Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d`Encens

publicité
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
ARÈS
PUBLIE SUR LE SITE DE MG : www.mythesgrecs.com
Article : Encyclopédie de TitiLatulipe
30. 01. 2008 15 : 39
Arès, dieu de la Violence divine, et dieu de la guerre
•Naissance et filiation
•Attributs
•Généralité
•Amour
Proposition de fiche descriptive complémentaire :
Le dieu Arès, le dieu de la Guerre
ARÈS, dieu des Guerres et des Massacres
Le dieu de la Guerre, Arès assis
Arès, le dieu martial
Définition : Dieu de la Guerre, il fut assimilé par les Romains à Mars.
réf.: Encyclopédie 2005
NAISSANCE ET FILIATION
Dans la mythologie grecque, le dieu Arès est le fils légitime du couple souverain des
dieux : de Zeus, le Roi des dieux (lire sous Zeus), Arès est le fils ; et de même qu’il est
celui de la Reine des Cieux : Héra, la déesse du mariage, des alliances et des unions
sacrées. Le dieu Arès a pour frère le dieu Héphaïstos, le divin forgeron des dieux, et il a
pour sœurs, les déesses Éris (la Discorde), Hébé (lire sous Hébé), Ilithye (lire sous
Ilithye) et Athéna (lire sous Athéna). Il a pour demi – frères divins : les dieux Hermès,
Apollon, Héraclès et Dionysos. Il a également pour oncles divins : les dieux Hadès et
Poséidon. Et enfin, pour tantes divines : Arès a les déesses Déméter et Hestia, les sœurs
de sa mère. Son Grand - père divin reste le dieu Titan Chronos. Tandis que sa Grand –
mère divine était la déesse Titan Rhéa. Le dieu Arès est notamment assimilé avec le dieu
Mars chez les Romains ; ce nom romain (Mars) donnant issu et naissance
étymologiquement au mot français : « martial ». Arès était donc le dieu Olympien qui
manifestait jadis des dispositions combatives et belliqueuses, basées le plus souvent sur
une attitude décidée, parfois trop résolue et qui cherchant, par ailleurs, bien plus à
s'imposer aux autres dieux de l'Olympe, plutôt qu'à maintenir une certaine paix.... sème
le malheur et la désolation autour de lui. Dès lors, le dieu Arès haït l'Humanité. Il haït les
Hommes autant qu’il déteste la Nature. Et il les pousse donc à se détruire les uns les
autres naturellement, pour la plus grande tristesse de toute civilisation constructive.
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Et celui de la Beauté dans la Nudité
1
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
ATTRIBUTS
Dans l'ancien temps, les attributs symboliques du dieu Arès sont les suivants dans la
mythologie grecque classique :
En effet, le dieu Arès était équipé généralement, et disposant d'habitude :
du Glaive et de l'Épée,
du Bouclier,
des Couteaux, et des Lames de manière générale
de tout Armement militaire (comme Athéna)
de la Torche,
de la Lance,
du Casque,
de la Cuirasse,
du Coucou (comme Héra sa propre mère)
Ses autres animaliers et plantes sont généralement :
-
-
-
le Coq (issu du Mythe d' « Arès et Aphrodite, l’adultère » : soit la déesse Éris plutôt
prise pour elle – lire sous Psyché)
le Primevère
l’Autour royal
le Sanglier, symbole de la liberté sauvage
le Cheval, symbole de la noblesse royale
le Python ou serpent, qui ici : restait un symbole de l’incitation mauvaise et induit
au regard le signe décisif de la culpabilité originelle (comme pour Asclépios et
Apollon, ou dans ce cas précis, ici : il est le symbole du mal qui contient aussi le
remède – selon la tradition médicinale antique découlant d’un précepte d’Apollon
justement – lire sous Hermès, lire sous Apollon, lire sous Asclépios)
le Coquelicot (attribué jadis également à Aphrodite, l’Amour et la Beauté parfaite,
et l’une des amantes d’Arès qui lui donnera pour fils : Phobos dit « la crainte » et
Deimos dit « l’effrayant »)
le Pavot (comme Maea, mère d’Hermès, et qui dispose également du Coquelicot :
la fleur dont le parfum soignait prétendument la maladie de : l’Esprit – en
référence à Hermès psychopompe qui est cité et connu comme étant jadis nommé :
« le divin protecteur de l’Esprit et de l’Âme »)
l'Épervier, (par opposition au « Faucon » d'Hermès qui parfois se métamorphose
autant en l’aigle de Zeus – lire sous Hermès).
le Tigre, le symbole de « la force des prisonniers », notamment de Guerre
(certainement par simple opposition au « Lion » d'Héraclès, symbole de « la noble
force des rois »)
le Taureau, symbole de l’Amour sauvage
la Chèvre, Symbole de la maturité et de la noblesse altière
le Sable et l'Argile (très rare : comme pour Chronos son grand – père divin)
la Guêpe, Symbole de la jalousie fraternelle (par référence à son frère Héphaïstos,
ce qui parfois plus tardivement aurait renvoyé similairement au récit d’une
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
-
2
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
etc....
histoire chrétienne, correspondant avec celle parfois d’« Abel et Caïn » qui illustre
similairement dans la foi païenne la rivalité des fils d’Héra – source très rare).
Foudre sur la Ville
Son nom signifiait anciennement : « Celui qui est très coupable de dérober les
richesses d’autrui et sans droit », ou encore « Celui qui inverse la précarité des coupables ».
Tandis que chez les romains, son nom aurait anciennement signifié : « Celui qui aime
inverser la pauvreté des coupables » : Arès « dieu de la Beauté virile, mais également de la
Violence, l’associant définitivement à la Guerre ». Sa force aveugle n'en fait pourtant pas
un combattant invincible. Car d’après le livre : « le Bouclier d'Héraclès » rédigé par le
pseudo-Hésiode, Arès fut vaincu par deux fois par le héros Héraclès dont Arès est l’un
des ennemis jurés les plus farouches dans la mythologie grecque classique. Et dans le
récit de : « L'Iliade » : Arès devra s'avouer vaincu face au héros Diomède soutenu
d’Athéna (lire sous Athéna). La déesse Athéna étant jadis, en Olympe, et dès sa prime
naissance : la plus redoutable et pire ennemie du dieu Arès son frère divin (lire sous
Zeus). C'est ainsi que « L'Iliade » relate également que les Géants divins : les Aloades
(lire sous Artémis) parvinrent à enfermer le dieu Arès pendant treize mois dans une
jarre magique de bronze. Selon le scholiaste, les Aloades auraient agi ainsi à l'encontre
du dieu de la Guerre pour le punir d'avoir causé la mort du jeune Adonis, leur ami, fils du
roi Cinyras de Biblos engendré de sa propre fille la princesse Myrrha ensorcelée par la
déesse Éris (Aphrodite, dans le mythe plus classique) et dont l’enfant (Adonis) avait été
placé par Aphrodite, c'est-à-dire Éris, sous la charge et la protection desdits : « Aloades »
(lire sous Aphrodite, lire sous Artémis). Le dieu Arès ne sera délivré, à bout de forces,
de la Jarre magique des Aloades, ce, par le dieu Hermès envoyé par Zeus inquiété de
son absence prolongée. Selon Euripide et selon Hellanicos : quand Halirrhothios, fils de
Poséidon, violenta Alcippé fille d’Arès (et que le dieu de la guerre avait eu avec la déesse
– nymphe Aglaure elle – même une noble fille du roi Cécrops d'Athènes placée au
service de la déesse aux yeux pers : Athéna) — Arès tua Alcippé fils de Poséidon, et ce,
sans autre forme de scrupules. C'est ainsi que le dieu Arès, à la demande de Poséidon,
sera traduit devant le tribunal des dieux olympiens, pour ce meurtre, l’audience des
dieux ayant eu lieu sur la colline qui prit le nom d'Aréopage. À la suite de ce meurtre,
selon Euripide toujours, le dieu Arès fut acquitté. Mais d'après Panyasis, cependant, il
semblerait que le dieu Arès fut obligé sur la condamnation des dieux à servir certains
des mortels de la Terre, en raison dudit acte de ce meurtre. En conflit direct avec
Poséidon le dieu des mers : Arès serait une sorte de mythologique personnification de
« l’Orage », { l’instar de son père Zeus. Dans la mythologie grecque, la ville qui s’était
consacrée aux cultes et aux enseignements du dieu Arès (la Guerre) était celle de Sparte
située sur l'Eurotas, laquelle ville se trouvait être organisée en un état oligarchique et
militaire fondé sur la distinction entre les citoyens égaux (« homoioi »), « les ilotes » et
« les périèques » dès le IXème siècle av. J.-C. De caractère misogyne selon le principe de
l’ancien Patriarcat : La ville de Sparte, durant la Guerre du Péloponnèse, vainquit la
ville d’Athènes (qui appliquait jadis le principe de l’ancien Matriarcat). Mais Sparte ne
tarda pas à être terrassée à son tour par la ville de Thèbes (consacrée à Dionysos, le
dieu de la Folie), lui infligeant la défaite lors de la grande « Bataille de Leuctres ».
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
GÉNÉRALITÉS
3
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Mais en Grèce, Arès n'a que peu de lieux de culte à proprement parler. Toutefois, d’après
la mythologie grecque classique et l'Histoire, les mythes retiennent généralement
qu' « une fontaine sacrée » était jadis consacrée dans l'enceinte même de la ville de
« Thèbes » (une ville protégée de Dionysos), ce en l’honneur du dieu Arès justement. Ce
souvenir mythologique de la légende ancienne remonte à la naissance du roi Cadmos,
qui avait semé là en cet emplacement : les dents d'une créature gardienne des terres
indiquées, laquelle créature était supposée être une hydre – dragon issue du dieu Arès
en personne. Terrifiante par sa violence, cruelle dans sa capture. Ce serait dès lors avec
des dents de ladite créature que les Spartiates furent du reste créés. Donnant naissance
au nom « des Spartes ». Par la suite, le roi Cadmos fit la paix avec le dieu Arès en
épousant Hermione une fille d’Arès (parfois tardivement assimilée faussement avec la
déesse Harmonie qui était quant à elle une fille de la déesse Aphrodite). Puis, le roi
Cadmos dut lui faire des enfants avant de pouvoir enfin fonder la ville de Thèbes,
consacrée à Dionysos. Dès lors, ladite métaphore qui suit, ressortait clairement : « La fin
des guerres apporte l'ordre et l'harmonie, et permet la fondation de la cité.... » C'est donc
surtout à Sparte qu'Arès dieu de la Guerre fait l'objet d'un culte sacré et religieux plus
importants. À « Géronthrai », située au nord d'Hélos, mais toujours en Laconie, le dieu
Arès était célébré dans des fêtes excluant les femmes (d’après un « culte misogyne » ou
« culte misogynique »). Et à Sparte même, un sanctuaire lui était dédié sous le nom
d'« Arès - Théritas ». En Attique, le dieu Arès possédait un sanctuaire à Acharnes. Et
une stèle, actuellement conservée à l'École française d'Athènes, reproduisait sans doute
la statue du culte du dieu de la Guerre. À Tégée en Arcadie, les femmes le célébraient
cependant dans des fêtes qui leur étaient à elles seules réservées (« culte misandre » ou
« culte misandrique » - lire sous les Amazones), et commémoraient leur vaillance contre
les Spartiates. Il faut savoir que dans les deux cultes sous notion – « misandrique » et
« misogynique » – le point commun était le dieu Misos un fils du dieu Arès et le frère des
dieux Phoibos et Deimos, et parfois confondu avec le dieu Anthéros, fils d’Aphrodite. Le
dieu Misos fils d’Arès était le dieu de la haine, ce, par opposition au dieu Éléos fils de la
déesse Éos quant à lui le dieu de la miséricorde (lire sous Éos la déesse de l’Aurore).
Près de Trézène, un sanctuaire était également consacré { l’honneur du dieu Arès, mais
en souvenir des Amazones, ses filles, qu'il eut de la déesse Harmonie (lire sous Hermès,
lire sous Harmonie) et dont les puissantes déesses Iris, Artémis et Athéna étaient les
divines gardiennes protectrices de la peuplade de ces femmes guerrières très puissantes
(lire sous Amazones). Bellérophon les affrontera. Même dans la ville d'Athènes,
consacrée à l’hommage d’Athéna pourtant : le dieu Arès était paradoxalement vénéré
en association avec la déesse Aphrodite, avec laquelle il eut une liaison remarquée des
autres dieux de l'Olympe (lire sous Héphaïstos). Enfin, le dieu de la Guerre disposait de
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Mais la résidence naturelle et préférée du dieu Arès se trouvait être le territoire
géographique de la Thrace. Car « les Thraces » étaient pour « les Grecs » le véritable
symbole du peuple guerrier et batailleur. Dès l’époque des Thraces, les guerres
terriennes ne seront plus jamais entreprises par les hommes, que pour marquer le
Temps et l’Histoire, selon les aléas d’intérêts troubles régis par la déesse de la Discorde :
Éris ; la déesse ayant été bannie de l’Olympe des dieux par Zeus et renvoyée sur la Terre
(lire sous Éris, lire sous Thémis, lire sous Zeus). Le dieu Arès était le dieu protecteur des
Thraces et ce dieu de la haine dans les guerres était également révéré par les peuples de
la Colchide et de la Scythie.
4
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
temples situés à Argos et à Salamine tout autant. Mais au total, sa place dans la religion
grecque antique était bien loin d'égaler celle déjà glorieuse et jadis attribuée au dieu
Mars tant qu’il est adulé à outrance chez les Romains.
Dans la mythologie grecque, le dieu Arès est le dieu de la Guerre et des Massacres, ainsi
qu'il est celui de la Violence. En effet, Arès régissait en sa qualité de dieu des combats,
toutes formes de luttes, encourageant les rixes entre les États et les Cités helléniques. Ce
dieu privilégiait les situations tendues et les conflits. Il incitait les humains à entrer en
Guerre, et à avoir recours à la force brutale et irréfléchie, exacerbant les armées. Les
terrains de batailles étaient ses lieux de prédilection. Le dieu Arès n'avait pas pour autre
but que de vouloir contraindre les autres, ce, en les soumettant à sa volonté
« tyrannique ». Dans ce sens, le dieu Arès, dans la mythologie grecque, profitait de tous
les prétextes imaginables pour déclencher des Guerres ; que ce soit pour des motifs
religieux, ou pour des motifs étatiques entre les cités.... Arès était le dieu destructeur par
excellence. Le dieu Arès n'avait pas de repos avant d'avoir su provoquer
l'anéantissement total de ses rivaux. Et les cités l'honoraient pour obtenir l'aide du dieu
de la Guerre dans les affrontements sanguinaires. Il déclenchait la furie des foules et des
guerriers, semant le malheur et la tristesse sous chacun de ses pas, fatals aux
civilisations même les plus avancées. En cela, il était le plus souvent soutenu et aidé par
sa sœur, la déesse Éris, qui, à sa demande, semait la discorde dans les cités et parmi les
troupes, provoquant le désordre et l'anarchie. Il apprenait aux humains le maniement
des armes. Il commandait à tout homme dont le métier était de faire la guerre. Mais
pourtant, les héros et les guerriers, ainsi que les êtres humains, généralement, ne
l'appréciaient point. Tout comme les dieux de l'Olympe. Qui le plus souvent le boudaient
également : le dieu Arès ne disposait pas de la sympathie du peuple grec. En cela, les
grecs lui préféraient de loin la déesse Athéna (lire sous Athéna). Souvent verra-t-on
dans la mythologie grecque, Athéna et Arès opposés sur des terrains de batailles. Bien
que la déesse Athéna (la Sagesse) utilisait des stratégies, lesquelles le plus souvent
étaient « de bonne guerre », en inspirant aux humains le comportement et les réactions
adéquats et lesquelles réactions étaient dès lors plutôt propre à être jugées comme les
plus habiles et les plus légitimes en matière de combats, dans les conflits.... Arès, lui,
n'était pas forcément un dieu loyal, même s'il savait récompenser largement ceux qui lui
restaient fidèles. Il était le dieu qui enseigne la sexualité et la maturité de l’homme selon
la nature du mâle, par opposition à la nature de la femelle, et parfois celle des hommes
entre eux (« culte misogynique »), par opposition à celle des femmes (dans le culte
d’Aphrodite). Parfois, le dieu Arès est considéré comme le dieu des butins dérobés aux
troupes ennemies (lire précédemment). Dieu de la Brutalité, il usait ses victimes sur les
terrains de batailles, de telles sortes qu'elles soient à bout de résistance. C'est ainsi, que
la déesse Athéna intervenait à faveur de ces victimes afin parfois de rétablir l'ordre et la
justice lors des Guerres. Ainsi, la déesse Athéna peut inverser le cours de la Guerre, qu’il
en déplaise à Arès ou bien non. Dans ce sens, Athéna luttait contre Arès lors de combats
menés hors des conflits traditionnels, toujours assez fréquents dans l'Antiquité. La
technique martiale favorite du dieu de la guerre était de coucher avec l’ennemi (c’est
dire : la femme de l’ennemi). Ce qui pour sûr déclenchait les guerres (lire sous la Guerre
de Troie). Dans la mythologie scandinave, Arès était autant assimilé parfois avec le dieu
Tyr, le dieu germanique de la Guerre et du Droit, issu du groupe des Ases. Ainsi, tous les
tyrans – terme tiré de son nom germanique - lui obéissaient.
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
La Guerre de Troie, Jugement de Pâris, de Pierre Paul Rubens, Dresde
5
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Le dieu Arès était le dieu de l'Hostilité, qu'il s'agisse de celle qui couve comme la lave du
volcan (en référence à son frère Héphaïstos le dieu des maléfices) ou qu'il s'agisse de
celle qui éclate au grand jour (en référence { sa rivalité de toujours l’opposant avec le
dieu Héraclès). L'influence du dieu Arès était donc considérée le plus souvent comme
néfaste et négative par les humains de l’ancien temps. Un jour, Zeus, le père d'Arès, se
lassa de la mauvaise nature et de la mauvaise conduite propres à son fils le dieu de la
Guerre. Et c’est ainsi qu’il le sermonna si sévèrement en présence de la déesse Héra, sa
propre mère. Qu’Arès nourrira peu à peu une haine certaine contre son propre père.
