouvait être organisée en un état oligarchique et militaire fondé sur la distinction entre les citoyens égaux (« homoioi »), « les ilotes » et « les périèques » dès le IXème siècle av. J.-C. De caractère misogyne selon le principe de l’ancien Patriarcat : La ville de Sparte, durant la Guerre du Péloponnèse, vainquit la ville d’Athènes (qui appliquait jadis le principe de l’ancien Matriarcat). Mais Sparte ne tarda pas à être terrassée à son tour par la ville de Thèbes (consacrée à Dionysos, le dieu de la Folie), lui infligeant la défaite lors de la grande « Bataille de Leuctres ». ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe GÉNÉRALITÉS 3 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Mais en Grèce, Arès n'a que peu de lieux de culte à proprement parler. Toutefois, d’après la mythologie grecque classique et l'Histoire, les mythes retiennent généralement qu' « une fontaine sacrée » était jadis consacrée dans l'enceinte même de la ville de « Thèbes » (une ville protégée de Dionysos), ce en l’honneur du dieu Arès justement. Ce souvenir mythologique de la légende ancienne remonte à la naissance du roi Cadmos, qui avait semé là en cet emplacement : les dents d'une créature gardienne des terres indiquées, laquelle créature était supposée être une hydre – dragon issue du dieu Arès en personne. Terrifiante par sa violence, cruelle dans sa capture. Ce serait dès lors avec des dents de ladite créature que les Spartiates furent du reste créés. Donnant naissance au nom « des Spartes ». Par la suite, le roi Cadmos fit la paix avec le dieu Arès en épousant Hermione une fille d’Arès (parfois tardivement assimilée faussement avec la déesse Harmonie qui était quant à elle une fille de la déesse Aphrodite). Puis, le roi Cadmos dut lui faire des enfants avant de pouvoir enfin fonder la ville de Thèbes, consacrée à Dionysos. Dès lors, ladite métaphore qui suit, ressortait clairement : « La fin des guerres apporte l'ordre et l'harmonie, et permet la fondation de la cité.... » C'est donc surtout à Sparte qu'Arès dieu de la Guerre fait l'objet d'un culte sacré et religieux plus importants. À « Géronthrai », située au nord d'Hélos, mais toujours en Laconie, le dieu Arès était célébré dans des fêtes excluant les femmes (d’après un « culte misogyne » ou « culte misogynique »). Et à Sparte même, un sanctuaire lui était dédié sous le nom d'« Arès - Théritas ». En Attique, le dieu Arès possédait un sanctuaire à Acharnes. Et une stèle, actuellement conservée à l'École française d'Athènes, reproduisait sans doute la statue du culte du dieu de la Guerre. À Tégée en Arcadie, les femmes le célébraient cependant dans des fêtes qui leur étaient à elles seules réservées (« culte misandre » ou « culte misandrique » - lire sous les Amazones), et commémoraient leur vaillance contre les Spartiates. Il faut savoir que dans les deux cultes sous notion – « misandrique » et « misogynique » – le point commun était le dieu Misos un fils du dieu Arès et le frère des dieux Phoibos et Deimos, et parfois confondu avec le dieu Anthéros, fils d’Aphrodite. Le dieu Misos fils d’Arès était le dieu de la haine, ce, par opposition au dieu Éléos fils de la déesse Éos quant à lui le dieu de la miséricorde (lire sous Éos la déesse de l’Aurore). Près de Trézène, un sanctuaire était également consacré { l’honneur du dieu Arès, mais en souvenir des Amazones, ses filles, qu'il eut de la déesse Harmonie (lire sous Hermès, lire sous Harmonie) et dont les puissantes déesses Iris, Artémis et Athéna étaient les divines gardiennes protectrices de la peuplade de ces femmes guerrières très puissantes (lire sous Amazones). Bellérophon les affrontera. Même dans la ville d'Athènes, consacrée à l’hommage d’Athéna pourtant : le dieu Arès était paradoxalement vénéré en association avec la déesse Aphrodite, avec laquelle il eut une liaison remarquée des autres dieux de l'Olympe (lire sous Héphaïstos). Enfin, le dieu de la Guerre disposait de ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Mais la résidence naturelle et préférée du dieu Arès se trouvait être le territoire géographique de la Thrace. Car « les Thraces » étaient pour « les Grecs » le véritable symbole du peuple guerrier et batailleur. Dès l’époque des Thraces, les guerres terriennes ne seront plus jamais entreprises par les hommes, que pour marquer le Temps et l’Histoire, selon les aléas d’intérêts troubles régis par la déesse de la Discorde : Éris ; la déesse ayant été bannie de l’Olympe des dieux par Zeus et renvoyée sur la Terre (lire sous Éris, lire sous Thémis, lire sous Zeus). Le dieu Arès était le dieu protecteur des Thraces et ce dieu de la haine dans les guerres était également révéré par les peuples de la Colchide et de la Scythie. 4 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne temples situés à Argos et à Salamine tout autant. Mais au total, sa place dans la religion grecque antique était bien loin d'égaler celle déjà glorieuse et jadis attribuée au dieu Mars tant qu’il est adulé à outrance chez les Romains. Dans la mythologie grecque, le dieu Arès est le dieu de la Guerre et des Massacres, ainsi qu'il est celui de la Violence. En effet, Arès régissait en sa qualité de dieu des combats, toutes formes de luttes, encourageant les rixes entre les États et les Cités helléniques. Ce dieu privilégiait les situations tendues et les conflits. Il incitait les humains à entrer en Guerre, et à avoir recours à la force brutale et irréfléchie, exacerbant les armées. Les terrains de batailles étaient ses lieux de prédilection. Le dieu Arès n'avait pas pour autre but que de vouloir contraindre les autres, ce, en les soumettant à sa volonté « tyrannique ». Dans ce sens, le dieu Arès, dans la mythologie grecque, profitait de tous les prétextes imaginables pour déclencher des Guerres ; que ce soit pour des motifs religieux, ou pour des motifs étatiques entre les cités.... Arès était le dieu destructeur par excellence. Le dieu Arès n'avait pas de repos avant d'avoir su provoquer l'anéantissement total de ses rivaux. Et les cités l'honoraient pour obtenir l'aide du dieu de la Guerre dans les affrontements sanguinaires. Il déclenchait la furie des foules et des guerriers, semant le malheur et la tristesse sous chacun de ses pas, fatals aux civilisations même les plus avancées. En cela, il était le plus souvent soutenu et aidé par sa sœur, la déesse Éris, qui, à sa demande, semait la discorde dans les cités et parmi les troupes, provoquant le désordre et l'anarchie. Il apprenait aux humains le maniement des armes. Il commandait à tout homme dont le métier était de faire la guerre. Mais pourtant, les héros et les guerriers, ainsi que les êtres humains, généralement, ne l'appréciaient point. Tout comme les dieux de l'Olympe. Qui le plus souvent le boudaient également : le dieu Arès ne disposait pas de la sympathie du peuple grec. En cela, les grecs lui préféraient de loin la déesse Athéna (lire sous Athéna). Souvent verra-t-on dans la mythologie grecque, Athéna et Arès opposés sur des terrains de batailles. Bien que la déesse Athéna (la Sagesse) utilisait des stratégies, lesquelles le plus souvent étaient « de bonne guerre », en inspirant aux humains le comportement et les réactions adéquats et lesquelles réactions étaient dès lors plutôt propre à être jugées comme les plus habiles et les plus légitimes en matière de combats, dans les conflits.... Arès, lui, n'était pas forcément un dieu loyal, même s'il savait récompenser largement ceux qui lui restaient fidèles. Il était le dieu qui enseigne la sexualité et la maturité de l’homme selon la nature du mâle, par opposition à la nature de la femelle, et parfois celle des hommes entre eux (« culte misogynique »), par opposition à celle des femmes (dans le culte d’Aphrodite). Parfois, le dieu Arès est considéré comme le dieu des butins dérobés aux troupes ennemies (lire précédemment). Dieu de la Brutalité, il usait ses victimes sur les terrains de batailles, de telles sortes qu'elles soient à bout de résistance. C'est ainsi, que la déesse Athéna intervenait à faveur de ces victimes afin parfois de rétablir l'ordre et la justice lors des Guerres. Ainsi, la déesse Athéna peut inverser le cours de la Guerre, qu’il en déplaise à Arès ou bien non. Dans ce sens, Athéna luttait contre Arès lors de combats menés hors des conflits traditionnels, toujours assez fréquents dans l'Antiquité. La technique martiale favorite du dieu de la guerre était de coucher avec l’ennemi (c’est dire : la femme de l’ennemi). Ce qui pour sûr déclenchait les guerres (lire sous la Guerre de Troie). Dans la mythologie scandinave, Arès était autant assimilé parfois avec le dieu Tyr, le dieu germanique de la Guerre et du Droit, issu du groupe des Ases. Ainsi, tous les tyrans – terme tiré de son nom germanique - lui obéissaient. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe La Guerre de Troie, Jugement de Pâris, de Pierre Paul Rubens, Dresde 5 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Le dieu Arès était le dieu de l'Hostilité, qu'il s'agisse de celle qui couve comme la lave du volcan (en référence à son frère Héphaïstos le dieu des maléfices) ou qu'il s'agisse de celle qui éclate au grand jour (en référence { sa rivalité de toujours l’opposant avec le dieu Héraclès). L'influence du dieu Arès était donc considérée le plus souvent comme néfaste et négative par les humains de l’ancien temps. Un jour, Zeus, le père d'Arès, se lassa de la mauvaise nature et de la mauvaise conduite propres à son fils le dieu de la Guerre. Et c’est ainsi qu’il le sermonna si sévèrement en présence de la déesse Héra, sa propre mère. Qu’Arès nourrira peu à peu une haine certaine contre son propre père. C’est pour ce motif qu’il s’alliera avec Chronos son grand – père dont il partageait certaines des attributions, ainsi qu’il se liera avec son grand Oncle le dieu Titan Japet. Le dieu Arès contribua pour ainsi dire au châtiment infligé à Rhéa (lire sous Rhéa) en détruisant en toute occasion et sur l’ordre du Temps (Chronos) le domaine de la Nature qu’elle protège par la garde des nymphes sacrées. Car Arès haït au départ la déesse Rhéa qui était pourtant sa propre Grand – mère. Pour finalement lui aussi se rallier à la cause de Zeus. Cela est rapporté dans plusieurs récits de la mythologie grecque ancienne. Arès contrôlait tout ce qui a trait et est lié à la Guerre, mais il n'en contrôlait pas pour autant la victoire (lire sous Niké). C'est ainsi qu'il fut vaincu par le valeureux héros Diomède (lire sous Athéna), lors d'un combat qui les opposa durant « la Guerre de Troie ». Mais son pire ennemi est sans aucun doute le héros Héraclès qui s'opposera à Arès en de nombreuses occasions afin de protéger des mortels ou des dieux dans les innombrables récits de la mythologie hellénique. Le dieu Arès a de l'influence sur tous les humains dont le caractère belliqueux était porté à la guerre. Le dieu Arès de manière générale inspirait de sa force divine les combattants. On le disait parfois dans l’ancienne mythologie : père du dieu Pan (protecteur divin des Infirmes) connu pour fils de Rhéa également. Mais c’est certainement faux, bien que le dieu Arès est assurément le père divin de la race ancienne des Satyres (« dissocièrement » de Pan – lire sous Chronos, lire sous Pan). Car le dieu Pan anciennement était dicté comme un fils de Chronos et d’une fille du dieu Psysios, ce qui correspond à la véritable origine du dieu Pan (lire sous Psysios). Chronos engendra Pan pour se venger de l’affront que lui avait fait Rhéa son épouse. Quant Rhéa trouva Pan sur la montagne, elle le cacha lui aussi dans la même caverne que celle de Zeus et le confia aux bons soins d’Amalthée. Le nom du dieu Pan désignant : « le Tout », mais plus justement également signifiant : « Celui qui inverse l’action créatrice de l’Eau fructueuse et fertile » (lire plus bas). Arès n’est pas le père du dieu Pan, mais il est le père des Satyres semblables à l’image de Pan. Les Satyres, fils d’Arès, auxquels le dieu donne le nom qui signifiait anciennement « Ceux qui s’honorent à jamais pour la colère de Chronos ». Arès les procréa originellement pour servir ou venger le dieu Chronos contre l’insulte que lui avait faite le règne de la Nature : Rhéa. Un dieu Chronos qu’Arès « le dieu de la Guerre aimait plus que tout parce que Chronos l’apaisait et qu’il était le seul à savoir le faire » (lire sous Satyres). Chronos étant par lien filial le grand père divin d’Arès. Dans l’Olympe, la divinité qui contrecarrait l’intelligence du dieu Arès était en général connue pour être le dieu Apollon autant fort que lui. Arès prend toujours soins d’éviter le combat contre Apollon. Car l’issue en serait incertaine. Le dieu des Archers étant un dieu puissant, que même le dieu de la Guerre n’était pas sûr de pouvoir égaler. Dans un combat contre Apollon (le Jour), le dieu Arès (la Nuit) n’était jamais garanti d’en ressortir victorieux. On fit donc d’Arès parfois le dieu des revendications, dans la mythologie grecque. Il était le plus souvent accompagné également de ses deux fils, Deimos et Phoibos, les dieux de la peur et de la terreur. Ainsi ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 6 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne que l’accompagnait également traditionnellement la déesse de la Discorde : Éris, qui les devançait toujours, lui et ses fils, afin d'engager les combats et les massacres les plus terribles. Arès est aussi le dieu vengeur. En tant que tel, son nom est utilisé dans les serments solennels. C'est par exemple le cas dans le serment prêté par les jeunes Athéniens pendant leur éphébie (service militaire) généralement placée sous protectorat d’Apollon (c'est-à-dire Apollon : dieu protecteur des beaux « Éphèbes ») et ayant lieu dans l’enclave de la Cité d’Athéna quand elle est considérée comme la Sagesse solennelle et selon l’importance consacrée pour la Chasteté. Pourtant, Arès était le dieu de la guerre, de la brutalité et du carnage. Il va au combat accompagné de sa sœur, Éris (la Discorde), et de ses fils Deimos (la Terreur) et Phobos (la Panique). Ainsi que d'Ényo qui, dans la mythologie grecque, est « Celle qui symbolise l’horreur de la déesse des batailles ». Associée à Arès, dont Ényo passe, selon les auteurs, pour être : la sœur, l'épouse, la fille ou la mère. La déesse Ényo marche à ses côtés à la guerre, et est souvent représentée en armes et couverte de sang. Elle est identifiée avec la déesse romaine Bellone, déesse romaine de la guerre. Dans ce sens, Arès fut parfois considéré comme le dieu patron des assassins et des hors - la - loi (rare). En tant que tel, le dieu Arès était effectivement haï de tous les autres dieux de l'Olympe, et en particulier de Zeus, le roi des dieux immortels, lequel lui déclara, un jour, dans « L'Iliade » : Citation : «Je te hais plus qu'aucun des dieux qui vivent sur l'Olympe, Arès, car tu ne rêves que de discordes, de guerres et de combats [....]» - fin de citation Même la déesse Héra, sa propre mère, ne l'appréciait guère plus, et un jour également dépitée qu'elle était de le voir prendre parti pour les Troyens pendant « la Guerre d'Ilion », c’est ainsi que celle - ci lui déclara dès lors et pareillement que Zeus à son sujet et en leur présence parentale à tous deux : « Zeus, Ô mon époux, n'es-tu pas outré des sévices infligés par ton propre fils Arès aux mortels de la Terre ? Combien de braves Achéens n'a-t-il pas déjà fait périr de sa propre main, et à tort et à travers ! J'en suis navrée, et cependant Aphrodite et Apollon à l'arc d'argent semblent si heureux d'avoir lâché ce fou furieux qui ne reconnaît aucune de nos divines lois (parlant d'Arès) [....]» - fin de citation Citation : La Guerre de Troie, Achille recevant les ambassadeurs d’Agamemnon, J.A.D. Ingres, 1801, Paris Comme expliqué ci - dessus, la déesse Athéna la Sagesse, mais autant qu’elle est une déesse de la guerre comme Arès également : représentait effectivement quant à elle tous les aspects positifs de la guerre, notamment comme la victoire par exemple. La victoire était incarnée du reste par la déesse Nikê et celle – ci s’étant jadis considérée du côté de la Sagesse la plus estimée, du moins le plus souvent dans la mythologie grecque, Nikê influençait la guerre en faveur des décisions d’Athéna toujours sage pour le salut de l’humanité et la philanthropie des hommes et des rois. Car la déesse Nikê est celle dont le nom secret signifiait anciennement : « Celle qui rejette l’intelligence coupable de la discorde et du trouble ». Ce qui sert bien la Juste Thémis. Alors qu'Arès, lui, incitant et concernant la guerre, en incarnait au contraire et pour ainsi dire systématiquement tous les aspects négatifs. Pour ce motif, les deux divinités se haïssent particulièrement. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Arès et sa lance 7 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Le dieu Arès agenouillé AMOURS DES DIEUX - ARÈS Dans la mythologie grecque classique. Le dieu Arès est le père d'une nombreuse descendance. Son union amoureuse la plus célèbre. Est celle réalisée avec la déesse Aphrodite. En effet, d'Aphrodite (l'Amour), Arès le dieu de la Guerre engendrera les dieux : - Phoibos Deimos Hermione (ou parfois Harmonie) Les deux dieux de la Peur, de la Terreur et de la Panique, ainsi qu’une déesse de la sournoiserie (rare). Remarque : Les dieux Titans, de tout temps, ont toujours détenus les clefs de l'Harmonie universelle. Qu'ils héritèrent de la Beauté de l'Univers en personne que restait leur père : Ouranos. Par exemple, la traduction ancienne du nom du dieu Chronos était jadis celle le désignant comme : « Le musicien du Temps » ('la Musique du Temps chronologique') ou « Temps de la musique ». L’autre signification de son nom était : « Celui qui ne se met jamais en colère ». Plus secrètement : « Celui qui haït l’amour de la matérialité des petites gens» (notamment « financière ») ou « Celui qui est déçu du matérialisme des mauvaises gens». Et enfin : « Celui qui renverse les richesses de son fils » (en référence à Zeus, Poséidon et Hadès ; puis en référence quelques fois à son petit – fils : le dieu Héphaïstos). Quant à la déesse Aphrodite, elle fut 'l'Amour absolu', englobant 'la Beauté universelle'. De plus, il est vrai que Zeus l'Olympien, le roi des dieux grecs anciens, donna naissance à l'Industrie antique (Héphaïstos). Mais Zeus et Héra enfantèrent aussi ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Devant la ville de Troie, c'est ainsi qu'Athéna incitera contre son divin frère, le prince Diomède à combattre Arès jusqu’au point de le frapper, tandis qu'Athéna lui propulse simultanément à son tour un gros bloc de pierre qui atteint Arès à la hauteur du cou. Il faut dire que, seul parmi les dieux, Arès prendra part personnellement aux combats physiques de la Guerre de Troie, ne dédaignant pas de désobéir directement à Zeus son père. En dépouillant « Périphas » par exemple de ses armes. Le mortel n’aura aucune chance d’espérer tenir tête face au dieu Arès en personne. Dans la mythologie grecque classique, seule la déesse Aphrodite (l'Amour et la beauté parfaite) lui témoignera un peu d'affection. Sinon, les autres le fuient généralement. C'est peut - être ainsi que Sophocle peut le proclamer : «le dieu martial à qui tout honneur sera refusé parmi les dieux ». Le nom d'Arès désigne toute forme de mort violente, et plus particulièrement la peste. La guerre est surnommée la « danse d'Arès » dans les épopées mythologiques. Les Grecs voient en lui le « dieu des larmes ». Les historiens sont nombreux à aimer comparer, d'une part, « la haine » qu'inspirait aux grecs la force brute et sanguinaire d'Arès ... au respect inversé que lui portaient jadis les Romains, en référence à l'homologue du dieu Arès dans leur civilisation, soit : le dieu Mars, comme vu précédemment. Le dieu Arès est indéniablement au service du dieu des Morts : Hadès. 8 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Zeus créa également « la Beauté de la Grâce » : son fils Apollon. Pour protéger les dieux, il donna naissance à 'l'Intelligence divine' : son fils Hermès. Et pour s'assurer de neutraliser « la Discorde », Zeus mit au monde et à lui seul cette fois - ci : 'la Sagesse de l'Esprit', c'est à dire : 'celle du Monde' en la personnification de : sa fille Athéna. Car un terrible oracle avait révélé « néfastemment » à Zeus que s'il ne le faisait pas, tous les dieux seraient un jour ou l’autre, tôt ou tard, détrônés par la Discorde. Ce qui se comprend par l'excès porté { l’amour des mauvais Intérêts, tant du côté des mortels, que de celui des puissants dieux du panthéon hellénique, d'après la légende de base. C'est pourquoi, Zeus mit au monde sa fille Athéna, une puissante déesse vindicative et sage, capable de résoudre par la sagesse les conflits les plus discordants. Cependant : Selon les premières données originales de la mythologie ancienne, le dieu Phobos était jadis considéré comme le premier fils d'Aphrodite et d'Héphaïstos le boiteux, frère d’Arès. Tandis que le dieu Deimos était jadis considéré comme le premier fils d'Aphrodite et d'Arès lui – même : le dieu Guerrier. Ainsi, la Peur (Phobos), selon les grecs anciens de cette époque, serait née entre - et de - l'Amour de l'Industrie. La Terreur (Deimos), quant à elle, serait née entre - et de - l'Amour de la Guerre. Phobos aurait été le dieu de la Peur (issu d'Héphaïstos). Deimos aurait été le dieu de la Terreur (issu d'Arès). Or, on retient que le dieu Deimos est assurément le fils d'Aphrodite et d'Arès. Tandis que généralement, les enfants d'Aphrodite mariée à Héphaïstos sont assez peu évoqués. Ce qui fait que, et c'est sans doute pour ce motif, que Phobos (Phoibos) fut également peu à peu associé comme un fils du dieu Arès. Devenant de ce fait, le divin frère de lignée de Deimos. En conséquence, les fils d'Arès furent donc désignés par Phoibos et Deimos, et ayant pour mère commune : la douce Aphrodite qui reste également une déesse de l'Intelligence. Dans la mythologie grecque classique, ils furent maintenus aux côtés d'Arès dans les conflits militaires, terrorisant les mortels, comme d'après la mythologie grecque moderne et d'aujourd'hui. Amour - LE DIEU ARÈS : Ses autres enfants sont : - Phlégias, fils d’Arès et de Chrysée : Phlégias un jour tenta de se venger du dieu Apollon, alors que celui – ci venait de tuer sa fille Coronis. Le roi Phlégias était le souverain des Lapithes, ainsi que le roi d’Orchomène et l’ancêtre éponyme des Phlégyens. Père de Coronis et d’Ixion. Ainsi que grand – père, par Apollon, du médecin Asclépios (soit grand – père maternel d’Asclépios). Selon Virgile cependant, Phlégias aurait brûlé l’un des temples d’Apollon après le meurtre sur Coronis commis par Artémis sur la demande d’Apollon. Ce serait ce qui aurait valu à Phlégias fils d’Arès d’être précipité directement vers les enfers d’Hadès, jeté au plus profond du Tartare par Apollon. Coronis fut aimée d’Apollon alors qu’elle se baignait dans « le lac Boébé » de Thessalie. Mais convoqué subitement à Athènes, Apollon confia Coronis { la vigilance d’un corbeau { plumes blanches. De leur union naquit Asclépios, qui à la mort de sa mère sur le bucher, néanmoins fut rescapé de son ventre grâce au dieu Hermès, qui, sur demande d’Apollon, alla le confier { l’éducation de Chiron le Centaure. