Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
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ARÈS
PUBLIE SUR LE SITE DE MG : www.mythesgrecs.com
Article : Encyclopédie de TitiLatulipe
30. 01. 2008 15 : 39
Arès, dieu de la Violence divine, et dieu de la guerre
•Naissance et filiation
•Attributs
•Généralité
•Amour
Proposition de fiche descriptive complémentaire :
Le dieu Arès, le dieu de la Guerre
Et celui de la Beauté dans la Nudité
ARÈS, dieu des Guerres et des Massacres
Le dieu de la Guerre, Arès assis
Arès, le dieu martial
Définition : Dieu de la Guerre, il fut assimilé par les Romains à Mars.
réf.: Encyclopédie 2005
NAISSANCE ET FILIATION
Dans la mythologie grecque, le dieu Arès est le fils légitime du couple souverain des
dieux : de Zeus, le Roi des dieux (lire sous Zeus), Arès est le fils ; et de même qu’il est
celui de la Reine des Cieux : Héra, la déesse du mariage, des alliances et des unions
sacrées. Le dieu Arès a pour frère le dieu Héphaïstos, le divin forgeron des dieux, et il a
pour sœurs, les déesses Éris (la Discorde), Hébé (lire sous Hébé), Ilithye (lire sous
Ilithye) et Athéna (lire sous Athéna). Il a pour demi frères divins : les dieux Hermès,
Apollon, Héraclès et Dionysos. Il a également pour oncles divins : les dieux Hadès et
Poséidon. Et enfin, pour tantes divines : Arès a les déesses Déméter et Hestia, les sœurs
de sa mère. Son Grand - père divin reste le dieu Titan Chronos. Tandis que sa Grand
mère divine était la déesse Titan Rhéa. Le dieu Arès est notamment assimilé avec le dieu
Mars chez les Romains ; ce nom romain (Mars) donnant issu et naissance
étymologiquement au mot français : « martial ». Arès était donc le dieu Olympien qui
manifestait jadis des dispositions combatives et belliqueuses, basées le plus souvent sur
une attitude décidée, parfois trop résolue et qui cherchant, par ailleurs, bien plus à
s'imposer aux autres dieux de l'Olympe, plutôt qu'à maintenir une certaine paix.... sème
le malheur et la désolation autour de lui. Dès lors, le dieu Arès haït l'Humanité. Il haït les
Hommes autant qu’il déteste la Nature. Et il les pousse donc à se détruire les uns les
autres naturellement, pour la plus grande tristesse de toute civilisation constructive.
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ATTRIBUTS
Dans l'ancien temps, les attributs symboliques du dieu Arès sont les suivants dans la
mythologie grecque classique :
En effet, le dieu Arès était équipé généralement, et disposant d'habitude :
- du Glaive et de l'Épée,
- du Bouclier,
- des Couteaux, et des Lames de manière générale
- de tout Armement militaire (comme Athéna)
- de la Torche,
- de la Lance,
- du Casque,
- de la Cuirasse,
- du Coucou (comme Héra sa propre mère)
Ses autres animaliers et plantes sont généralement :
- le Coq (issu du Mythe d' « Arès et Aphrodite, l’adultère » : soit la déesse Éris plutôt
prise pour elle lire sous Psyché)
- le Primevère
- l’Autour royal
- le Sanglier, symbole de la liberté sauvage
- le Cheval, symbole de la noblesse royale
- le Python ou serpent, qui ici : restait un symbole de l’incitation mauvaise et induit
au regard le signe décisif de la culpabilité originelle (comme pour Asclépios et
Apollon, ou dans ce cas précis, ici : il est le symbole du mal qui contient aussi le
remède selon la tradition médicinale antique découlant d’un précepte d’Apollon
justement lire sous Hermès, lire sous Apollon, lire sous Asclépios)
- le Coquelicot (attribué jadis également à Aphrodite, l’Amour et la Beauté parfaite,
et l’une des amantes d’Arès qui lui donnera pour fils : Phobos dit « la crainte » et
Deimos dit « l’effrayant »)
- le Pavot (comme Maea, mère d’Hermès, et qui dispose également du Coquelicot :
la fleur dont le parfum soignait prétendument la maladie de : l’Esprit en
référence à Hermès psychopompe qui est cité et connu comme étant jadis nommé :
« le divin protecteur de l’Esprit et de l’Âme »)
- l'Épervier, (par opposition au « Faucon » d'Hermès qui parfois se métamorphose
autant en l’aigle de Zeus lire sous Hermès).