C’est pour ce motif qu’il s’alliera avec Chronos son grand – père dont il partageait
certaines des attributions, ainsi qu’il se liera avec son grand Oncle le dieu Titan Japet. Le
dieu Arès contribua pour ainsi dire au châtiment infligé à Rhéa (lire sous Rhéa) en
détruisant en toute occasion et sur l’ordre du Temps (Chronos) le domaine de la Nature
qu’elle protège par la garde des nymphes sacrées. Car Arès haït au départ la déesse
Rhéa qui était pourtant sa propre Grand – mère. Pour finalement lui aussi se rallier à la
cause de Zeus. Cela est rapporté dans plusieurs récits de la mythologie grecque
ancienne. Arès contrôlait tout ce qui a trait et est lié à la Guerre, mais il n'en contrôlait
pas pour autant la victoire (lire sous Niké). C'est ainsi qu'il fut vaincu par le valeureux
héros Diomède (lire sous Athéna), lors d'un combat qui les opposa durant « la Guerre
de Troie ». Mais son pire ennemi est sans aucun doute le héros Héraclès qui s'opposera
à Arès en de nombreuses occasions afin de protéger des mortels ou des dieux dans les
innombrables récits de la mythologie hellénique. Le dieu Arès a de l'influence sur tous
les humains dont le caractère belliqueux était porté à la guerre. Le dieu Arès de manière
générale inspirait de sa force divine les combattants. On le disait parfois dans l’ancienne
mythologie : père du dieu Pan (protecteur divin des Infirmes) connu pour fils de Rhéa
également. Mais c’est certainement faux, bien que le dieu Arès est assurément le père
divin de la race ancienne des Satyres (« dissocièrement » de Pan – lire sous Chronos, lire
sous Pan). Car le dieu Pan anciennement était dicté comme un fils de Chronos et d’une
fille du dieu Psysios, ce qui correspond à la véritable origine du dieu Pan (lire sous
Psysios). Chronos engendra Pan pour se venger de l’affront que lui avait fait Rhéa son
épouse. Quant Rhéa trouva Pan sur la montagne, elle le cacha lui aussi dans la même
caverne que celle de Zeus et le confia aux bons soins d’Amalthée. Le nom du dieu Pan
désignant : « le Tout », mais plus justement également signifiant : « Celui qui inverse
l’action créatrice de l’Eau fructueuse et fertile » (lire plus bas). Arès n’est pas le père du
dieu Pan, mais il est le père des Satyres semblables à l’image de Pan. Les Satyres, fils
d’Arès, auxquels le dieu donne le nom qui signifiait anciennement « Ceux qui s’honorent
à jamais pour la colère de Chronos ». Arès les procréa originellement pour servir ou
venger le dieu Chronos contre l’insulte que lui avait faite le règne de la Nature : Rhéa. Un
dieu Chronos qu’Arès « le dieu de la Guerre aimait plus que tout parce que Chronos
l’apaisait et qu’il était le seul à savoir le faire » (lire sous Satyres). Chronos étant par lien
filial le grand père divin d’Arès. Dans l’Olympe, la divinité qui contrecarrait l’intelligence
du dieu Arès était en général connue pour être le dieu Apollon autant fort que lui. Arès
prend toujours soins d’éviter le combat contre Apollon. Car l’issue en serait incertaine.
Le dieu des Archers étant un dieu puissant, que même le dieu de la Guerre n’était pas sûr
de pouvoir égaler. Dans un combat contre Apollon (le Jour), le dieu Arès (la Nuit) n’était
jamais garanti d’en ressortir victorieux. On fit donc d’Arès parfois le dieu des
revendications, dans la mythologie grecque. Il était le plus souvent accompagné
également de ses deux fils, Deimos et Phoibos, les dieux de la peur et de la terreur. Ainsi
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
6
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
que l’accompagnait également traditionnellement la déesse de la Discorde : Éris, qui les
devançait toujours, lui et ses fils, afin d'engager les combats et les massacres les plus
terribles. Arès est aussi le dieu vengeur. En tant que tel, son nom est utilisé dans les
serments solennels. C'est par exemple le cas dans le serment prêté par les jeunes
Athéniens pendant leur éphébie (service militaire) généralement placée sous
protectorat d’Apollon (c'est-à-dire Apollon : dieu protecteur des beaux « Éphèbes ») et
ayant lieu dans l’enclave de la Cité d’Athéna quand elle est considérée comme la Sagesse
solennelle et selon l’importance consacrée pour la Chasteté.
Pourtant, Arès était le dieu de la guerre, de la brutalité et du carnage. Il va au combat
accompagné de sa sœur, Éris (la Discorde), et de ses fils Deimos (la Terreur) et Phobos
(la Panique). Ainsi que d'Ényo qui, dans la mythologie grecque, est « Celle qui symbolise
l’horreur de la déesse des batailles ». Associée à Arès, dont Ényo passe, selon les auteurs,
pour être : la sœur, l'épouse, la fille ou la mère. La déesse Ényo marche à ses côtés à la
guerre, et est souvent représentée en armes et couverte de sang. Elle est identifiée avec
la déesse romaine Bellone, déesse romaine de la guerre. Dans ce sens, Arès fut parfois
considéré comme le dieu patron des assassins et des hors - la - loi (rare). En tant que tel,
le dieu Arès était effectivement haï de tous les autres dieux de l'Olympe, et en particulier
de Zeus, le roi des dieux immortels, lequel lui déclara, un jour, dans « L'Iliade » :
Citation : «Je
te hais plus qu'aucun des dieux qui vivent sur l'Olympe, Arès, car tu ne rêves
que de discordes, de guerres et de combats [....]» - fin de citation
Même la déesse Héra, sa propre mère, ne l'appréciait guère plus, et un jour également
dépitée qu'elle était de le voir prendre parti pour les Troyens pendant « la Guerre
d'Ilion », c’est ainsi que celle - ci lui déclara dès lors et pareillement que Zeus à son sujet
et en leur présence parentale à tous deux :
« Zeus, Ô mon époux, n'es-tu pas outré des sévices infligés par ton propre fils Arès
aux mortels de la Terre ? Combien de braves Achéens n'a-t-il pas déjà fait périr de sa
propre main, et à tort et à travers ! J'en suis navrée, et cependant Aphrodite et Apollon à
l'arc d'argent semblent si heureux d'avoir lâché ce fou furieux qui ne reconnaît aucune de
nos divines lois (parlant d'Arès) [....]» - fin de citation
Citation :
La Guerre de Troie, Achille recevant les ambassadeurs d’Agamemnon, J.A.D. Ingres, 1801, Paris
Comme expliqué ci - dessus, la déesse Athéna la Sagesse, mais autant qu’elle est une
déesse de la guerre comme Arès également : représentait effectivement quant à elle tous
les aspects positifs de la guerre, notamment comme la victoire par exemple. La victoire
était incarnée du reste par la déesse Nikê et celle – ci s’étant jadis considérée du côté de
la Sagesse la plus estimée, du moins le plus souvent dans la mythologie grecque, Nikê
influençait la guerre en faveur des décisions d’Athéna toujours sage pour le salut de
l’humanité et la philanthropie des hommes et des rois. Car la déesse Nikê est celle dont
le nom secret signifiait anciennement : « Celle qui rejette l’intelligence coupable de la
discorde et du trouble ». Ce qui sert bien la Juste Thémis. Alors qu'Arès, lui, incitant et
concernant la guerre, en incarnait au contraire et pour ainsi dire systématiquement tous
les aspects négatifs. Pour ce motif, les deux divinités se haïssent particulièrement.
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Arès et sa lance
7
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Le dieu Arès agenouillé
AMOURS DES DIEUX - ARÈS
Dans la mythologie grecque classique. Le dieu Arès est le père d'une nombreuse
descendance. Son union amoureuse la plus célèbre. Est celle réalisée avec la déesse
Aphrodite. En effet, d'Aphrodite (l'Amour), Arès le dieu de la Guerre engendrera les
dieux :
-
Phoibos
Deimos
Hermione (ou parfois Harmonie)
Les deux dieux de la Peur, de la Terreur et de la Panique, ainsi qu’une déesse de la
sournoiserie (rare).
Remarque :
Les dieux Titans, de tout temps, ont toujours détenus les clefs de l'Harmonie universelle.
Qu'ils héritèrent de la Beauté de l'Univers en personne que restait leur père : Ouranos.
Par exemple, la traduction ancienne du nom du dieu Chronos était jadis celle le
désignant comme : « Le musicien du Temps » ('la Musique du Temps chronologique') ou
« Temps de la musique ». L’autre signification de son nom était : « Celui qui ne se met
jamais en colère ». Plus secrètement : « Celui qui haït l’amour de la matérialité des petites
gens» (notamment « financière ») ou « Celui qui est déçu du matérialisme des mauvaises
gens». Et enfin : « Celui qui renverse les richesses de son fils » (en référence à Zeus,
Poséidon et Hadès ; puis en référence quelques fois à son petit – fils : le dieu Héphaïstos).
Quant à la déesse Aphrodite, elle fut 'l'Amour absolu', englobant 'la Beauté
universelle'. De plus, il est vrai que Zeus l'Olympien, le roi des dieux grecs anciens,
donna naissance à l'Industrie antique (Héphaïstos). Mais Zeus et Héra enfantèrent aussi
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Devant la ville de Troie, c'est ainsi qu'Athéna incitera contre son divin frère, le prince
Diomède à combattre Arès jusqu’au point de le frapper, tandis qu'Athéna lui propulse
simultanément à son tour un gros bloc de pierre qui atteint Arès à la hauteur du cou. Il
faut dire que, seul parmi les dieux, Arès prendra part personnellement aux combats
physiques de la Guerre de Troie, ne dédaignant pas de désobéir directement à Zeus son
père. En dépouillant « Périphas » par exemple de ses armes. Le mortel n’aura aucune
chance d’espérer tenir tête face au dieu Arès en personne. Dans la mythologie grecque
classique, seule la déesse Aphrodite (l'Amour et la beauté parfaite) lui témoignera un
peu d'affection. Sinon, les autres le fuient généralement. C'est peut - être ainsi que
Sophocle peut le proclamer : «le dieu martial à qui tout honneur sera refusé parmi les
dieux ». Le nom d'Arès désigne toute forme de mort violente, et plus particulièrement la
peste. La guerre est surnommée la « danse d'Arès » dans les épopées mythologiques.
Les Grecs voient en lui le « dieu des larmes ». Les historiens sont nombreux à aimer
comparer, d'une part, « la haine » qu'inspirait aux grecs la force brute et sanguinaire
d'Arès ... au respect inversé que lui portaient jadis les Romains, en référence à
l'homologue du dieu Arès dans leur civilisation, soit : le dieu Mars, comme vu
précédemment. Le dieu Arès est indéniablement au service du dieu des Morts : Hadès.
8
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Zeus créa également « la Beauté de la Grâce » : son fils Apollon. Pour protéger les
dieux, il donna naissance à 'l'Intelligence divine' : son fils Hermès. Et pour s'assurer de
neutraliser « la Discorde », Zeus mit au monde et à lui seul cette fois - ci : 'la Sagesse de
l'Esprit', c'est à dire : 'celle du Monde' en la personnification de : sa fille Athéna. Car un
terrible oracle avait révélé « néfastemment » à Zeus que s'il ne le faisait pas, tous les
dieux seraient un jour ou l’autre, tôt ou tard, détrônés par la Discorde. Ce qui se
comprend par l'excès porté { l’amour des mauvais Intérêts, tant du côté des mortels, que
de celui des puissants dieux du panthéon hellénique, d'après la légende de base. C'est
pourquoi, Zeus mit au monde sa fille Athéna, une puissante déesse vindicative et sage,
capable de résoudre par la sagesse les conflits les plus discordants. Cependant : Selon les
premières données originales de la mythologie ancienne, le dieu Phobos était jadis
considéré comme le premier fils d'Aphrodite et d'Héphaïstos le boiteux, frère d’Arès.
Tandis que le dieu Deimos était jadis considéré comme le premier fils d'Aphrodite et
d'Arès lui – même : le dieu Guerrier. Ainsi, la Peur (Phobos), selon les grecs anciens de
cette époque, serait née entre - et de - l'Amour de l'Industrie. La Terreur (Deimos),
quant à elle, serait née entre - et de - l'Amour de la Guerre. Phobos aurait été le dieu de
la Peur (issu d'Héphaïstos). Deimos aurait été le dieu de la Terreur (issu d'Arès). Or, on
retient que le dieu Deimos est assurément le fils d'Aphrodite et d'Arès. Tandis que
généralement, les enfants d'Aphrodite mariée à Héphaïstos sont assez peu évoqués. Ce
qui fait que, et c'est sans doute pour ce motif, que Phobos (Phoibos) fut également peu à
peu associé comme un fils du dieu Arès. Devenant de ce fait, le divin frère de lignée de
Deimos. En conséquence, les fils d'Arès furent donc désignés par Phoibos et Deimos, et
ayant pour mère commune : la douce Aphrodite qui reste également une déesse de
l'Intelligence. Dans la mythologie grecque classique, ils furent maintenus aux côtés
d'Arès dans les conflits militaires, terrorisant les mortels, comme d'après la mythologie
grecque moderne et d'aujourd'hui.
Amour - LE DIEU ARÈS :
Ses autres enfants sont :
-
Phlégias, fils d’Arès et de Chrysée : Phlégias un jour tenta de se venger du dieu
Apollon, alors que celui – ci venait de tuer sa fille Coronis. Le roi Phlégias était le
souverain des Lapithes, ainsi que le roi d’Orchomène et l’ancêtre éponyme des
Phlégyens. Père de Coronis et d’Ixion. Ainsi que grand – père, par Apollon, du
médecin Asclépios (soit grand – père maternel d’Asclépios). Selon Virgile
cependant, Phlégias aurait brûlé l’un des temples d’Apollon après le meurtre sur
Coronis commis par Artémis sur la demande d’Apollon. Ce serait ce qui aurait valu
à Phlégias fils d’Arès d’être précipité directement vers les enfers d’Hadès, jeté au
plus profond du Tartare par Apollon. Coronis fut aimée d’Apollon alors qu’elle se
baignait dans « le lac Boébé » de Thessalie. Mais convoqué subitement à Athènes,
Apollon confia Coronis { la vigilance d’un corbeau { plumes blanches. De leur
union naquit Asclépios, qui à la mort de sa mère sur le bucher, néanmoins fut
rescapé de son ventre grâce au dieu Hermès, qui, sur demande d’Apollon, alla le
confier { l’éducation de Chiron le Centaure.
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
le terrible problème de la Discorde : leur fille Éris. De même qu'ils engendrèrent le
phénomène de la Guerre : leur fils Arès.
9
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
-
Térée, persécuteur de Procné et de Philomèle ; Ce fils d’Arès est le roi des Thraces
vivant en Phocide, autnt que celui parfois de la Mégaride. Le mythe de ce fils
d’Arès est peu singulier, en ce sens qu’ayant épousé la fille du roi Pandion
laquelle se prénommait Procné et dont il eut d’ailleurs un fils prénommé Itys :
Térée tomba néanmoins amoureux malgré lui de la jeune sœur de sa femme qui
s’appelait quant { elle Philomèle. Térée parvint astucieusement à se remarier
avec sa jeune belle – sœur Philomèle après lui avoir fait croire à la mort de sa
propre sœur Procné. Ainsi, les deux sœurs furent elles mariées au même homme
pour leur plus grand malheur et dépit. Dans un acte de cruauté considérable, le
roi Térée fit couper la langue à sa première épouse Procné pour être sûr de son
silence. Pour se venger de la mutilation, Procné s’allia { sa sœur Philomèle après
s’être légitimée et s’être fait reconnaître auprès de sa soeur et c’est ainsi qu’avec
sa complicité elles décidèrent de tuer l’enfant unique que Procné avait eu de
Térée. C’est ainsi qu’elles décapitèrent le pauvre Itys, le bouillirent et le firent
manger à Térée qui encore ne se doutait de rien. Ce qui, une fois qu’il découvrit
l’horreur de l’acte, déclencha un nouveau drame en perspective. Mais cette fois –
ci les dieux en personne intervinrent et interrompirent Térée dans une tuerie qui
s’apprêtait { assouvir sa vengeance sur Procné et Philomèle. Dépités par tant de
laideur humaine, les dieux, d’après cette version transformèrent les trois
immondes mortels en volatiles, c'est-à-dire : Térée en « vautour » (attribut
symbolique d’Hadès), Procné en « rossignol » (attribut symbolique d’Aphrodite)
et enfin Philomèle en « hirondelle » (attribut symbolique d’Hestia).
-
Diomède (il existe deux "Diomède"), ici, il s'agit de celui qui nourrissait ses
cavales de chair humaine et qui sera dévoré par ces dernières, ce, lors des
travaux d'Héraclès (lire sous Héraclès) ;
-
Cycnos, qui défiera en duel Héraclès et sera tué par le héros à la peau de lion. Ce
qui déclenchera la plus grande des colères du dieu Arès contre Héraclès. En effet,
Cycnos était un fils d’Arès et de Pélopia (ou Pélope), qui avait pour fâcheuse
habitude de provoquer en duel de chars tous ceux qu’il rencontrait, afin de leur
coupant la tête s’ils avaient perdu. À suite de quoi, le cruel Cycnos utilisait leur
crâne pour ornementer le temple sacré de son père : Arès. Le dieu Apollon un
jour incita Héraclès, dont la force était légendairement connue, afin qu’il aille
rencontrer ce fils d’Arès : Cycnos, dans le but de le tuer en relevant son
traditionnel défi de chars. Apollon proposa dès lors à Héraclès de se battre en
combat singulier contre Cycnos, mais le dieu oraculaire (Apollon) le prévint aussi
que son rival serait protégé du dieu Arès, son père. Lequel se tiendrait
certainement derrière son fils Cycnos afin de le défendre. Dès lors, pour ce duel,
Héraclès accepta pour la première fois l’aide des dieux. C’est ainsi qu’il revêtit la
cuirasse offerte par la déesse Athéna, autant qu’il accepta de porter également
pour la première fois les cuissardes magiques en airain offertes et façonnées par
le dieu Héphaïstos ; tandis qu’il employait enfin l’arc, les flèches et le bouclier qui
lui avait été concédés par Zeus. La déesse de la Sagesse se révéla à Héraclès afin
de lui transmettre un message divin de leur père commun : ainsi Athéna lui
révéla – t - elle que Zeus l’autorisait { tuer Cycnos, autant que Zeus lui interdisait
cependant de s’attaquer { son demi – frère : Arès, du moins, autrement que pour
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
10
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
se défendre des éventuels coups portés par le dieu de la Guerre dans ses
tentatives de protéger son fils Cycnos lors de cet affrontement. Héraclès du se
conformer aux ordres de Zeus, et bien plus fort que Cycnos : Héraclès néanmoins
le vainquit aisément. Héraclès enterra Cycnos selon la tradition grecque dans la
vallée de l’Anauros, un domaine protégé de la déesse Titan Léto, mère d’Apollon.