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe le terrible problème de la Discorde : leur fille Éris. De même qu'ils engendrèrent le phénomène de la Guerre : leur fils Arès. 9 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens - Térée, persécuteur de Procné et de Philomèle ; Ce fils d’Arès est le roi des Thraces vivant en Phocide, autnt que celui parfois de la Mégaride. Le mythe de ce fils d’Arès est peu singulier, en ce sens qu’ayant épousé la fille du roi Pandion laquelle se prénommait Procné et dont il eut d’ailleurs un fils prénommé Itys : Térée tomba néanmoins amoureux malgré lui de la jeune sœur de sa femme qui s’appelait quant { elle Philomèle. Térée parvint astucieusement à se remarier avec sa jeune belle – sœur Philomèle après lui avoir fait croire à la mort de sa propre sœur Procné. Ainsi, les deux sœurs furent elles mariées au même homme pour leur plus grand malheur et dépit. Dans un acte de cruauté considérable, le roi Térée fit couper la langue à sa première épouse Procné pour être sûr de son silence. Pour se venger de la mutilation, Procné s’allia { sa sœur Philomèle après s’être légitimée et s’être fait reconnaître auprès de sa soeur et c’est ainsi qu’avec sa complicité elles décidèrent de tuer l’enfant unique que Procné avait eu de Térée. C’est ainsi qu’elles décapitèrent le pauvre Itys, le bouillirent et le firent manger à Térée qui encore ne se doutait de rien. Ce qui, une fois qu’il découvrit l’horreur de l’acte, déclencha un nouveau drame en perspective. Mais cette fois – ci les dieux en personne intervinrent et interrompirent Térée dans une tuerie qui s’apprêtait { assouvir sa vengeance sur Procné et Philomèle. Dépités par tant de laideur humaine, les dieux, d’après cette version transformèrent les trois immondes mortels en volatiles, c'est-à-dire : Térée en « vautour » (attribut symbolique d’Hadès), Procné en « rossignol » (attribut symbolique d’Aphrodite) et enfin Philomèle en « hirondelle » (attribut symbolique d’Hestia). - Diomède (il existe deux "Diomède"), ici, il s'agit de celui qui nourrissait ses cavales de chair humaine et qui sera dévoré par ces dernières, ce, lors des travaux d'Héraclès (lire sous Héraclès) ; - Cycnos, qui défiera en duel Héraclès et sera tué par le héros à la peau de lion. Ce qui déclenchera la plus grande des colères du dieu Arès contre Héraclès. En effet, Cycnos était un fils d’Arès et de Pélopia (ou Pélope), qui avait pour fâcheuse habitude de provoquer en duel de chars tous ceux qu’il rencontrait, afin de leur coupant la tête s’ils avaient perdu. À suite de quoi, le cruel Cycnos utilisait leur crâne pour ornementer le temple sacré de son père : Arès. Le dieu Apollon un jour incita Héraclès, dont la force était légendairement connue, afin qu’il aille rencontrer ce fils d’Arès : Cycnos, dans le but de le tuer en relevant son traditionnel défi de chars. Apollon proposa dès lors à Héraclès de se battre en combat singulier contre Cycnos, mais le dieu oraculaire (Apollon) le prévint aussi que son rival serait protégé du dieu Arès, son père. Lequel se tiendrait certainement derrière son fils Cycnos afin de le défendre. Dès lors, pour ce duel, Héraclès accepta pour la première fois l’aide des dieux. C’est ainsi qu’il revêtit la cuirasse offerte par la déesse Athéna, autant qu’il accepta de porter également pour la première fois les cuissardes magiques en airain offertes et façonnées par le dieu Héphaïstos ; tandis qu’il employait enfin l’arc, les flèches et le bouclier qui lui avait été concédés par Zeus. La déesse de la Sagesse se révéla à Héraclès afin de lui transmettre un message divin de leur père commun : ainsi Athéna lui révéla – t - elle que Zeus l’autorisait { tuer Cycnos, autant que Zeus lui interdisait cependant de s’attaquer { son demi – frère : Arès, du moins, autrement que pour ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 10 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne se défendre des éventuels coups portés par le dieu de la Guerre dans ses tentatives de protéger son fils Cycnos lors de cet affrontement. Héraclès du se conformer aux ordres de Zeus, et bien plus fort que Cycnos : Héraclès néanmoins le vainquit aisément. Héraclès enterra Cycnos selon la tradition grecque dans la vallée de l’Anauros, un domaine protégé de la déesse Titan Léto, mère d’Apollon. Et d’après la fin de l’épisode légendaire, la pierre tombale qu’Héraclès érigea au défunt Cycnos fils d’Arès fut des suites de sa mort engloutie dans les eaux du fleuve de la région, qui, sur l’ordre magique d’Apollon, la recouvrit de toute la puissance de son tumulte torrentiel. IMAGE DE LA REPRÉSENTATION D’ARÈS Le dieu Arès Arès Grec, Mars chez les Romains / Arès contre Athéna Le dieu Arès disposait d'un pouvoir ardent, qui avait, selon sa volonté, la particularité de brûler, de chauffer fortement les contrées sur lesquelles il s'abattait. Le dieu de la Guerre rendait le Soleil [Apollon] ardent. Provoquant la soif des guerriers s'affrontant sur les terrains de batailles, Arès utilisait son épée et ses armes afin d'infliger des douleurs violentes ou afin de causer des sensations de brûlure à blanc à touts mortels. Arès se voyait consacré quelques fois, des sortes de "chapelles mortuaires", éclairées par des cierges, ce, dans une obscurité et pénombre inquiétantes, le plus souvent, au service de la déesse Nyx (voir sous Nyx). Dans ce sens peut - être, peut-on considérer le fait que le dieu Arès, dans la mythologie grecque, par ses actes, reste certainement le plus fervent allié de Nyx (les Ténèbres) et d'Hadès (les Enfers). On lui consacre parfois des sortes de Tribunaux d'exception (voir sous l'Aréopage*) qui jugeaient les criminels d'États, ce, en contradiction parfois, avec l'ordre absolu de la Justice (Thémis). D'où la confusion avec l'origine du Tribunal des dieux*. Au combat, le dieu Arès est le dieu plein de vivacité. Il sait se montrer belliqueux. Plein d'ardeur combative, vif, fervent et passionné à déclencher les temps de guerres qu'il affectionne, et souvent représenté recouvert de couleurs vives, telles que le rouge par exemple [...], Arès répand les torrents de sang des soldats qui succombent à ses impulsions meurtrières, eux mourant aux combats les plus ensanglantés, et le dieu de la Guerre dispersant quant à lui la mort de ses propres mains et armes divines. Phénomènes archaïque, la Guerre n'allait pourtant jamais sans avoir été précédée par la Discorde, ce pour la plus grande perte et le plus grand malheur, des villes helléniques les plus réputées : Troie et Corinthe (Apollon), Thèbes (Thémis, plus tard Dionysos...), Cnossos (Minos, Déméter, Dionysos, Athéna, Hadès et Poséidon), Sparte (Arès), [...] sauf Athènes à une certaine époque (Athéna). Zeus s'interposant entre la déesse Athéna dominante, et le dieu Arès vaincu Les partisans du dieu Arès dans la Grèce antique n'appartenaient à aucun culte, et refusaient touts autres dieux et religions. On consacrait au dieu de la Guerre "les Arènes ensablées", ainsi que parfois, également certains édifices où se déroulaient les jeux. Il serait à l'origine de certains mots de l'argot français. Jadis, le dieu de la Guerre, Arès, était dans la mythologie grecque, considéré comme la première cause "des Arias" des villes grecques, globalement. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Remarque : 11 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Quelques mots sur le personnage de Charon, le passeur des Enfers D'après la tradition mythologique classique, et d'après la mythologie moderne, on désigne le personnage de Charon comme étant le dieu issu de l'union amoureuse de la Nuit, Nyx avec le dieu - Fleuve : Érèbe. Il fut peu à peu considéré comme étant un dieu vieillard, mais immortel, à l'exemple du dieu Chronos (lire cependant sous Chronos), dont les deux personnages furent parfois confondus entre eux. Charon avait donc pour fonction de transporter au delà du Fleuve Styx et du Fleuve Achéron (lire sous Hadès) les ombres des morts. Charon les emportait donc dans une barque étroite, chétive et de couleur funèbre. Charon était non seulement vieux, mais également « avare ». Charon ne prenait dans sa barque que les ombres de ceux parmi les anciens mortels qui avait reçu une sépulture, et qui pour preuve de cette dignité, avait reçu de leur proche une obole placée soit dans la bouche, soit sur les deux orbites oculaires, soit sur le front, afin de payer à Charon le prix de la traversée dans le monde des Enfers. La somme exigée ne pouvait être au dessous d'une obole, ni au dessus de trois oboles. Aussi les grecs anciens prenaient-ils soin de mettre dans la bouche du mort, l'argent nécessaire pour payer le passage à Charon. Ce nouveau culte mortuaire (Hadès) irritait au plus haut point le dieu de la Guerre, Arès, qui n’en voyait vraiment pas l’intérêt. Mais pourtant, sur les terrains des batailles, puis de manière générale ou inversement, les combattants se mirent à offrir de plus en plus régulièrement des sépultures avec une offrande sous forme d’obole à leurs camarades proches, et morts pendant des affrontements, ou soit même parfois à leurs propres ennemis (lire sous Mnémosyne). Dans le cas contraire, la croyance antique et la superstition mortuaire de l’époque voulait prétendument que le passeur Charon des Enfers, repoussât impitoyablement les ombres de ceux qui avaient été privés de sépulture et du placement de l’obole. Et dans ce cas, ces derniers, d'après la croyance, étaient condamnés à devoir errer pendant « cent ans divins » sur les bords des fleuves des Enfers où ils étaient alors laissés là à devoir tendre vainement leurs bras squelettiques vers l'autre rive, mais sans plus aucun espoir de pouvoir obtenir gain de cause auprès du terrible passeur infernal. De plus, nul mortel encore en vie ne pouvait espérer entrer dans la barque mortuaire de Charon, à moins d'être muni d'un précieux Rameau d'or, spécifiquement consacré à la déesse Perséphone (fille de Déméter). Le Rameau étant également l’attribut de la Sagesse (Athéna). Pour cela, il fallait en plus que ce Rameau d'or eut été détaché d'un arbre sacré et fatidique, seul moyen connu pour bénéficier d'un « sauf – conduit » dans le monde des Enfers. C'est ainsi que la célèbre Sibylle de Cumes dut donner un Rameau d'or à un héros : il s'agit du pieux Énée, dans l'épisode où il voulut descendre dans les Enfers. Ænéas (Énée) dont le nom signifiait aussi bien : « Celui qui est haï la culpabilité des juges infernaux » ou encore « Celui qui est fait d’Airain » (lire sous Énée) était le fils de la déesse Aphrodite procréé lors de son union avec le héros Anchise foudroyé par Zeus jaloux cependant, et parce que le mortel n’avait pas su tenir sa langue concernant son amante (lire sous Aphrodite). Ce fils d’Aphrodite : Ænéas, ne participa { la Guerre de Troie que lors de l’épisode mythique où le guerrier grec Achille, qui le pourchassait dans tout le royaume en guerre, pilla la ville de Lyrnessos (dont le nom secret et sacré de la cité signifiait autant selon la vielle définition : « Une des Villes d’Hermès non coupable d’avoir demandé de l’aide » sous entendant, pendant le concours, et au prince troyen : Pâris, rare, lire cependant sous ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe QUERLQUES MOTS SUR LA LÉGENDE DE CHARON 12 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Thémis). Ville de Lyrnessos où Ænéas s’était provisoirement réfugié. Autant puissant et brave physiquement que le prince troyen Hector. Le héros troyen Ænéas était considéré comme le meilleur ami d’Hector non seulement, mais également fort estimé de tous car on disait de l’un : « qu’il était le bras armé de la ville sacrée de Troie, tandis que l’autre était l’essence même de l’âme de la Cité ». Fils d’Aphrodite, en revanche, Ænéas était mieux protégé qu’Hector simple fils du roi Priam. Aussi, les dieux dans leur amour de ce guerrier le protégeait en la personne directe de Zeus, celle d’Aphrodite sa mère, celle d’Apollon son protecteur, et enfin en celle de Poséidon son mentor. Car les dieux de l’Olympe avaient certainement pressenti la destinée d’importance que ce guerrier troyen (Ænéas) serait amené à accomplir dans le futur en fondant la ville de Rome, notamment, et avec les conséquences connues sur le peuple des anciens Grecs. Par la suite, les Romains utilisèrent les divinités grecques pour justifier leur origine, puis leur puissance, ainsi que l’auteur romain Salluste le déclare : « Ce furent les Troyens sous la conduite d’Énée qui bâtirent et habitèrent { l’origine la ville de Rome ». Ænéas transmit ainsi le flambeau et sauva ce qui pouvait l’être des ruines de sa ville, Troie. Ce qui revêt une importance mythologique capitale historiquement et symboliquement pour l’Europe. C’est pourquoi la légende mythologique montrait Ænéas emmenant son propre père Anchise sur son dos solide, et échappant de ce fait miraculeusement au massacre. Symboliquement, la fondation du Latium par Ænéas restera dans la suite logique de la fin de la ville de Troie. Qui fut prétendument décimée selon la superstition au moment d’une « Pleine Lune » (Artémis), selon Homère. Ænéas fut ainsi désigné comme étant « la Nouvelle Lune », parfois assimilé à un ancien « dieu Artémis » (et non plus la déesse grecque du même nom), et en tous les cas : « Père fondateur de la civilisation romaine ». Après la prise de Troie par la ruse des Grecs : Ænéas et son père prirent la fuite. Ænéas le sauva au péril de sa propre vie en s’échappant de Troie avec son père Anchise blessé, et volontairement rendu infirme par Zeus pour avoir révélé les amours de la déesse de l’Amour. Désormais aveugle et ne pouvant plus ni marcher ni se tenir sur ses jambes, c’est pourquoi Ænéas sauva Anchise qu’il porta sur ses épaules vaillantes. Le roi Grec Agamemnon si émut de cette image filiale entre père et fils, et quant bien même fussent – ils ses ennemis, se décida à leur laisser la vie sauve. Si bien qu’ils purent quitter la ville de Troie avec leur famille indemne, ainsi qu’avec tous leurs compagnons, échappant ainsi à Achille. Tous se retirèrent sur le Mont Ida où la tradition latine affirme qu’ils voyagèrent jusqu’au Latium où Ænéas fonda tout d’abord la première ville du nom de Lavinium. Ainsi, selon Virgile, l’errance d’Ænéas accompagné des quelques Troyens rescapés du drame de Troie, ce, au terme de la Guerre, resterait la base de ce qui fut « l’ancienne Civilisation romaine ». Laquelle fonde dans sa tradition « le mythe de Charon » quand il est relié { la vie de l’Empereur romain et mythique connu sous le tristement célèbre nom, de : « Néron » (lire ci – après). 13 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne L’EMPEREUR NÉRON - CHARON Dans la légende mythologique de Charon le passeur des Enfers, un épisode notable fait effectivement allusion à une sentence des dieux (Hadès). Durant laquelle Charon fut puni et exilé au plus profond des obscurités du Tartare, ce, pendant « une longue année ». Ce pour avoir transporté dans sa barque « divine » le héros Hercule alors que ce fils de Zeus n'était pas muni du magnifique et précieux Rameau d'or nécessaire à toute exception faite au règlement des Enfers régis par le puissant dieu souverain Hadès. Le nocher des Enfers fut souvent représenté comme un vieillard maigre, grand et robuste : les yeux vifs, le visage majestueux, quoique sévère, et empreint d'une expression divine. Sa barbe blanche, longue et touffue, trône sur son noble visage autant impassible qu'immortel. Ses vêtements sont d'une teinte sombre cependant, et souillés du noir limon des fleuves infernaux. Charon se tient ordinairement debout dans la nacelle de la barque qu'il conduit, se saisissant fermement des deux mains de l'aviron. Origine du mythe de Charon Pourtant, l'origine du mythe de Charon, sans doute possible, et dans la croyance mythologique grecque, fut tirée de la vie royale d'un personnage de l'Empire romain ayant vécut vers 61 après Jésus - Christ et réputé pour avoir été le plus mauvais des hommes. Il fut châtié par les dieux (romains) à devoir être le passeur des Enfers pour l'éternité des temps. Le mortel roi qui hérita de la malédiction est l'Empereur Néron, dont le règne fut empreint de cruautés et de désordres sources du chaos de l'Empire, à cette époque. En effet, Néron, que les Grecs assimilèrent à Charon. Naquit en 38 après Jésus - Christ et mourut en 68 du nouveau calendrier chrétien. De mémoire, durant son règne : Néron fut réputé pour avoir fait assassiner avec une cruauté dépassant l'entendement : les nombreuses familles des nobles riches des cités vaincues et/ou sous son contrôle. Il s'appropria illégitimement les biens des riches citadins dont il fit décapiter tous les descendants. Néron en Apollon jouant de la lyre, intaille d'améthyste, Ier siècle, prov. Charon assimilé à la vie de l'empereur Néron Quelques mots sur Néron (chez les Romains), Charon (chez les Grecs anciens, dès 68 après J.- C.) : Néron (latin : IMPERATOR NERO CLAVDIVS CAESAR AVGVSTVS GERMANICVS), né Lucius Domitius Ahenobarbus le 15 décembre 37 et mort le 9 juin 68, est le cinquième et dernier empereur romain de la dynastie julio-claudienne ; il régna de 54 à 68. Néron accède au trône le 13 octobre 54, à la mort de son grand-oncle et père adoptif Claude (Claudius), Empereur de Rome. En 66, il ajouta le titre Imperator à son nom. Il fut dépossédé de son pouvoir en 68 et se suicida assisté de son scribe Epaphroditos. Certains historiens débattent de la folie, réelle ou mise en scène, de Néron. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Remarque intéressante : 14 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Néron Les sources primaires concernant Néron doivent être lues avec précaution. Sa vie a été rapportée par l'historiographe Suétone dans son œuvre « De vita duodecim Caesarum libri » (La Vie des Douze Césars) et par l’auteur Tacite dans « Les Annales ». Suétone et Tacite avaient le rang de « sénateur ». Leurs descriptions des événements du règne de Néron sont cependant suspectes dans la mesure où l'on sait que Néron persécutait les sénateurs romains à partir des années 65-66 à la suite de la découverte de deux conspirations. Certains récits exaltés du règne de Néron pourraient donc n'être que des exagérations. Cependant, de par leurs fonctions, les deux auteurs avaient un accès privilégié aux archives impériales. Né à Antium, Néron est le fils unique de Gnaeus Domitius Ahenobarbus et d'Agrippine la Jeune, sœur de Caligula. Lucius Domitius Ahenobarbus : fils de Gnaeus Domitius Ahenobarbus l'Ancien et d'Aemilia Lepida. Antonia l'Aînée : fille de Marc Antoine et d'Octavie (sœur d'Auguste et petite-nièce de Jules César). Germanicus : fils de Drusus (fils de Tiberius Néron et de Livie, et frère de Tibère) et d'Antonia la Jeune (sœur d'Antonia l'Aînée). Germanicus est le frère de Claude ; il est aussi le petit-fils adoptif d'Auguste, puis le fils adoptif de son oncle Tibère. Agrippine l'Aînée : fille d'Agrippa et de Julia (fille d'Auguste et de Scribonia). Lucius Domitius Ahenobarbus est né le 15 décembre 37. Il ne devait pas alors devenir maître de l'empire. Son oncle maternel Caligula venait de commencer à régner le 16 mars de cette année, à 25 ans. Ses prédécesseurs, Octave et Tibère, avaient vécu respectivement jusqu'à 76 et 79 ans. Si Caligula vivait aussi longtemps qu’eux, il pouvait espérer une succession par ses propres descendants. Néron, Glyptothèque de Munich et Lucius. Qui aurait attiré l’attention de son oncle peu après sa naissance. Sa mère Agrippine avait demandé à son frère de choisir le nom de l'enfant, ce qui aurait été un geste de faveur et aurait marqué l’enfant comme un possible héritier de son oncle, mais Caligula ne donna à son neveu que le nom de Claude, sous-entendant qu’il avait peu de chances de devenir un empereur, comme Claude. La relation entre le frère et la sœur semble s’être améliorée très rapidement. L’un des scandales marquant le début du règne de Caligula fut sa relation particulièrement étroite avec ses trois sœurs Julia Drusilla, Julia Livilla et Agrippine. Toutes les trois étaient représentées avec leur frère sur les pièces de monnaie de l'époque. Les trois femmes semblaient avoir obtenu sa faveur et y ont sans doute gagné de l’influence. Les écrits de Flavius Josèphe, ceux de Suétone, et ceux de Dion Cassius : rapportent qu’elles avaient des relations incestueuses avec leur frère. La mort rapide de Drusilla en 38 n'a fait que renforcer ce soupçon. On disait d’elle qu’elle était la favorite de l’Empereur Caligula ; elle a d'ailleurs été enterrée avec les honneurs dus à une impératrice. Caligula la déifia, faisant d’elle la première femme de l’histoire romaine { obtenir cet honneur. Lucius devenait ainsi le fils d'une femme influente et célèbre. Mais elle pouvait perdre rapidement l’influence qu'elle avait sur son frère. Caligula n'avait toujours pas d’enfant. Ses parents mâles les plus proches étaient alors ses beaux-frères Marcus Aemilius Lepidus (le mari de Drusilla défunte), Marcus Vinicius (le mari de ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe NAISSANCE DE NÉRON : 15 