- le Tigre, le symbole de « la force des prisonniers », notamment de Guerre
(certainement par simple opposition au « Lion » d'Héraclès, symbole de « la noble
force des rois »)
- le Taureau, symbole de l’Amour sauvage
- la Chèvre, Symbole de la maturité et de la noblesse altière
- le Sable et l'Argile (très rare : comme pour Chronos son grand père divin)
- la Guêpe, Symbole de la jalousie fraternelle (par référence à son frère Héphaïstos,
ce qui parfois plus tardivement aurait renvoyé similairement au récit d’une
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histoire chrétienne, correspondant avec celle parfois d’« Abel et Caïn » qui illustre
similairement dans la foi païenne la rivalité des fils d’Héra source très rare).
etc....
Foudre sur la Ville
GÉNÉRALITÉS
Son nom signifiait anciennement : « Celui qui est très coupable de dérober les
richesses d’autrui et sans droit », ou encore « Celui qui inverse la précarité des coupables ».
Tandis que chez les romains, son nom aurait anciennement signifié : « Celui qui aime
inverser la pauvreté des coupables » : Arès « dieu de la Beauté virile, mais également de la
Violence, l’associant définitivement à la Guerre ». Sa force aveugle n'en fait pourtant pas
un combattant invincible. Car d’après le livre : « le Bouclier d'Héraclès » rédigé par le
pseudo-Hésiode, Arès fut vaincu par deux fois par le héros Héraclès dont Arès est l’un
des ennemis jurés les plus farouches dans la mythologie grecque classique. Et dans le
récit de : « L'Iliade » : Arès devra s'avouer vaincu face au héros Diomède soutenu
d’Athéna (lire sous Athéna). La déesse Athéna étant jadis, en Olympe, et dès sa prime
naissance : la plus redoutable et pire ennemie du dieu Arès son frère divin (lire sous
Zeus). C'est ainsi que « L'Iliade » relate également que les Géants divins : les Aloades
(lire sous Artémis) parvinrent à enfermer le dieu Arès pendant treize mois dans une
jarre magique de bronze. Selon le scholiaste, les Aloades auraient agi ainsi à l'encontre
du dieu de la Guerre pour le punir d'avoir causé la mort du jeune Adonis, leur ami, fils du
roi Cinyras de Biblos engendré de sa propre fille la princesse Myrrha ensorcelée par la
déesse Éris (Aphrodite, dans le mythe plus classique) et dont l’enfant (Adonis) avait été
placé par Aphrodite, c'est-à-dire Éris, sous la charge et la protection desdits : « Aloades »
(lire sous Aphrodite, lire sous Artémis). Le dieu Arès ne sera délivré, à bout de forces,
de la Jarre magique des Aloades, ce, par le dieu Hermès envoyé par Zeus inquiété de
son absence prolongée. Selon Euripide et selon Hellanicos : quand Halirrhothios, fils de
Poséidon, violenta Alcippé fille d’Arès (et que le dieu de la guerre avait eu avec la déesse
nymphe Aglaure elle même une noble fille du roi Cécrops d'Athènes placée au
service de la déesse aux yeux pers : Athéna) Arès tua Alcippé fils de Poséidon, et ce,
sans autre forme de scrupules. C'est ainsi que le dieu Arès, à la demande de Poséidon,
sera traduit devant le tribunal des dieux olympiens, pour ce meurtre, l’audience des
dieux ayant eu lieu sur la colline qui prit le nom d'Aréopage. À la suite de ce meurtre,
selon Euripide toujours, le dieu Arès fut acquitté. Mais d'après Panyasis, cependant, il
semblerait que le dieu Arès fut obligé sur la condamnation des dieux à servir certains
des mortels de la Terre, en raison dudit acte de ce meurtre. En conflit direct avec
Poséidon le dieu des mers : Arès serait une sorte de mythologique personnification de
« l’Orage », { l’instar de son père Zeus. Dans la mythologie grecque, la ville qui s’était
consacrée aux cultes et aux enseignements du dieu Arès (la Guerre) était celle de Sparte
située sur l'Eurotas, laquelle ville se trouvait être organisée en un état oligarchique et
militaire fondé sur la distinction entre les citoyens égaux homoioi »), « les ilotes » et
« les périèques » dès le IXème siècle av. J.-C. De caractère misogyne selon le principe de
l’ancien Patriarcat : La ville de Sparte, durant la Guerre du Péloponnèse, vainquit la
ville d’Athènes (qui appliquait jadis le principe de l’ancien Matriarcat). Mais Sparte ne
tarda pas à être terrassée à son tour par la ville de Thèbes (consacrée à Dionysos, le
dieu de la Folie), lui infligeant la défaite lors de la grande « Bataille de Leuctres ».