Et d’après la fin de l’épisode légendaire, la pierre tombale qu’Héraclès érigea au
défunt Cycnos fils d’Arès fut des suites de sa mort engloutie dans les eaux du
fleuve de la région, qui, sur l’ordre magique d’Apollon, la recouvrit de toute la
puissance de son tumulte torrentiel.
IMAGE DE LA REPRÉSENTATION D’ARÈS
Le dieu Arès
Arès Grec, Mars chez les Romains / Arès contre Athéna
Le dieu Arès disposait d'un pouvoir ardent, qui avait, selon sa volonté, la particularité de
brûler, de chauffer fortement les contrées sur lesquelles il s'abattait. Le dieu de la Guerre
rendait le Soleil [Apollon] ardent. Provoquant la soif des guerriers s'affrontant sur les
terrains de batailles, Arès utilisait son épée et ses armes afin d'infliger des douleurs
violentes ou afin de causer des sensations de brûlure à blanc à touts mortels. Arès se
voyait consacré quelques fois, des sortes de "chapelles mortuaires", éclairées par des
cierges, ce, dans une obscurité et pénombre inquiétantes, le plus souvent, au service de
la déesse Nyx (voir sous Nyx). Dans ce sens peut - être, peut-on considérer le fait que le
dieu Arès, dans la mythologie grecque, par ses actes, reste certainement le plus fervent
allié de Nyx (les Ténèbres) et d'Hadès (les Enfers). On lui consacre parfois des sortes de
Tribunaux d'exception (voir sous l'Aréopage*) qui jugeaient les criminels d'États, ce, en
contradiction parfois, avec l'ordre absolu de la Justice (Thémis). D'où la confusion avec
l'origine du Tribunal des dieux*. Au combat, le dieu Arès est le dieu plein de vivacité. Il
sait se montrer belliqueux. Plein d'ardeur combative, vif, fervent et passionné à
déclencher les temps de guerres qu'il affectionne, et souvent représenté recouvert de
couleurs vives, telles que le rouge par exemple [...], Arès répand les torrents de sang des
soldats qui succombent à ses impulsions meurtrières, eux mourant aux combats les plus
ensanglantés, et le dieu de la Guerre dispersant quant à lui la mort de ses propres mains
et armes divines. Phénomènes archaïque, la Guerre n'allait pourtant jamais sans avoir
été précédée par la Discorde, ce pour la plus grande perte et le plus grand malheur, des
villes helléniques les plus réputées : Troie et Corinthe (Apollon), Thèbes (Thémis, plus
tard Dionysos...), Cnossos (Minos, Déméter, Dionysos, Athéna, Hadès et Poséidon),
Sparte (Arès), [...] sauf Athènes à une certaine époque (Athéna).
Zeus s'interposant entre la déesse Athéna dominante, et le dieu Arès vaincu
Les partisans du dieu Arès dans la Grèce antique n'appartenaient à aucun culte, et
refusaient touts autres dieux et religions. On consacrait au dieu de la Guerre "les Arènes
ensablées", ainsi que parfois, également certains édifices où se déroulaient les jeux. Il
serait à l'origine de certains mots de l'argot français. Jadis, le dieu de la Guerre, Arès,
était dans la mythologie grecque, considéré comme la première cause "des Arias" des
villes grecques, globalement.
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Remarque :
11
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Quelques mots sur le personnage de Charon, le passeur des Enfers
D'après la tradition mythologique classique, et d'après la mythologie moderne, on
désigne le personnage de Charon comme étant le dieu issu de l'union amoureuse de la
Nuit, Nyx avec le dieu - Fleuve : Érèbe. Il fut peu à peu considéré comme étant un dieu
vieillard, mais immortel, à l'exemple du dieu Chronos (lire cependant sous Chronos),
dont les deux personnages furent parfois confondus entre eux. Charon avait donc pour
fonction de transporter au delà du Fleuve Styx et du Fleuve Achéron (lire sous Hadès)
les ombres des morts. Charon les emportait donc dans une barque étroite, chétive et de
couleur funèbre. Charon était non seulement vieux, mais également « avare ». Charon
ne prenait dans sa barque que les ombres de ceux parmi les anciens mortels qui avait
reçu une sépulture, et qui pour preuve de cette dignité, avait reçu de leur proche une
obole placée soit dans la bouche, soit sur les deux orbites oculaires, soit sur le front, afin
de payer à Charon le prix de la traversée dans le monde des Enfers. La somme exigée ne
pouvait être au dessous d'une obole, ni au dessus de trois oboles. Aussi les grecs anciens
prenaient-ils soin de mettre dans la bouche du mort, l'argent nécessaire pour payer le
passage à Charon. Ce nouveau culte mortuaire (Hadès) irritait au plus haut point le dieu
de la Guerre, Arès, qui n’en voyait vraiment pas l’intérêt. Mais pourtant, sur les terrains
des batailles, puis de manière générale ou inversement, les combattants se mirent à
offrir de plus en plus régulièrement des sépultures avec une offrande sous forme d’obole
à leurs camarades proches, et morts pendant des affrontements, ou soit même parfois à
leurs propres ennemis (lire sous Mnémosyne). Dans le cas contraire, la croyance antique
et la superstition mortuaire de l’époque voulait prétendument que le passeur Charon
des Enfers, repoussât impitoyablement les ombres de ceux qui avaient été privés de
sépulture et du placement de l’obole. Et dans ce cas, ces derniers, d'après la croyance,
étaient condamnés à devoir errer pendant « cent ans divins » sur les bords des fleuves
des Enfers où ils étaient alors laissés là à devoir tendre vainement leurs bras
squelettiques vers l'autre rive, mais sans plus aucun espoir de pouvoir obtenir gain de
cause auprès du terrible passeur infernal. De plus, nul mortel encore en vie ne pouvait
espérer entrer dans la barque mortuaire de Charon, à moins d'être muni d'un précieux
Rameau d'or, spécifiquement consacré à la déesse Perséphone (fille de Déméter). Le
Rameau étant également l’attribut de la Sagesse (Athéna). Pour cela, il fallait en plus que
ce Rameau d'or eut été détaché d'un arbre sacré et fatidique, seul moyen connu pour
bénéficier d'un « sauf – conduit » dans le monde des Enfers. C'est ainsi que la célèbre
Sibylle de Cumes dut donner un Rameau d'or à un héros : il s'agit du pieux Énée, dans
l'épisode où il voulut descendre dans les Enfers. Ænéas (Énée) dont le nom signifiait
aussi bien : « Celui qui est haï la culpabilité des juges infernaux » ou encore « Celui qui est
fait d’Airain » (lire sous Énée) était le fils de la déesse Aphrodite procréé lors de son
union avec le héros Anchise foudroyé par Zeus jaloux cependant, et parce que le mortel
n’avait pas su tenir sa langue concernant son amante (lire sous Aphrodite). Ce fils
d’Aphrodite : Ænéas, ne participa { la Guerre de Troie que lors de l’épisode mythique où
le guerrier grec Achille, qui le pourchassait dans tout le royaume en guerre, pilla la ville
de Lyrnessos (dont le nom secret et sacré de la cité signifiait autant selon la vielle
définition : « Une des Villes d’Hermès non coupable d’avoir demandé de l’aide » sous
entendant, pendant le concours, et au prince troyen : Pâris, rare, lire cependant sous
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
QUERLQUES MOTS SUR LA LÉGENDE DE CHARON
12
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Thémis). Ville de Lyrnessos où Ænéas s’était provisoirement réfugié. Autant puissant et
brave physiquement que le prince troyen Hector. Le héros troyen Ænéas était considéré
comme le meilleur ami d’Hector non seulement, mais également fort estimé de tous car
on disait de l’un : « qu’il était le bras armé de la ville sacrée de Troie, tandis que l’autre
était l’essence même de l’âme de la Cité ». Fils d’Aphrodite, en revanche, Ænéas était
mieux protégé qu’Hector simple fils du roi Priam. Aussi, les dieux dans leur amour de ce
guerrier le protégeait en la personne directe de Zeus, celle d’Aphrodite sa mère, celle
d’Apollon son protecteur, et enfin en celle de Poséidon son mentor. Car les dieux de
l’Olympe avaient certainement pressenti la destinée d’importance que ce guerrier
troyen (Ænéas) serait amené à accomplir dans le futur en fondant la ville de Rome,
notamment, et avec les conséquences connues sur le peuple des anciens Grecs. Par la
suite, les Romains utilisèrent les divinités grecques pour justifier leur origine, puis leur
puissance, ainsi que l’auteur romain Salluste le déclare : « Ce furent les Troyens sous la
conduite d’Énée qui bâtirent et habitèrent { l’origine la ville de Rome ». Ænéas transmit
ainsi le flambeau et sauva ce qui pouvait l’être des ruines de sa ville, Troie. Ce qui revêt
une importance mythologique capitale historiquement et symboliquement pour
l’Europe. C’est pourquoi la légende mythologique montrait Ænéas emmenant son
propre père Anchise sur son dos solide, et échappant de ce fait miraculeusement au
massacre. Symboliquement, la fondation du Latium par Ænéas restera dans la suite
logique de la fin de la ville de Troie. Qui fut prétendument décimée selon la superstition
au moment d’une « Pleine Lune » (Artémis), selon Homère. Ænéas fut ainsi désigné
comme étant « la Nouvelle Lune », parfois assimilé à un ancien « dieu Artémis » (et non
plus la déesse grecque du même nom), et en tous les cas : « Père fondateur de la
civilisation romaine ». Après la prise de Troie par la ruse des Grecs : Ænéas et son père
prirent la fuite. Ænéas le sauva au péril de sa propre vie en s’échappant de Troie avec
son père Anchise blessé, et volontairement rendu infirme par Zeus pour avoir révélé les
amours de la déesse de l’Amour. Désormais aveugle et ne pouvant plus ni marcher ni se
tenir sur ses jambes, c’est pourquoi Ænéas sauva Anchise qu’il porta sur ses épaules
vaillantes. Le roi Grec Agamemnon si émut de cette image filiale entre père et fils, et
quant bien même fussent – ils ses ennemis, se décida à leur laisser la vie sauve. Si bien
qu’ils purent quitter la ville de Troie avec leur famille indemne, ainsi qu’avec tous leurs
compagnons, échappant ainsi à Achille. Tous se retirèrent sur le Mont Ida où la tradition
latine affirme qu’ils voyagèrent jusqu’au Latium où Ænéas fonda tout d’abord la
première ville du nom de Lavinium. Ainsi, selon Virgile, l’errance d’Ænéas accompagné
des quelques Troyens rescapés du drame de Troie, ce, au terme de la Guerre, resterait la
base de ce qui fut « l’ancienne Civilisation romaine ». Laquelle fonde dans sa tradition
« le mythe de Charon » quand il est relié { la vie de l’Empereur romain et mythique
connu sous le tristement célèbre nom, de : « Néron » (lire ci – après).
13
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
L’EMPEREUR NÉRON - CHARON
Dans la légende mythologique de Charon le passeur des Enfers, un épisode notable fait
effectivement allusion à une sentence des dieux (Hadès). Durant laquelle Charon fut
puni et exilé au plus profond des obscurités du Tartare, ce, pendant « une longue
année ». Ce pour avoir transporté dans sa barque « divine » le héros Hercule alors que
ce fils de Zeus n'était pas muni du magnifique et précieux Rameau d'or nécessaire à
toute exception faite au règlement des Enfers régis par le puissant dieu souverain
Hadès. Le nocher des Enfers fut souvent représenté comme un vieillard maigre, grand
et robuste : les yeux vifs, le visage majestueux, quoique sévère, et empreint d'une
expression divine. Sa barbe blanche, longue et touffue, trône sur son noble visage autant
impassible qu'immortel. Ses vêtements sont d'une teinte sombre cependant, et souillés
du noir limon des fleuves infernaux. Charon se tient ordinairement debout dans la
nacelle de la barque qu'il conduit, se saisissant fermement des deux mains de l'aviron.
Origine du mythe de Charon
Pourtant, l'origine du mythe de Charon, sans doute possible, et dans la croyance
mythologique grecque, fut tirée de la vie royale d'un personnage de l'Empire romain
ayant vécut vers 61 après Jésus - Christ et réputé pour avoir été le plus mauvais des
hommes. Il fut châtié par les dieux (romains) à devoir être le passeur des Enfers pour
l'éternité des temps. Le mortel roi qui hérita de la malédiction est l'Empereur Néron,
dont le règne fut empreint de cruautés et de désordres sources du chaos de l'Empire, à
cette époque. En effet, Néron, que les Grecs assimilèrent à Charon. Naquit en 38 après
Jésus - Christ et mourut en 68 du nouveau calendrier chrétien. De mémoire, durant son
règne : Néron fut réputé pour avoir fait assassiner avec une cruauté dépassant
l'entendement : les nombreuses familles des nobles riches des cités vaincues et/ou sous
son contrôle. Il s'appropria illégitimement les biens des riches citadins dont il fit
décapiter tous les descendants.
Néron en Apollon jouant de la lyre, intaille d'améthyste, Ier siècle, prov.
Charon assimilé à la vie de l'empereur Néron
Quelques mots sur Néron (chez les Romains),
Charon (chez les Grecs anciens, dès 68 après J.- C.) :
Néron (latin : IMPERATOR NERO CLAVDIVS CAESAR AVGVSTVS GERMANICVS), né
Lucius Domitius Ahenobarbus le 15 décembre 37 et mort le 9 juin 68, est le cinquième et
dernier empereur romain de la dynastie julio-claudienne ; il régna de 54 à 68. Néron
accède au trône le 13 octobre 54, à la mort de son grand-oncle et père adoptif Claude
(Claudius), Empereur de Rome. En 66, il ajouta le titre Imperator à son nom. Il fut
dépossédé de son pouvoir en 68 et se suicida assisté de son scribe Epaphroditos.
Certains historiens débattent de la folie, réelle ou mise en scène, de Néron.
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Remarque intéressante :
14
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Néron
Les sources primaires concernant Néron doivent être lues avec précaution. Sa vie a été
rapportée par l'historiographe Suétone dans son œuvre « De vita duodecim Caesarum
libri » (La Vie des Douze Césars) et par l’auteur Tacite dans « Les Annales ». Suétone et
Tacite avaient le rang de « sénateur ». Leurs descriptions des événements du règne de
Néron sont cependant suspectes dans la mesure où l'on sait que Néron persécutait les
sénateurs romains à partir des années 65-66 à la suite de la découverte de deux
conspirations. Certains récits exaltés du règne de Néron pourraient donc n'être que des
exagérations. Cependant, de par leurs fonctions, les deux auteurs avaient un accès
privilégié aux archives impériales.
Né à Antium, Néron est le fils unique de Gnaeus Domitius Ahenobarbus et d'Agrippine
la Jeune, sœur de Caligula. Lucius Domitius Ahenobarbus : fils de Gnaeus Domitius
Ahenobarbus l'Ancien et d'Aemilia Lepida. Antonia l'Aînée : fille de Marc Antoine et
d'Octavie (sœur d'Auguste et petite-nièce de Jules César). Germanicus : fils de Drusus
(fils de Tiberius Néron et de Livie, et frère de Tibère) et d'Antonia la Jeune (sœur
d'Antonia l'Aînée). Germanicus est le frère de Claude ; il est aussi le petit-fils adoptif
d'Auguste, puis le fils adoptif de son oncle Tibère. Agrippine l'Aînée : fille d'Agrippa et
de Julia (fille d'Auguste et de Scribonia). Lucius Domitius Ahenobarbus est né le 15
décembre 37. Il ne devait pas alors devenir maître de l'empire. Son oncle maternel
Caligula venait de commencer à régner le 16 mars de cette année, à 25 ans. Ses
prédécesseurs, Octave et Tibère, avaient vécu respectivement jusqu'à 76 et 79 ans. Si
Caligula vivait aussi longtemps qu’eux, il pouvait espérer une succession par ses propres
descendants. Néron, Glyptothèque de Munich et Lucius. Qui aurait attiré l’attention de
son oncle peu après sa naissance. Sa mère Agrippine avait demandé à son frère de
choisir le nom de l'enfant, ce qui aurait été un geste de faveur et aurait marqué l’enfant
comme un possible héritier de son oncle, mais Caligula ne donna à son neveu que le nom
de Claude, sous-entendant qu’il avait peu de chances de devenir un empereur, comme
Claude. La relation entre le frère et la sœur semble s’être améliorée très rapidement.
L’un des scandales marquant le début du règne de Caligula fut sa relation
particulièrement étroite avec ses trois sœurs Julia Drusilla, Julia Livilla et Agrippine.