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Livilla) et Gnaeus Domitius Ahenobarbus (le mari d'Agrippine). Ils étaient les héritiers probables en cas de décès prématuré de Caligula. Pourtant, après le décès de sa femme, Lepidus semblait avoir perdu toute chance, mais pas toute ambition, de succéder à son beau-frère. En septembre 39, Caligula partit rejoindre ses légions en campagne contre les tribus germaniques. La campagne dut être repoussée à l'année suivante à cause des craintes de l'empereur d'une conspiration contre lui. Dans l'année qui suivit, il se lança dans la poterie. Lepidus avait réussi à devenir l'amant d'Agrippine et celui de Livilla, apparemment à la recherche de leur aide pour gagner le trône. Il fut pour cela immédiatement exécuté. Caligula ordonna également l'exécution de Gnaeus Cornelius Lentulus Gaetulicus, le populaire légat de la Germanie supérieure, et il intima son remplacement par Servius Sulpicius Galba. Pourtant, on ne sait toujours pas s'il était lié à la conspiration de Lepidus. Agrippine et Livilla furent quant à elles reléguées aux Îles Pontines. Lucius fut sans doute séparé de sa mère à cette époque. Le père de Lucius mourut d'hydropisie en 40. Lucius était maintenant orphelin et son destin était incertain, sous le règne d'un Caligula de plus en plus fantasque. La chance lui sourit l'année suivante : le 24 janvier 41, car l’Empereur Caligula, son épouse Cæsonia Milonia, et leur fille Julia – Drusilla … furent assassinés par une conspiration menée par Cassius Chaerea. La garde prétorienne aida dès lors Claude à obtenir le trône. Une de ses premières décisions fut de rappeler ses nièces d'exil. Agrippine se remaria rapidement au riche Gaius Sallustius Crispus Passienus. Son nouveau mari mourut entre 44 et 47, et Agrippine fut suspectée de l'avoir empoisonné pour hériter de son immense fortune. Lucius était le seul héritier de sa mère, devenue riche. Lucius, à dix ans, avait très peu de chances d'occuper le trône. Claude, cependant, âgé de 57 ans à cette époque, avait régné plus longtemps, et sans doute plus efficacement que son prédécesseur. Claude s'était déjà marié trois fois. Il avait épousé Plautia Urgulanilla et Aelia Paetina quand il était simple citoyen. Empereur, il s'était marié à Valeria Messalina. Le couple avait deux enfants, Britannicus (né en 41) et Octavie (née en 40). Messaline n'avait que 25 ans et pouvait lui donner d'autres héritiers. Pourtant, Messaline fut exécutée en 48, accusée de conspiration contre son époux. L'ambitieuse Agrippine projeta rapidement de remplacer sa tante par alliance. Le 1er janvier 49, elle devint la quatrième femme de Claude, Tiberius Claudius Nero Caesar Drusus. Le mariage dura cinq ans. La même année, Agrippine fait rompre les fiançailles d'Octavie et de Lucius Junius Silanus et l’a fait fiancer avec Néron. Début 50, le Sénat romain offrit à Agrippine le titre honorifique d'Augusta, que Livia (14-29) avait été la seule à porter avant elle. Le 25 février 50, Lucius fut officiellement adopté par Claude sous le nom de Nero Claudius Caesar Drusus. Néron était plus âgé que Britannicus, son frère adoptif, et cette adoption fit de lui l'héritier officiel du trône. Claude honora son fils adoptif de plusieurs manières. Néron fut émancipé en 51, à 14 ans. Il fut nommé proconsul, entra au Sénat, y fit son premier discours, apparut publiquement en compagnie de Claude, et fut représenté sur les pièces de monnaie. En 53, il épousa sa sœur adoptive, Octavie. Claude mourut empoisonné le 13 octobre 54 et Néron fut rapidement nommé empereur à sa place. Il n'avait que 17 ans. Les historiens s'accordent à considérer que Sénèque a joué le rôle de figure de proue au début de son règne. Les décisions importantes étaient probablement laissées entre les mains plus capables tout d’abord de sa mère Agrippine la Jeune (qui pourrait avoir empoisonné Claude elle-même), puis entre celles du tuteur de Néron : Sénèque, et enfin entre celle du préfet du prétoire Sextus Afranius Burrus. Néron cherche dès le début de son règne à obtenir les faveurs de l'armée et de la plèbe par diverses primes. Les cinq premières années du règne de Néron furent connues comme 16 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens En 58, Poppée avait assuré sa position de favorite de Néron. L'année suivante (59) fut un tournant dans le règne de Néron. Néron et/ou Poppée auraient organisé le meurtre d'Agrippine. Sénèque eut beau tenter de convaincre le Sénat qu'elle mettait sur pied une conspiration contre son fils, la réputation de l'empereur fut irrémédiablement entachée par ce cas de matricide. Othon fut bientôt chassé de l'entourage impérial et envoyé en Lusitanie comme gouverneur. Le tournant suivant fut l'année 62, pour plusieurs raisons. La première fut un changement parmi ses conseillers. En effet, Burrus mourut et Sénèque demanda à Néron la permission de se retirer des affaires publiques. Leur remplaçant aux postes de préfet du prétoire et de conseiller fut Tigellin. Il avait été banni en 39 par Caligula, accusé d'adultère avec à la fois Agrippine et Livilla. Il avait été rappelé d'exil par Claude, puis avait réussi à devenir un proche de Néron (et peut-être son amant). Avec Poppée, Tigellin aurait eu une plus grande influence que Sénèque n’en eut jamais sur l'empereur. Quelques mois plus tard, Tigellin épousait Poppée. Une théorie suggère que Poppée tenta, pendant ces quatre ans (58-62), d'éloigner l’empereur Néron de ses conseillers et de ses amis ; si cela est vrai, ce qui est arrivé à Burrus et Sénèque pourrait ne pas être le fruit du hasard. Le deuxième événement important de l'année fut le divorce de l'empereur. Néron, âgé alors de vingt-cinq ans, ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne des exemples de bonne administration, suscitant même l'émission d'une série de pièces de monnaie célébrant le quinquennium Neronis. Les affaires de l'empire étaient traitées avec efficacité et le Sénat bénéficiait d'une période d'influence renouvelée dans les affaires de l'État. Les problèmes devaient pourtant bientôt surgir de la vie personnelle de Néron et de la course à l'influence croissante entre Agrippine et les deux conseillers. Tout le monde savait que Néron était déçu de son mariage et trompait Octavie. Il prit pour maîtresse Claudia Acte, une ancienne esclave, en 55. Agrippine tenta d'intervenir en faveur d'Octavie et exigea de son fils le renvoi de Claudia - Acte. Burrus et Sénèque, pour leur part, choisirent de soutenir leur protégé. Néron résista à l'intervention de sa mère dans ses affaires personnelles. Son influence sur son fils diminuant, Agrippine se tourna vers un candidat au trône plus jeune. Britannicus, à treize ans, était toujours légalement mineur et sous la responsabilité de Néron, mais il approchait de l'âge de la majorité. Britannicus était un successeur possible de Néron et établir son influence sur lui pouvait renforcer la position d'Agrippine. Mais le jeune homme mourut brutalement avant le 12 février 55. La proclamation de sa majorité avait été prévue pour le 13 février. La coïncidence des dates laisse penser qu'il a été empoisonné. Burrus est suspecté d'avoir pris part au meurtre. Néron se révoltait de plus en plus contre l'emprise d'Agrippine, et il commençait à envisager le meurtre de sa propre mère. Il justifiait ses intentions en clamant qu'elle complotait contre lui. Le pouvoir d'Agrippine déclinait encore rapidement, tandis que Burrus et Sénèque devenaient les deux hommes les plus influents de Rome. Alors que ses conseillers s'occupaient des affaires de l'État, Néron s'entourait d'un cercle de proches. Les historiens romains rapportent des nuits de débauche et de violence, alors que les affaires plus banales de la politique étaient négligées. Marcus Salvius Othon était au nombre de ces nouveaux favoris. À tous points de vue, Othon était aussi débauché que Néron, mais il devint aussi intime qu'un frère. Certaines sources considèrent même qu'ils ont été amants. Othon aurait présenté à Néron une femme qui aurait d'abord épousé le favori, puis l'empereur. Poppée (Poppaea Sabina) était décrite comme une femme de grande beauté, pleine de charme, et d'intelligence. On peut trouver dans de nombreuses sources les rumeurs d'un triangle amoureux entre Néron, Othon, et Poppée. 17 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Grand incendie de Rome Début 63, Poppée donna naissance à une fille de Néron : Claudia Augusta. Néron célébra l'évènement, mais l'enfant mourut quatre mois plus tard. Néron n'avait toujours pas d'héritier. Le 19 juillet 64 éclata le grand incendie de Rome. Le feu débuta dans les boutiques des environs du Grand Cirque. Néron était alors en vacances dans sa ville natale, Antium, mais il dut revenir en toute hâte. L'incendie fit rage durant six jours. La rumeur circula que Néron aurait joué de la lyre et chanté, au sommet du Quirinal, pendant que la ville brûlait. D'où le fait qu'il fut représenté en un Néron - Apollon jouant de la lyre, sous forme d'une célèbre intaille d'améthyste, datant du Ier siècle. Les mêmes récits nous décrivent un empereur ouvrant ses palais pour offrir un toit aux sans-abris et organisant des distributions de nourriture pour éviter la famine parmi les survivants. Mais Néron perdit toute chance de redorer sa réputation en rendant trop vite publics ses projets de reconstruction de Rome dans un style monumental. La population désorientée cherchait des boucs émissaires, et bientôt des rumeurs tinrent Néron de l’incendie pour responsable. On lui prêtait pour motivation l'intention d'immortaliser son nom en renommant Rome Neropolis. Il était important pour Néron d'offrir un autre objet à ce besoin de trouver un coupable. Il choisit pour cible une secte juive qui prenait de plus en plus de place, et dont il s'amusait à en persécuter les membres : c’est celle des chrétiens. Il ordonna que les chrétiens soient jetés aux lions dans les arènes, alors que d'autres étaient crucifiés en grand nombre, et brûlés vifs, comme des torches. L’auteur Tacite fit le récit de cet épisode : « La prudence humaine avait déjà ordonné tout ce qui dépend de ses conseils : on songea bientôt à fléchir les dieux, et l'on ouvrit les Livres Sibyllins. D'après ce qu'on y lut, des prières furent adressées à Vulcain, à Cérès et à Proserpine : des dames romaines implorèrent Junon, premièrement au Capitole, puis au bord de la mer la plus voisine, où l'on puisa de l'eau pour faire des aspersions sur les murs du temple et la statue de la déesse ; enfin les femmes actuellement mariées célébrèrent des sellisternes et des veillées religieuses. Mais aucun moyen humain, ni largesses impériales, ni cérémonies expiatoires ne faisaient taire le cri public qui accusait Néron d'avoir ordonné ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe avait régné huit ans et n'avait pas encore d'héritier. Quand Poppée tomba enceinte, Néron décida d'épouser sa maîtresse, mais son mariage avec Octavie devait d'abord être annulé. Il commença par l'accuser d'adultère. Mais Néron avait déjà acquis la solide réputation d'être infidèle, alors qu'Octavie était connue pour être un parangon de vertu. Il fallait des témoignages contre elle, mais la torture d'un de ses esclaves ne parvint qu'à produire la célèbre déclaration de Pythias, selon laquelle la vulve d'Octavie (d’où les expressions peut – être : « champignon de Vénus », « mont de Vénus ») était plus propre que la bouche de Tigellinus. Néron réussit à obtenir le divorce pour cause d'infertilité, ce qui lui permettait d'épouser Poppée et d'attendre qu'elle donne naissance à un héritier. La mort soudaine d'Octavie, le 9 juin 62 provoqua des émeutes publiques. Un des effets rapides de la nomination de Tigellinus fut la promulgation d'une série de lois contre les trahisons ; de nombreuses peines capitales furent exécutées. Au cours de cette année, Néron fit exécuter deux des membres restants de sa famille : Gaius Rubellius Plautus. Sa mère Claudia Julia était la petite-fille de Tibère et de Vipsania Agrippina. C'était aussi la petite-fille de Drusus et d'Antonia la Jeune. Faustus Cornelius Sulla Felix. Il était le petit-fils de Lucius Domitius Ahenobarbus et d'Antonia l'Aînée. Il était aussi le demi-frère maternel de Messaline. Il avait épousé Claudia Antonia, la fille unique de Claude et d’Aelia Paetina. 18 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Il est à noter concernant la citation précédente, qu'elle est issue d'un texte découvert en 1429 par le secrétaire pontifical Poggio Bracciolini, que de nombreux auteurs considèrent comme probablement un faux. Aujourd'hui encore, on ignore la cause de cet incendie. Bien que les anciennes sources (et les lettrés) penchent pour un Néron incendiaire, il faut rappeler que les incendies étaient fréquents dans la Rome antique. Cependant, la durée de cet incendie dépassait la normale. La célèbre Domus aurea faisait partie du projet de reconstruction imaginé par Néron. En 65, Néron fut impliqué dans un autre scandale, pris plus au sérieux par le peuple de cette époque qu'il ne le serait de nos jours. Il était considéré comme dégradant pour un empereur romain d'apparaître comme un amuseur public, jouant la comédie, chantant et jouant de la lyre. Détesté par de nombreux citoyens, avec une liste d'ennemis politiques qui s'allongeait, Néron commençait à apprécier sa solitude, quand en 65 il découvrit la conjuration de Pison (du nom de Gaius Calpurnius Piso, qui tenta de prendre sa place) et l'implication d'anciens amis comme Sénèque dans le complot. Les présumés conspirateurs furent contraints à mourir. Parmi eux se trouvent plusieurs anciens amis du pouvoir néronien. Ainsi Sénèque, Pétrone et Lucain doivent se suicider. De plus, Néron ordonna que Gnaeus Domitius Corbulo, un général populaire et valeureux, se suicidât, pour faire suite à de vagues soupçons de trahison. Cette décision poussa les commandeurs militaires, à Rome et dans les provinces, à envisager l'organisation d'une révolution. En 65, Poppée meurt alors qu'elle était enceinte, d'un coup porté au ventre par Néron, si l'on en croit les auteurs Tacite et Suétone. Et ce, malgré une passion qu'il semblait lui vouer. Néron va d'abord essayer de se remarier à Claudia Antonia, la fille de Claude et d'Aelia Paetina (sa demi-sœur par adoption). Comme celle-ci refuse, Néron la fait tuer sous prétexte qu'elle fomentait un complot. Elle était sa dernière proche parente. Néron se tourne alors vers son ancienne maîtresse, Statilia Messalina, qu'il épouse en mai 66. Dès le mois de septembre, Néron quitte sa jeune épouse pour un voyage de plus d'un an en Grèce. L'empereur partit en Grèce, en 66, où il distrayait ses hôtes avec des spectacles artistiques (les écrits de Tacite rapportent cependant que l'empereur empêchait quiconque de sortir de l'amphithéâtre lorsqu'il déclamait ses écrits, et que certains spectateurs durent se faire passer pour morts pour s'échapper, tant ils s'ennuyaient), alors qu'à Rome le préfet du prétoire Nymphidius Sabinus cherchait à obtenir le soutien ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe l'incendie. Pour apaiser ces rumeurs, il offrit d'autres coupables, et fit souffrir les tortures les plus raffinées à une classe d'hommes détestés pour leurs abominations et que le vulgaire appelait chrétiens. Ce nom leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Pontius Pilatus : Pons Pilate. Réprimée un instant, cette exécrable superstition se débordait de nouveau, non seulement dans la Judée, où elle avait sa source, mais dans Rome même, où tout ce que le monde enferme d'infamies et d'horreurs afflue et trouve des partisans. On saisit d'abord ceux qui avouaient leur secte ; et, sur leurs révélations, une infinité d'autres, qui furent bien moins convaincus d'incendie que de haine pour le genre humain. On fit de leurs supplices un divertissement : les uns, couverts de peaux de bêtes, périssaient dévorés par des chiens ; d'autres mouraient sur des croix, ou bien ils étaient enduits de matières inflammables, et, quand le jour cessait de luire, on les brûlait en place de flambeaux. Néron prêtait ses jardins pour ce spectacle, et donnait en même temps des jeux au Cirque, où tantôt il se mêlait au peuple en habit de cocher, et tantôt conduisait un char. Aussi, quoique ces hommes fussent coupables et eussent mérité les dernières rigueurs, les cœurs s'ouvraient à la compassion, en pensant que ce n'était pas au bien public, mais à la cruauté d'un seul, qu'ils étaient immolés. » 19 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne des gardes prétoriens et des sénateurs. De retour à Rome après sa tournée, Néron trouva une atmosphère glaciale ; Gaius Julius Vindex, le gouverneur de la Gaule lyonnaise, se révolta, ce qui amena Néron à une chasse de toute menace éventuelle. Il ordonna l'élimination de tout patricien avec des idées suspectes. Galba, son (autrefois) fidèle serviteur, gouverneur d'Hispanie (Espagne), était l'un de ces nobles dangereux. Il ordonna donc son exécution. Galba, qui n'avait pas le choix, jura fidélité au Sénat et au Peuple de Rome (Senatus Populusque Romanus : SPQR), il ne reconnaissait plus le pouvoir de Néron. De plus, il commença à organiser une campagne pour prendre la tête de l'empire. En conséquence, Lucius Clodius Macer, légat de la légion III Augusta en Afrique, se révolta et cessa d'envoyer du blé à Rome. Nymphidius Sabinus corrompit la garde impériale, qui se retourna contre Néron avec la promesse d'une récompense financière de Galba. Le Sénat démit Néron. Apprenant que les sénateurs allaient lui imposer le supplice des parricides (le culleus : recouvert d'une cagoule, cousu dans un sac de cuir dans lequel étaient introduits des animaux - coq, chien ou renard - le supplicié est jeté dans le Tibre), il fut contraint au suicide : abandonné de tous, il se réfugia dans la maison de campagne de Phaon, son fidèle affranchi et se poignarda à la gorge le 9 juin 68, aidé d'Epaphrodite. Eglogue et Alexandrie, ses nourrices, ainsi qu’Akté, sa concubine, réunirent 200 000 sesterces pour réaliser son incinération et ensevelir ses cendres dans un mausolée sur le Pincio, qui se trouve aujourd'hui dans la Villa Borghèse. Avec sa mort, la dynastie julio-claudienne prit fin. Le sénat vota sa damnatio memoriae, maudissant sa mémoire. Et dès cet instant il devient le personnage de « Charon le passeur ». Puni par les dieux pour l’Incendie de Rome et pour ses nombreux crimes meurtriers. Le feu étant le symbole du dieu Hadès – Pluton (c'est-àdire : Poséidon l’Eau, Zeus l’Air, Hadès le Feu). Plusieurs guerres civiles s'ensuivirent lors de l'année 69, année des quatre empereurs. À l'époque moderne, en Occident, Néron est mis par beaucoup en symbole de tout ce que la Rome antique a eu de plus monstrueux. Ils s'appuient sur les textes de Suétone, fréquemment colporteur de ragots, et de Tacite, augmentés des attaques des auteurs chrétiens (Jean l'Évangéliste qui dans son Apocalypse en fait l'« Antéchrist », Tertullien, repris par Eusèbe de Césarée et d'autres), et couronnés par des œuvres comme « Quo Vadis ». Les « monstruosités » montées en épingle étant, outre les assassinats familiaux, l'incendie de Rome et la persécution des chrétiens. Cependant, la culpabilité réelle de Néron dans le grand incendie de Rome est une accusation à laquelle certains historiens comme Claude Aziza ne croient plus guère. De plus, aucune loi anti-chrétienne ne fut promulguée sous son règne de manière officielle : il y a bien eu persécution, mais uniquement localisée à Rome. À la décharge de Néron, on peut indiquer qu'il se trouvait à Antium lors de l'incendie de Rome en 64. En outre, ses propres collections préférées, et auxquelles il tenait y ont brûlé. La persécution des chrétiens a peut-être été par la suite un choix politique pour calmer la plèbe romaine qui avait besoin de coupables. L'historien Claude Aziza est plus mesuré dans son jugement sur Néron. Il constate que sous son règne, l'Empire est correctement administré, que la réforme monétaire qui revalorise le denier profite « aux milieux d'affaires », que les campagnes militaires sont victorieuses, que sa politique est favorable aux régions orientales de l'Empire (hellénisation de l'Empire, conclusion d'une paix avec les Parthes, ennemis héréditaires) et qu'il a donné une impulsion importante aux évolutions artistiques dans le domaine de l'architecture et des arts décoratifs (avec l’admiration de « la Domus aurea » par exemple). Ainsi la grande popularité de Néron auprès du peuple romain de son temps prit, dès sa mort, le mythe du « retour de Néron » : caché chez les Parthes, il devait réapparaître à la tête d'une 20 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne armée pour vaincre les conspirateurs et rentrer victorieux à Rome. Ce mythe fut stimulé par l'attente messianique juive et chrétienne de l'époque et par l'apparition de faux Néron. « Que jamais Néron n'entre dans ce sein résolu; Il faut être cruel, non dénaturé ». Hamlet, acte III scène 2, monologue d'Hamlet. NÉRON Détails des informations sur la vie de Néron, empereur romain : Règne : 13 octobre 54 - 9 juin 68 (~14 ans) Période : Julio-Claudiens Prédécesseur(s) : Claude Usurpateur(s) : Vindex, puis Galba (68) Successeur(s) : Galba Biographie de l'empereur Néron : Naissance : 15 décembre 37 - Antium (Italie) Nom originel : Lucius Domitius Ahenobarbus Décès : 9 juin 68 (30 ans) - Rome Père : Gnaeus Domitius Ahenobarbus Mère : Agrippine la Jeune Épouse(s) : (1) Claudia Octavia (53 - 62) ; (2) Poppée (62 - 65) ; (3) Statilia Messalina (66 - 68) Descendance : Claudia Augusta (de Poppée) ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Les Grecs à une certaine époque assimilèrent l'empereur Néron au personnage de Charon, tant et si bien que la vie de Néron donna naissance au mythe légendaire de Charon, le passeur des Enfers. Puis, dans la mythologie moderne, les deux personnages furent dissociés si bien qu'il s'agirait aujourd'hui de deux destinées différentes, l'une mythologique, l'autre historique. D'après certaines sources de la légende romaine et grecque, Néron, en raison de sa cruauté, fut condamné par les dieux anciens à devenir le passeur des Enfers, et de sa légende naquit le culte mortuaire portant sur la tradition de la pièce d'or : l'obole nécessaire et qui se devait d'être placée dans la bouche de tout défunt, par les proches ayant procédé à réaliser la sépulture du mort (lire ci - dessus). Seul moyen d'obtenir selon la croyance antique, le repos des morts. La problématique chronologique que la naissance de la légende soulève, est sans doute à l'origine de la dissociation, puis de la modification de l'origine du mythe qui concerne le personnage de Charon, dont il fut produit une légende, mais imaginaire. 