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Mais la résidence naturelle et préférée du dieu Arès se trouvait être le territoire
géographique de la Thrace. Car « les Thraces » étaient pour « les Grecs » le véritable
symbole du peuple guerrier et batailleur. Dès l’époque des Thraces, les guerres
terriennes ne seront plus jamais entreprises par les hommes, que pour marquer le
Temps et l’Histoire, selon les aléas d’intérêts troubles régis par la déesse de la Discorde :
Éris ; la déesse ayant été bannie de l’Olympe des dieux par Zeus et renvoyée sur la Terre
(lire sous Éris, lire sous Thémis, lire sous Zeus). Le dieu Arès était le dieu protecteur des
Thraces et ce dieu de la haine dans les guerres était également révéré par les peuples de
la Colchide et de la Scythie.
Mais en Grèce, Arès n'a que peu de lieux de culte à proprement parler. Toutefois, d’après
la mythologie grecque classique et l'Histoire, les mythes retiennent généralement
qu' « une fontaine sacrée » était jadis consacrée dans l'enceinte même de la ville de
« Thèbes » (une ville protégée de Dionysos), ce en l’honneur du dieu Arès justement. Ce
souvenir mythologique de la gende ancienne remonte à la naissance du roi Cadmos,
qui avait semé en cet emplacement : les dents d'une créature gardienne des terres
indiquées, laquelle créature était supposée être une hydre dragon issue du dieu Arès
en personne. Terrifiante par sa violence, cruelle dans sa capture. Ce serait dès lors avec
des dents de ladite créature que les Spartiates furent du reste créés. Donnant naissance
au nom « des Spartes ». Par la suite, le roi Cadmos fit la paix avec le dieu Arès en
épousant Hermione une fille d’Arès (parfois tardivement assimilée faussement avec la
déesse Harmonie qui était quant à elle une fille de la déesse Aphrodite). Puis, le roi
Cadmos dut lui faire des enfants avant de pouvoir enfin fonder la ville de Thèbes,
consacrée à Dionysos. Dès lors, ladite métaphore qui suit, ressortait clairement : « La fin
des guerres apporte l'ordre et l'harmonie, et permet la fondation de la cité.... » C'est donc
surtout à Sparte qu'Arès dieu de la Guerre fait l'objet d'un culte sacré et religieux plus
importants. À « Géronthrai », située au nord d'Hélos, mais toujours en Laconie, le dieu
Arès était célébré dans des fêtes excluant les femmes (d’après un « culte misogyne » ou
« culte misogynique »). Et à Sparte même, un sanctuaire lui était dédié sous le nom
d'« Arès - Théritas ». En Attique, le dieu Arès possédait un sanctuaire à Acharnes. Et
une stèle, actuellement conservée à l'École française d'Athènes, reproduisait sans doute
la statue du culte du dieu de la Guerre. À gée en Arcadie, les femmes le célébraient
cependant dans des fêtes qui leur étaient à elles seules réservées culte misandre » ou
« culte misandrique » - lire sous les Amazones), et commémoraient leur vaillance contre
les Spartiates. Il faut savoir que dans les deux cultes sous notion « misandrique » et
« misogynique » le point commun était le dieu Misos un fils du dieu Arès et le frère des
dieux Phoibos et Deimos, et parfois confondu avec le dieu Anthéros, fils d’Aphrodite. Le
dieu Misos fils d’Arès était le dieu de la haine, ce, par opposition au dieu Éléos fils de la
déesse Éos quant à lui le dieu de la miséricorde (lire sous Éos la déesse de l’Aurore).
Près de Trézène, un sanctuaire était également consacré { l’honneur du dieu Arès, mais
en souvenir des Amazones, ses filles, qu'il eut de la déesse Harmonie (lire sous Hermès,
lire sous Harmonie) et dont les puissantes déesses Iris, Artémis et Athéna étaient les
divines gardiennes protectrices de la peuplade de ces femmes guerrières très puissantes
(lire sous Amazones). Bellérophon les affrontera. Même dans la ville d'Athènes,
consacrée à l’hommage d’Athéna pourtant : le dieu Arès était paradoxalement vénéré
en association avec la déesse Aphrodite, avec laquelle il eut une liaison remarquée des
autres dieux de l'Olympe (lire sous Héphaïstos). Enfin, le dieu de la Guerre disposait de
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temples situés à Argos et à Salamine tout autant. Mais au total, sa place dans la religion
grecque antique était bien loin d'égaler celle déjà glorieuse et jadis attribuée au dieu
Mars tant qu’il est adulé à outrance chez les Romains.