Toutes les trois étaient représentées avec leur frère sur les pièces de monnaie de
l'époque. Les trois femmes semblaient avoir obtenu sa faveur et y ont sans doute gagné
de l’influence. Les écrits de Flavius Josèphe, ceux de Suétone, et ceux de Dion Cassius :
rapportent qu’elles avaient des relations incestueuses avec leur frère. La mort rapide de
Drusilla en 38 n'a fait que renforcer ce soupçon. On disait d’elle qu’elle était la favorite
de l’Empereur Caligula ; elle a d'ailleurs été enterrée avec les honneurs dus à une
impératrice. Caligula la déifia, faisant d’elle la première femme de l’histoire romaine {
obtenir cet honneur. Lucius devenait ainsi le fils d'une femme influente et célèbre. Mais
elle pouvait perdre rapidement l’influence qu'elle avait sur son frère. Caligula n'avait
toujours pas d’enfant. Ses parents mâles les plus proches étaient alors ses beaux-frères
Marcus Aemilius Lepidus (le mari de Drusilla défunte), Marcus Vinicius (le mari de
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
NAISSANCE DE NÉRON :
15
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Livilla) et Gnaeus Domitius Ahenobarbus (le mari d'Agrippine). Ils étaient les héritiers
probables en cas de décès prématuré de Caligula. Pourtant, après le décès de sa femme,
Lepidus semblait avoir perdu toute chance, mais pas toute ambition, de succéder à son
beau-frère. En septembre 39, Caligula partit rejoindre ses légions en campagne contre
les tribus germaniques. La campagne dut être repoussée à l'année suivante à cause des
craintes de l'empereur d'une conspiration contre lui. Dans l'année qui suivit, il se lança
dans la poterie. Lepidus avait réussi à devenir l'amant d'Agrippine et celui de Livilla,
apparemment à la recherche de leur aide pour gagner le trône. Il fut pour cela
immédiatement exécuté. Caligula ordonna également l'exécution de Gnaeus Cornelius
Lentulus Gaetulicus, le populaire légat de la Germanie supérieure, et il intima son
remplacement par Servius Sulpicius Galba. Pourtant, on ne sait toujours pas s'il était lié à
la conspiration de Lepidus. Agrippine et Livilla furent quant à elles reléguées aux Îles
Pontines. Lucius fut sans doute séparé de sa mère à cette époque. Le père de Lucius
mourut d'hydropisie en 40. Lucius était maintenant orphelin et son destin était
incertain, sous le règne d'un Caligula de plus en plus fantasque. La chance lui sourit
l'année suivante : le 24 janvier 41, car l’Empereur Caligula, son épouse Cæsonia Milonia,
et leur fille Julia – Drusilla … furent assassinés par une conspiration menée par Cassius
Chaerea. La garde prétorienne aida dès lors Claude à obtenir le trône. Une de ses
premières décisions fut de rappeler ses nièces d'exil. Agrippine se remaria rapidement
au riche Gaius Sallustius Crispus Passienus. Son nouveau mari mourut entre 44 et 47, et
Agrippine fut suspectée de l'avoir empoisonné pour hériter de son immense fortune.
Lucius était le seul héritier de sa mère, devenue riche. Lucius, à dix ans, avait très peu de
chances d'occuper le trône. Claude, cependant, âgé de 57 ans à cette époque, avait régné
plus longtemps, et sans doute plus efficacement que son prédécesseur. Claude s'était
déjà marié trois fois. Il avait épousé Plautia Urgulanilla et Aelia Paetina quand il était
simple citoyen. Empereur, il s'était marié à Valeria Messalina. Le couple avait deux
enfants, Britannicus (né en 41) et Octavie (née en 40). Messaline n'avait que 25 ans et
pouvait lui donner d'autres héritiers. Pourtant, Messaline fut exécutée en 48, accusée de
conspiration contre son époux. L'ambitieuse Agrippine projeta rapidement de
remplacer sa tante par alliance. Le 1er janvier 49, elle devint la quatrième femme de
Claude, Tiberius Claudius Nero Caesar Drusus. Le mariage dura cinq ans. La même
année, Agrippine fait rompre les fiançailles d'Octavie et de Lucius Junius Silanus et l’a
fait fiancer avec Néron. Début 50, le Sénat romain offrit à Agrippine le titre honorifique
d'Augusta, que Livia (14-29) avait été la seule à porter avant elle. Le 25 février 50,
Lucius fut officiellement adopté par Claude sous le nom de Nero Claudius Caesar
Drusus. Néron était plus âgé que Britannicus, son frère adoptif, et cette adoption fit de
lui l'héritier officiel du trône. Claude honora son fils adoptif de plusieurs manières.
Néron fut émancipé en 51, à 14 ans. Il fut nommé proconsul, entra au Sénat, y fit son
premier discours, apparut publiquement en compagnie de Claude, et fut représenté sur
les pièces de monnaie. En 53, il épousa sa sœur adoptive, Octavie. Claude mourut
empoisonné le 13 octobre 54 et Néron fut rapidement nommé empereur à sa place. Il
n'avait que 17 ans. Les historiens s'accordent à considérer que Sénèque a joué le rôle de
figure de proue au début de son règne. Les décisions importantes étaient probablement
laissées entre les mains plus capables tout d’abord de sa mère Agrippine la Jeune (qui
pourrait avoir empoisonné Claude elle-même), puis entre celles du tuteur de Néron :
Sénèque, et enfin entre celle du préfet du prétoire Sextus Afranius Burrus. Néron
cherche dès le début de son règne à obtenir les faveurs de l'armée et de la plèbe par
diverses primes. Les cinq premières années du règne de Néron furent connues comme
16
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
En 58, Poppée avait assuré sa position de favorite de Néron. L'année suivante (59) fut
un tournant dans le règne de Néron. Néron et/ou Poppée auraient organisé le meurtre
d'Agrippine. Sénèque eut beau tenter de convaincre le Sénat qu'elle mettait sur pied
une conspiration contre son fils, la réputation de l'empereur fut irrémédiablement
entachée par ce cas de matricide. Othon fut bientôt chassé de l'entourage impérial et
envoyé en Lusitanie comme gouverneur. Le tournant suivant fut l'année 62, pour
plusieurs raisons. La première fut un changement parmi ses conseillers. En effet, Burrus
mourut et Sénèque demanda à Néron la permission de se retirer des affaires publiques.
Leur remplaçant aux postes de préfet du prétoire et de conseiller fut Tigellin. Il avait été
banni en 39 par Caligula, accusé d'adultère avec à la fois Agrippine et Livilla. Il avait été
rappelé d'exil par Claude, puis avait réussi à devenir un proche de Néron (et peut-être
son amant). Avec Poppée, Tigellin aurait eu une plus grande influence que Sénèque n’en
eut jamais sur l'empereur. Quelques mois plus tard, Tigellin épousait Poppée. Une
théorie suggère que Poppée tenta, pendant ces quatre ans (58-62), d'éloigner
l’empereur Néron de ses conseillers et de ses amis ; si cela est vrai, ce qui est arrivé à
Burrus et Sénèque pourrait ne pas être le fruit du hasard. Le deuxième événement
important de l'année fut le divorce de l'empereur. Néron, âgé alors de vingt-cinq ans,
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
des exemples de bonne administration, suscitant même l'émission d'une série de pièces
de monnaie célébrant le quinquennium Neronis. Les affaires de l'empire étaient traitées
avec efficacité et le Sénat bénéficiait d'une période d'influence renouvelée dans les
affaires de l'État. Les problèmes devaient pourtant bientôt surgir de la vie personnelle
de Néron et de la course à l'influence croissante entre Agrippine et les deux conseillers.
Tout le monde savait que Néron était déçu de son mariage et trompait Octavie. Il prit
pour maîtresse Claudia Acte, une ancienne esclave, en 55. Agrippine tenta d'intervenir
en faveur d'Octavie et exigea de son fils le renvoi de Claudia - Acte. Burrus et Sénèque,
pour leur part, choisirent de soutenir leur protégé. Néron résista à l'intervention de sa
mère dans ses affaires personnelles. Son influence sur son fils diminuant, Agrippine se
tourna vers un candidat au trône plus jeune. Britannicus, à treize ans, était toujours
légalement mineur et sous la responsabilité de Néron, mais il approchait de l'âge de la
majorité. Britannicus était un successeur possible de Néron et établir son influence sur
lui pouvait renforcer la position d'Agrippine. Mais le jeune homme mourut brutalement
avant le 12 février 55. La proclamation de sa majorité avait été prévue pour le 13 février.
La coïncidence des dates laisse penser qu'il a été empoisonné. Burrus est suspecté
d'avoir pris part au meurtre. Néron se révoltait de plus en plus contre l'emprise
d'Agrippine, et il commençait à envisager le meurtre de sa propre mère. Il justifiait ses
intentions en clamant qu'elle complotait contre lui. Le pouvoir d'Agrippine déclinait
encore rapidement, tandis que Burrus et Sénèque devenaient les deux hommes les plus
influents de Rome. Alors que ses conseillers s'occupaient des affaires de l'État, Néron
s'entourait d'un cercle de proches. Les historiens romains rapportent des nuits de
débauche et de violence, alors que les affaires plus banales de la politique étaient
négligées. Marcus Salvius Othon était au nombre de ces nouveaux favoris. À tous points
de vue, Othon était aussi débauché que Néron, mais il devint aussi intime qu'un frère.
Certaines sources considèrent même qu'ils ont été amants. Othon aurait présenté à
Néron une femme qui aurait d'abord épousé le favori, puis l'empereur. Poppée
(Poppaea Sabina) était décrite comme une femme de grande beauté, pleine de charme,
et d'intelligence. On peut trouver dans de nombreuses sources les rumeurs d'un triangle
amoureux entre Néron, Othon, et Poppée.
17
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Grand incendie de Rome
Début 63, Poppée donna naissance à une fille de Néron : Claudia Augusta. Néron
célébra l'évènement, mais l'enfant mourut quatre mois plus tard. Néron n'avait toujours
pas d'héritier. Le 19 juillet 64 éclata le grand incendie de Rome. Le feu débuta dans les
boutiques des environs du Grand Cirque. Néron était alors en vacances dans sa ville
natale, Antium, mais il dut revenir en toute hâte. L'incendie fit rage durant six jours. La
rumeur circula que Néron aurait joué de la lyre et chanté, au sommet du Quirinal,
pendant que la ville brûlait. D'où le fait qu'il fut représenté en un Néron - Apollon jouant
de la lyre, sous forme d'une célèbre intaille d'améthyste, datant du Ier siècle. Les mêmes
récits nous décrivent un empereur ouvrant ses palais pour offrir un toit aux sans-abris
et organisant des distributions de nourriture pour éviter la famine parmi les survivants.
Mais Néron perdit toute chance de redorer sa réputation en rendant trop vite publics ses
projets de reconstruction de Rome dans un style monumental. La population
désorientée cherchait des boucs émissaires, et bientôt des rumeurs tinrent Néron de
l’incendie pour responsable. On lui prêtait pour motivation l'intention d'immortaliser
son nom en renommant Rome Neropolis. Il était important pour Néron d'offrir un autre
objet à ce besoin de trouver un coupable. Il choisit pour cible une secte juive qui prenait
de plus en plus de place, et dont il s'amusait à en persécuter les membres : c’est celle des
chrétiens. Il ordonna que les chrétiens soient jetés aux lions dans les arènes, alors que
d'autres étaient crucifiés en grand nombre, et brûlés vifs, comme des torches. L’auteur
Tacite fit le récit de cet épisode : « La prudence humaine avait déjà ordonné tout ce qui
dépend de ses conseils : on songea bientôt à fléchir les dieux, et l'on ouvrit les Livres
Sibyllins. D'après ce qu'on y lut, des prières furent adressées à Vulcain, à Cérès et à
Proserpine : des dames romaines implorèrent Junon, premièrement au Capitole, puis au
bord de la mer la plus voisine, où l'on puisa de l'eau pour faire des aspersions sur les murs
du temple et la statue de la déesse ; enfin les femmes actuellement mariées célébrèrent des
sellisternes et des veillées religieuses. Mais aucun moyen humain, ni largesses impériales, ni
cérémonies expiatoires ne faisaient taire le cri public qui accusait Néron d'avoir ordonné
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
avait régné huit ans et n'avait pas encore d'héritier. Quand Poppée tomba enceinte,
Néron décida d'épouser sa maîtresse, mais son mariage avec Octavie devait d'abord être
annulé. Il commença par l'accuser d'adultère. Mais Néron avait déjà acquis la solide
réputation d'être infidèle, alors qu'Octavie était connue pour être un parangon de vertu.
Il fallait des témoignages contre elle, mais la torture d'un de ses esclaves ne parvint qu'à
produire la célèbre déclaration de Pythias, selon laquelle la vulve d'Octavie (d’où les
expressions peut – être : « champignon de Vénus », « mont de Vénus ») était plus propre
que la bouche de Tigellinus. Néron réussit à obtenir le divorce pour cause d'infertilité,
ce qui lui permettait d'épouser Poppée et d'attendre qu'elle donne naissance à un
héritier. La mort soudaine d'Octavie, le 9 juin 62 provoqua des émeutes publiques. Un
des effets rapides de la nomination de Tigellinus fut la promulgation d'une série de lois
contre les trahisons ; de nombreuses peines capitales furent exécutées. Au cours de cette
année, Néron fit exécuter deux des membres restants de sa famille : Gaius Rubellius
Plautus. Sa mère Claudia Julia était la petite-fille de Tibère et de Vipsania Agrippina.
C'était aussi la petite-fille de Drusus et d'Antonia la Jeune. Faustus Cornelius Sulla Felix.
Il était le petit-fils de Lucius Domitius Ahenobarbus et d'Antonia l'Aînée. Il était aussi le
demi-frère maternel de Messaline. Il avait épousé Claudia Antonia, la fille unique de
Claude et d’Aelia Paetina.
18
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Il est à noter concernant la citation précédente, qu'elle est issue d'un texte découvert en
1429 par le secrétaire pontifical Poggio Bracciolini, que de nombreux auteurs
considèrent comme probablement un faux. Aujourd'hui encore, on ignore la cause de cet
incendie. Bien que les anciennes sources (et les lettrés) penchent pour un Néron
incendiaire, il faut rappeler que les incendies étaient fréquents dans la Rome antique.
Cependant, la durée de cet incendie dépassait la normale. La célèbre Domus aurea faisait
partie du projet de reconstruction imaginé par Néron. En 65, Néron fut impliqué dans
un autre scandale, pris plus au sérieux par le peuple de cette époque qu'il ne le serait de
nos jours. Il était considéré comme dégradant pour un empereur romain d'apparaître
comme un amuseur public, jouant la comédie, chantant et jouant de la lyre. Détesté par
de nombreux citoyens, avec une liste d'ennemis politiques qui s'allongeait, Néron
commençait à apprécier sa solitude, quand en 65 il découvrit la conjuration de Pison (du
nom de Gaius Calpurnius Piso, qui tenta de prendre sa place) et l'implication d'anciens
amis comme Sénèque dans le complot. Les présumés conspirateurs furent contraints à
mourir. Parmi eux se trouvent plusieurs anciens amis du pouvoir néronien. Ainsi
Sénèque, Pétrone et Lucain doivent se suicider. De plus, Néron ordonna que Gnaeus
Domitius Corbulo, un général populaire et valeureux, se suicidât, pour faire suite à de
vagues soupçons de trahison. Cette décision poussa les commandeurs militaires, à Rome
et dans les provinces, à envisager l'organisation d'une révolution. En 65, Poppée meurt
alors qu'elle était enceinte, d'un coup porté au ventre par Néron, si l'on en croit les
auteurs Tacite et Suétone. Et ce, malgré une passion qu'il semblait lui vouer. Néron va
d'abord essayer de se remarier à Claudia Antonia, la fille de Claude et d'Aelia Paetina
(sa demi-sœur par adoption). Comme celle-ci refuse, Néron la fait tuer sous prétexte
qu'elle fomentait un complot. Elle était sa dernière proche parente. Néron se tourne
alors vers son ancienne maîtresse, Statilia Messalina, qu'il épouse en mai 66. Dès le mois
de septembre, Néron quitte sa jeune épouse pour un voyage de plus d'un an en Grèce.