21 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Arès, le dieu de la Guerre et ses fils divins : Phobos et Deimos Les enfants de la déesse Aphrodite : Le dieu grec Phoïbos (ou Phobos), dans la mythologie grecque ancienne, et { l’origine, était considéré plutôt comme un fils de la déesse Aphrodite, la déesse de l’Amour. Qu’elle avait jadis, et d’après les mythes anciens, conçu avec son amant le dieu Arès (lire sous Psychê, cependant). Tandis que le dieu grec Deïmos, était alors considéré comme un fils d’Aphrodite, lui également, mais que cette déesse de l’Intelligence et de l’Inspiration, aurait engendré de son mariage avec le dieu grec Héphaïstos. Plus tard, dans le cadre de la tradition de la mythologie grecque classique, Deïmos et Phoïbos seront tous deux des divinités helléniques affiliées comme des fils du dieu grec Arès, et d’Aphrodite, la déesse de la Beauté absolue. Cependant, à cette époque classique, la déesse de l’Amour fut parfois méprise avec la déesse de la Discorde fille d’Héra l’usurpant, et qui - parlant d'Éris - ne lui est semblable que sur le plan de la beauté, mais exclusivement quand elle n'est que sous de superficielles apparences propres à Éris (lire sous Psychê). En ce sens qu'Aphrodite disposait en général de la Beauté du Corps, certes, mais également de celle de l'Esprit. Ce qui n'est pas le cas de la fille d'Héra (Éris) concernant l'Esprit. La pensée d'Éris est toujours blessante et d'une morale laide, malgré sa beauté physique. Ainsi, pour les grecs de cette époque ancienne, la belle Discorde et l’Industrie donnent selon eux toujours naissance à la Terreur, notamment provoquant les terreurs sociales par exemple. Tandis que la belle Discorde et la Guerre donnent naissance, toujours selon eux, à la Peur, notamment celle connu durant les temps de troubles, de guerres ou d'occupation du territoire. La symbolique mythologique ajoute également que le dieu Héphaïstos, fils de Zeus, et qui reste le dieu protecteur des Forgerons, le dieu de l’Industrie, mais autant qu’il demeure le dieu grec des Maléfices, est rendu capable d’emprisonner l’Amour dans ses filets invisibles. Autant qu’il peut immobiliser les Guerres. Le dieu grec Deïmos Considéré parfois comme frère aîné de Phoïbos, le dieu Deïmos est un fils de la déesse Aphrodite. Dans la mythologie grecque classique, il incarnait la divinité qui était jadis associée { la Terreur. Né de la Discorde et de l’Industrie, Deïmos représenterait l’amour quand il est issu de la terre (l’élément) et du silence. Par ailleurs, c’est un dieu qui vit sur la Terre des Hommes, le plus souvent, du moins d’après sa légende d’origine. Le mythe ancien le définissait comme une divinité terrestre, qui régissait parfois de ses caprices : la déesse Rhéa sa grand – mère divine. Le dieu vivait alors sur la surface solide de la Terre, dont Deïmos serait parvenu un jour { paralyser le visage d’effroi, lors de la guerre des dieux entre les Titans et les Olympiens : la déesse Rhéa y étant représentée paniquée par les affrontements, notamment. Mais également par la parole que lui lança son arrière - petit - fils Deïmos, un jour qu'il était en sa présence. Il faut savoir et se rappeler que le fait de cette terrible guerre des dieux fut pour le dieu Titan Chronos la preuve irréfutable de la trahison délibérément commise par son épouse la déesse Titan ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Les dieux grecs : Phoïbos et Deimos 22 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Deïmos Au départ de sa légende : Le dieu Deïmos (Deimos) était un dieu qui ne pouvait se déplacer que sur la Terre (Rhéa). Mais point en la céleste Olympe de Zeus. Olympe céleste, où tout d’abord : les pouvoirs divins de Deïmos furent connus sans effet particuliers sur les dieux, mais cependant fort dévastateurs sur la terre des hommes. Car il est la terreur sur les femmes et parfois sur certains hommes. En général, mais cela dépend des divers récits mythologiques, c’est pourquoi le dieu Deïmos et le dieu Phoïbos n’étaient généralement pas autorisés { se rendre dans l’Olympe, qui demeurait le seul lieu divin où ils n’avaient pas le droit d’évoluer, ni même d’y accompagner leur père, Arès. Ce fils d'Arès fut parfois nommé : « Deïmos le Terreux ». En raison des illustrations par les artistes qui aimaient le représenter sous l’aspect physique d’un homme brun et ténébreux, et de sombre augure. Deïmos était donc une divinité terrestre par opposition aux dieux célestes (Hermès, Aeter, Zéphyr, Éros, Zeus, etc…). Deimos était considéré comme une source explicative de la terreur des hommes, autant que de celle en proie sur les animaux sauvages de la surface de la Terre. Dans les mythes grecs, généralement, il lui était traditionnellement attribué le phénomène de la terreur en proie sur les troupeaux, ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Rhéa. Et donc, de ce fait, ce fut également l’origine de sa profonde colère divine. Que Chronos manifesta envers la Terre procréatrice (Rhéa). Du moins, selon la légende mythologique qui s’y rapportait originellement selon ce détail. Car la déesse Rhéa avait eu pour consigne de livrer à Chronos, chaque enfant qu’elle mettrait au monde, engendré de leurs ébats. Seulement, un jour Rhéa lui désobéit. Le dieu Deïmos le rappela à sa grand – mère Rhéa, ce qui lui figea le visage d’effroi (Mnémosyne et le fait de se souvenir de la cruauté de Chronos envers Poséidon, Héra, Hadès, Déméter, Hestia, et … Zeus). Ainsi, le nom de Deïmos et ses nouvelles attributions divines – dieu de la Terreur - lui furent consacrés. D’après l'un des mythes grecs anciens. Mais il y en a d'autres. Toutefois : Dans la mythologie grecque classique, plus tard, le dieu Deïmos est le dieu qui vit sur la surface solide de la Terre, par opposition aux mondes marins et aquatiques avec lesquels le dieu Deïmos n’était pas forcément compatible. Car les grecs anciens s’imaginaient { son sujet que le dieu Deïmos était une divinité qui avait jadis peur de l’Eau (redoutant le dieu Titan Océan, ainsi que le dieu Olympien Poséidon, ou encore le dieu originel Nérée…). Parce qu’en principe : le père de Deïmos, fut { l’initiale désigné par le dieu Héphaïstos (plutôt), qui était jadis une divinité grecque connue pour être le dieu du Feu (dans la mythologie très ancienne). Alors que la mère du dieu Deïmos, Aphrodite, était une déesse marine de nature, car elle s'était issue hors « de l’océan d’une mer ». Ainsi, les Hellènes s’illustraient – ils dans la légende ancienne, que le dieu Deïmos était comme une divinité qui jadis avait plutôt peur de sa propre mère (Aphrodite). Et affectionnant plutôt la compagnie de son propre père divin (Arès). Lequel père, plus tard, fut - { l’instar du père de Phoïbos - désigné en la divinité du dieu de la Guerre : Arès. Dès lors, ces deux divinités, Deïmos et Phoïbos furent considérées comme « des divinités – frères », et de même père (Arès). Phoïbos, ayant également peur de sa douce mère Aphrodite, ce fut la raison qui fut donnée d’après la tradition mythologique ancienne, et autant par le passé, dans la première Antiquité : quant au fait que Deïmos et Phoïbos étaient tous deux connus pour passer la majeure partie de leur temps en la compagnie de leur(s) père(s). Du moins, d’après les anciens récits des mythes d’époque. 23 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne par exemple. Car de son principe découlait la notion de prédation. Il est né sur le monde où vivaient les hommes : la Terre de Rhéa. Il ne pouvait au départ influer, que sur des choses d’ici – bas et futiles. Soit : sur des choses terrestres, temporelles, matérielles. Il représentait l'art du faux et notamment l'illusoire paradis, mais quand il est réduit à une conception terrestre : Deïmos siégeant sur le monde des mauvais riches, ou incitant à acquérir de mauvaises richesses, que les rois regrettent d'avoir obtenues ensuite exemple avec : « le Mythe de Midas », fils du Satyre Silène et de la déesse Gaea, et roi de Bromion qui aimait les plaisirs et les roses qu’il cultivait dans ses jardins de Macédoine -. Richesses mal acquises par des rois indignes. Ce qui tôt ou tard amène à la Discorde. Il faut savoir que le dieu Héphaïstos, fils d'Héra, était aussi connu pour ce même motif d’offrir des richesses que les rois regrettent ensuite d’avoir acquises. Car Héphaïstos fait des cadeaux empoisonnés à certaines divinités de l'Olympe dans la mythologie grecque classique (« Le Mythe d'Héra »), autant qu’il accable les mortels de ses faux présents. Le dieu Deïmos était donc le dieu qui incarnait les peurs extrêmes des hommes, et qui bouleversèrent et paralysèrent notamment : « l’Humanité protégée de Prométhée ». Deïmos est le dieu de l’effroi, et celui de l’épouvante. Ce dieu ancien disposait du pouvoir de glacer les hommes par la terreur en leur inspirant ce sentiment d’effroi. Il était également considéré comme la cause de la terreur nocturne, ou de la terreur inspirée par les monstres nocturnes, notamment encore de celle propre à certains enfants en bas - âge, même ce, alors que la peur enfantine restait le plus souvent injustifiée au réel. Aux temps anciens, le dieu Deïmos était également la cause des peurs collectives qu’il faisait régner en Maître de la Terreur notamment sur ordre de son père Arès. Ce, dans une population déjà bien superstitieuse et présente dans toute la contrée de la Grèce antique passée. Deimos agissait sur les esprits, et ce, dans le but de briser leurs volontés de résistances contre les dirigeants qui les obligeait à travailler pour les dieux (Construction des temples, par exemple, comme en Égypte). Ceux qui avaient foi en son culte malsain, mirent en place le principe des régimes politiques sévères, dans une Antiquité qui perdait sa sagesse. Et lesquels se fondaient sur l’emploi de l’arbitraire imposé et se fondaient également sur le principe de la violence sociale. Que le dieu Deimos incarne également. Ce petit – fils de Zeus permettait généralement aux despotes royaux de gouverner leur royaume par l’emploi de la terreur sur leur fidèle, notamment la terreur psychique. En jouant avec les superstitions. Et que seule l’Intelligence supérieure (par exemple : « Hermès le Vertueux », voire encore peut – être avec « Aphrodite la Bienheureuse », « Zeus le Souverain », soit encore l'un ou l'autre des douze grands dieux du Panthéon grec…) peut vaincre. L’auteur écrivain Robespierre en vint à déclarer un jour, ce, bien à propos « du phénomène de Deïmos » : - ‘La Terreur, sans laquelle la Vertu est impuissante’ – fin de citation. Le dieu Deïmos étant en parallèle : le dieu des Complots. C'est à dire que soit le dieu Deimos en protégeait les monarques, soit il les inspirait pour leur plus grand malheur. D'après la mythologie grecque ancienne : Le dieu s’incarnait donc dans tout être ou dans toute chose qui inspirait ou suscitait une sorte de grande peur. Au rappel de ceci : Deïmos était considéré comme étant le grand frère de Phoïbos, selon les époques. Il incitait les hommes à se faire peur. Ou il générait la peur psychique que peut par exemple susciter un animal dangereux, ou un objet mystérieux, etc… Deimos prendrait parfois le nom greco - romain de la déité : « Deïmos – Terribilis». D'autre part, toutes les femmes terrestres le craignaient. Cependant, Deïmos pouvait inverser les Ténèbres de la déesse Nyx. Il influait à élargir la réputation des criminels et des grands bandits. Il fut parfois privilégié comme étant l’un des compagnons divins du dieu Dionysos (la Folie, lire sous Dionysos). Tandis que son frère 24 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Pour en revenir au dieu Deïmos et son statut mythologique dans l’Antiquité : Pour les Grecs anciens, c'est-à-dire : pour le peuple des Hellènes : il s’agit-l{ d’une divinité qui inspirait donc de grandes terreurs, et qui possédait le pouvoir d’amener de grands malheurs. D’un aspect terrifiant et effrayant, Deïmos provoquait les terribles catastrophes qui ébranlent les populaces. Effroyable, Deimos restait dans la réputation « insinueuse » des plus terribles bandits, notamment de l’Antiquité. Les actions néfastes du dieu Deïmos ont un effet des plus pénibles, des plus graves, et des plus forts car ce fils d’Arès - ou d’Héphaïstos d’après la tradition ancienne – avait dans l’Antiquité une nature excessive, et prompte aux comportements extrêmes. C’était une divinité grecque extrémiste. Il est le dieu des abandonnés et des abandons. D’un caractère désolant, Deïmos n’était pas traditionnellement aimé de Zeus le Souverain divin, dans la mythologie grecque. Lequel le bannira lui aussi de l'Olympe, à l'instar d'Éris sa propre fille. Et c’est ainsi que Zeus le contraint à vivre sur la Terre après avoir été enfermé dans « la Boîte de Pandore » (l'une des versions du mythe grec d'origine le concernant). Car Deïmos est un dieu agressif, turbulent, et très désagréable. Les récits mythologiques le disaient : « enfant terrible, intenable, insupportable ». Son nom sera donné comme surnom aux enfants qui ont ce comportement : « tu es un vrai petit Deïmos, toi en ce moment ». Ce qui deviendra l’expression dans la langue française et très utilisée aujourd'hui : « tu es un vrai petit démon, toi en ce moment ». Démon en français provenant du grec « Deïmos », étymologiquement. Ceux sur qui Deïmos influaient, d’après la mythologie, se reconnaissaient parmi la populace (lire sous Pan qui provoque la panique), car les personnes de la populace qui étaient ses adeptes, délibérément ou non, agissaient du moins dans l’Antiquité, en signalant dans les groupes sociaux par le fait de leur turbulence ou de comportements dangereux. Deïmos était considéré comme l’enfant terrible du Pays olympien, d’après la mythologie grecque ancienne. Le dieu grec Deïmos était une divinité qui rendait les habitants bavards, mais pour mieux ourdir ses machinations. Ainsi, les femmes, les nymphes et les déesses le redoutaient car le dieu ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Phoïbos, s’associait parfois avec l’amitié qu’il porte au dieu Éros (L’Amour). Le souvenir du règne de son ancien culte antique donna naissance au principe de la terreur légalisée, soit : « le rêve du crime légalisé » (Le Règne des Criminels). Et qui visa en une certaine époque déjà, puis beaucoup plus tardivement (1793), lors de la Révolution française par exemple : les nobles, les prêtres réfractaires, les émigrés et les officiers suspectés de trahison envers le vieux principe antique reposant sur l’ancien culte secret du dieu Deïmos (« le principe de la malédiction jetée par les Assassins des Rois », et dont l’explication principielle de ladite malédiction émanait de la mauvaise nature du peuple jalousant le pouvoir du Roi, et qui donna donc lieu à la proclamation de jadis : « Si tu es né roi, tu meurs ! » ... se rapporte { l’origine philosophique du dieu antique Deïmos, qui visait la mort du pouvoir des royautés, c'est à dire : qui visait autant la mort du pouvoir royal et divin de Zeus l'Olympien, autant que ciblant le pouvoir royal propres aux rois terrestres : le Roi démocratique étant aujourd’hui : « le Peuple »). Pour représenter ceci avec un exemple historique concret : En France, sur la base de ce principe : 17'000 personnes furent assassinées et exécutées, après procès néanmoins, tandis que 25'000 personnes le furent sur simple constat d’identité. Se reposant sur l’idée d’une secte souveraineté « populaire », « absolue » et « indivisible », le principe de la Terreur (Deïmos, pour les Grecs anciens) fut renforcée à partir de juin 1794 (Grande Terreur) et devint « un véritable moyen de gouvernement », du moins jusqu’{ la chute de Robespierre. 25 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Deïmos était fort doué pour leur extirper les secrets des femmes coupables. Puis une fois la chose faite, alors il se moquait d’elles, ce qui les transformait alors en de vraies furies blessées, ou dont l'honneur était bafoué. Ainsi, Aphrodite leur envoyait son fils pour les châtier d'une mauvaise action envers la déesse. Généralement, de caractère, Deïmos était un dieu très imbu de sa personne, se croyant extraordinaire, formidable et étonnant. Seule une grande intelligence (Zeus, par exemple) savait lui faire prendre conscience de ses défauts médiocres. D’après quelques contes mythologiques grecs, Deimos ne capitulait que devant tous les grands dieux de la civilisation hellénique. Car c’est un dieu vulgaire et familier, mais dont les carnages sont { craindre sur les terrains de guerre. Enfant, Deïmos était un enfant familier et vulgaire, d’après la mythologie ancienne. Qui fait les choses de manière très intense, toutefois, mais affreusement et terriblement. Comme attributs, lui furent associés quelques fois : « les sables mouvants », « la terre » (l’élément), ainsi que « la vase ». Il régit toutes les créatures qui y vivent et qui, en émergeant de l'eau, suscitent la terreur (alligators, boas ou autres serpents reptiliens, salamandres ou autres batraciens, etc…). Ainsi, le crapaud et la grenouille, sont parfois considérés comme ses animaliers. En ce sens qu’une invasion de grenouille dans un champ de blé était considérée comme un haut signe de très mauvaise augure envoyé dans tout royaume par le dieu Deïmos, éventuellement courroucé. C'était très mal vu à l'époque antique. Il était par ailleurs, semble-t-il, associé { l’animal mythologique de l’Hydre (lire sous Héraclès). Les Grecs anciens lui attribuaient « le jeu des combats de boue » (ou c'est-à-dire : « consistant à faire des combats de lutte dans la boue »…). Le dieu Deïmos était très influent dans le monde paysan antique où son ancien culte religieux alimentait la superstition dans les esprits faibles des paysans. Troublant le bon ordre de la campagne, le dieu frappait les habitants de terreur, incarnant la foule terrifiée. Peu à peu, il fut imagé à tort que la terreur était un sentiment terrestre et humain, et que les dieux ne pouvaient pas ressentir (Zeus). Pourtant, les dieux pouvaient se mettre en colère paradoxalement. Ce serait donc pour avoir voulu essayer d’imiter le comportement des dieux supérieurs, et en déniant leurs peurs de mortels propres à la nature de l’homme, que les hommes furent en conséquence punis par le Grand Déluge, que Zeus le Souverain divin leur expédia sans retenue d’après « le mythe de Deucalion et Pyrrha ». Dès cet instant : « Le dieu Deïmos - qui vivait sur la Terre dévastée par le Déluge que Zeus lui avait envoyée - se mit à rêver tout seul du jour de la chute du règne de son grand - père (Zeus), et que Deïmos haït en raison qu'il est de nature contraire à Zeus incarnant la Sagesse et l'Ordre ». Ainsi, le dieu Deimos commença à monter les hommes de la Terre contre Zeus. Jusqu’{ la Guerre qui détruisit Troie (lire sous Chrysaor). Enfin, pour conclure, le dieu Deïmos, avait pour fonction d’assurer précisément le respect des frontières, propre aux limites fixant les territoires. Inspirant la peur dissuasive à quiconque souhaitant violer une frontière géographique établie. Son rôle positif, fut donc dans la mythologie grecque ancienne, que Deimos fut désigné comme l’un des divins gardiens qui protégeait la sécurité de la déesse Rhéa par exemple : « Nul ne peut faire de mal à Rhéa en présence de Deïmos la Terreur ». (Phrase donnée lors de la Guerre des dieux Titans contre les dieux Olympiens, sans autres formes de précisions à la citation). Deïmos protégeait les ouvriers. Il est parfois considéré comme un dieu des tremblements de la Terre. Il abat ses ennemis qu’il jette { terre, s’ils ne sont pas des dieux, et il renverse ses adversaires sur le même principe. Il excellait dans la lutte à terre. Privilégié sur ses adversaires mortels, il les rend incapable de réagir, ou incapable de résister. Le rêve de Deïmos aurait été d’obtenir le pouvoir de la foudre de Zeus. Mais Zeus le mit en garde de ne pas chercher à même le défier, en aucune époque, sous peine 26 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne de recevoir le châtiment suprême que Zeus réserve à ses propres ennemis parmi les dieux rebelles. Cette menace fut à elle seule, le pouvoir qui foudroya le dieu Deïmos, car ce fils d'Arès : Deïmos, n’osa plus jamais se représenter devant Zeus son grand - père. Zeus l’eut peut-être tellement accablé, que ce fils d’Arès fut terrassé par sa propre émotion (provenant de la nature de sa mère Aphrodite). C’est pourquoi parfois, fut – il dit que le dieu Deïmos n’aimait en réalité pas la nature des femmes. Néanmoins, Deïmos incarnait dans les contes mythologiques, les mesures autoritaires. Car les Grecs anciens lui attribuaient l’autoritarisme, ce qui le rendait impopulaires. Enfin, le dieu connaissait tout ce qui était enterré dissimulé, ou souterrain, et donc : les trésors cachés d’Hadès. Dans la tradition mortuaire, d’après certaines hypothèses seulement, l’enterrement des morts découlerait { l’origine, d'une tradition qui fut associée au culte ancien de Deïmos, mais exclusivement en ce qui concerne l’ensevelissement des victimes de guerre (une notion rare). Parfois il fut désigné comme l’élément solide qui supporte les êtres vivants et où poussent les végétaux (Ce qui est le propre de sa grand – mère la déesse Rhéa…). La légende de ce dieu narrait parfois que Deïmos restait au malheur de Rhéa : un fléau. Car en vrai petit démon, lorsqu'il était encore enfant, le dieu Deïmos prenait malin plaisir à couper - sans se faire prendre par les gardiennes - les feuilles des plantes, les sectionnant à leur racine, et alors Rhéa ne pouvait les soigner de ce qu’elle pensait être une maladie végétale, ce qui la rendait folle de tristesse. C’est pourquoi, par la suite, lorsqu'il