La Guerre de Troie, Jugement de Pâris, de Pierre Paul Rubens, Dresde
Dans la mythologie grecque, le dieu Arès est le dieu de la Guerre et des Massacres, ainsi
qu'il est celui de la Violence. En effet, Arès régissait en sa qualité de dieu des combats,
toutes formes de luttes, encourageant les rixes entre les États et les Cités helléniques. Ce
dieu privilégiait les situations tendues et les conflits. Il incitait les humains à entrer en
Guerre, et à avoir recours à la force brutale et irréfléchie, exacerbant les armées. Les
terrains de batailles étaient ses lieux de prédilection. Le dieu Arès n'avait pas pour autre
but que de vouloir contraindre les autres, ce, en les soumettant à sa volonté
« tyrannique ». Dans ce sens, le dieu Arès, dans la mythologie grecque, profitait de tous
les prétextes imaginables pour déclencher des Guerres ; que ce soit pour des motifs
religieux, ou pour des motifs étatiques entre les cités.... Arès était le dieu destructeur par
excellence. Le dieu Arès n'avait pas de repos avant d'avoir su provoquer
l'anéantissement total de ses rivaux. Et les cités l'honoraient pour obtenir l'aide du dieu
de la Guerre dans les affrontements sanguinaires. Il déclenchait la furie des foules et des
guerriers, semant le malheur et la tristesse sous chacun de ses pas, fatals aux
civilisations même les plus avancées. En cela, il était le plus souvent soutenu et aidé par
sa sœur, la déesse Éris, qui, à sa demande, semait la discorde dans les cités et parmi les
troupes, provoquant le désordre et l'anarchie. Il apprenait aux humains le maniement
des armes. Il commandait à tout homme dont le métier était de faire la guerre. Mais
pourtant, les héros et les guerriers, ainsi que les êtres humains, généralement, ne
l'appréciaient point. Tout comme les dieux de l'Olympe. Qui le plus souvent le boudaient
également : le dieu Arès ne disposait pas de la sympathie du peuple grec. En cela, les
grecs lui préféraient de loin la déesse Athéna (lire sous Athéna). Souvent verra-t-on
dans la mythologie grecque, Athéna et Arès opposés sur des terrains de batailles. Bien
que la déesse Athéna (la Sagesse) utilisait des stratégies, lesquelles le plus souvent
étaient « de bonne guerre », en inspirant aux humains le comportement et les réactions
adéquats et lesquelles réactions étaient dès lors plutôt propre à être jugées comme les
plus habiles et les plus légitimes en matière de combats, dans les conflits.... Arès, lui,
n'était pas forcément un dieu loyal, même s'il savait récompenser largement ceux qui lui
restaient fidèles. Il était le dieu qui enseigne la sexualité et la maturité de l’homme selon
la nature du mâle, par opposition à la nature de la femelle, et parfois celle des hommes
entre eux culte misogynique »), par opposition à celle des femmes (dans le culte
d’Aphrodite). Parfois, le dieu Arès est considéré comme le dieu des butins dérobés aux
troupes ennemies (lire précédemment). Dieu de la Brutalité, il usait ses victimes sur les
terrains de batailles, de telles sortes qu'elles soient à bout de résistance. C'est ainsi, que
la déesse Athéna intervenait à faveur de ces victimes afin parfois de rétablir l'ordre et la
justice lors des Guerres. Ainsi, la déesse Athéna peut inverser le cours de la Guerre, qu’il
en déplaise à Arès ou bien non. Dans ce sens, Athéna luttait contre Arès lors de combats
menés hors des conflits traditionnels, toujours assez fréquents dans l'Antiquité. La
technique martiale favorite du dieu de la guerre était de coucher avec l’ennemi (c’est
dire : la femme de l’ennemi). Ce qui pour sûr déclenchait les guerres (lire sous la Guerre
de Troie). Dans la mythologie scandinave, Arès était autant assimilé parfois avec le dieu
Tyr, le dieu germanique de la Guerre et du Droit, issu du groupe des Ases. Ainsi, tous les
tyrans terme tiré de son nom germanique - lui obéissaient.
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