L'empereur partit en Grèce, en 66, où il distrayait ses hôtes avec des spectacles
artistiques (les écrits de Tacite rapportent cependant que l'empereur empêchait
quiconque de sortir de l'amphithéâtre lorsqu'il déclamait ses écrits, et que certains
spectateurs durent se faire passer pour morts pour s'échapper, tant ils s'ennuyaient),
alors qu'à Rome le préfet du prétoire Nymphidius Sabinus cherchait à obtenir le soutien
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
l'incendie. Pour apaiser ces rumeurs, il offrit d'autres coupables, et fit souffrir les tortures
les plus raffinées à une classe d'hommes détestés pour leurs abominations et que le
vulgaire appelait chrétiens. Ce nom leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au
supplice par le procurateur Pontius Pilatus : Pons Pilate. Réprimée un instant, cette
exécrable superstition se débordait de nouveau, non seulement dans la Judée, où elle avait
sa source, mais dans Rome même, où tout ce que le monde enferme d'infamies et d'horreurs
afflue et trouve des partisans. On saisit d'abord ceux qui avouaient leur secte ; et, sur leurs
révélations, une infinité d'autres, qui furent bien moins convaincus d'incendie que de haine
pour le genre humain. On fit de leurs supplices un divertissement : les uns, couverts de
peaux de bêtes, périssaient dévorés par des chiens ; d'autres mouraient sur des croix, ou
bien ils étaient enduits de matières inflammables, et, quand le jour cessait de luire, on les
brûlait en place de flambeaux. Néron prêtait ses jardins pour ce spectacle, et donnait en
même temps des jeux au Cirque, où tantôt il se mêlait au peuple en habit de cocher, et
tantôt conduisait un char. Aussi, quoique ces hommes fussent coupables et eussent mérité
les dernières rigueurs, les cœurs s'ouvraient à la compassion, en pensant que ce n'était pas
au bien public, mais à la cruauté d'un seul, qu'ils étaient immolés. »
19
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
des gardes prétoriens et des sénateurs. De retour à Rome après sa tournée, Néron
trouva une atmosphère glaciale ; Gaius Julius Vindex, le gouverneur de la Gaule
lyonnaise, se révolta, ce qui amena Néron à une chasse de toute menace éventuelle. Il
ordonna l'élimination de tout patricien avec des idées suspectes. Galba, son (autrefois)
fidèle serviteur, gouverneur d'Hispanie (Espagne), était l'un de ces nobles dangereux. Il
ordonna donc son exécution. Galba, qui n'avait pas le choix, jura fidélité au Sénat et au
Peuple de Rome (Senatus Populusque Romanus : SPQR), il ne reconnaissait plus le
pouvoir de Néron. De plus, il commença à organiser une campagne pour prendre la tête
de l'empire. En conséquence, Lucius Clodius Macer, légat de la légion III Augusta en
Afrique, se révolta et cessa d'envoyer du blé à Rome. Nymphidius Sabinus corrompit la
garde impériale, qui se retourna contre Néron avec la promesse d'une récompense
financière de Galba. Le Sénat démit Néron. Apprenant que les sénateurs allaient lui
imposer le supplice des parricides (le culleus : recouvert d'une cagoule, cousu dans un
sac de cuir dans lequel étaient introduits des animaux - coq, chien ou renard - le
supplicié est jeté dans le Tibre), il fut contraint au suicide : abandonné de tous, il se
réfugia dans la maison de campagne de Phaon, son fidèle affranchi et se poignarda à la
gorge le 9 juin 68, aidé d'Epaphrodite. Eglogue et Alexandrie, ses nourrices, ainsi
qu’Akté, sa concubine, réunirent 200 000 sesterces pour réaliser son incinération et
ensevelir ses cendres dans un mausolée sur le Pincio, qui se trouve aujourd'hui dans la
Villa Borghèse. Avec sa mort, la dynastie julio-claudienne prit fin. Le sénat vota sa
damnatio memoriae, maudissant sa mémoire. Et dès cet instant il devient le personnage
de « Charon le passeur ». Puni par les dieux pour l’Incendie de Rome et pour ses
nombreux crimes meurtriers. Le feu étant le symbole du dieu Hadès – Pluton (c'est-àdire : Poséidon l’Eau, Zeus l’Air, Hadès le Feu). Plusieurs guerres civiles s'ensuivirent
lors de l'année 69, année des quatre empereurs. À l'époque moderne, en Occident,
Néron est mis par beaucoup en symbole de tout ce que la Rome antique a eu de plus
monstrueux. Ils s'appuient sur les textes de Suétone, fréquemment colporteur de ragots,
et de Tacite, augmentés des attaques des auteurs chrétiens (Jean l'Évangéliste qui dans
son Apocalypse en fait l'« Antéchrist », Tertullien, repris par Eusèbe de Césarée et
d'autres), et couronnés par des œuvres comme « Quo Vadis ». Les « monstruosités »
montées en épingle étant, outre les assassinats familiaux, l'incendie de Rome et la
persécution des chrétiens. Cependant, la culpabilité réelle de Néron dans le grand
incendie de Rome est une accusation à laquelle certains historiens comme Claude Aziza
ne croient plus guère. De plus, aucune loi anti-chrétienne ne fut promulguée sous son
règne de manière officielle : il y a bien eu persécution, mais uniquement localisée à
Rome. À la décharge de Néron, on peut indiquer qu'il se trouvait à Antium lors de
l'incendie de Rome en 64. En outre, ses propres collections préférées, et auxquelles il
tenait y ont brûlé. La persécution des chrétiens a peut-être été par la suite un choix
politique pour calmer la plèbe romaine qui avait besoin de coupables. L'historien Claude
Aziza est plus mesuré dans son jugement sur Néron. Il constate que sous son règne,
l'Empire est correctement administré, que la réforme monétaire qui revalorise le denier
profite « aux milieux d'affaires », que les campagnes militaires sont victorieuses, que sa
politique est favorable aux régions orientales de l'Empire (hellénisation de l'Empire,
conclusion d'une paix avec les Parthes, ennemis héréditaires) et qu'il a donné une
impulsion importante aux évolutions artistiques dans le domaine de l'architecture et des
arts décoratifs (avec l’admiration de « la Domus aurea » par exemple). Ainsi la grande
popularité de Néron auprès du peuple romain de son temps prit, dès sa mort, le mythe
du « retour de Néron » : caché chez les Parthes, il devait réapparaître à la tête d'une
20
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
armée pour vaincre les conspirateurs et rentrer victorieux à Rome. Ce mythe fut stimulé
par l'attente messianique juive et chrétienne de l'époque et par l'apparition de faux
Néron. « Que jamais Néron n'entre dans ce sein résolu; Il faut être cruel, non dénaturé ».
Hamlet, acte III scène 2, monologue d'Hamlet.
NÉRON
Détails des informations sur la vie de Néron, empereur romain :
Règne : 13 octobre 54 - 9 juin 68 (~14 ans)
Période : Julio-Claudiens
Prédécesseur(s) : Claude
Usurpateur(s) : Vindex, puis Galba (68)
Successeur(s) : Galba
Biographie de l'empereur Néron :
Naissance : 15 décembre 37 - Antium (Italie)
Nom originel : Lucius Domitius Ahenobarbus
Décès : 9 juin 68 (30 ans) - Rome
Père : Gnaeus Domitius Ahenobarbus
Mère : Agrippine la Jeune
Épouse(s) : (1) Claudia Octavia (53 - 62) ; (2) Poppée (62 - 65) ; (3) Statilia Messalina
(66 - 68)
Descendance : Claudia Augusta (de Poppée)
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Les Grecs à une certaine époque assimilèrent l'empereur Néron au personnage de
Charon, tant et si bien que la vie de Néron donna naissance au mythe légendaire de
Charon, le passeur des Enfers. Puis, dans la mythologie moderne, les deux personnages
furent dissociés si bien qu'il s'agirait aujourd'hui de deux destinées différentes, l'une
mythologique, l'autre historique. D'après certaines sources de la légende romaine et
grecque, Néron, en raison de sa cruauté, fut condamné par les dieux anciens à devenir le
passeur des Enfers, et de sa légende naquit le culte mortuaire portant sur la tradition de
la pièce d'or : l'obole nécessaire et qui se devait d'être placée dans la bouche de tout
défunt, par les proches ayant procédé à réaliser la sépulture du mort (lire ci - dessus).
Seul moyen d'obtenir selon la croyance antique, le repos des morts. La problématique
chronologique que la naissance de la légende soulève, est sans doute à l'origine de la
dissociation, puis de la modification de l'origine du mythe qui concerne le personnage de
Charon, dont il fut produit une légende, mais imaginaire.
21
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Arès, le dieu de la Guerre et ses fils divins : Phobos et Deimos
Les enfants de la déesse Aphrodite :
Le dieu grec Phoïbos (ou Phobos), dans la mythologie grecque ancienne, et { l’origine,
était considéré plutôt comme un fils de la déesse Aphrodite, la déesse de l’Amour.
Qu’elle avait jadis, et d’après les mythes anciens, conçu avec son amant le dieu Arès (lire
sous Psychê, cependant). Tandis que le dieu grec Deïmos, était alors considéré comme
un fils d’Aphrodite, lui également, mais que cette déesse de l’Intelligence et de
l’Inspiration, aurait engendré de son mariage avec le dieu grec Héphaïstos. Plus tard,
dans le cadre de la tradition de la mythologie grecque classique, Deïmos et Phoïbos
seront tous deux des divinités helléniques affiliées comme des fils du dieu grec Arès, et
d’Aphrodite, la déesse de la Beauté absolue. Cependant, à cette époque classique, la
déesse de l’Amour fut parfois méprise avec la déesse de la Discorde fille d’Héra
l’usurpant, et qui - parlant d'Éris - ne lui est semblable que sur le plan de la beauté, mais
exclusivement quand elle n'est que sous de superficielles apparences propres à Éris (lire
sous Psychê). En ce sens qu'Aphrodite disposait en général de la Beauté du Corps,
certes, mais également de celle de l'Esprit. Ce qui n'est pas le cas de la fille d'Héra (Éris)
concernant l'Esprit. La pensée d'Éris est toujours blessante et d'une morale laide, malgré
sa beauté physique. Ainsi, pour les grecs de cette époque ancienne, la belle Discorde et
l’Industrie donnent selon eux toujours naissance à la Terreur, notamment provoquant
les terreurs sociales par exemple. Tandis que la belle Discorde et la Guerre donnent
naissance, toujours selon eux, à la Peur, notamment celle connu durant les temps de
troubles, de guerres ou d'occupation du territoire. La symbolique mythologique ajoute
également que le dieu Héphaïstos, fils de Zeus, et qui reste le dieu protecteur des
Forgerons, le dieu de l’Industrie, mais autant qu’il demeure le dieu grec des Maléfices,
est rendu capable d’emprisonner l’Amour dans ses filets invisibles. Autant qu’il peut
immobiliser les Guerres.
Le dieu grec Deïmos
Considéré parfois comme frère aîné de Phoïbos, le dieu Deïmos est un fils de la déesse
Aphrodite. Dans la mythologie grecque classique, il incarnait la divinité qui était jadis
associée { la Terreur. Né de la Discorde et de l’Industrie, Deïmos représenterait l’amour
quand il est issu de la terre (l’élément) et du silence. Par ailleurs, c’est un dieu qui vit sur
la Terre des Hommes, le plus souvent, du moins d’après sa légende d’origine. Le mythe
ancien le définissait comme une divinité terrestre, qui régissait parfois de ses caprices :
la déesse Rhéa sa grand – mère divine. Le dieu vivait alors sur la surface solide de la
Terre, dont Deïmos serait parvenu un jour { paralyser le visage d’effroi, lors de la guerre
des dieux entre les Titans et les Olympiens : la déesse Rhéa y étant représentée
paniquée par les affrontements, notamment. Mais également par la parole que lui lança
son arrière - petit - fils Deïmos, un jour qu'il était en sa présence. Il faut savoir et se
rappeler que le fait de cette terrible guerre des dieux fut pour le dieu Titan Chronos la
preuve irréfutable de la trahison délibérément commise par son épouse la déesse Titan
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Les dieux grecs : Phoïbos et Deimos
22
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Deïmos
Au départ de sa légende :
Le dieu Deïmos (Deimos) était un dieu qui ne pouvait se déplacer que sur la Terre
(Rhéa). Mais point en la céleste Olympe de Zeus. Olympe céleste, où tout d’abord : les
pouvoirs divins de Deïmos furent connus sans effet particuliers sur les dieux, mais
cependant fort dévastateurs sur la terre des hommes. Car il est la terreur sur les femmes
et parfois sur certains hommes. En général, mais cela dépend des divers récits
mythologiques, c’est pourquoi le dieu Deïmos et le dieu Phoïbos n’étaient généralement
pas autorisés { se rendre dans l’Olympe, qui demeurait le seul lieu divin où ils n’avaient
pas le droit d’évoluer, ni même d’y accompagner leur père, Arès. Ce fils d'Arès fut
parfois nommé : « Deïmos le Terreux ». En raison des illustrations par les artistes qui
aimaient le représenter sous l’aspect physique d’un homme brun et ténébreux, et de
sombre augure. Deïmos était donc une divinité terrestre par opposition aux dieux
célestes (Hermès, Aeter, Zéphyr, Éros, Zeus, etc…). Deimos était considéré comme une
source explicative de la terreur des hommes, autant que de celle en proie sur les
animaux sauvages de la surface de la Terre. Dans les mythes grecs, généralement, il lui
était traditionnellement attribué le phénomène de la terreur en proie sur les troupeaux,
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Rhéa. Et donc, de ce fait, ce fut également l’origine de sa profonde colère divine. Que
Chronos manifesta envers la Terre procréatrice (Rhéa). Du moins, selon la légende
mythologique qui s’y rapportait originellement selon ce détail. Car la déesse Rhéa avait
eu pour consigne de livrer à Chronos, chaque enfant qu’elle mettrait au monde,
engendré de leurs ébats. Seulement, un jour Rhéa lui désobéit. Le dieu Deïmos le
rappela à sa grand – mère Rhéa, ce qui lui figea le visage d’effroi (Mnémosyne et le fait
de se souvenir de la cruauté de Chronos envers Poséidon, Héra, Hadès, Déméter,
Hestia, et … Zeus). Ainsi, le nom de Deïmos et ses nouvelles attributions divines – dieu
de la Terreur - lui furent consacrés. D’après l'un des mythes grecs anciens. Mais il y en a
d'autres. Toutefois : Dans la mythologie grecque classique, plus tard, le dieu Deïmos est
le dieu qui vit sur la surface solide de la Terre, par opposition aux mondes marins et
aquatiques avec lesquels le dieu Deïmos n’était pas forcément compatible. Car les grecs
anciens s’imaginaient { son sujet que le dieu Deïmos était une divinité qui avait jadis
peur de l’Eau (redoutant le dieu Titan Océan, ainsi que le dieu Olympien Poséidon, ou
encore le dieu originel Nérée…). Parce qu’en principe : le père de Deïmos, fut { l’initiale
désigné par le dieu Héphaïstos (plutôt), qui était jadis une divinité grecque connue pour
être le dieu du Feu (dans la mythologie très ancienne). Alors que la mère du dieu
Deïmos, Aphrodite, était une déesse marine de nature, car elle s'était issue hors « de
l’océan d’une mer ». Ainsi, les Hellènes s’illustraient – ils dans la légende ancienne, que le
dieu Deïmos était comme une divinité qui jadis avait plutôt peur de sa propre mère
(Aphrodite). Et affectionnant plutôt la compagnie de son propre père divin (Arès).
Lequel père, plus tard, fut - { l’instar du père de Phoïbos - désigné en la divinité du dieu
de la Guerre : Arès. Dès lors, ces deux divinités, Deïmos et Phoïbos furent considérées
comme « des divinités – frères », et de même père (Arès). Phoïbos, ayant également
peur de sa douce mère Aphrodite, ce fut la raison qui fut donnée d’après la tradition
mythologique ancienne, et autant par le passé, dans la première Antiquité : quant au fait
que Deïmos et Phoïbos étaient tous deux connus pour passer la majeure partie de leur
temps en la compagnie de leur(s) père(s). Du moins, d’après les anciens récits des
mythes d’époque.
23
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
par exemple. Car de son principe découlait la notion de prédation. Il est né sur le monde
où vivaient les hommes : la Terre de Rhéa. Il ne pouvait au départ influer, que sur des
choses d’ici – bas et futiles. Soit : sur des choses terrestres, temporelles, matérielles. Il
représentait l'art du faux et notamment l'illusoire paradis, mais quand il est réduit à une
conception terrestre : Deïmos siégeant sur le monde des mauvais riches, ou incitant à
acquérir de mauvaises richesses, que les rois regrettent d'avoir obtenues ensuite exemple avec : « le Mythe de Midas », fils du Satyre Silène et de la déesse Gaea, et roi de
Bromion qui aimait les plaisirs et les roses qu’il cultivait dans ses jardins de Macédoine -.
Richesses mal acquises par des rois indignes. Ce qui tôt ou tard amène à la Discorde. Il
faut savoir que le dieu Héphaïstos, fils d'Héra, était aussi connu pour ce même motif
d’offrir des richesses que les rois regrettent ensuite d’avoir acquises. Car Héphaïstos fait
des cadeaux empoisonnés à certaines divinités de l'Olympe dans la mythologie grecque
classique (« Le Mythe d'Héra »), autant qu’il accable les mortels de ses faux présents. Le
dieu Deïmos était donc le dieu qui incarnait les peurs extrêmes des hommes, et qui
bouleversèrent et paralysèrent notamment : « l’Humanité protégée de Prométhée ».