fut démasqué, ce fils d'Arès fut puni. Ainsi, il fut dit que le palais de Deïmos résidait situé sur une terre triste et de désolation, « où aucune plante ne pousse plus ». Et pour marquer la sentence : la déesse Déméter s’en rappela aux paysans qui apprirent { cultiver la Terre par la suite, ce, en illustrant aux hommes la punition prononcée contre le dieu Deïmos, par le principe du labour et du défrichage des champs. Ainsi, Déméter, Maea, et Rhéa ne sont jamais dupées des mensonges et des mauvais tours de Deïmos, ce fils d’Aphrodite et d’Héphaïstos (Soit : d’Arès, ce, dans la tradition mythologique classique et d’aujourd’hui). Il est associé par Déméter aux pleutres, qui seront illustrés sous la forme tardive et propre au principe moyenâgeux et { l’invention des épouvantails, qui jouent encore aujourd’hui un rôle fondamental dans « Halloween ». Le dieu antique, Deïmos, cependant et toutefois, veille sur tous les hommes de Terre (se comprenant « les hommes de terrains », ou « les militaires », etc.?). Sa nature étant malheureusement disposée à provoquer parfois la destruction, contrairement à celle de son frère Phobos (lire sous Phoïbos). Le dieu grec Deïmos incarnait parfois le dégoût, et il dégrade parfois la dignité des hommes, d’après la tradition mythologique antique. Il cherchait souvent à provoquer la destitution infamante des règles instaurées par le bon ordre de la Justice, et celle de la hiérarchie des grades, le dieu visant à l'atteinte et à la destitution de la dignité des dieux et à celle des hommes. Dès cette époque, le dieu Deïmos commencera donc { avoir le pouvoir d’avilir les hommes. Il ne peut pas forcément avilir les femmes mais il peut parfois parvenir à leur voler leurs secrets et les faire chanter en conséquence aux moyens de chantages dégradants. Ce qui les emplissait de terreur. Il affaiblit parfois ses ennemis. Car c’est un dieu de la détérioration. Il défait certains bienfaits. Il fut parfois désigné comme un allié du dieu Titan Japet (lire sous Japet). Après la chute de Chronos. En revanche, le dieu Deïmos a le pouvoir de tirer toute personne d’un éventuel état d’ivresse en la rappelant { la réalité d'un danger. Il peut donc rendre aux hommes leur lucidité. Mais { l’inverse, il peut également détruire leurs illusions, leur enthousiasme, leur exaltation. Ce qui est bon ou mauvais selon les circonstances. Deimos peut dégrouper les hommes, les faire fuir ou déguerpir, les désorganiser, ou leur ôter leur aspect viril et en ce sens les efféminer. Ou les rendre sales 27 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Le rôle de Deïmos dans le mythe d'Héraclès : Ainsi, pour le salut de l’Humanité, la Terreur se doit de capituler en toute époque devant la Justice de Zeus. Le dieu Deïmos, un fils d'Arès – et en sa qualité de déicide - est l’un des instigateurs qui aurait contribué { la mort d’Héraclès, un fils de Zeus (lire sous Héraclès). En effet, l’ayant convaincue après l’avoir dupée sur les sentiments honnêtes de son époux : la princesse légendaire de Calydon, Déjanire, femme d’Héraclès tua son ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne et répugnants, tant au physique qu’au moral. Ce dieu grec secondaire déguisait ses mauvaises intentions aux femmes en leur faisant croire qu’il les aimait. Et les nymphes s’en allaient, une fois la preuve du contraire découverte, le cœur brisé en mille morceaux, les nymphes qui s'étaient éventuellement fait avoir par Deimos se consolaient auprès du dieu Pan, celui qui compatie à la peine des femmes. Le dieu Deïmos déguisait sans cesse sa mauvaise pensée et sa mauvaise qualité. Il sait s’esquiver sans être vu. Il modifie les éléments et les événements pour tromper celui qui lui fait confiance. C’est une divinité du faux, et en ce sens, il protège parfois et curieusement : les faussaires, et plus tardivement il veillerait sur les travestis à la cour des rois. Deimos partageait parfois avec Dionysos, la coupe de vin de ce dieu de la Vigne. Cependant, Deimos permet les grands banquets où les habitants buvaient et mangeaient avec grands plaisirs comme si le dieu avait un monopole des plaisirs de la Table. Néanmoins, Deïmos excelle plus que tout autre dieu grec { faire subir { l’homme : la douleur des mauvais traitements. Car c’est le dieu de la violence par excellence. C’est un dieu de la terreur extérieure. Il est ouvert { l’amour physique et débridé, car c’est un dieu de « la désinhibition ». Cependant, le dieu Deïmos avait malheureusement dans sa nature le principe « déicide ». Ce qui veut dire que le dieu Deimos, fils d'Arès, poussait en général les autres dieux { s’entre-tuer. Son nom aurait jadis signifié aussi : « Celui qui rappelle que les dieux ne sont amour que dans la mort ». Lui-même, rêvant d’être un meurtrier de dieux (Zeus). Deïmos insuffla donc en partie, de sa complicité avec le dieu Dionysos, les meurtres dans la famille royale des Atrides, après avoir contaminé la race des hommes de Thèbes. Il fut prétendu parfois que Deïmos est « la source criminelle de l'homme ». Il fut dit autant que tous ses descendants n’aspiraient qu’{ vouloir tuer les dieux et les hommes. Ce serait ce dieu qui contribua à affaiblir la foi des hommes envers les dieux. Créant le faux courant philosophique « des Athéistes » (c'est-à-dire : la rébellion des hommes contre l’existence de Dieu). Et de ce fait, la chute du Panthéon ancien. Aujourd’hui, le terme « déicide » s’associe au « courant des technocrates » parfois. Mais par le passé antique : l’idée contenue dans « le Meurtre d’un dieu » fut incarné et désigné par le fait de « la Mort du Christ » – { l’époque de la Haute Chrétienté. Le terme « Déicide » fut conservé dans les ouvrages. Pour contrer ce courant malsain, un autre courant philosophique et positif et issu du culte religieux se consacrant de la déesse Thémis la Grande Justice. Vit le jour en adoptant la position philosophique de ceux qui admettent l’existence d’une divinité, sans toutefois forcément devoir accepter de religion en correspondance. Ce courant contraire se nomma : ‘le Déisme’, issu du ‘Théisme’ antique. Incarnant la Justice et la foi en elle : La déité Thémis voit son culte maintenu plus longtemps (lire sous Thémis). Puisque Thémis trôna au sommet des déités grecques, en compagnie de Zeus. La foi des hommes en la Justice découle de l’ancienne croyance en la divinité de Thémis la Juste, vénérée dans l’Hellespont, l’Hellade et le Péloponnèse antiques. Selon la conception religieuse d'époque. Et contre laquelle, le dieu Deïmos, la Terreur, ne peut rien. 28 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne mari. En effet, jalouse d’Iole, mais à tort, Déjanire conspira la mort du héros grec. Deimos s'empara de son esprit. Et de ce fait, Déjanire tua son époux Héraclès en lui donnant en cadeau une tunique vestimentaire qui avait été empoisonnée avec le sang du Centaure Nessos qui l’imprégnait, et qu’Héraclès avait vaincu et mis à mort afin pourtant de sauver sa femme du viol que la créature s'apprêtait à commettre sur elle. Lors d’un précédent épisode de la légende d'Héraclès (lire sous Héraclès, lire sous Chiron et les centaures) qui fut tué par la tunique meurtrière. Déjanire fut rendu folle suffisamment longtemps pour avoir le courage de commettre l’irréparable contre son mari, un héros légendaire. Mais quand l’acte du meurtre fut accompli, c’est le masque de Deimos la terreur qui se dessina sur le visage de Déjanire. Signant l’aveu du complot ourdi et mis au point par l’intelligence maligne de Deïmos, de Dionysos et d’Héra : contre Héraclès. D’horreur et de terreur devant sa méprise, comprenant qu'elle avait été dupée par le Centaure Nessos : la pauvre folle se pendit ou se donna la mort autrement (lire le mythe de Déjanire, le mythe de Nessos, ou le mythe de la mort d’Héraclès). Ainsi se fut poursuivie l’action dévastatrice du dieu Deïmos, qui par ailleurs, serait également, mais de façon peu certaines, le dieu des déjections, notamment celles des volcans (Héphaïstos). Le dieu écarte de leur direction naturelle, et de leur position normale, ce, au désarroi des mortels, les objets, et les destinées de certains mortels assignés à la turpitude de leur vie, par les dieux du ciel. Deïmos affaiblit les mortels, moralement et physiquement, les diminuant ou les déformant physiquement et psychiquement. Les adeptes de son culte malsain, méconnu toutefois, lui attribuaient une pensée honorifique lors du repas du milieu de la journée (au repas de midi). Ainsi, savait-on seulement que le dieu Deïmos, en cette époque ancienne, était vénéré durant le repas de la journée par les criminels confirmés. S’il peut les provoquer, le dieu savait également déjouer les complots. Et ainsi les manœuvres de ses ennemis mortels, était pour lui sans effet. Ce qui en fait dans la mythologie grecque, un adversaire fort redoutable, car il est difficile aux mortels de pouvoir l’atteindre. Il émoustillait les sens des guerriers grecs dans les affrontements. Deïmos provoquait et aurait été la source pour cause de la chute de tout règne royal quel qu’il soit : chez les rois de Grèce. Sa qualité serait celle que le dieu sait revenir sur un jugement exprimé, ou sur un parti-pris donné. Mais ceci avait autant de défaut qu’il peut corrompre la teneur dudit jugement et inciter les mauvais juges { y revenir, certes, mais dans un but mené à mauvais escient, dans le sens d'aggraver un dénouement et commettre une injustice, dont le visage de l'acte, pour les dieux olympiens, était alors considéré comme impardonnable. Car sa fonction est autant d’aggraver les dénouements sur Terre pour la perte de ses victimes. Ainsi, le dieu Deïmos, fils du dieu Arès, servait-il généralement l’Injustice et la Discorde. Contraire de Thémis. Parfois, il est cité pour protéger Jason, le héros de la Toison d’or. Le dieu de la Terreur voit au – del{ du commun mortel. C’est pourquoi, { cause de lui, tout mal demeurait tenace. Par ailleurs, Deïmos occasionne le délabrement de l’Être. Et Deïmos, donc, et en conséquence, s’opposerait traditionnellement { l’effet médicinal du dieu Asclépios, un fils d’Apollon. Enfin, il prend le parti du héros Achille, lors de la guerre de Troie. 29 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Citation d’autres auteurs : Deimos l’Effrayant : « Un des trois enfants adultérins nés des amours de la déesse Aphrodite et d’Arès. Suivant une progression symbolique, les enfants des deux divinités citées sont nommés respectivement Phobos, Deimos et Harmonie » (Lire sous Harmonie cependant). - Fin de citation - Définition : Déidamie « Déidamie est un personnage de la mythologie grecque : une fille de Lycomède. Séduite par Achille, elle enfante Pyrrhos. » Le dieu Phoïbos (Phobos) Citation d’autres auteurs : Celui dont le nom signifie "inspiration de la crainte" : « Un des trois enfants conçus par Aphrodite et Arès, frère de Deimon (Deïmos) et Harmonie. Phobos est une des personnifications de la peur et pour cela il accompagne toujours son père sur les lieux des combats où il peut susciter la trahison et la lâcheté qui n’affectent pourtant jamais les héros. Suivant une progression symbolique, la progéniture des deux divinités est nommée respectivement : Phobos, Deimos et Harmonie. » - Fin de citation – Description concernant Phoïbos (Phobos) : Le dieu Phobos serait l’un des protecteurs du héros grec Persée, fils de Zeus et de Danaé, qui inspira d’après la légende ancienne, la crainte { la Méduse avant d’assassiner la créature dans les ruines d’un ancien temple déserté et consacré en l’honneur de la déesse de la Sagesse, Athéna fille de Zeus. Dans le mythe de Déméter : Le dieu Phobos est proche de la déesse Perséphone, la radieuse fille de Déméter. Déméter est une déesse de la Terre et de l’Agriculture. « L'aimant Phobos » lui porta parfois réconfort dans les enfers où elle était retenue captive contre sa volonté, ce, par le dieu Hadès. En ce sens qu’il l’empêche d’y avoir peur. Ainsi, le dieu Phobos bienveillamment protégeait Perséphone, la fille de Déméter. Notamment contre les créatures des enfers, et de plus : « de tout sentiment de peur qu'il lui épargnât dès lors de ressentir bien que Perséphone se trouvait prisonnière des Enfers ». Car bien qu’elle soit une déesse, mais de la lumière, toute jeune fille était généralement en proie à la peur dans les Ténèbres des Enfers. Mais ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Larousse illustré. 30 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne jamais Perséphone ne vit Phobos lui apparaître pourtant jamais la peur ne la gagna. Dans la mythologie grecque, Perséphone est une fille de Zeus et de Déméter. Enlevée par le dieu Hadès un frère de Zeus et un frère de la déesse Déméter : la déesse Perséphone devint contre son gré la Reine des Enfers. Mais elle revient sur la Terre à chaque début de printemps. Et elle y réside jusqu’{ l’époque des semences. Le dieu Phobos, fils d'Arès, aurait eu un minuscule sanctuaire dans l’ancienne cité royale de Persépolis au sein de l’Empire Perse achéménide, et fondée par Darios Ier vers la fin du VIème s. La ville de Persépolis fut par la suite saccagée puis incendiée par Alexandre le Grand en – 331 avant Jésus – Christ. Dieu de la Peur, Phoïbos est également le dieu de la Persévérance. Il est obstiné, opiniâtre, tenace et acharné. Mais il peut maintenir la persistance d’un trouble, qu'il soit entretenu consciemment ou non par un malade, et ce, alors que ce trouble n’est plus motivé par une cause physiologique ou mécanique. Phoïbos inspirait donc aux mortels les obsessions. Mais il permettait aux guerriers de continuer de faire ce qu’ils avaient alors éventuellement décidé et résolu de faire, soit : la Guerre. Par un acte de volonté renouvelé et récurrent. Notamment, le dieu Phoïbos leur permettait jadis de persévérer dans l’effort militaire. Il est le dieu de l’acharnement, en ce sens qu’il n’admet pas facilement ses propres erreurs, ni ses propres défaites. C’est un fils d’Arès, le dieu de la Guerre. Le dieu Phoïbos siégeait parfois sur les expéditions et leur déroulement. Son palais divin était dans l’ombre (de la conscience ?). Enfant, on le disait avoir un caractère de persifleur, en ce sens que Phoïbos aime à tourner en ridicule par des propos ironiques ou faussement louangeurs, ses interlocuteurs. Ce qui en fait un être parfois involontairement habité par la méchanceté. Ce fils d’Arès aimait se moquer, et railler son entourage. Le dieu Phobos était considéré comme la divinité qui était l’instigatrice en général des coups d’État. La plante aromatique du persil serait l’attribut du dieu car les Grecs anciens lui attribuaient des vertus pour se protéger contre la peur. Les héros et les habitants la consommaient pour se donner du courage. La persillère était donc parfois un objet symbolique, dans certaines régions de la Grèce ancienne. Par ailleurs, le dieu Phoïbos siégeait sur la constance, la fermeté, ou l’entêtement, ou l’obstination et l’opiniâtreté : que Phoïbos avait le pouvoir de régir ou de maintenir. On le dit aussi contrôler la conscience humaine. Dans la vie des mortels, il influait sur les choses durables. Il permet à l'Humanité de continuer et de persister dans sa tâche sans faiblir. Grâce à lui, les rois antiques demeuraient inébranlables, et ils pouvaient ainsi se maintenir dans leur rège fermement, notamment en comptant sur le pouvoir du trône royal. Son divin pouvoir protégeait d’après sa légende ancienne, les congrégations, les intermédiaires, et « les persona grata » représentant d’un État, ou lorsqu’ils étaient agréés au sein ou par un autre État de l’Antiquité. Ainsi, les personnes indésirables étaient désignées : « persona non gratta ». Pratique qui se vit, et notamment au parlement romain, plus tardivement dans l'Histoire antique. Le dieu Phoïbos joue un rôle social très important dans la vie des cités antiques. Il peut provoquer la perte des monarques les plus puissants. Sauf quand la déesse Athéna notamment s’y oppose. Il ne peut rien contre le pouvoir de Sagesse d’Athéna. Le dieu Phoïbos est un dieu de la pertinence. Dans l’antiquité, il était illustré parfois sur les terrains de bataille « muni de la pertuisane » qui était une sorte d’ancienne arme désignant une lance avec un long fer triangulaire ressemblant à une hallebarde. Le dieu Phoïbos, semble-t-il, haïssait les poètes alors que sa mère Aphrodite au contraire les protégeait. Dans le temple d'Arès, le rituel de Phoïbos leur faisait couper la tête. Pratique peu banale au détail de cette époque pour ce qui évoque le culte de ce fils d'Arès. Phoïbos provoquait ou protégeait alors des perturbations sociales, ou des éléments perturbateurs. Ainsi, Phoïbos la Peur 31 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne régissait et contrôlait l'évolution des troubles. Parfois, la fleur de la pervenche – cette plante à fleur bleu mauve - qui avait jadis pour particularité de pousser dans les zones ombragées, lui fut quelques fois consacrée. Le malheur de Phoïbos réside dans le fait qu’en raison de la nature de son père Arès - qui coule en lui : ce dieu des craintes se plaît { faire le mal ou { l’encourager. Dieu de la corruption, et de la méchanceté, le dieu Phoïbos témoigne surtout le pouvoir de la perversion. Ainsi, peut - il engendrer la perversion des mœurs. Dans son enfance mythologique, ce fils d’Arès était connu pour chercher toujours à accomplir systématiquement des actes immoraux et antisociaux. Il régule les conséquences pernicieuses des effets pervers que des acteurs de la scène politique dans les cités antiques peuvent générer. Le dieu avait le pouvoir de pervertir les mortels. Il provoquait et générait les changements sociaux, mais en mal. Ce dieu, d’après la croyance ancienne dans la mythologie originelle, existait jadis que pour la dépravation de l’Âme, et la perversion des mœurs. Au sein des cités grecques anciennes, Phoïbos y instruisait le règne de la corruption et celui des dérèglements. Altérant la lucidité des dirigeants, soit en les rendant trop confiants, soit en les rendant trop peureux. Aussi le croyaient-ils le responsable des déviations psychiques, des déviations des tendances et des mœurs sociales, sans oublier la déviation des instincts par rapport { ce qui est jugé naturel. Dans l’ancien temps, les Grecs disaient-ils du dieu Phoïbos qu’il instruisait le règne des perversions sexuelles, notamment. Le dieu a un goût prononcé pour le mal, que le dieu Phoïbos recherche et inspire sous toutes ses formes. Phoïbos frappait les mortels de cette tendance maladive à accomplir des actes immoraux, et même très agressifs. Ce fils du dieu Arès était indispensable à son père dans les temps de guerre. Car le dieu Phoïbos influençait les gouvernements des cités grecques, en faisant changer en mal, la nature des lois, des personnes dirigeantes, et en rendant mauvais la nature du peuple. Phoïbos incitait donc la société antique à se corrompre, à se dépraver, ou à se dévoyer. Le dieu détournait de son sens ou de ses buts, les lois humaines. Il jouait avec les peurs des hommes, avec celles des populaces, ou avec celles des peuples citadins. Avec l’avènement de la pièce de monnaie (l'Économie), ce fut l’instrument qui servit { pervertir la société et l’esprit des gouvernants, car le dieu leur ouvra la porte de la cupidité facile et des égoïsmes primaires. Aujourd’hui, l’argent pervertit le sport. Phoïbos est le dieu des pervertissements. Sur les terrains de batailles, les hommes à cheval lui consacraient l’acte de la pesade du cheval (sorte d’hommage rendu { Phoïbos pour qu’il les soutienne dans les combats militaires). Le rêve de Phoïbos était de parvenir à dérober la Balance céleste de Thémis, que Zeus utilisait pour rendre la Justice absolue et analyser l’Équilibre des mondes. Car elle détenait un pouvoir absolu, que même les dieux anciens les plus puissants devaient redouter (La Destinée et les Oracles). Cet instrument céleste inspirant la peur chez les dieux et chez les mortels, et dans la vie, comme dans la mort. Était le seul capable de terrasser le dieu. Car la Balance détenait, d’après la mythologie grecque ancienne, un très grand pouvoir. Dans la mythologie égyptienne, c’est l’instrument de Thot, le dieu du Savoir absolu. Qu’Anubis lui empreinte ou lui envie. Dans la vie des mortels, le dieu Phoïbos, fils d’Arès, avait jadis ce pouvoir de dénaturer et d’altérer les sentiments ainsi que ce tout qui entoure et constitue le quotidien permanent des habitants. Par opposition au dieu Hermès créateur de la Balance (lire sous Astronomie), et qui incarne la légèreté intellectuelle, Phoïbos incarne la lourdeur de la pensée intellectuelle dans ce qu'elle conserve de pénible à supporter et quand elle donne une impression de mort intellectuelle. Cependant, à cause de sa mère Aphrodite, Phoïbos exerce sur les mortels une très puissante attraction, tant physique que morale et psychique. L’attraction morale de Phobos était reconnue 32 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne trompeuse, voir dangereuse, { plus ou moins court terme pour l’Homme et les créatures mortelles. Phoïbos était évidemment un autre serviteur d’Hadès le souverain qui règne sur les morts, dans les Enfers antiques. Phoïbos pouvant tuer la vivacité de l'Esprit chez les mortels, notamment chez ceux qui se targuaient d’être ses ennemis, ou d'être ceux de son père. Ainsi, Phoïbos, jubilatoire, les achevait dans la tétanie mentale, car il provoquait alors les crises cardiaques chez les dirigeants des royaumes, par exemple. Supprimant les représentants des Postes. Si du moins, les autres dieux, et notamment si les douze grands dieux du Panthéon ancien, ne l’en empêchaient point au quotidien. Car contre l'un des douze grands dieux du Panthéon hellénique, le dieu Phoïbos ne pourra rien faire. Phoïbos, toutefois est la source des pesanteurs sociologiques, la force qui retarde l’évolution humaine. Ainsi, fut –il parfois défini par certains auteurs antiques. C’est pourquoi, le dieu Phoïbos influençait autant généralement le peuple, d’après les Grecs anciens. Dans le sens de : « l’Ensemble des êtres humains vivant en société, ou formant une communauté culturelle, et ayant en partie une origine commune ». Mais Phoïbos