Deïmos est le dieu de l’effroi, et celui de l’épouvante. Ce dieu ancien disposait du pouvoir
de glacer les hommes par la terreur en leur inspirant ce sentiment d’effroi. Il était
également considéré comme la cause de la terreur nocturne, ou de la terreur inspirée
par les monstres nocturnes, notamment encore de celle propre à certains enfants en bas
- âge, même ce, alors que la peur enfantine restait le plus souvent injustifiée au réel. Aux
temps anciens, le dieu Deïmos était également la cause des peurs collectives qu’il faisait
régner en Maître de la Terreur notamment sur ordre de son père Arès. Ce, dans une
population déjà bien superstitieuse et présente dans toute la contrée de la Grèce antique
passée. Deimos agissait sur les esprits, et ce, dans le but de briser leurs volontés de
résistances contre les dirigeants qui les obligeait à travailler pour les dieux
(Construction des temples, par exemple, comme en Égypte). Ceux qui avaient foi en son
culte malsain, mirent en place le principe des régimes politiques sévères, dans une
Antiquité qui perdait sa sagesse. Et lesquels se fondaient sur l’emploi de l’arbitraire
imposé et se fondaient également sur le principe de la violence sociale. Que le dieu
Deimos incarne également. Ce petit – fils de Zeus permettait généralement aux despotes
royaux de gouverner leur royaume par l’emploi de la terreur sur leur fidèle, notamment
la terreur psychique. En jouant avec les superstitions. Et que seule l’Intelligence
supérieure (par exemple : « Hermès le Vertueux », voire encore peut – être avec
« Aphrodite la Bienheureuse », « Zeus le Souverain », soit encore l'un ou l'autre des
douze grands dieux du Panthéon grec…) peut vaincre. L’auteur écrivain Robespierre en
vint à déclarer un jour, ce, bien à propos « du phénomène de Deïmos » : - ‘La Terreur, sans
laquelle la Vertu est impuissante’ – fin de citation. Le dieu Deïmos étant en parallèle : le
dieu des Complots. C'est à dire que soit le dieu Deimos en protégeait les monarques, soit
il les inspirait pour leur plus grand malheur. D'après la mythologie grecque ancienne : Le
dieu s’incarnait donc dans tout être ou dans toute chose qui inspirait ou suscitait une
sorte de grande peur. Au rappel de ceci : Deïmos était considéré comme étant le grand
frère de Phoïbos, selon les époques. Il incitait les hommes à se faire peur. Ou il générait
la peur psychique que peut par exemple susciter un animal dangereux, ou un objet
mystérieux, etc… Deimos prendrait parfois le nom greco - romain de la déité : « Deïmos
– Terribilis». D'autre part, toutes les femmes terrestres le craignaient. Cependant,
Deïmos pouvait inverser les Ténèbres de la déesse Nyx. Il influait à élargir la réputation
des criminels et des grands bandits. Il fut parfois privilégié comme étant l’un des
compagnons divins du dieu Dionysos (la Folie, lire sous Dionysos). Tandis que son frère
24
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Pour en revenir au dieu Deïmos et son statut mythologique dans l’Antiquité : Pour les
Grecs anciens, c'est-à-dire : pour le peuple des Hellènes : il s’agit-l{ d’une divinité qui
inspirait donc de grandes terreurs, et qui possédait le pouvoir d’amener de grands
malheurs. D’un aspect terrifiant et effrayant, Deïmos provoquait les terribles
catastrophes qui ébranlent les populaces. Effroyable, Deimos restait dans la réputation
« insinueuse » des plus terribles bandits, notamment de l’Antiquité. Les actions néfastes
du dieu Deïmos ont un effet des plus pénibles, des plus graves, et des plus forts car ce
fils d’Arès - ou d’Héphaïstos d’après la tradition ancienne – avait dans l’Antiquité une
nature excessive, et prompte aux comportements extrêmes. C’était une divinité grecque
extrémiste. Il est le dieu des abandonnés et des abandons. D’un caractère désolant,
Deïmos n’était pas traditionnellement aimé de Zeus le Souverain divin, dans la
mythologie grecque. Lequel le bannira lui aussi de l'Olympe, à l'instar d'Éris sa propre
fille. Et c’est ainsi que Zeus le contraint à vivre sur la Terre après avoir été enfermé dans
« la Boîte de Pandore » (l'une des versions du mythe grec d'origine le concernant). Car
Deïmos est un dieu agressif, turbulent, et très désagréable. Les récits mythologiques le
disaient : « enfant terrible, intenable, insupportable ». Son nom sera donné comme
surnom aux enfants qui ont ce comportement : « tu es un vrai petit Deïmos, toi en ce
moment ». Ce qui deviendra l’expression dans la langue française et très utilisée
aujourd'hui : « tu es un vrai petit démon, toi en ce moment ». Démon en français
provenant du grec « Deïmos », étymologiquement. Ceux sur qui Deïmos influaient,
d’après la mythologie, se reconnaissaient parmi la populace (lire sous Pan qui provoque
la panique), car les personnes de la populace qui étaient ses adeptes, délibérément ou
non, agissaient du moins dans l’Antiquité, en signalant dans les groupes sociaux par le
fait de leur turbulence ou de comportements dangereux. Deïmos était considéré comme
l’enfant terrible du Pays olympien, d’après la mythologie grecque ancienne. Le dieu grec
Deïmos était une divinité qui rendait les habitants bavards, mais pour mieux ourdir ses
machinations. Ainsi, les femmes, les nymphes et les déesses le redoutaient car le dieu
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Phoïbos, s’associait parfois avec l’amitié qu’il porte au dieu Éros (L’Amour). Le souvenir
du règne de son ancien culte antique donna naissance au principe de la terreur légalisée,
soit : « le rêve du crime légalisé » (Le Règne des Criminels). Et qui visa en une certaine
époque déjà, puis beaucoup plus tardivement (1793), lors de la Révolution française par
exemple : les nobles, les prêtres réfractaires, les émigrés et les officiers suspectés de
trahison envers le vieux principe antique reposant sur l’ancien culte secret du dieu
Deïmos (« le principe de la malédiction jetée par les Assassins des Rois », et dont
l’explication principielle de ladite malédiction émanait de la mauvaise nature du peuple
jalousant le pouvoir du Roi, et qui donna donc lieu à la proclamation de jadis : « Si tu es
né roi, tu meurs ! » ... se rapporte { l’origine philosophique du dieu antique Deïmos, qui
visait la mort du pouvoir des royautés, c'est à dire : qui visait autant la mort du pouvoir
royal et divin de Zeus l'Olympien, autant que ciblant le pouvoir royal propres aux rois
terrestres : le Roi démocratique étant aujourd’hui : « le Peuple »). Pour représenter ceci
avec un exemple historique concret : En France, sur la base de ce principe : 17'000
personnes furent assassinées et exécutées, après procès néanmoins, tandis que 25'000
personnes le furent sur simple constat d’identité. Se reposant sur l’idée d’une secte
souveraineté « populaire », « absolue » et « indivisible », le principe de la Terreur
(Deïmos, pour les Grecs anciens) fut renforcée à partir de juin 1794 (Grande Terreur) et
devint « un véritable moyen de gouvernement », du moins jusqu’{ la chute de
Robespierre.
25
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Deïmos était fort doué pour leur extirper les secrets des femmes coupables. Puis une
fois la chose faite, alors il se moquait d’elles, ce qui les transformait alors en de vraies
furies blessées, ou dont l'honneur était bafoué. Ainsi, Aphrodite leur envoyait son fils
pour les châtier d'une mauvaise action envers la déesse. Généralement, de caractère,
Deïmos était un dieu très imbu de sa personne, se croyant extraordinaire, formidable et
étonnant. Seule une grande intelligence (Zeus, par exemple) savait lui faire prendre
conscience de ses défauts médiocres. D’après quelques contes mythologiques grecs,
Deimos ne capitulait que devant tous les grands dieux de la civilisation hellénique. Car
c’est un dieu vulgaire et familier, mais dont les carnages sont { craindre sur les terrains
de guerre. Enfant, Deïmos était un enfant familier et vulgaire, d’après la mythologie
ancienne. Qui fait les choses de manière très intense, toutefois, mais affreusement et
terriblement. Comme attributs, lui furent associés quelques fois : « les sables mouvants »,
« la terre » (l’élément), ainsi que « la vase ». Il régit toutes les créatures qui y vivent et
qui, en émergeant de l'eau, suscitent la terreur (alligators, boas ou autres serpents
reptiliens, salamandres ou autres batraciens, etc…). Ainsi, le crapaud et la grenouille,
sont parfois considérés comme ses animaliers. En ce sens qu’une invasion de grenouille
dans un champ de blé était considérée comme un haut signe de très mauvaise augure
envoyé dans tout royaume par le dieu Deïmos, éventuellement courroucé. C'était très
mal vu à l'époque antique. Il était par ailleurs, semble-t-il, associé { l’animal
mythologique de l’Hydre (lire sous Héraclès). Les Grecs anciens lui attribuaient « le jeu
des combats de boue » (ou c'est-à-dire : « consistant à faire des combats de lutte dans la
boue »…). Le dieu Deïmos était très influent dans le monde paysan antique où son ancien
culte religieux alimentait la superstition dans les esprits faibles des paysans. Troublant
le bon ordre de la campagne, le dieu frappait les habitants de terreur, incarnant la foule
terrifiée. Peu à peu, il fut imagé à tort que la terreur était un sentiment terrestre et
humain, et que les dieux ne pouvaient pas ressentir (Zeus). Pourtant, les dieux pouvaient
se mettre en colère paradoxalement. Ce serait donc pour avoir voulu essayer d’imiter le
comportement des dieux supérieurs, et en déniant leurs peurs de mortels propres à la
nature de l’homme, que les hommes furent en conséquence punis par le Grand Déluge,
que Zeus le Souverain divin leur expédia sans retenue d’après « le mythe de Deucalion
et Pyrrha ». Dès cet instant : « Le dieu Deïmos - qui vivait sur la Terre dévastée par le
Déluge que Zeus lui avait envoyée - se mit à rêver tout seul du jour de la chute du règne de
son grand - père (Zeus), et que Deïmos haït en raison qu'il est de nature contraire à Zeus
incarnant la Sagesse et l'Ordre ». Ainsi, le dieu Deimos commença à monter les hommes
de la Terre contre Zeus. Jusqu’{ la Guerre qui détruisit Troie (lire sous Chrysaor). Enfin,
pour conclure, le dieu Deïmos, avait pour fonction d’assurer précisément le respect des
frontières, propre aux limites fixant les territoires. Inspirant la peur dissuasive à
quiconque souhaitant violer une frontière géographique établie. Son rôle positif, fut
donc dans la mythologie grecque ancienne, que Deimos fut désigné comme l’un des
divins gardiens qui protégeait la sécurité de la déesse Rhéa par exemple : « Nul ne peut
faire de mal à Rhéa en présence de Deïmos la Terreur ». (Phrase donnée lors de la Guerre
des dieux Titans contre les dieux Olympiens, sans autres formes de précisions à la
citation). Deïmos protégeait les ouvriers. Il est parfois considéré comme un dieu des
tremblements de la Terre. Il abat ses ennemis qu’il jette { terre, s’ils ne sont pas des
dieux, et il renverse ses adversaires sur le même principe. Il excellait dans la lutte à
terre. Privilégié sur ses adversaires mortels, il les rend incapable de réagir, ou incapable
de résister. Le rêve de Deïmos aurait été d’obtenir le pouvoir de la foudre de Zeus. Mais
Zeus le mit en garde de ne pas chercher à même le défier, en aucune époque, sous peine
26
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
de recevoir le châtiment suprême que Zeus réserve à ses propres ennemis parmi les
dieux rebelles. Cette menace fut à elle seule, le pouvoir qui foudroya le dieu Deïmos, car
ce fils d'Arès : Deïmos, n’osa plus jamais se représenter devant Zeus son grand - père.
Zeus l’eut peut-être tellement accablé, que ce fils d’Arès fut terrassé par sa propre
émotion (provenant de la nature de sa mère Aphrodite). C’est pourquoi parfois, fut – il
dit que le dieu Deïmos n’aimait en réalité pas la nature des femmes. Néanmoins, Deïmos
incarnait dans les contes mythologiques, les mesures autoritaires. Car les Grecs anciens
lui attribuaient l’autoritarisme, ce qui le rendait impopulaires. Enfin, le dieu connaissait
tout ce qui était enterré dissimulé, ou souterrain, et donc : les trésors cachés d’Hadès.
Dans la tradition mortuaire, d’après certaines hypothèses seulement, l’enterrement des
morts découlerait { l’origine, d'une tradition qui fut associée au culte ancien de Deïmos,
mais exclusivement en ce qui concerne l’ensevelissement des victimes de guerre (une
notion rare). Parfois il fut désigné comme l’élément solide qui supporte les êtres vivants
et où poussent les végétaux (Ce qui est le propre de sa grand – mère la déesse Rhéa…).
La légende de ce dieu narrait parfois que Deïmos restait au malheur de Rhéa : un fléau.
Car en vrai petit démon, lorsqu'il était encore enfant, le dieu Deïmos prenait malin
plaisir à couper - sans se faire prendre par les gardiennes - les feuilles des plantes, les
sectionnant à leur racine, et alors Rhéa ne pouvait les soigner de ce qu’elle pensait être
une maladie végétale, ce qui la rendait folle de tristesse. C’est pourquoi, par la suite,
lorsqu'il fut démasqué, ce fils d'Arès fut puni. Ainsi, il fut dit que le palais de Deïmos
résidait situé sur une terre triste et de désolation, « où aucune plante ne pousse plus ». Et
pour marquer la sentence : la déesse Déméter s’en rappela aux paysans qui apprirent {
cultiver la Terre par la suite, ce, en illustrant aux hommes la punition prononcée contre
le dieu Deïmos, par le principe du labour et du défrichage des champs. Ainsi, Déméter,
Maea, et Rhéa ne sont jamais dupées des mensonges et des mauvais tours de Deïmos, ce
fils d’Aphrodite et d’Héphaïstos (Soit : d’Arès, ce, dans la tradition mythologique
classique et d’aujourd’hui). Il est associé par Déméter aux pleutres, qui seront illustrés
sous la forme tardive et propre au principe moyenâgeux et { l’invention des
épouvantails, qui jouent encore aujourd’hui un rôle fondamental dans « Halloween ». Le
dieu antique, Deïmos, cependant et toutefois, veille sur tous les hommes de Terre (se
comprenant « les hommes de terrains », ou « les militaires », etc.?). Sa nature étant
malheureusement disposée à provoquer parfois la destruction, contrairement à celle de
son frère Phobos (lire sous Phoïbos). Le dieu grec Deïmos incarnait parfois le dégoût, et
il dégrade parfois la dignité des hommes, d’après la tradition mythologique antique. Il
cherchait souvent à provoquer la destitution infamante des règles instaurées par le bon
ordre de la Justice, et celle de la hiérarchie des grades, le dieu visant à l'atteinte et à la
destitution de la dignité des dieux et à celle des hommes. Dès cette époque, le dieu
Deïmos commencera donc { avoir le pouvoir d’avilir les hommes. Il ne peut pas
forcément avilir les femmes mais il peut parfois parvenir à leur voler leurs secrets et les
faire chanter en conséquence aux moyens de chantages dégradants. Ce qui les emplissait
de terreur. Il affaiblit parfois ses ennemis. Car c’est un dieu de la détérioration. Il défait
certains bienfaits. Il fut parfois désigné comme un allié du dieu Titan Japet (lire sous
Japet). Après la chute de Chronos. En revanche, le dieu Deïmos a le pouvoir de tirer
toute personne d’un éventuel état d’ivresse en la rappelant { la réalité d'un danger. Il
peut donc rendre aux hommes leur lucidité. Mais { l’inverse, il peut également détruire
leurs illusions, leur enthousiasme, leur exaltation. Ce qui est bon ou mauvais selon les
circonstances. Deimos peut dégrouper les hommes, les faire fuir ou déguerpir, les
désorganiser, ou leur ôter leur aspect viril et en ce sens les efféminer. Ou les rendre sales
27
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Le rôle de Deïmos dans le mythe d'Héraclès :
Ainsi, pour le salut de l’Humanité, la Terreur se doit de capituler en toute époque devant
la Justice de Zeus. Le dieu Deïmos, un fils d'Arès – et en sa qualité de déicide - est l’un
des instigateurs qui aurait contribué { la mort d’Héraclès, un fils de Zeus (lire sous
Héraclès). En effet, l’ayant convaincue après l’avoir dupée sur les sentiments honnêtes
de son époux : la princesse légendaire de Calydon, Déjanire, femme d’Héraclès tua son
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
et répugnants, tant au physique qu’au moral. Ce dieu grec secondaire déguisait ses
mauvaises intentions aux femmes en leur faisant croire qu’il les aimait. Et les nymphes
s’en allaient, une fois la preuve du contraire découverte, le cœur brisé en mille
morceaux, les nymphes qui s'étaient éventuellement fait avoir par Deimos se
consolaient auprès du dieu Pan, celui qui compatie à la peine des femmes. Le dieu
Deïmos déguisait sans cesse sa mauvaise pensée et sa mauvaise qualité. Il sait s’esquiver
sans être vu. Il modifie les éléments et les événements pour tromper celui qui lui fait
confiance. C’est une divinité du faux, et en ce sens, il protège parfois et curieusement : les
faussaires, et plus tardivement il veillerait sur les travestis à la cour des rois. Deimos
partageait parfois avec Dionysos, la coupe de vin de ce dieu de la Vigne. Cependant,
Deimos permet les grands banquets où les habitants buvaient et mangeaient avec
grands plaisirs comme si le dieu avait un monopole des plaisirs de la Table. Néanmoins,
Deïmos excelle plus que tout autre dieu grec { faire subir { l’homme : la douleur des
mauvais traitements. Car c’est le dieu de la violence par excellence. C’est un dieu de la
terreur extérieure. Il est ouvert { l’amour physique et débridé, car c’est un dieu de « la
désinhibition ». Cependant, le dieu Deïmos avait malheureusement dans sa nature le
principe « déicide ». Ce qui veut dire que le dieu Deimos, fils d'Arès, poussait en général
les autres dieux { s’entre-tuer. Son nom aurait jadis signifié aussi : « Celui qui rappelle
que les dieux ne sont amour que dans la mort ». Lui-même, rêvant d’être un meurtrier de
dieux (Zeus). Deïmos insuffla donc en partie, de sa complicité avec le dieu Dionysos, les
meurtres dans la famille royale des Atrides, après avoir contaminé la race des hommes
de Thèbes. Il fut prétendu parfois que Deïmos est « la source criminelle de l'homme ». Il
fut dit autant que tous ses descendants n’aspiraient qu’{ vouloir tuer les dieux et les
hommes. Ce serait ce dieu qui contribua à affaiblir la foi des hommes envers les dieux.
Créant le faux courant philosophique « des Athéistes » (c'est-à-dire : la rébellion des
hommes contre l’existence de Dieu). Et de ce fait, la chute du Panthéon ancien.
Aujourd’hui, le terme « déicide » s’associe au « courant des technocrates » parfois. Mais
par le passé antique : l’idée contenue dans « le Meurtre d’un dieu » fut incarné et
désigné par le fait de « la Mort du Christ » – { l’époque de la Haute Chrétienté. Le terme
« Déicide » fut conservé dans les ouvrages. Pour contrer ce courant malsain, un autre
courant philosophique et positif et issu du culte religieux se consacrant de la déesse
Thémis la Grande Justice. Vit le jour en adoptant la position philosophique de ceux qui
admettent l’existence d’une divinité, sans toutefois forcément devoir accepter de
religion en correspondance. Ce courant contraire se nomma : ‘le Déisme’, issu du
‘Théisme’ antique. Incarnant la Justice et la foi en elle : La déité Thémis voit son culte
maintenu plus longtemps (lire sous Thémis). Puisque Thémis trôna au sommet des
déités grecques, en compagnie de Zeus. La foi des hommes en la Justice découle de
l’ancienne croyance en la divinité de Thémis la Juste, vénérée dans l’Hellespont,
l’Hellade et le Péloponnèse antiques. Selon la conception religieuse d'époque. Et contre
laquelle, le dieu Deïmos, la Terreur, ne peut rien.
28
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
mari. En effet, jalouse d’Iole, mais à tort, Déjanire conspira la mort du héros grec.
Deimos s'empara de son esprit. Et de ce fait, Déjanire tua son époux Héraclès en lui
donnant en cadeau une tunique vestimentaire qui avait été empoisonnée avec le sang du
Centaure Nessos qui l’imprégnait, et qu’Héraclès avait vaincu et mis à mort afin
pourtant de sauver sa femme du viol que la créature s'apprêtait à commettre sur elle.
Lors d’un précédent épisode de la légende d'Héraclès (lire sous Héraclès, lire sous
Chiron et les centaures) qui fut tué par la tunique meurtrière. Déjanire fut rendu folle
suffisamment longtemps pour avoir le courage de commettre l’irréparable contre son
mari, un héros légendaire. Mais quand l’acte du meurtre fut accompli, c’est le masque de
Deimos la terreur qui se dessina sur le visage de Déjanire. Signant l’aveu du complot
ourdi et mis au point par l’intelligence maligne de Deïmos, de Dionysos et d’Héra :
contre Héraclès. D’horreur et de terreur devant sa méprise, comprenant qu'elle avait été
dupée par le Centaure Nessos : la pauvre folle se pendit ou se donna la mort autrement
(lire le mythe de Déjanire, le mythe de Nessos, ou le mythe de la mort d’Héraclès). Ainsi
se fut poursuivie l’action dévastatrice du dieu Deïmos, qui par ailleurs, serait également,
mais de façon peu certaines, le dieu des déjections, notamment celles des volcans
(Héphaïstos). Le dieu écarte de leur direction naturelle, et de leur position normale, ce,
au désarroi des mortels, les objets, et les destinées de certains mortels assignés à la
turpitude de leur vie, par les dieux du ciel. Deïmos affaiblit les mortels, moralement et
physiquement, les diminuant ou les déformant physiquement et psychiquement. Les
adeptes de son culte malsain, méconnu toutefois, lui attribuaient une pensée honorifique
lors du repas du milieu de la journée (au repas de midi). Ainsi, savait-on seulement que
le dieu Deïmos, en cette époque ancienne, était vénéré durant le repas de la journée par
les criminels confirmés. S’il peut les provoquer, le dieu savait également déjouer les
complots. Et ainsi les manœuvres de ses ennemis mortels, était pour lui sans effet. Ce qui
en fait dans la mythologie grecque, un adversaire fort redoutable, car il est difficile aux
mortels de pouvoir l’atteindre. Il émoustillait les sens des guerriers grecs dans les
affrontements. Deïmos provoquait et aurait été la source pour cause de la chute de tout
règne royal quel qu’il soit : chez les rois de Grèce. Sa qualité serait celle que le dieu sait
revenir sur un jugement exprimé, ou sur un parti-pris donné. Mais ceci avait autant de
défaut qu’il peut corrompre la teneur dudit jugement et inciter les mauvais juges { y
revenir, certes, mais dans un but mené à mauvais escient, dans le sens d'aggraver un
dénouement et commettre une injustice, dont le visage de l'acte, pour les dieux
olympiens, était alors considéré comme impardonnable. Car sa fonction est autant
d’aggraver les dénouements sur Terre pour la perte de ses victimes. Ainsi, le dieu
Deïmos, fils du dieu Arès, servait-il généralement l’Injustice et la Discorde. Contraire de
Thémis. Parfois, il est cité pour protéger Jason, le héros de la Toison d’or. Le dieu de la
Terreur voit au – del{ du commun mortel. C’est pourquoi, { cause de lui, tout mal
demeurait tenace. Par ailleurs, Deïmos occasionne le délabrement de l’Être. Et Deïmos,
donc, et en conséquence, s’opposerait traditionnellement { l’effet médicinal du dieu
Asclépios, un fils d’Apollon. Enfin, il prend le parti du héros Achille, lors de la guerre de
Troie.
29
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Citation d’autres auteurs :
Deimos l’Effrayant :
« Un des trois enfants adultérins nés des amours de la déesse Aphrodite et d’Arès.
Suivant une progression symbolique, les enfants des deux divinités citées sont nommés
respectivement Phobos, Deimos et Harmonie » (Lire sous Harmonie cependant).
-
Fin de citation -
Définition : Déidamie
« Déidamie est un personnage de la mythologie grecque : une fille de Lycomède. Séduite
par Achille, elle enfante Pyrrhos. »
Le dieu Phoïbos (Phobos)
Citation d’autres auteurs :
Celui dont le nom signifie "inspiration de la crainte" :
« Un des trois enfants conçus par Aphrodite et Arès, frère de Deimon (Deïmos) et
Harmonie. Phobos est une des personnifications de la peur et pour cela il accompagne
toujours son père sur les lieux des combats où il peut susciter la trahison et la lâcheté
qui n’affectent pourtant jamais les héros. Suivant une progression symbolique, la
progéniture des deux divinités est nommée respectivement : Phobos, Deimos et
Harmonie. »
-
Fin de citation –
Description concernant Phoïbos (Phobos) :
Le dieu Phobos serait l’un des protecteurs du héros grec Persée, fils de Zeus et de
Danaé, qui inspira d’après la légende ancienne, la crainte { la Méduse avant d’assassiner
la créature dans les ruines d’un ancien temple déserté et consacré en l’honneur de la
déesse de la Sagesse, Athéna fille de Zeus. Dans le mythe de Déméter : Le dieu Phobos
est proche de la déesse Perséphone, la radieuse fille de Déméter. Déméter est une
déesse de la Terre et de l’Agriculture. « L'aimant Phobos » lui porta parfois réconfort
dans les enfers où elle était retenue captive contre sa volonté, ce, par le dieu Hadès. En
ce sens qu’il l’empêche d’y avoir peur. Ainsi, le dieu Phobos bienveillamment protégeait
Perséphone, la fille de Déméter. Notamment contre les créatures des enfers, et de plus :
« de tout sentiment de peur qu'il lui épargnât dès lors de ressentir bien que Perséphone se
trouvait prisonnière des Enfers ». Car bien qu’elle soit une déesse, mais de la lumière,
toute jeune fille était généralement en proie à la peur dans les Ténèbres des Enfers. Mais
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Larousse illustré.
30
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
jamais Perséphone ne vit Phobos lui apparaître pourtant jamais la peur ne la gagna.
Dans la mythologie grecque, Perséphone est une fille de Zeus et de Déméter. Enlevée
par le dieu Hadès un frère de Zeus et un frère de la déesse Déméter : la déesse
Perséphone devint contre son gré la Reine des Enfers. Mais elle revient sur la Terre à
chaque début de printemps. Et elle y réside jusqu’{ l’époque des semences. Le dieu
Phobos, fils d'Arès, aurait eu un minuscule sanctuaire dans l’ancienne cité royale de
Persépolis au sein de l’Empire Perse achéménide, et fondée par Darios Ier vers la fin du
VIème s. La ville de Persépolis fut par la suite saccagée puis incendiée par Alexandre le
Grand en – 331 avant Jésus – Christ. Dieu de la Peur, Phoïbos est également le dieu de la
Persévérance. Il est obstiné, opiniâtre, tenace et acharné. Mais il peut maintenir la
persistance d’un trouble, qu'il soit entretenu consciemment ou non par un malade, et ce,
alors que ce trouble n’est plus motivé par une cause physiologique ou mécanique.
Phoïbos inspirait donc aux mortels les obsessions. Mais il permettait aux guerriers de
continuer de faire ce qu’ils avaient alors éventuellement décidé et résolu de faire, soit : la
Guerre. Par un acte de volonté renouvelé et récurrent. Notamment, le dieu Phoïbos leur
permettait jadis de persévérer dans l’effort militaire. Il est le dieu de l’acharnement, en
ce sens qu’il n’admet pas facilement ses propres erreurs, ni ses propres défaites. C’est un
fils d’Arès, le dieu de la Guerre. Le dieu Phoïbos siégeait parfois sur les expéditions et
leur déroulement. Son palais divin était dans l’ombre (de la conscience ?). Enfant, on le
disait avoir un caractère de persifleur, en ce sens que Phoïbos aime à tourner en ridicule
par des propos ironiques ou faussement louangeurs, ses interlocuteurs. Ce qui en fait un
être parfois involontairement habité par la méchanceté. Ce fils d’Arès aimait se moquer,
et railler son entourage. Le dieu Phobos était considéré comme la divinité qui était
l’instigatrice en général des coups d’État. La plante aromatique du persil serait l’attribut
du dieu car les Grecs anciens lui attribuaient des vertus pour se protéger contre la peur.
Les héros et les habitants la consommaient pour se donner du courage. La persillère
était donc parfois un objet symbolique, dans certaines régions de la Grèce ancienne. Par
ailleurs, le dieu Phoïbos siégeait sur la constance, la fermeté, ou l’entêtement, ou
l’obstination et l’opiniâtreté : que Phoïbos avait le pouvoir de régir ou de maintenir. On
le dit aussi contrôler la conscience humaine. Dans la vie des mortels, il influait sur les
choses durables. Il permet à l'Humanité de continuer et de persister dans sa tâche sans
faiblir. Grâce à lui, les rois antiques demeuraient inébranlables, et ils pouvaient ainsi se
maintenir dans leur rège fermement, notamment en comptant sur le pouvoir du trône
royal. Son divin pouvoir protégeait d’après sa légende ancienne, les congrégations, les
intermédiaires, et « les persona grata » représentant d’un État, ou lorsqu’ils étaient
agréés au sein ou par un autre État de l’Antiquité. Ainsi, les personnes indésirables
étaient désignées : « persona non gratta ». Pratique qui se vit, et notamment au
parlement romain, plus tardivement dans l'Histoire antique. Le dieu Phoïbos joue un
rôle social très important dans la vie des cités antiques. Il peut provoquer la perte des
monarques les plus puissants. Sauf quand la déesse Athéna notamment s’y oppose. Il ne
peut rien contre le pouvoir de Sagesse d’Athéna. Le dieu Phoïbos est un dieu de la
pertinence. Dans l’antiquité, il était illustré parfois sur les terrains de bataille « muni de
la pertuisane » qui était une sorte d’ancienne arme désignant une lance avec un long fer
triangulaire ressemblant à une hallebarde. Le dieu Phoïbos, semble-t-il, haïssait les
poètes alors que sa mère Aphrodite au contraire les protégeait. Dans le temple d'Arès, le
rituel de Phoïbos leur faisait couper la tête. Pratique peu banale au détail de cette
époque pour ce qui évoque le culte de ce fils d'Arès. Phoïbos provoquait ou protégeait
alors des perturbations sociales, ou des éléments perturbateurs. Ainsi, Phoïbos la Peur
31
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
régissait et contrôlait l'évolution des troubles. Parfois, la fleur de la pervenche – cette
plante à fleur bleu mauve - qui avait jadis pour particularité de pousser dans les zones
ombragées, lui fut quelques fois consacrée. Le malheur de Phoïbos réside dans le fait
qu’en raison de la nature de son père Arès - qui coule en lui : ce dieu des craintes se plaît
{ faire le mal ou { l’encourager. Dieu de la corruption, et de la méchanceté, le dieu
Phoïbos témoigne surtout le pouvoir de la perversion. Ainsi, peut - il engendrer la
perversion des mœurs. Dans son enfance mythologique, ce fils d’Arès était connu pour
chercher toujours à accomplir systématiquement des actes immoraux et antisociaux. Il
régule les conséquences pernicieuses des effets pervers que des acteurs de la scène
politique dans les cités antiques peuvent générer. Le dieu avait le pouvoir de pervertir
les mortels. Il provoquait et générait les changements sociaux, mais en mal. Ce dieu,
d’après la croyance ancienne dans la mythologie originelle, existait jadis que pour la
dépravation de l’Âme, et la perversion des mœurs. Au sein des cités grecques anciennes,
Phoïbos y instruisait le règne de la corruption et celui des dérèglements. Altérant la
lucidité des dirigeants, soit en les rendant trop confiants, soit en les rendant trop
peureux. Aussi le croyaient-ils le responsable des déviations psychiques, des déviations
des tendances et des mœurs sociales, sans oublier la déviation des instincts par rapport
{ ce qui est jugé naturel. Dans l’ancien temps, les Grecs disaient-ils du dieu Phoïbos qu’il
instruisait le règne des perversions sexuelles, notamment. Le dieu a un goût prononcé
pour le mal, que le dieu Phoïbos recherche et inspire sous toutes ses formes. Phoïbos
frappait les mortels de cette tendance maladive à accomplir des actes immoraux, et
même très agressifs. Ce fils du dieu Arès était indispensable à son père dans les temps de
guerre. Car le dieu Phoïbos influençait les gouvernements des cités grecques, en faisant
changer en mal, la nature des lois, des personnes dirigeantes, et en rendant mauvais la
nature du peuple. Phoïbos incitait donc la société antique à se corrompre, à se dépraver,
ou à se dévoyer. Le dieu détournait de son sens ou de ses buts, les lois humaines. Il jouait
avec les peurs des hommes, avec celles des populaces, ou avec celles des peuples
citadins. Avec l’avènement de la pièce de monnaie (l'Économie), ce fut l’instrument qui
servit { pervertir la société et l’esprit des gouvernants, car le dieu leur ouvra la porte de
la cupidité facile et des égoïsmes primaires. Aujourd’hui, l’argent pervertit le sport.
Phoïbos est le dieu des pervertissements. Sur les terrains de batailles, les hommes à
cheval lui consacraient l’acte de la pesade du cheval (sorte d’hommage rendu { Phoïbos
pour qu’il les soutienne dans les combats militaires). Le rêve de Phoïbos était de
parvenir à dérober la Balance céleste de Thémis, que Zeus utilisait pour rendre la Justice
absolue et analyser l’Équilibre des mondes. Car elle détenait un pouvoir absolu, que
même les dieux anciens les plus puissants devaient redouter (La Destinée et les
Oracles). Cet instrument céleste inspirant la peur chez les dieux et chez les mortels, et
dans la vie, comme dans la mort. Était le seul capable de terrasser le dieu. Car la Balance
détenait, d’après la mythologie grecque ancienne, un très grand pouvoir. Dans la
mythologie égyptienne, c’est l’instrument de Thot, le dieu du Savoir absolu. Qu’Anubis
lui empreinte ou lui envie. Dans la vie des mortels, le dieu Phoïbos, fils d’Arès, avait jadis
ce pouvoir de dénaturer et d’altérer les sentiments ainsi que ce tout qui entoure et
constitue le quotidien permanent des habitants. Par opposition au dieu Hermès créateur
de la Balance (lire sous Astronomie), et qui incarne la légèreté intellectuelle, Phoïbos
incarne la lourdeur de la pensée intellectuelle dans ce qu'elle conserve de pénible à
supporter et quand elle donne une impression de mort intellectuelle. Cependant, à cause
de sa mère Aphrodite, Phoïbos exerce sur les mortels une très puissante attraction, tant
physique que morale et psychique. L’attraction morale de Phobos était reconnue
32
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
trompeuse, voir dangereuse, { plus ou moins court terme pour l’Homme et les créatures
mortelles. Phoïbos était évidemment un autre serviteur d’Hadès le souverain qui règne
sur les morts, dans les Enfers antiques. Phoïbos pouvant tuer la vivacité de l'Esprit chez
les mortels, notamment chez ceux qui se targuaient d’être ses ennemis, ou d'être ceux de
son père. Ainsi, Phoïbos, jubilatoire, les achevait dans la tétanie mentale, car il
provoquait alors les crises cardiaques chez les dirigeants des royaumes, par exemple.
Supprimant les représentants des Postes. Si du moins, les autres dieux, et notamment si
les douze grands dieux du Panthéon ancien, ne l’en empêchaient point au quotidien. Car
contre l'un des douze grands dieux du Panthéon hellénique, le dieu Phoïbos ne pourra
rien faire. Phoïbos, toutefois est la source des pesanteurs sociologiques, la force qui
retarde l’évolution humaine. Ainsi, fut –il parfois défini par certains auteurs antiques.
C’est pourquoi, le dieu Phoïbos influençait autant généralement le peuple, d’après les
Grecs anciens. Dans le sens de : « l’Ensemble des êtres humains vivant en société, ou
formant une communauté culturelle, et ayant en partie une origine commune ». Mais
Phoïbos peut aussi protéger les peuplades, et les populations d’une cité contre les effets
de la peur. Ou alors les monter les uns contre les autres (les guerres et notamment « les
guerres – génocides »). Le gouvernement du peuple voit peu à peu le jour, la démocratie
représentant l’ensemble des personnes soumises aux mêmes lois et qui forment une
nation : « Le peuple de Spartes », « le peuple d’Athènes », « le peuple de Corinthe », « le
peuple de Delphes », « le peuple de Thèbes », le peuple d’Olympie », etc. Le dieu Phoïbos,
dans l’ancien temps, était considéré parfois comme étant « l’aspectation négative » du
sentiment ressenti par le peuple d’une cité (« L’aspect allégorique et péjoratif d'un peuple
et de sa pensée populaire quand elle est négative »). Enfin, le dieu Phoïbos était la déité
qui inspire l’émotion qui accompagne la prise de conscience d’un danger, d’une menace.
Il régit tous les sentiments qui conduisent { la crainte, l’effroi, l’épouvante, la frayeur et
la terreur. Il rendait les hommes en proie à la peur. Que les habitants associaient en
général avec le monde de la Mort (Hadès). Mais parfois, la peur n’était pas justifiée et ce
dieu pouvait aussi permettre de la comprendre. Il est l’un des principes de la prédation,
en ce sens qu’il est plutôt contre. Dans ce cas, la peur que Phoïbos fait ressentir permet
de fuir { temps le danger qui s’en pressent. Dans ce cas, la peur protège l'être aimé, le
proche, l'animal traqué, etc. Aux bandits, Phoïbos inspire la peur de la Justice. Aux
habitants, celle de la Mort. L’une des faces (la face Nord ou Sud) du Palais divin de
Phoïbos donnait jadis sur le côté où les fenêtres s’ouvraient sur le « Champ des
appréhensions, des peurs morbides, et des hantises les plus diverses », ce champ étant situé
dans le Royaume des Enfers d’Hadès. Cette partie des Enfers était l’une des zones les
plus craintes, par les mortels : Le monde de la Peur (ou désigné aussi autrement par le :
« Champ de la Peur » - rare). Dans l'antiquité : L’émotion intense de peur qui saisit une
personne dans une occasion précise est due au dieu Phobos, fils d’Arès. D’après la
mythologie grecque très ancienne. Mais, la peur peut se comprendre autant dans le sens
que le dieu permettait de se protéger, ou de s’inquiéter pour les proches, dans ce cas
c’est un sentiment proche de la compassion que le dieu générait d’après des croyances
ourdies dans l’Antiquité grecque. Car la personne qui prenait conscience d’un danger
pour une autre personne pouvait alors, ce, à cause de Phoïbos et grâce à lui, autant
ressentir ce danger, l'en protéger, et craindre ce qui allait en découler ou lui arriver.