peut aussi protéger les peuplades, et les populations d’une cité contre les effets de la peur. Ou alors les monter les uns contre les autres (les guerres et notamment « les guerres – génocides »). Le gouvernement du peuple voit peu à peu le jour, la démocratie représentant l’ensemble des personnes soumises aux mêmes lois et qui forment une nation : « Le peuple de Spartes », « le peuple d’Athènes », « le peuple de Corinthe », « le peuple de Delphes », « le peuple de Thèbes », le peuple d’Olympie », etc. Le dieu Phoïbos, dans l’ancien temps, était considéré parfois comme étant « l’aspectation négative » du sentiment ressenti par le peuple d’une cité (« L’aspect allégorique et péjoratif d'un peuple et de sa pensée populaire quand elle est négative »). Enfin, le dieu Phoïbos était la déité qui inspire l’émotion qui accompagne la prise de conscience d’un danger, d’une menace. Il régit tous les sentiments qui conduisent { la crainte, l’effroi, l’épouvante, la frayeur et la terreur. Il rendait les hommes en proie à la peur. Que les habitants associaient en général avec le monde de la Mort (Hadès). Mais parfois, la peur n’était pas justifiée et ce dieu pouvait aussi permettre de la comprendre. Il est l’un des principes de la prédation, en ce sens qu’il est plutôt contre. Dans ce cas, la peur que Phoïbos fait ressentir permet de fuir { temps le danger qui s’en pressent. Dans ce cas, la peur protège l'être aimé, le proche, l'animal traqué, etc. Aux bandits, Phoïbos inspire la peur de la Justice. Aux habitants, celle de la Mort. L’une des faces (la face Nord ou Sud) du Palais divin de Phoïbos donnait jadis sur le côté où les fenêtres s’ouvraient sur le « Champ des appréhensions, des peurs morbides, et des hantises les plus diverses », ce champ étant situé dans le Royaume des Enfers d’Hadès. Cette partie des Enfers était l’une des zones les plus craintes, par les mortels : Le monde de la Peur (ou désigné aussi autrement par le : « Champ de la Peur » - rare). Dans l'antiquité : L’émotion intense de peur qui saisit une personne dans une occasion précise est due au dieu Phobos, fils d’Arès. D’après la mythologie grecque très ancienne. Mais, la peur peut se comprendre autant dans le sens que le dieu permettait de se protéger, ou de s’inquiéter pour les proches, dans ce cas c’est un sentiment proche de la compassion que le dieu générait d’après des croyances ourdies dans l’Antiquité grecque. Car la personne qui prenait conscience d’un danger pour une autre personne pouvait alors, ce, à cause de Phoïbos et grâce à lui, autant ressentir ce danger, l'en protéger, et craindre ce qui allait en découler ou lui arriver. C’est l’essence même qui constituera la trame des contes dans la tragédie grecque, et dans les plus célèbres. La Peur permet donc presque toujours de déceler un danger, qui est le plus grand adversaire de Phoïbos. Dans un aspect d'image négative de la Peur : La laideur trouve l’une de ses sources en Phoïbos, c'est-à-dire que la laideur inspire la peur. 33 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Ou le contraire, en réalité : La peur engendre la laideur, selon l’expression précise. Phoïbos était désigné comme un être effrayant et épouvantable, voir terrorisant. Alors que dans d’autres traditions mythologiques, il est dit comme étant : « beau à faire peur ». Selon une beauté et une intelligence qu’il tira de sa mère la déesse Aphrodite (lire sous Aphrodite). Le dieu Phoïbos était donc une divinité redoutée, et belle à faire peur. Ou au contraire : d’une réelle laideur. Phoïbos inspire la lâcheté. Ou il donnera au contraire tout le courage nécessaire. Il protège des situations angoissantes, ou dangereuses. Il incarnait l’image du fallacieux et il générait dans la mythologie grecque classique : le mensonge par la crainte de quelque chose ou de quelqu’un ou d’une punition. C’est le dieu grec ancien dont les messages rappelaient aux serviteurs dans les grandes cours par exemple, la crainte de la punition émise par le Roi. Le principe de Phoïbos serait à l’origine de la révolte des peuples, notamment celle des peuples de paysans contre les seigneurs. Il rend les lâches encore plus couards et poltrons. Les emprisonnant sous l’empire de la peur. C’est le dieu des incertitudes. D’après certains récits, Phoïbos sera le fils d’Arès, et le dieu qui aurait piégé Phaéton, un des fils du dieu Hélios. En effet, et notamment en incitant à prendre le char solaire de son père : Phobos piégea Phaéton, car celui - ci s'envola dans le char du soleil alors que cela était prématuré pour ce fils d’Hélios. Zeus dut foudroyer l’ami de Phobos. Phaéton dans la mythologie grecque ancienne était le radieux fils d’Hélios (le Soleil - lire sous Hélios) et celui de la déesse Titan Clyméné. Ami avec Phoïbos : Phaéton obtint un jour la permission de conduire le char de son père, mais de manière inattendue, en perd le contrôle, brûlant les Montagnes (Ouranos). Zeus craignant une destruction de l’Univers, le foudroie. Ce qui mit un terme à son amitié avec Phoïbos. Ce fils d’Arès était représenté parfois capable d’apaiser les sentiments de crainte des invalides de guerre, dont le dieu Pan est l’un des divin protecteur (aux côtés de Dionysos, et Héphaïstos - lire sous Pan, lire sous Héphaïstos, lire sous Dionysos). Mais parfois, Phoïbos leur inspire une fausse sagesse. Devant la maladie, la souffrance, et les questionnements moraux. Le Sanglier (ou le Phacochère) serait parfois désigné comme étant l’un des animaliers symboliques qui sera consacré dans la mythologie grecque à Phoïbos du moins dans ce qu’elle touche de propre { l’Afrique, et ce, comme pour son père Arès. Phoïbos trouve parfois refuge en la ville de Phaïstos, sous réserve, et consacrée à son oncle Héphaïstos. Elle aurait été une ancienne ville de Crète. Elle fut l’un des centres les plus brillants de l’ancienne civilisation minoenne. Dans les guerres, le dieu Phoïbos protège les phalanges de l’armée : c'est-à-dire les formations de combat dans l’armée grecque et les corps des troupes. Il protège les élites militaires. Dans la très ancienne définition (lire sous Satyre), il faut savoir que le nom du dieu Phoïbos désignait celui du phallus, médicalement parlant (lire : Culte de l’Eau, dans le culte d’Ilithye, la déesse des Naissances - lire sous Ilithye). Dans le monde d’Arès, tout est un peu phallocentrique. Phoïbos adopte donc ce caractère de son père. Ce fut une philosophie quelque peu sexiste, « qui rapportait tout au sexe de l’homme : considérant la symbolique du phallus comme caractéristique de toute l’espèce humaine, et privilégiant sur ce principe l’homme par opposition à la femme ». C’est d’ailleurs sur l’impulsion du mythe d’Arès (lire sous Arès), qu’{ Athènes, les règnes matriarcats furent peu à peu remplacés par les règnes patriarcats, puis le contraire. Et ceci devint une lutte sociale permanente. Ce qui est regrettable. Puisque la déesse Athéna (lire sous Athéna), prônait entre les hommes et les femmes, dans son culte religieux, le respect de l’Équilibre (‘dans le Culte de la Sagesse’). D’après certaines explications. Cette époque commença, surtout avec les Romains, à voir affluer de plus en plus de Phallocrate au gouvernement des cités antiques, ce qui ne fut pas toujours une 34 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne bonne chose pour la politique. Car derrière tout grand homme illustre, se cachait selon l’adage, toute grande femme, soit : toute grande épouse. Un grand homme n'est rien sans une grande femme. Et une grande femme n'est rien sans un grand homme. Ce qui venait à rappeler en cette époque ancienne que les conseils de la femme sont indispensables à l’homme, et les conseils de l’homme sont indispensables { la femme. C’est le vœu du principe de leur union devant la Création (« ancien culte d’Héra »). Mais dans la Grèce ancienne de cette époque, et selon l'état d’esprit d’antan, d’après certains récits qui furent cependant contestés et démentis (les politiques sociales), la société et ses mœurs se modifièrent. D’après « l’ancien culte d’Hestia », le dieu Phobos a une influence sur le processus du phanère : « les poils, les plumes, les écailles, les griffes, les ongles, les dents ». Mais ce principe fut également attribué à Épiméthée le dieu Titan qui veille sur la nature des créatures et des espèces animales. Épiméthée étant le frère du dieu Titan Prométhée qui sans autorisation offrit « le Feu sacré » aux Hommes de la Terre qui vivait dans le froid sans protection physiologique. Dans la Grèce ancienne, le dieu Phoïbos est également un dieu des phantasmes. Enfin, et parfois, dans l’Égypte ancienne, ce fils d’Arès fut parfois affilié { celui qui, lui étant équivalent { l’égyptienne, permettait l’éclat et la brillance du Roi Pharaon : assurant le bon règne d’un Roi-Pharaon. Notamment quand un dieu équivalent à Phoïbos, ou son équivalent égyptienne propre, écartait les mauvais présages au sein de la Cour royale d'Égypte. Et qu’il permettait au souverain monarque africain d’avoir un règne des plus pacifiques et sans troubles sociaux notables. Mais le dieu grec Phobos était considéré comme un dieu relativement hypocrite et sûr de lui - même, du moins, d’après la mythologie grecque ancienne. Mais ces mêmes mythes anciens, quand ils mentionnent le dieu Phoïbos, sont nombreux en raison de la légende de son père Arès. Dans tous les épisodes où Phobos suscite une fuite éperdue, on le représente selon ce qui précède décrit. Dans la langue française, le dieu Phoïbos donne naissance aux termes: « phobie » et « phobe ». La phobie étant une peur morbide (c'est-à-dire ici : « provenant du monde de la mort », symboliquement), une angoisse éprouvée devant certains objets, ou actes, ou situations ou idées, ou sous la forme d’une aversion ou d’une peur instinctive. Et donnant suite logique à des termes linguistiques tels que : « agoraphobie », ou « claustrophobie », etc. Le terme de particule linguistique : « - phobe », désignant et signifiant quant à lui dans l’ancien langage : « qui déteste la belle fausseté » et renvoi également « à la crainte » et « à la haine », significativement. Avec des exemples linguistiques comme les termes : « anglophobe » ou « xénophobe ». Car le dieu Phoïbos fut parfois le dieu grec ancien qui incitait à la haine dans le cœur des hommes. Ainsi fut-il par Zeus provisoirement enfermé dans « la Boîte de Pandore » (rare). Lorsque les femmes mortelles manquaient de respect envers la déesse de l'Amour, Aphrodite, l'ancienne tradition mythologique expliquait que la déesse les faisait châtier au moyen de diverses sentences. L'une d'entre elle, selon si les courroux de la déesse étaient sérieux ou non, était d'envoyer aux mortelles qui la défiaient, son fils « Phoïbos », le dieu de la peur. Il était alors parfois chargé de défendre l'honneur de sa mère, qui régit notamment la Beauté morale et l'Amour total. Quand il s'agissait des hommes mortels, la déesse leur envoyait dans ce cas, son autre fils : Deimos. Ainsi, le dieu Phoïbos frappait les femmes, et le dieu Deimos frappait les hommes. Quand la résistance était plus grande, et que cela ne suffisait point à la venger d'un honneur bafoué, alors la déesse pouvait invoquer l'aide du dieu Arès, qui le plus souvent, venait à bout de tous les adversaires parmi les mortels : c'est à dire hommes ou femmes s'étant opposés aux offices de la déesse Aphrodite, ou lui ayant fait outrage d'une toute autre manière. C'est pour ce motif, que le mythe d'Arès et d'Aphrodite 35 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne conserva longtemps son importance dans la tradition mythologique de l'époque ancienne. Enfin, selon certaines versions anciennes, il est dit parfois que Phoïbos et Deimos, deux fils des divinités Arès et Aphrodite, sont adoptés d'après la mythologie grecque très ancienne : par la déesse Artémis (fille de Léto), qui préside la Lune et la Chasse, dans la mythologie hellénique classique. Remarque sur Asclépios : Le dieu Asclépios, fils d’Apollon, quant à lui, siégeait sur la science des remèdes et sur celle des médicaments, ainsi que sur l’art de les préparer et de les contrôler. Il y était réservé dans son temple, et exclusivement aux fidèles qui venaient s’y recueillir jadis dans l’ancien temps antique, toute sorte de remèdes, ou d’objets ou d’instruments destinés aux soins, et notamment destinés aux soins du corps (l’ancien culte antique d’Hygie). Et également en Phocide dans l’ancien sanctuaire d’Apollon à Delphes, au nord du Golfe de Corinthe. Le dieu Phonos, un dieu des sons, (un fils de Psysios ?) est également un instigateur complice des effets que la peur pouvait jadis engendrer sur les créatures mortelles : une peur que régit le dieu Phoïbos, un autre « de ses amis ». Ce fils d’Arès n’est donc pas réellement vénéré en Grèce ancienne (Phobos), mais toutefois n'est-il pas non plus ignoré totalement. Les Grecs anciens le disaient selon certaines versions seulement : aimer le dieu Éros. Mais presque rien ne le déterminera avec précision. Phoïbos aimant faire peur { ceux qui s’aiment, d’après la mythologie traditionnelle classique. C'est un rôle qui sera également attribué à son frère Anthéros (lire sous Anthéros) puis à Cupidon chez les Romains. Mais le dieu Phoïbos pouvant également filtrer les peurs humaines, il faut savoir que ce dieu excellait prétendument aussi dans « l’art des philtres », que lui enseignera sa mère la puissante déesse Aphrodite. Car ce breuvage magique et aphrodisiaque sur les mortels était destiné { inspirer l’amour. La fabrication de ce breuvage enchanteur faisait donc d'après la tradition ancienne partie des connaissances liées au culte antique de la déesse de l’Amour. Cette pratique en souvenir de cette époque ancienne peut-être, fut utilisée longtemps encore pour forcer l’amour entre mortels, plus rarement entre les dieux, et ce, au moins jusqu’au Moyen – âge platonique. Dans la mythologie grecque, c'est le mythe de la magicienne Circé qui en donnera le meilleur exemple, sauf erreur. Divers : Le personnage de Philomèle : « Princesse légendaire d’Athènes, fille de Pandion. Son beau – frère Térée la viole puis lui coupe la langue pour l’empêcher de parler, mais elle réussit { le dénoncer { sa sœur Procné en brodant son aventure sur une tapisserie. Poursuivies par Térée, les deux sœurs sont sauvées par les dieux, qui métamorphosent Procné en hirondelle, et Philomèle en rossignol. L’hirondelle deviendra l’attribut symbolique de la déesse Iris (lire sous Iris), ainsi que généralement celui d’Hestia. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Hypothèse : 36 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Les Satyres, fils d’Arès Les Satyres (lire sous Satyres*) La véritable attribution sur les Satyres d’après la religion qui deviendra la religion païenne. N’est pas similaire { celle qu’en donne généralement la mythologie grecque classique plus tardivement*. Dans la mythologie grecque très ancienne, les Satyres sont tout d’abord considérés comme étant les fils du dieu Arès, lui – même un fils de Zeus le roi des dieux Olympiens (lire précédemment). Ils sont très souvent confondus avec le dieu Pan, dont l’apparence leur est semblable. Le nom du dieu Pan cependant signifiait dans la période classique : « Celui qui englobe le Tout ». Alors qu’anciennement, son nom traduisait prétendument plutôt : « Celui qui est contre la vertu de toute Eau ». « Le Tout » { cette époque étant assimilé avec la traduction de l’Horizon, et que désignait en son temps dans ce cas : le dieu Pontos fils de Gaea (lire sous Gaea). Le dieu Pan était alors considéré comme un fils du dieu Titan Chronos, qui parfois l’aurait engendré auprès de l’une des filles du dieu Psysios (rare). Chronos cherchant à se venger de la trahison de la déesse Rhéa son épouse. Il est donc aussi le symbole des amours d’une autre nature. Mais lors que Rhéa faillit les surprendre (Chronos et Psysios, ou Chronos et la fille de Psysios), Chronos prit la fuite sous l’apparence d’un bouquetin et échappa par ce moyen au regard de son épouse. Toutefois, quelques temps plus tard, lorsque Rhéa découvrit le dieu Pan sur la Montagne non loin de la cachette où elle dissimulait Zeus, Chronos le sachant récemment en vie. Rhéa recueillit Pan et l’abrita dans la même caverne que celle de Zeus, où elle le confia tout comme Zeus aux soins d’Amalthée. De crainte que Chronos ne le trouve et ne le tue à son tour (lire sous Chronos). En réalité, Pan surveillait Zeus pour le compte du Temps qui n’ignorait rien de leur survie, si ce n’est que le dieu Tian ne savait rien cependant de l’emplacement exact où s’étaient terrés dissimulés par la mère Nature : Rhéa, Zeus, puis Pan. Ainsi survécurent – ils, échappant aux infanticides dont Chronos s’était tristement rendu célèbre, par notamment le fait des morts de Poséidon, Hadès, Hestia, Héra et Déméter, chacun engloutis par la Temporalité. Bien plus tard, les Satyres { leur tour engendrés par le dieu Arès qui s’était allié à son grand – père le dieu Titan Chronos, reçurent leur nom qui aurait plutôt signifié : « Ceux qui sont les fils de la colère de Chronos » ; soit : « les fils de la Colère de Saturne » dès l’époque de la tradition romaine. La notion se chevauchant avec la mise en place de la nouvelle chrétienté semble-t-il. Parce que en parallèle : l’Ancien Testament était supposé être sous l’égide symbolique « du Temps qui bonifie » (Hermès), tandis que le Nouveau Testament était supposé être sous l’égide symbolique du Temps qui détruit (Arès). Mais peut – être que cette piste est fausse car elle soulève un grand paradoxe. Il en ressort néanmoins une traduction importante qui fut modifiée. Le dieu Pan et les Satyres sont les destructeurs de la Nature, en réalité. Car ils créent le malheur et la tristesse de Rhéa. Pour se le rappeler, les latins leur donnèrent le nom « des Sylvestres ». Leur attribut ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Jusqu’à la période de la Tour de Babel d’après la Chrétienté. 37 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne naturel étant selon la coïncidence effectivement « les Conifères » de manière générale. Ces créatures étaient redoutées pour leur méchanceté car ils avaient pour mission de détruire la forêt, et non pas de la protéger comme le définit la mythologie classique parfois. Ils ont pour ennemi, le Commerce et l’Économie que mirent en place les nouveaux hommes civilisés, et qui jadis dans l’ancien temps étaient généralement associés chacun et chacune au dieu Poséidon régissant le Commerce maritime, autant qu’avec le dieu Hermès régissant l’Économie et le bon Commerce. Le dieu Arès engendra les Satyres pour combattre la civilisation nouvelle, mais également pour la destruction de la Nature, d’une part, et d’autre part, pour venger Chronos de Rhéa. Ce qui démontre que le dieu de la Guerre n’a pas un grand sens de la Justice. Athéna étant bien meilleure que lui dans ce domaine. L’ère des Titans, mais c’est une chose peu sûre, aurait donc perduré jusqu’au moins { l’avènement de la première pièce de monnaie, c'est-à-dire du premier principe d’achat et de vente, reposant sur le nouveau principe de l’obole, puis sur celui de la monnaie (lire sous la civilisation hellénistique, la Grèce ancienne). Par opposition au Troc. La mythologie grecque ancienne explique que certains dieux de l’Olympe dont Arès s’en offusquèrent contre les hommes qui reniaient la générosité naturelle des dieux { leur offrir la subsistance sans rechercher d’intérêts. La déesse Éris étant la déesse des Intérêts. Elle provoqua la perversion des esprits, et celle des hommes. La guerre des dieux fut provoquée en raison de ce débat. Parce que l’Homme inventa pour son faux salut : le Commerce. Plutôt que de profiter sans rechercher d’intérêts des bienfaits de la Nature. Et que Déméter leur offrit la connaissance de l’Agriculture. C’est alors pour condamner l’humanité, que les Satyres furent engendrés par Arès afin de devenir des êtres mauvais et des destructeurs ; en ce sens qu’ils détruisaient pour ainsi dire les forêts de la Terre, que les nymphes cependant protègent de tout leur pouvoir. Ainsi, Nymphes et Satyres ne firent plus jamais bon ménage. C’est pourquoi il est très important de préciser que dans l’ancienne mythologie originelle, les satyres étaient contrairement considérés comme des ennemis des déesses de la Nature : Rhéa (leur cible), mais également de Déméter, Artémis, Gaea, Maea, etc et des Nymphes de manière globale. Rhéa étant protégée par toutes les Nymphes de la Nature. Elles ont pouvoir de chasser les Satyres mais pas toujours. Puis dès la période classique, les Satyres seront définis comme des protecteurs de la Nature (lire sous Satyre). Le dieu Arès les engendra peut – être avec Nyx, la déesse des Ténèbres, dont le nom divin signifiait anciennement : « Celle qui est le faux calme » ou « Celle qui est faussement calme » ou encore « Celle qui génère les nuisances faussement innocentes ». Et Arès lui – même anciennement considéré comme étant parfois le dieu de la Nuit, autant que celui de la Guerre. Pan serait né de Chronos juste après la seconde naissance des Olympiens, immédiatement après leur libération. Dans ce cas Zeus était encore un adolescent survivant dans la caverne d’Amalthée. Mais les versions mythologiques se contredisent. Zeus, trompé par Héphaïstos ôta leur particularité aux Satyres de sorte qu’ils soient mépris avec les mortels. Quand le mal fut fait, de colère, Zeus provoqua un déluge. Pan les Satyres furent engendrés par Chronos et Arès pour combattre également l’influence bénéfique d’Hermès et Nérée, ainsi que celle du dieu souverain Poséidon. Les Satyres 38 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne sont le symbole de la vengeance de Chronos contre Rhéa et ils ont pour mission de détruire son domaine divin : la terre. D’après la mythologie grecque très ancienne. Ce qui sera totalement occulté pour être modifié selon les versions proposées par la mythologie grecque classique traditionnelle telle que connue aujourd’hui. Dans l’ancienne version, les Satyres sont plutôt le mauvais esprit de la Nature. , et celui des mauvais hommes. C’est pourquoi certainement la chrétienté les assimilera au culte du diable, auquel elle lui donne la même apparence en le nommant démon (lire sous Deimos). Les Satyres détériorent tout, pour la plus grande joie de Japet « Celui qui précipite les destins vers le bas », et qui n’en sera pas moins lui – même précipité par Zeus en personne jusque dans les profondeurs nocturnes du domaine du Tartare dans les Enfers, dont la garde sera confiée à Hadès le dieu des Morts. Les Satyres génèrent la haine de manière globale. Ils s’en nourrissaient comme des mauvaises herbes, influençant négativement les hommes de la terre. Alors Zeus créa Pandore, la première femme, pour atténuer la haine des hommes entre eux. Les versions divergent, mais il semblerait d’après certaines chronologies qu’elle eût été créée après le mythe de l’adultère entre Arès et Aphrodite. Le nom de Pandore signifiait anciennement : « Celle qui dissipe le Tout » ou autrement traduit : « Celle qui détruit la connaissance », voire encore : « Celle qui restitue la richesse des fous ». Les Satyres étant « ceux qui tentent de dérober le pécule afin de nuire au Commerce sans savoir qu’en faire ». Pandore dans ce cas aurait été créée par les dieux pour marquer la faute de la déesse de l’Amour, rendue imparfaite, avec le dieu de la Guerre et de la Beauté (Arès), vis-à-vis d’Héphaïstos (celui qui dissimule sa haine et sa folie), mais toutefois selon un principe d’Héra (le mariage) qui en était alors la mère. L’amour usurpé par la discorde (lire sous Psyché). Le dieu Pan « Celui qui altère l’Eau » autant qu’il est désigné comme « Celui qui la craint », d’après la très vieille mythologie de ce peuple, était alors bien au contraire un symbole de la laideur humaine, et protecteur des mauvaises gens. Du moins aux yeux des dieux olympiens. Ensuite, les traditions mythologiques se dissocient. Le dieu Pan combat et ordonne aux Satyres malveillant. Lui seul devient un dieu de la Nature qu’il protège et fructifie alors que les fils d’Arès continuent de la détruire. Les deux explications furent conservée (lire sous Pan, lire sous Satyres). Le sexe et l’humour peuvent caractériser les Satyres. Mais en général, pour les femmes, ils sont dangereux dans ce domaine en raison de leur mauvais esprit. Les nymphes les fuient. Mais tout autant repoussent leur pouvoir destructeur sur la Nature. Les Satyres devinrent le symbole de la malveillance. Placés au service de Dionysos, tout comme les Bacchantes qui sont les seules femmes à s’entendre avec eux. Ils seront également parfois appelés « Faunus ». C'est-à-dire : « Celui qui incite à la nudité pour le plus grand piège de la chair » ou « Ceux qui ont été coincés pour coupables de la nudité Pan ». Ou encore : « Ceux qui dérobent la virilité des hommes » D’après la tradition romaine et latine (lire cependant sous Satyres). Les Satyres sont comme leur deuxième attribut totem, les liant au dieu Dionysos. Leur deuxième attribut totem naturel étant d’après la mythologie très ancienne : « le champignon » qui est tout un symbole de la procréation, à ce niveau également. Comme les Bacchantes du dieu de l’Ivresse, d’après la mythologie grecque originelle, les Satyres étaient divisés en deux 39 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne races catégoriques, dotés de deux natures à choix : soit l’une étant bonne ({ l’instar de celle des vierges sages quand ils sont bien aspectés par Apollon ou par Arès) ou l’autre mauvaise (comme celles des vierges folles qui caractérisent les mauvaises nymphes). Dès lors, les Satyres selon leur nature étaient connus pour avoir la fâcheuse influence de convertir les nymphes et les vierges en bacchantes de Dionysos. Motif pour lequel les nymphes les fuient fougueusement. Dans une ancienne anatomie, avant l’époque post – classique « présumément », il fallait peut – être savoir que « le champignon de Pan » (soit : « le Panmykès ») était une ancienne appellation désignant « le Pénis » de l’époque moderne, et qui auparavant fut remplacée par la suite dans la seconde période mythologique de l’Antiquité, ce, par la simple désignation de celle du phallus utilisée par la tradition latine, bien que l’origine, du terme en soit, provienne de la période hellénique. En médecine de cette époque, le terme sera repris et assimilé définitivement et on lui suppose une vertu procréatrice. Ce qui sera démontré pour vrai par les sciences médicales ultérieures. Autant qu’on attribuait { cette partie du corps : les maladies de la peau ({ l’époque correspondant avec les allergies, les boutons cutanés, ou autres réactions épidermiques, ect…) donnant lieu dans l’Antiquité toujours { une vaste superstition craintive associée aux conséquences découlant du prétendu courroux de la déesse de l’Amour, ou de celui du dieu Pan (lire sous Hestia). Ce fut donc un terme originel très important qui disparût peu à peu des connaissances classiques. De même, pour les femmes, « le champignon de Vénus » ou « champignon d’Aphrodite » (soit « l’Aphrodikêmyketos » ou « Venus – Mikès tiré du greco – romain antique ») désignait simplement « tout » sein au niveau de la zone du mamelon (et dans ce cas pour l’anatomie masculine des hommes également) ; voire également désignant parfois celle du clitoris, mais dans ce cas que chez les femmes uniquement (très rare). Il s’agit de notions antiques. Les Satyres sont { l’antipode des traditionnels champions des jeux de stades. C’est pourquoi on les disait être communément des êtres « jaloux » et « orgueilleux », parfois « pleutres » et « lâches », bien que leur force physique soit parfois considérable. Autant qu’ils sont désignés comme des « poltrons » et des « flemmards », des « profiteurs », « opportunistes » et pourtant coureurs de jupons. Ils servaient jadis d’après les notions de l’ancien temps : la joyeuse meute du cortège du dieu Dionysos, dont l’un des symboles était le loup. Et ils sont donc généralement associés aux Bacchantes du dieu du Vin. Breuvage dont les Satyres abusaient sans se priver auprès de ces nymphes vulgaires et insolentes. Puis, ils seront considérés comme des esprits de la Nature qui savent faire peur à tous les animaux : les prédateurs y compris. Les Satyres serviront soit Dionysos qui les conduit généralement ; ou soit Arès, leur propre père ; ou soit le dieu Pan qui deviendra également leur mentor. Les Satyres savaient contrôler les esprits des animaux de la Nature sauvage. Les attaques par des animaux sauvages leur étaient attribuées. Car ils peuvent imposer leur mauvais ascendant sur tout esprit de la Nature, mais pour autant qui soit plus faible que le leur. Et ils étaient donc en quelque sorte { l’origine du principe du dressage des espèces animales et { la source du contrôle domestique. L’homme les imitera en entrant dans la connaissance de l’Agriculture enseignée par le culte de Déméter (lire sous Déméter). D’après certains récits 40 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne helléniques, disposant toutefois d’une très mauvaise réputation dans toute la grande et la petite Grèce ancienne, et ainsi que sur tout le nouveau Péloponnèse, les Satyres sont peu aimés des cités. Ainsi, restaient – ils réfugiés dans la Nature sauvage et en retrait de la civilisation. Les rois grecs dans les cités antiques n’aimaient pas l’instauration du nouveau culte du dieu Dionysos (lire sous Dionysos). Car, selon eux, le dieu du vin nuisait au bon essor de l’économie. Ainsi, Dionysos, d’après son mythe, châtiera bon nombre d’entre ces rois pour se venger du rejet de son propre culte en leurs cités (lire sous Dionysos). Ainsi, c’est le culte de Dionysos qui fera accepter, bon gré, mal gré, les Satyres dans les Cités. Les Satyres pour leur part étant considérés le plus généralement possible comme des êtres nuisibles et mesquins. Il faut rappeler qu’ils furent engendrés { l’origine par Arès pour nuire à Rhéa (première version), d’après la mythologie ancienne dissociée des notions de la mythologie classique et moderne d’aujourd’hui (seconde version). Cependant, le dieu de la Guerre, leur père en personne, (Arès) les renie parfois, car il ne peut et ne sait rien en tirer d’avantageux. C’est pourquoi, le dieu de la violence les confie ou les laisse se joindre au dieu Dionysos, le dieu de la débauche et de la mollesse ou de la douceur, tant qu’il est également le dieu des fous (Dionysos). Ce à quoi, les Satyres seront souvent assimilés. Ce terme désignera aussi quelques fois et très anciennement du moins les homosexuels mais ce fut très très rarement utilisé. Il fallait alors vaincre son satyre, d’où les rituels initiatiques chez les hommes. Cependant, les Satyres connaissent le secret des baumes, notamment ceux réalisés à base de menthe, ou de plantes odoriférantes, sachant concocter de savantes préparations médicamenteuses employées comme calmants ou comme cicatrisants, ce qui apaise et réconforte les guerriers blessés. C’est tout ce qu’aurait accepté de leur enseigner sur un plan instructif : le dieu Hermès qui les bannira ensuite de son culte { cause d’Asclépios (un mobile de la vengeance satyrique). En outre, les Satyres sont définis comme des créatures enclin « à rendre fou » les êtres inférieurs, motif pour lequel, d’après la mythologie ancienne, on les disait parfois capable de semer la panique des troupeaux, des foules et des gens (lire sous Pan cependant). Ils sont source de tumultes et des désordres naturels, ainsi que parfois : de chaos et d’anarchie sociale. Puis : proscrit par le culte d’Athéna à Athènes, et tenus { l’écart du culte d’Hygiê, notamment à Delphes ; puis interdits du culte d’Artémis, à Dodone également célèbre pour son oracle de Zeus. Et très peu tolérés du culte d’Hestia la divine protectrice de la Virginité. Les Satyres sont rejetés, puis pris en pitié, et pas constamment ; mais du moins, ce que d’après la tradition de la seconde ère mythologique, tenant compte de l’intrusion du nouveau « culte dionysiaque ». Le dieu Dionysos ayant su attirer les faveurs de la déesse grecque de l’Amour. Les Satyres instruisaient les rébellions. Et ils contaminaient les sociétés antiques par leur mauvais esprit. Souvent dotés d’une grande intelligence qui se révèle finalement n’être que : stupidité et folie. Les Satyres ne sont en aucun cas un exemple comportemental à suivre pour l’époque. Car ils conduisaient sur les chemins de Nyx, la Nuit - parfois donnée anciennement pour leur mère ou Hécate pour elle – et ils provoquaient la perte de l’esprit et la mort de l’âme. Vouant une haine sans limite ni borne à : Psychê - l’épouse du dieu Éros. Enfin, ils sont les esprits du miroitement. 41 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Incarnent tout ce qui est masculin. Baumarchais disait à propos des Satyres : « Ils sont tout ce qu’il y a dans ce fier, ce terrible, et pourtant un peu nigaud du sexe masculin ». Parlant peut-être des manières traditionnelles et initiatiques de l’homme afin de se rendre masculin (lire cependant sous Satyres). Les Satyres tentent de séduire généralement l’esprit des hommes par des propositions promptes { les appâter dans des traquenards par le fait d’avantages fallacieux, ou comportant un ou plusieurs vice(s) caché(s), sous le fait d’illusions astucieuses. Ils sont la symbolique criminelle. L’expression usitée : « Se comporter comme un Satyre » renvoyait dans l’Antiquité { cette définition, parmi d’autres explications. À la fin de la mythologie, pour les amender, et pour essayer de calmer et d’atténuer leur haine naturelle, Zeus les aurait enfermés dans la constellation du Taureau (liée à la nymphe Europe) ou parfois plus probablement dans celle du Capricorne (liée à la Chèvre Amalthée – rare, lire sous Histoire des Constellations, cependant). En ce sens que Zeus plaça effectivement le nouveau territoire céleste des Satyres, ce sur le crane du Taureau qu’il avait envoyé { Europe avant de s’incarner en lui ; comme en témoigne une sculpture de l’art minoen créée sous la forme d’une tête de taureau en stéatite et datant d’une période située entre 1550 et 1500 avant J.-C déjà et correspondant aujourd’hui avec la partie la plus brillante de ladite constellation solaire. Tandis que l’un des anciens domaines terrestres des Satyres fut prétendument situé en région de Crète. Avant l’époque classique du Minotaure. Mais d’autres belles versions mythologiques explicatives en existeront. Et puisque l’illusion provenait de la haine (c'est-à-dire quand « l’illusion provient de la haine qui aveugle le bon discernement »), les Satyres furent quelques fois associés « aux faux oracles » et aux « fausses bonnes affaires ». D’où l’expression : « S’être fait avoir par un mauvais Satyre ». Les bons Satyres étant au service du dieu Pan qui restait autant « Celui qui est le dieu attendrissant » (lire sous Pan). Il faut savoir que le nom du dieu Pan, en outre de ce qui est déjà expliqué ici précédemment, signifiait aussi d’après la traduction ancestrale : « Celui qui écarte la haine, outre du triste aspect de Pan » ou « Celui qui ne vous veut aucun mal » ou encore « Celui qui ne veut aucune haine en dépit de son apparence ». Traduit du Grec très ancien. Prohibés des connaissances et du culte d’Hermès ; mais placés en très haute considération dans « le culte orgiaque » de Dionysos connu sous le « culte dionysiaque » : il faut cependant se méfier des mauvais Satyres par opposition aux bons satyres, bien qu’ils font tout pour faire venir { eux les donzelles naïves par des actions matérielles ou par l’objet d’incitations et d’invitations diverses et malveillantes ; sollicitant les regards et les attentions afin d’attirer dans des pièges (de haine) les nymphes innocentes, se servant pour ce faire, des sentiments agréables qui les inciteraient à vouloir quelque chose en particulier, ou à vouloir se rapprocher tout simplement de leur mauvais satyre. Car ces fils d’Arès ont une force qui attire. Et en effet, les Satyres – par leur père Arès - ont et sont : « Ce qui émane des attraits d’un homme et qui excite le désir sexuel ». L’auteur Maupassant disait en règle générale et de manière globale – ce qui concernera également sur les Satyres : « Chacun exerce sur chacun des attractions et des répulsions ». Mais le culte satyrique avait ceci de tristement fatal qu’il conduisait les êtres, ce, de par le jeu d’une comédie, ou ce, de par des jeux 42 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Zeus avait donc toujours besoin de sa fille Athéna pour cette raison supplémentaire. Car Athéna aimait à aller combattre les Satyres. En compagnie d’Artémis. Ainsi, anciennement, dans le mythe de « la Toison d’or », par exemple, il faut savoir qu’avant la venue de Jason, de nombreux satyres tentèrent de dérober « la relique d’or ». Car c’était dans leur nature de commettre le vol et le larcin, ou le malheur. Les Satyres sont eux - mêmes attirés par tout ce qui rutile, étincelle, brille, ou miroite. Ainsi, pour protéger la Toison sacrée, les dieux avaient placé un puissant gardien symbolique (soit une Hydre – dragon symbole d’Héra, soit un Python géant symbole d’Apollon) et que commandait dans l’ancien temps : la déesse Athéna. Chaque fois qu’un satyre, présomptueux de surcroît, tentait dans une intention désespérée, de gravir le Pommier d’Aphrodite (ou parfois en lieu et place : le Chêne somptueux de Zeus) sur lequel reposait la relique du Bélier d’or en terre sacrée de Colchide. C’est alors que la déesse aux yeux pers laissait le gardien du sanctuaire royal de Colchide dévorer le pauvre satyre (symboliquement un descendant Arès par définition) et que lui présentait alors le serpent divin qui l’avait capturé. Il en fut toujours ainsi jusqu’{ la venu du héros Jason, ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne comiques : { la réalisation d’un drame tragique. Lequel dans l’antiquité mythologique était couramment traduit notamment par « le viol » d’une belle nymphe ou d’un beau jeune homme, ou encore par « le meurtre passionnel ». Car s’ils n’aimaient pas du tout être pris en pitié, l’autre symbole totem des Satyres était dans la Nature la curiosité que développe le principe végétal de « la plante carnivore ». Ainsi, pour définir le danger de certains attraits propres aux Satyres : métaphoriquement, l’insecte devenait la nymphe, la plante carnivore étant l’attrayant satyre. Le « Tout » voulant tout dire. Les Satyres sont le symbole des larcins, et ils sont pour la plupart des voleurs (lire sous Dionysos). De plus, les Satyres incarnaient les conséquences des pièges de la nudité selon la sanction magique qui résulte sur leur apparence première : mi homme, mi - bouc. Aphrodite (ou Éris) en fut parfois donnée pour en être la cause, car elle s’outragea de la relation d’Arès et d’Hécate qu’elle avait surpris une nuit de pleine lune (version rare). Hécate (ou parfois Rhéa ou Nyx encore) donna naissance par Arès aux Satyres, mais ces derniers en adoration devant Chronos, vouèrent contre Éros et Aphrodite une haine considérable pour le rôle à avoir altéré la magie de leur mère (Hécate) qui leur valait leur infirmité, du moins, toujours selon cette version mythologique isolée. Le dieu Arès leur intimera de détruire Rhéa, ce à quoi Zeus finira lui – même à s’y interposer (mythe survenant durant le déroulement d’une « Guerre des dieux » sans autres précisions). Toutefois, comme en témoignait d’après une coupe attique représentant Athéna, un Satyre et un Python géant datant d’une période mythologique située entre 485 et 470 avant Jésus – Christ et dont l’œuvre est conservée au Musée grégorien étrusque de la Cité du Vatican : la déesse Athéna demeure la grande divinité grecque qui était chargée par l’Olympe de châtier les Satyres et leurs méfaits. Dans la très vieille tradition mythologique ancienne, la déesse Athéna peut également permettre annuler la haine que provoquent les Satyres, notamment dans l’esprit des femmes possédées par un satyre. Par le culte de la déesse chaste qui consistait notamment à agir par la purification des nymphes et des vierges, ou des femmes nobles). 43 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne qui survécut { l’épreuve grâce { Médée qu’il épousa ensuite (lire sous la Toison d’Or). Les Satyres associés à Asclépios, furent les protecteurs des herboristes et des pharmaciens (lire sous Hermès, lire sous Apollon, lire sous Hygiê). Parfois, les Satyres et toutes leurs espèces sont donnés pour les enfants du dieu Arès, qu’il aurait engendrés originellement avec la déesse Hécate (sa première sœur quand elle est considérée et donnée toutefois dans une mythologie hellénique originelle comme une fille légitime de Zeus et d’Héra plutôt – très rare filiation divergente cependant de celle la nommant comme étant une fille de Nyx) ; soit avec Nyx (les Ténèbres - parfois), soit encore avec Rhéa (d’après la mythologie moderne et d’aujourd’hui surtout). Hécate est généralement considérée dans les ouvrages classiques et modernes comme la fille divine de la déesse Nyx les obscures augures. Hécate était la déesse gardienne et protectrice de la Nuit, mais plus particulièrement de la nuit étoilée et de tout ce qui en fait la beauté qui était dite : « la déesse du Clair de Lune » (lire sous Nyx, lire sous Morphée). Hécate fut très souvent confondue avec la déesse Artémis (une fille de Zeus et Léto, et donc sa demi – sœur selon une filiation donnée par la suite : lire cependant sous Apollon). Car mythologiquement : Artémis la Chasseresse, était également la déesse de la Lune. Les symboliques de la Lune et de la Nuit étant très souvent mises en corrélation l’une avec l’autre, dans la mythologie grecque très ancienne. La déesse Hécate était donc une déesse de la Nuit étoilée { l’origine mythologique, et elle aurait été donnée pour la véritable épouse divine, officielle et naturelle du dieu Arès. D’autant que le dieu olympien Arès est également le dieu qui régit le monde antique en tant que divin patron de la Nuit ; en outre d’être celui de la Beauté masculine aux côtés du dieu Apollon qui détient ce rôle dans la mythologie grecque classique également, notamment ; et surtout le dieu Arès étant généralement connu pour être avant tout le terrible dieu de la Guerre, seule attribution divine hellénistique le concernant, et qui demeurera encore actuellement conservée dans l’Histoire des mythes, mais d’après la mythologie classique et moderne néanmoins - toute autre attribution ancienne sur ce dieu grec y sera occultée de manière globale. Seule la mythologie grecque très ancestrale en ferait jadis parfois encore la rare mention (Arès dieu de la Nuit) sous traduction d’un grec très ancien. Ensuite, la déesse romaine Bellone est citée pour sa nouvelle épouse divine officielle (influence latine) quand elle correspond mythologiquement avec la déesse grecque de la Guerre et du Carnage : Ényo (lire précédemment). Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE XXXVII – ARÈS Sous – Chapitres : 1. 2. 3. 4. Néron et Charon le Passeur des Morts Deimos, fils d’Arès et d’Aphrodite Phobos, fils d’Arès et Aphrodite Les Satyres, fils d’Arès (et de Nyx ou Hécate déesse de la sorcellerie, données ici sous réserves toutefois) ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Observation 44 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne 04. 05. 2008 13 : 15 Le dieu Arès casqué Le dieu Arès, compléments d'information Souvent, dans la mythologie grecque ancienne, l'Aréopage était désigné comme la montagne consacrée à Arès le dieu de la Guerre. Pourtant, c'est le lieu où fut établi le premier tribunal des dieux et où le premier jugement des dieux, réunis en assemblée, fut rendu par eux d’après la légende originelle. Ce premier jugement solennel fut prononcé contre un mortel nommé Oreste, sauf erreur. Puis, contre le premier crime commis par un dieu olympien : Arès, en effet. Sous réserve de toute traduction aléatoire. Dès cet événement sous l’acte d’Arès fils de Zeus : les dieux maltraitèrent les humains tant et si bien, de sorte que l’Âge d’or ait totalement disparu du monde grec de jadis. Pourtant, il faut aujourd’hui savoir que contrairement à ce que l'on pourrait généralement penser, ou contrairement à comme on pourrait souvent le lire dans divers ouvrages spécialisés, ou dans divers recueils et récits : « l'Aréopage » n'était certainement pas une montagne consacrée au culte du dieu de la Guerre : Arès. Littéralement, l'appellation, jadis, en grec ancien, désignait plutôt et seulement : « l'Aire », « la Surface », « le Mont », « la Colline », « le Périmètre », ou encore à l'origine : « la Montagne des petits garçons de paysans », [...] et « de peu de hauteur ». (Selon réf.: Encyclopédie 2008). En raison de sa définition première, le lieu spirituellement sacré fut-il plutôt emprunt de la Justice divine du dieu Hermès, qui était le soutien de Zeus et de Thémis auprès des hommes, plutôt que le lieu de la Justice divine d’Arès, qui prônait le pouvoir tout puissant de la Guerre de droit. L{ encore, c’est lors du meurtre le plus effroyable de l’Antiquité grecque - tel que commis par le prince Oreste qui assassina sa propre mère - qui établit la finalité du sens rendu à ce lieu historique solennel. Et en lequel lieu sacré, tout autant, l’honneur de la Justice humaine, celle des hommes, fut également personnifiée, dans l’imaginaire antique : selon le siège divin d’une nouvelle déesse nommée : la déesse Diké. La Grèce décréta qu’en l’Aeropage siégeait l’honneur de la Justice, que nul ne devait enfreindre ou braver. Diomède (Buste) Une autre définition pourrait parfois en être également donnée, ce, sous la précision étymologique suivante : Pour les grecs anciens, l'Aréopage (ou Aeropage selon une plus grande précision orthographique d’époque) désignait simplement tout autant bien : « l'Aire de peu de hauteur », que soit : « le Mont de peu de Hauteur ». Dans ce sens, en effet, on nous fait pertinemment remarquer que « la Montagne d'Arès », qui peut tout à fait avoir existé en un autre lieu que ledit Aréopage d’Athènes tel qu’évoqué dans la mythologie grecque moderne : se désignerait littéralement comme étant plutôt : « l'Areiosmons » (et non pas « l’Aréopage »). Tel était ainsi le vrai nom pour désigner : le Sanctuaire d’Arès, soit : l’Areiosmons. Les deux lieux furent donc bien souvent confondus. L’autre appellation du lieu accentué ou bien comme mot combiné du latin et du grec étant : « l'Areioscollis » ou « Areiosmontis » : « Le Sanctuaire montagneux d’Arès ». ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe QUELQUES MOTS SUR L'ARÉOPAGE 45 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne La déesse Bellone, la compagne d'Arès Remarque complémentaire : Dans la mythologie grecque et romaine, la compagne du dieu Arès qui était alors le dieu Mars chez les romains : serait la déesse Bellone, sa femme légitime. La déesse Bellone est en effet celle qui, indépendamment, soutint les actes du dieu de la Guerre (Arès). À ses côtés, se tiennent généralement : Phoibos (dieu de la Peur) et Demios (dieu de la Terreur), les célèbres fils d'Arès et d’Aphrodite, issus de l'union qui leur donna triste naissance, ce, étant rapporté lors de « l'Affaire de l'adultère ». À Rome, le dieu Arès est vénéré comme un dieu fondamental et principal du Panthon, immédiatement après Jupiter. Ce qui n’est pas son cas en Grèce ancienne, où le dieu voit assez peu de sanctuaire se consacrer { son culte apologique. D’où les divergences des récits et des définitions selon les lieux des régions où les rapports des mythes le concernant furent établis. La déesse Bellone est la fille légitime de Céto et Phorcys (eux – mêmes des enfants de Pontos), lesquels descendent dans la même lignée que celle des déesses Grées et ainsi que de celle des trois Gorgones. Bellone est la déesse de la Guerre sanglante et furieuse. Bellone ne doit pas être confondue avec la déesse Athéna dans la mythologie grecque. Cette déesse violente et guerrière, semblable à Éris, disposait à Rome de plus de six mille serviteurs en ses temples. Indépendante aux côtés d'Arès, la déesse Bellone avait pour serviteurs le dieu Hekpleksis, le dieu de l'épouvante, et le dieu Thanatos (le dieu de la Mort), qui les accompagnait sur les terrains de batailles. D'autre part, la déesse Doksa (la Renommée) plus rarement, mais surtout la déesse Phémê (« la mauvaise Rumeur », et « la voix personnifiée de la Guerre ») : volaient sereinement auprès de Bellone, en appelant de leurs trompettes la déesse de la Victoire, leur grande patronne, telle qu’invoquée alors par Doksa. Soit : la déesse Nikê qui régissait toute victoire ; les trompettes s’adressant autant aux déesses de la Défaite invoquées par Phémê. Soit notamment : les divinités Etta, Skepsin, Didemi et Légê, régissant la défaite commandée par Phémê la Rumeur. ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe L'Areiosmons (Montagne d'Arès) ne serait donc pas à confondre avec l'Aréopage (Tribunal des dieux) dont la véritable orthographe fut : L’Aeropage. En association avec l’idée céleste et spirituelle que se faisaient les Grecs anciens de jadis, de la Justice de leurs dieux solennels et vénérés. Lequel Aeropage ancien égalant l’Aréopage moderne, par ailleurs, à l'origine, pour la civilisation grecque, définissait historiquement : « l'Assemblée des individus associés à des villes helléniques importantes, et particulièrement compétentes dans leur domaine, le plus souvent mises sous la bonne protection des dieux anciens, dans la Grèce antique ». Le dieu Arès étant considéré comme un dieu fainéant, néfaste, manipulateur, et pouvant néanmoins infliger aux combattants parmi les mortels, l'absence de leurs réflexes physiques : Arès incarnait donc ainsi la paralysie de la Justice humaine quand elle est rendue par des mortels ; c'est-à-dire : son « inaccès ». Ce fils de Zeus pouvant également favoriser à son passage : l'aridité des terres, si pénible aux cultivateurs de la Grèce de l'Antiquité ; ou l'absence de l'écoulement régulier des eaux, privant ainsi les sols de leur irrigation vitale. Dans ce sens, le dieu de la guerre symbolisait parfois la sécheresse, attribuée quelques fois à tort, au dieu Apollon (lire sous Léto). 46 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Le combat des Amazones de Giovanni dei Bernardi Sur les terrains de bataille, cette femme d'Arès : Bellone, provoquait, ce tout comme le dieu de la Guerre, les carnages les plus meurtriers et les plus haineux. Arès quant à lui donnant le courage des guerriers. Bellone, disposait ainsi de nombreux temples qui lui étaient consacrés en Italie romaine. Il lui était demandé protection et courage durant les guerres d'État. Elle s'accorde donc parfois aux services d'Éris, la déesse de la Discorde, tant qu’elle est elle – même une fidèle exécutrice de la déesse – mère Héra en colère. Dans la mythologie grecque, la déesse Doksa, la Renommée, est une divinité bienfaisante généralement, et elle sert les messages du Souverain du Ciel et roi des dieux : Zeus, l'Olympien. Parfois et dans ce sens, elle est mise au service d'un autre serviteur de Zeus : Hermès, le divin messager de Zeus et des autres dieux. La déesse Doksa est également associée aux cortèges macabres, lors des guerres les plus sanglantes. Elle suivait Nikê (une fille de la déesse Styx, ce, avant qu’elle ne soit métamorphosée en le Fleuve du même nom) et la déesse Athéna (la Sagesse, la Guerre, fille de Zeus et seule capable de contrer toutes ces divinités néfastes réunies en même temps) ; Athéna qui toujours était opposée à Arès (la Guerre, la Violence), à Éris (la Discorde), à Bellone (la Guerre sanglante), à Phoibos (la Peur), à Demios (la Terreur), à Thanatos (la Mort), ainsi qu’aux autres dieux infernaux, etc ... Les grands monarques des Cités d'État, aimaient à lui demander conseil. Ainsi, invoquaient – ils Doksa, la déesse de la renommée, dans le but de leur heureuse prospérité royale. C'est pourquoi, différents temples furent érigés en l'honneur de Doksa, notamment dans la période hellénistique où elle fut admise comme une divinité sacrée. Buste de Dionysos La déesse Gérès, la Vieillesse Dans la mythologie grecque, la déesse de la Vieillesse était la déesse Gérès. Elle avait un frère équivalent qui se nommait autrefois le dieu Géras (ou Géros), l’autre dieu de la Vieillesse chez les grecs anciens, ainsi qu’un cadet nommé quant { lui le dieu Palaiotès. Ainsi, en Grèce, les divinités de la vieillesse furent dénombrées à trois entités ancestrales. Gérès était ainsi la fille de Nyx les Ténèbres et celle d'Érèbe. Ne partageant pas toujours le point de vue de la déesse Hébê (la Jeunnesse éternelle), la déesse Gérès était souvent représentée aux côtés du dieu Chronos (le Temps) ; ainsi qu'elle se trouverait parfois aux côtés de la déesse Sogia (la Sagesse) qui est une des divinités mineures mise comme marâtre au service de la déesse Athéna. La déesse Gérès figure également aux côtés des dieux de la Prudence et de la Circonspection, soit pour eux, les dieux Grônésis et Gronéis (la Prudence), ainsi que le dieu Eulabès (la Circonspection). Le dieu Grônésis étant assimilé dans la mythologie romaine avec le dieu Janus, le dieu des portes et des clefs, percevant tout Passé et tout Futur, de même que tout Présent. Le dieu Arès, détail d’une statue antique ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe La déesse Doksa, la Renommée 47 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne Dans la mythologie grecque, la déesse Éris est la déesse de la Discorde. Fille de Zeus et d'Héra, elle fut chassée du Ciel des dieux, ce, par son père : Zeus. La déesse Éris parcourait depuis, la surface de la Terre, où elle se faisait « un criminel plaisir » de désunir, et de semer le vice et le mal, ainsi que les querelles et les distensions les plus soudaines, ce, dans les États, dans les familles et dans les ménages. Éris avait pour fille semble-t-il, la déesse « Kidoïmos » (la Confusion, parfois indiquée comme étant une des océanides), Idos (la Querelle), Neikos (la Dispute) et Polemos (la Guerre sous forme de la lutte physique). On disait qu'Éris était également la mère du Roi Sisyphe (rare, voir sous Sisyphe), ainsi que la déesse Éris serait la mère du dieu Sympéron (l'Intérêt). Si la déesse Éris amenait la Discorde sur son passage, ce, le plus généralement, celle - ci pouvait parfois en écarter les mauvais effets, également. Toutefois, la déesse Éris est souvent considérée comme une déesse malfaisante. Elle est souvent accompagnée de la déesse Némésis (la Vengeance). Dans ce sens, dans la mythologie grecque ancienne, s'opposaient le plus souvent à la déesse Éris : les dieux favorables de la paix, soit : le puissant dieu de l'Intégrité parfaite : le dieu secondaire Akéraios ; la Sagesse absolue : la déesse Athéna (lire sous Athéna) ; ainsi que bien souvent la Justice absolue du Ciel et de la Terre souveraine : la déesse Thémis. Sans oublier le symbole de l'Amour harmonieux universel : la déesse Aphrodite. Et même le dieu souverain du Ciel générant la procréation divine : Zeus, le roi des dieux, qui châtie sa fille Éris sans pitié si l’occasion se justifie. La Guerre des Centaures et des Lapithes - Suite Dans la mythologie grecque, la déesse Eris est la cause de la terrible et historique « Guerre de Troie ». En effet, la déesse Éris causa « la destruction d'Ilion ». Cela correspondrait au fameux mythe de la Pomme d'or « à la plus belle des déesses ». En effet, vexée de ne pas avoir été invitée au banquet du mariage de la déesse Thétis et du roi Pelée [auquel mariage tous furent conviés, et même les Moires qui y dansaient sur les joyeux chants des déesses Muses...] : Éris montra l'étendue du pouvoir que lui conféra la Nature, en jetant sur la table de noce des mariés, située au beau milieu des déesses présentes, une magnifique « pomme d'or » qu'elle avait cueillie dans le somptueux et divin Jardin des Hespérides d'Héra. Ce fait fut rendu banal, si le fruit de l'Amour (la Pomme) jeté par Éris, n'avait pas contenu toutefois un message indiquant : « À la plus belle ». Par ce geste malveillant, la déesse Éris – favorisant par la même occasion le vœu néfaste de son frère Arès de provoquer une guerre dévastatrice et « fragilisante » pour le règne de leur divin père : Zeus - signifiait ainsi son courroux, par sa malice aux déesses : « ...que la plus belle des déesses de l'Olympe, soit la plus belle des déesses du banquet de Thétis et Pelée : s’en trouvait bien absente (paradoxe), vu qu'elle ne s'y était pas trouvée invitée, car simplement et négligemment oubliée de la liste des convives ». Et Éris dans le même temps, dans un élan d'orgueil, de déclencher parmi les radieuses déesses du banquet [....] la plus violente des disputes divines que la Grèce entière n'eût jamais connue. Toutes les déesses réclamant cette Pomme d'or « à la plus belle ». Artémis ne l’obtint point. Mais Déméter non plus. Amphitrite ne la reçu point. Hébê et Ilithye non plus. Les débats furent violents et hargneux. Ainsi, les protagonistes en finale de la querelle déclenchée par Éris, se retrouvèrent être : la déesse Aphrodite ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Eris, la déesse de la Discorde 48 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Remarque : Karis, Ekthra et Mnesikakê étaient les trois divinités grecques de la rancune. Alliées aux cortèges d'Éris, la Discorde, ces trois divinités étaient associées, dans la mythologie grecque, avec Usteros et Kisthésis, les dieux du ressentiment qui se joignent à eux. Misis et Ekthria, les dieux mineurs de la Haine, se joignent aux cortèges de la Discorde, pour le plus grand plaisir d'Arès, le dieu de la Guerre. Ce fils de Zeus qui leur envoie les déesses ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne (la Beauté absolue, parfaite), la déesse Athéna (la Sagesse divine et la Puissance indétournable) et la déesse Héra : la déesse qui commande à la Gloire des mortels de la terre les plus puissants. C’était également les trois plus belles vertus que la civilisation des Grecs vénérait en leur ère ancienne. Comme Héra, mère d'Éris, en exigeait naturellement l'acquisition, il en découla la plus sanglante des guerres humaines de la Grèce antique, pour la plus grande joie d'Arès et d'Hadès et leurs cortèges funèbres et associés. Car de nombreux guerriers moururent au combat. Les trois plus belles déesses de l'Olympe se départagèrent lors d'un concours, qu’Aphrodite remporta. Dans la description de la déesse Éris : souvent, la déesse Éris est symbolisée comme étant la déesse de la dissonance. Elle génère le mal de la discorde, ce, dans le cœur des mortels et des immortels et elle altérait « jugement et bon vouloir » de ces derniers, d’après les récits de la mythologie. Pour ce motif peut-être, la déesse Éris, sœur d'Arès est associée aux dieux des Enfers, parmi Nyx, Hécate, Thanatos, Némésis, les Érinyes, Hypnos, etc... Elle est tristement la source du Malheur des hommes, et resterait souvent servie par les divinités suivantes : Summikss, Tarakê, Agnoia, Kidoïmos, qui sont toutes les divinités de la confusion ; et par la déesse de l'ombre : Asapheia (l'Obscurité). Ainsi que par la déesse de la Honte : Aiskunê ; parfois par la déesse Pitho (la Persuasion, une fille d'Aphrodite et prétendument assimilée à la déesse « Suada » romaine). La Discorde représentée en la déesse Éris avait pour contraire divin, les divinités bienveillantes telles que notamment : la déesse Soprosyne (la Vertu). Soprosyne qui était la mère du dieu Timê (le Respect) ; ainsi que s'opposait à Éris : le fils de la déesse Aïdos (la Pudeur), qui avait pour nom divin : Aidéomaiaymai (sauf erreur). La déesse Soprosyne était manifestement considérée comme étant la fille de la déesse de la Vérité sage : la déesse Alétheia, qui avait un frère divin nommé Aléthès. Par exemple, La déesse Alétheia et le dieu Aléthès étaient issus du dieu Chronos (la Temporalité), lequel s'étant uni à la déesse Diké (la Justice terrestre) leur avait donné naissance. La déesse Éris s'associerait pour le malheur des hommes, à la déesse Pénia (la Pauvreté, fille de Polytéleia qui serait également la sœur de Polytélès - les divinités du Luxe et de la richesse, ainsi que Pénia serait indiquée comme la fille d’Apralmosynê, le dieu de l'Oisiveté dans la mythologie grecque. La déesse Éris s'accorderait d'autre part avec les trois divinités grecques qui étaient considérées comme le symbole de la Faim sur la Terre (les divinités de la famine), qui seraient dans la mythologie grecque : la déesse Peina, le dieu Limos et la déesse Boulimia. Ces trois entités seraient également reconnues comme des enfants de la déesse Nyx. Placées aux portes des Enfers généralement, voire autrement au bord du Fleuve Cocyte, ces entités, quelques fois, servaient la vengeance de Déméter en référence au mythe d'Erésichton (fils d'Arès). Ainsi, la déesse Éris est parfois assimilée comme une déesse de la Destruction des Cités, ouvrant la voie aux méfaits de son frère Arès. Voilà ce que l'on peut rappeler notamment sur la turbulente déesse de la Discorde. On lui donne quelques fois la déesse Hybris pour mère, selon d’autres versions. 49 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne et dieux rebelles qui sèment le mensonge et la calomnie sur Terre, soit, la déesse mineure Sukophantia (la Calomnie) et les dieux Atos, Mythos et Pseusma, qui sont les dieux du mensonge, dans la mythologie. Pour les contrer, le dieu Praynê, qui est source de tout apaisement, aide la déesse Athéna dans le maintien de la Justice. Praynê étant le dieu mineur de la Sérénité, dans la mythologie grecque. Il est servi par le dieu Emphrênon et la déesse Saphéneia, les dieux de la lucidité contraire de la folie (Dionysos). Les courageux Eleos et Oiktros, les dieux de la Compassion, les dissuadaient, cependant, dans leurs actions destructrices. Fille et Fils d'Éos (l'Aurore) et d'Astérios ou Astéros (les Astres du Ciel étoilé)(rare), ces dieux mineurs bienfaiteurs étaient chargés par Zeus, de répandre la Compassion sur la Terre de Rhéa, à faveur des humains et des créatures. La déesse Atê est fille de Zeus. Et elle demeure odieuse aux humains et aux dieux, cela tout comme le dieu Arès. Car dans la mythologie grecque, Atê n'a pas d'autre but que de générer le mal. Notamment, elle avait jadis vocation de troubler l'esprit des êtres vivants, ce afin de les livrer en patûre « au Malheur ». La déesse Atê ou Athê, selon les régions, intervient dans le mythe d'Héraclès. En effet, ayant essayé de tromper Zeus, le roi des dieux, en faisant précéder la naissance d'Eurysthée à celle d'Héraclès [...], Héra ne fut pas plus avancée dans ses manigances, puisque Héraclès connut malgré tout les honneurs que le Ciel (Zeus) lui avait réservées. Toutefois, en guise de vengeance, Zeus châtia la déesse Atê, qu'il considéra des suites de ses intrigues, comme « la Source de tout mal », dans la mythologie grecque. Ainsi, Zeus, comme il le fit avec la déesse Éris, chassa la déesse Atê du Ciel des dieux de l'Olympe en la précipitant sur la Terre même. Là, Atê (Athê) y devint la déesse des injustices les plus infâmes, prenant plaisir à générer les calamités les plus diverses et qui font le malheur des hommes tout en leur faisant horreur. La déesse Atê (l'Injustice) étant le contraire personnifié au détail mythologique de la respectable déesse Thémis (la Justice absolue), à laquelle Atê l’Injustice, toutefois, se soumet. Voyant les ravages de ses actions sur la Terre : Zeus ne laissa néanmoins pas les hommes sans défense, puisque le roi des dieux leur créa pour contrer la redoutable Atê : « les déesses Lites » (chez les latins) qui demeurent le symbole « des déesses Prières » (chez les grecs). Ces dernières, bienveillantes, sont mises au service de la déesse Eykê, qui est la déesse qui réalise la prière exaucée. Eykê, en effet, influence favorablement Nikê (la Victoire), tant que (pensaient les grecs) la cause semble juste aux dieux. Quant « aux déesses Lites » ou « Prières », filles de Zeus, ces dernières avaient pour bonne tâche de guérir avec humilité les maux infernaux générés par l'odieuse Atê (l'Injustice). Remarque : Homère dépeint "les Lites ou Prières" comme : « [...]Des divinités boiteuses, ridées, ayant toujours les yeux baissés, l'attitude toujours humble, toujours rampante ; elles marchent après la déesse Atê, ou après "la déesse Adikia" (la déesse des Injures) et la déesse Kakêgopia (la déesse qui provoque les Outrages) ; Car les déesses de l'Injustice altière, pleines de confiance en leurs propres forces et d'un pied léger, devancent toujours "les déesses Prières" qui sont supposées réparer ensuite leurs mauvaises actions, tandis que les déesses de l'injustice parcourent "la Terre Rhéa" pour ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe La déesse Atê, la déesse malveillante 50 Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne offenser les humains qui la peuplent ; et les humbles déesses prières, aux ordres d'Eykê, les suivent pour guérir les maux et malheurs que les mauvaises font [....]" À partir de là, selon la croyance, il était ainsi supposé, dans la mythologie grecque, que celui qui respecte Eykê et les déesses Prières, et celui qui les écoute, en recevait dès lors de grands secours ; mais celui qui les rejetaient au profit « des mauvaises », était alors appelé à éprouver à son tour leur redoutable courroux. La déesse Eykê et ces filles de Zeus (les Prières) avaient un très grand ascendant sur le cœur du plus puissant des dieux : « Zeus, le grand maître des hommes et des dieux ». Sous réserve, dans la mythologie grecque, la déesse Oïmonoia est la déesse de la Concorde, associée à la déesse Eirénê, la déesse de la Paix, servant toutes deux Hermès l’Olympien et Athéna la Sage. Toutes deux sont filles de Zeus l'Olympien, le souverain du Ciel et roi des dieux, et celles de la déesse de la Justice absolue : soit, la déesse Thémis (lire sous Thémis). Oïmonoia régit le bon rapport sous toutes ses formes et sur tous les plans, ainsi qu'elle commande la bonne entente. Oïmonoia est parfois assistée de la déesse Eiarmostia, qui est une déesse secondaire de l'union. On la dit fille d'Hermès (rare), également père du dieu Symplerotikos par Aphrodite. Eirénê est souvent représentée aux côtés de la déesse Aphrodite, leur grande patronne, ainsi qu'aux côtés des déesses Grâces. Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE XXXVII – ARÈS ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés Chapitre : XXXVII – ARÈS DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe La déesse Oïmonoia, la Concorde 51