C’est l’essence même qui constituera la trame des contes dans la tragédie grecque, et
dans les plus célèbres. La Peur permet donc presque toujours de déceler un danger, qui
est le plus grand adversaire de Phoïbos. Dans un aspect d'image négative de la Peur : La
laideur trouve l’une de ses sources en Phoïbos, c'est-à-dire que la laideur inspire la peur.
33
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Ou le contraire, en réalité : La peur engendre la laideur, selon l’expression précise.
Phoïbos était désigné comme un être effrayant et épouvantable, voir terrorisant. Alors
que dans d’autres traditions mythologiques, il est dit comme étant : « beau à faire peur ».
Selon une beauté et une intelligence qu’il tira de sa mère la déesse Aphrodite (lire sous
Aphrodite). Le dieu Phoïbos était donc une divinité redoutée, et belle à faire peur. Ou au
contraire : d’une réelle laideur. Phoïbos inspire la lâcheté. Ou il donnera au contraire
tout le courage nécessaire. Il protège des situations angoissantes, ou dangereuses. Il
incarnait l’image du fallacieux et il générait dans la mythologie grecque classique : le
mensonge par la crainte de quelque chose ou de quelqu’un ou d’une punition. C’est le
dieu grec ancien dont les messages rappelaient aux serviteurs dans les grandes cours
par exemple, la crainte de la punition émise par le Roi. Le principe de Phoïbos serait à
l’origine de la révolte des peuples, notamment celle des peuples de paysans contre les
seigneurs. Il rend les lâches encore plus couards et poltrons. Les emprisonnant sous
l’empire de la peur. C’est le dieu des incertitudes. D’après certains récits, Phoïbos sera le
fils d’Arès, et le dieu qui aurait piégé Phaéton, un des fils du dieu Hélios. En effet, et
notamment en incitant à prendre le char solaire de son père : Phobos piégea Phaéton,
car celui - ci s'envola dans le char du soleil alors que cela était prématuré pour ce fils
d’Hélios. Zeus dut foudroyer l’ami de Phobos. Phaéton dans la mythologie grecque
ancienne était le radieux fils d’Hélios (le Soleil - lire sous Hélios) et celui de la déesse
Titan Clyméné. Ami avec Phoïbos : Phaéton obtint un jour la permission de conduire le
char de son père, mais de manière inattendue, en perd le contrôle, brûlant les
Montagnes (Ouranos). Zeus craignant une destruction de l’Univers, le foudroie. Ce qui
mit un terme à son amitié avec Phoïbos. Ce fils d’Arès était représenté parfois capable
d’apaiser les sentiments de crainte des invalides de guerre, dont le dieu Pan est l’un des
divin protecteur (aux côtés de Dionysos, et Héphaïstos - lire sous Pan, lire sous
Héphaïstos, lire sous Dionysos). Mais parfois, Phoïbos leur inspire une fausse sagesse.
Devant la maladie, la souffrance, et les questionnements moraux. Le Sanglier (ou le
Phacochère) serait parfois désigné comme étant l’un des animaliers symboliques qui
sera consacré dans la mythologie grecque à Phoïbos du moins dans ce qu’elle touche de
propre { l’Afrique, et ce, comme pour son père Arès. Phoïbos trouve parfois refuge en la
ville de Phaïstos, sous réserve, et consacrée à son oncle Héphaïstos. Elle aurait été une
ancienne ville de Crète. Elle fut l’un des centres les plus brillants de l’ancienne
civilisation minoenne. Dans les guerres, le dieu Phoïbos protège les phalanges de
l’armée : c'est-à-dire les formations de combat dans l’armée grecque et les corps des
troupes. Il protège les élites militaires. Dans la très ancienne définition (lire sous Satyre),
il faut savoir que le nom du dieu Phoïbos désignait celui du phallus, médicalement
parlant (lire : Culte de l’Eau, dans le culte d’Ilithye, la déesse des Naissances - lire sous
Ilithye). Dans le monde d’Arès, tout est un peu phallocentrique. Phoïbos adopte donc ce
caractère de son père. Ce fut une philosophie quelque peu sexiste, « qui rapportait tout
au sexe de l’homme : considérant la symbolique du phallus comme caractéristique de toute
l’espèce humaine, et privilégiant sur ce principe l’homme par opposition à la femme ». C’est
d’ailleurs sur l’impulsion du mythe d’Arès (lire sous Arès), qu’{ Athènes, les règnes
matriarcats furent peu à peu remplacés par les règnes patriarcats, puis le contraire. Et
ceci devint une lutte sociale permanente. Ce qui est regrettable. Puisque la déesse
Athéna (lire sous Athéna), prônait entre les hommes et les femmes, dans son culte
religieux, le respect de l’Équilibre (‘dans le Culte de la Sagesse’). D’après certaines
explications. Cette époque commença, surtout avec les Romains, à voir affluer de plus en
plus de Phallocrate au gouvernement des cités antiques, ce qui ne fut pas toujours une
34
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
bonne chose pour la politique. Car derrière tout grand homme illustre, se cachait selon
l’adage, toute grande femme, soit : toute grande épouse. Un grand homme n'est rien sans
une grande femme. Et une grande femme n'est rien sans un grand homme. Ce qui venait
à rappeler en cette époque ancienne que les conseils de la femme sont indispensables à
l’homme, et les conseils de l’homme sont indispensables { la femme. C’est le vœu du
principe de leur union devant la Création (« ancien culte d’Héra »). Mais dans la Grèce
ancienne de cette époque, et selon l'état d’esprit d’antan, d’après certains récits qui
furent cependant contestés et démentis (les politiques sociales), la société et ses mœurs
se modifièrent. D’après « l’ancien culte d’Hestia », le dieu Phobos a une influence sur le
processus du phanère : « les poils, les plumes, les écailles, les griffes, les ongles, les dents ».
Mais ce principe fut également attribué à Épiméthée le dieu Titan qui veille sur la nature
des créatures et des espèces animales. Épiméthée étant le frère du dieu Titan
Prométhée qui sans autorisation offrit « le Feu sacré » aux Hommes de la Terre qui
vivait dans le froid sans protection physiologique. Dans la Grèce ancienne, le dieu
Phoïbos est également un dieu des phantasmes. Enfin, et parfois, dans l’Égypte ancienne,
ce fils d’Arès fut parfois affilié { celui qui, lui étant équivalent { l’égyptienne, permettait
l’éclat et la brillance du Roi Pharaon : assurant le bon règne d’un Roi-Pharaon.
Notamment quand un dieu équivalent à Phoïbos, ou son équivalent égyptienne propre,
écartait les mauvais présages au sein de la Cour royale d'Égypte. Et qu’il permettait au
souverain monarque africain d’avoir un règne des plus pacifiques et sans troubles
sociaux notables. Mais le dieu grec Phobos était considéré comme un dieu relativement
hypocrite et sûr de lui - même, du moins, d’après la mythologie grecque ancienne. Mais
ces mêmes mythes anciens, quand ils mentionnent le dieu Phoïbos, sont nombreux en
raison de la légende de son père Arès. Dans tous les épisodes où Phobos suscite une
fuite éperdue, on le représente selon ce qui précède décrit. Dans la langue française, le
dieu Phoïbos donne naissance aux termes: « phobie » et « phobe ». La phobie étant une
peur morbide (c'est-à-dire ici : « provenant du monde de la mort », symboliquement), une
angoisse éprouvée devant certains objets, ou actes, ou situations ou idées, ou sous la
forme d’une aversion ou d’une peur instinctive. Et donnant suite logique à des termes
linguistiques tels que : « agoraphobie », ou « claustrophobie », etc. Le terme de particule
linguistique : « - phobe », désignant et signifiant quant à lui dans l’ancien langage : « qui
déteste la belle fausseté » et renvoi également « à la crainte » et « à la haine »,
significativement. Avec des exemples linguistiques comme les termes : « anglophobe »
ou « xénophobe ». Car le dieu Phoïbos fut parfois le dieu grec ancien qui incitait à la haine
dans le cœur des hommes. Ainsi fut-il par Zeus provisoirement enfermé dans « la Boîte
de Pandore » (rare). Lorsque les femmes mortelles manquaient de respect envers la
déesse de l'Amour, Aphrodite, l'ancienne tradition mythologique expliquait que la
déesse les faisait châtier au moyen de diverses sentences. L'une d'entre elle, selon si les
courroux de la déesse étaient sérieux ou non, était d'envoyer aux mortelles qui la
défiaient, son fils « Phoïbos », le dieu de la peur. Il était alors parfois chargé de défendre
l'honneur de sa mère, qui régit notamment la Beauté morale et l'Amour total. Quand il
s'agissait des hommes mortels, la déesse leur envoyait dans ce cas, son autre fils :
Deimos. Ainsi, le dieu Phoïbos frappait les femmes, et le dieu Deimos frappait les
hommes. Quand la résistance était plus grande, et que cela ne suffisait point à la venger
d'un honneur bafoué, alors la déesse pouvait invoquer l'aide du dieu Arès, qui le plus
souvent, venait à bout de tous les adversaires parmi les mortels : c'est à dire hommes ou
femmes s'étant opposés aux offices de la déesse Aphrodite, ou lui ayant fait outrage
d'une toute autre manière. C'est pour ce motif, que le mythe d'Arès et d'Aphrodite
35
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
conserva longtemps son importance dans la tradition mythologique de l'époque
ancienne. Enfin, selon certaines versions anciennes, il est dit parfois que Phoïbos et
Deimos, deux fils des divinités Arès et Aphrodite, sont adoptés d'après la mythologie
grecque très ancienne : par la déesse Artémis (fille de Léto), qui préside la Lune et la
Chasse, dans la mythologie hellénique classique.
Remarque sur Asclépios :
Le dieu Asclépios, fils d’Apollon, quant à lui, siégeait sur la science des remèdes et sur
celle des médicaments, ainsi que sur l’art de les préparer et de les contrôler. Il y était
réservé dans son temple, et exclusivement aux fidèles qui venaient s’y recueillir jadis
dans l’ancien temps antique, toute sorte de remèdes, ou d’objets ou d’instruments
destinés aux soins, et notamment destinés aux soins du corps (l’ancien culte antique
d’Hygie). Et également en Phocide dans l’ancien sanctuaire d’Apollon à Delphes, au nord
du Golfe de Corinthe.
Le dieu Phonos, un dieu des sons, (un fils de Psysios ?) est également un instigateur
complice des effets que la peur pouvait jadis engendrer sur les créatures mortelles : une
peur que régit le dieu Phoïbos, un autre « de ses amis ». Ce fils d’Arès n’est donc pas
réellement vénéré en Grèce ancienne (Phobos), mais toutefois n'est-il pas non plus
ignoré totalement. Les Grecs anciens le disaient selon certaines versions seulement :
aimer le dieu Éros. Mais presque rien ne le déterminera avec précision. Phoïbos aimant
faire peur { ceux qui s’aiment, d’après la mythologie traditionnelle classique. C'est un
rôle qui sera également attribué à son frère Anthéros (lire sous Anthéros) puis à
Cupidon chez les Romains. Mais le dieu Phoïbos pouvant également filtrer les peurs
humaines, il faut savoir que ce dieu excellait prétendument aussi dans « l’art des
philtres », que lui enseignera sa mère la puissante déesse Aphrodite. Car ce breuvage
magique et aphrodisiaque sur les mortels était destiné { inspirer l’amour. La fabrication
de ce breuvage enchanteur faisait donc d'après la tradition ancienne partie des
connaissances liées au culte antique de la déesse de l’Amour. Cette pratique en souvenir
de cette époque ancienne peut-être, fut utilisée longtemps encore pour forcer l’amour
entre mortels, plus rarement entre les dieux, et ce, au moins jusqu’au Moyen – âge
platonique. Dans la mythologie grecque, c'est le mythe de la magicienne Circé qui en
donnera le meilleur exemple, sauf erreur.
Divers :
Le personnage de Philomèle :
« Princesse légendaire d’Athènes, fille de Pandion. Son beau – frère Térée la viole puis
lui coupe la langue pour l’empêcher de parler, mais elle réussit { le dénoncer { sa sœur
Procné en brodant son aventure sur une tapisserie. Poursuivies par Térée, les deux
sœurs sont sauvées par les dieux, qui métamorphosent Procné en hirondelle, et
Philomèle en rossignol. L’hirondelle deviendra l’attribut symbolique de la déesse Iris
(lire sous Iris), ainsi que généralement celui d’Hestia.
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Hypothèse :
36
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Les Satyres, fils d’Arès
Les Satyres (lire sous Satyres*)
La véritable attribution sur les Satyres d’après la religion qui deviendra la religion
païenne. N’est pas similaire { celle qu’en donne généralement la mythologie grecque
classique plus tardivement*. Dans la mythologie grecque très ancienne, les Satyres sont
tout d’abord considérés comme étant les fils du dieu Arès, lui – même un fils de Zeus le
roi des dieux Olympiens (lire précédemment). Ils sont très souvent confondus avec le
dieu Pan, dont l’apparence leur est semblable. Le nom du dieu Pan cependant signifiait
dans la période classique : « Celui qui englobe le Tout ». Alors qu’anciennement, son nom
traduisait prétendument plutôt : « Celui qui est contre la vertu de toute Eau ». « Le Tout »
{ cette époque étant assimilé avec la traduction de l’Horizon, et que désignait en son
temps dans ce cas : le dieu Pontos fils de Gaea (lire sous Gaea). Le dieu Pan était alors
considéré comme un fils du dieu Titan Chronos, qui parfois l’aurait engendré auprès de
l’une des filles du dieu Psysios (rare). Chronos cherchant à se venger de la trahison de la
déesse Rhéa son épouse. Il est donc aussi le symbole des amours d’une autre nature.
Mais lors que Rhéa faillit les surprendre (Chronos et Psysios, ou Chronos et la fille de
Psysios), Chronos prit la fuite sous l’apparence d’un bouquetin et échappa par ce moyen
au regard de son épouse. Toutefois, quelques temps plus tard, lorsque Rhéa découvrit le
dieu Pan sur la Montagne non loin de la cachette où elle dissimulait Zeus, Chronos le
sachant récemment en vie. Rhéa recueillit Pan et l’abrita dans la même caverne que celle
de Zeus, où elle le confia tout comme Zeus aux soins d’Amalthée. De crainte que Chronos
ne le trouve et ne le tue à son tour (lire sous Chronos). En réalité, Pan surveillait Zeus
pour le compte du Temps qui n’ignorait rien de leur survie, si ce n’est que le dieu Tian ne
savait rien cependant de l’emplacement exact où s’étaient terrés dissimulés par la mère
Nature : Rhéa, Zeus, puis Pan. Ainsi survécurent – ils, échappant aux infanticides dont
Chronos s’était tristement rendu célèbre, par notamment le fait des morts de Poséidon,
Hadès, Hestia, Héra et Déméter, chacun engloutis par la Temporalité.
Bien plus tard, les Satyres { leur tour engendrés par le dieu Arès qui s’était allié à son
grand – père le dieu Titan Chronos, reçurent leur nom qui aurait plutôt signifié : « Ceux
qui sont les fils de la colère de Chronos » ; soit : « les fils de la Colère de Saturne » dès
l’époque de la tradition romaine. La notion se chevauchant avec la mise en place de la
nouvelle chrétienté semble-t-il. Parce que en parallèle : l’Ancien Testament était supposé
être sous l’égide symbolique « du Temps qui bonifie » (Hermès), tandis que le Nouveau
Testament était supposé être sous l’égide symbolique du Temps qui détruit (Arès). Mais
peut – être que cette piste est fausse car elle soulève un grand paradoxe. Il en ressort
néanmoins une traduction importante qui fut modifiée. Le dieu Pan et les Satyres sont
les destructeurs de la Nature, en réalité. Car ils créent le malheur et la tristesse de Rhéa.
Pour se le rappeler, les latins leur donnèrent le nom « des Sylvestres ». Leur attribut
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Jusqu’à la période de la Tour de Babel d’après la Chrétienté.
37
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
naturel étant selon la coïncidence effectivement « les Conifères » de manière générale.
Ces créatures étaient redoutées pour leur méchanceté car ils avaient pour mission de
détruire la forêt, et non pas de la protéger comme le définit la mythologie classique
parfois. Ils ont pour ennemi, le Commerce et l’Économie que mirent en place les
nouveaux hommes civilisés, et qui jadis dans l’ancien temps étaient généralement
associés chacun et chacune au dieu Poséidon régissant le Commerce maritime, autant
qu’avec le dieu Hermès régissant l’Économie et le bon Commerce. Le dieu Arès engendra
les Satyres pour combattre la civilisation nouvelle, mais également pour la destruction
de la Nature, d’une part, et d’autre part, pour venger Chronos de Rhéa. Ce qui démontre
que le dieu de la Guerre n’a pas un grand sens de la Justice. Athéna étant bien meilleure
que lui dans ce domaine. L’ère des Titans, mais c’est une chose peu sûre, aurait donc
perduré jusqu’au moins { l’avènement de la première pièce de monnaie, c'est-à-dire du
premier principe d’achat et de vente, reposant sur le nouveau principe de l’obole, puis
sur celui de la monnaie (lire sous la civilisation hellénistique, la Grèce ancienne). Par
opposition au Troc. La mythologie grecque ancienne explique que certains dieux de
l’Olympe dont Arès s’en offusquèrent contre les hommes qui reniaient la générosité
naturelle des dieux { leur offrir la subsistance sans rechercher d’intérêts. La déesse Éris
étant la déesse des Intérêts. Elle provoqua la perversion des esprits, et celle des
hommes. La guerre des dieux fut provoquée en raison de ce débat. Parce que l’Homme
inventa pour son faux salut : le Commerce. Plutôt que de profiter sans rechercher
d’intérêts des bienfaits de la Nature. Et que Déméter leur offrit la connaissance de
l’Agriculture. C’est alors pour condamner l’humanité, que les Satyres furent engendrés
par Arès afin de devenir des êtres mauvais et des destructeurs ; en ce sens qu’ils
détruisaient pour ainsi dire les forêts de la Terre, que les nymphes cependant protègent
de tout leur pouvoir. Ainsi, Nymphes et Satyres ne firent plus jamais bon ménage. C’est
pourquoi il est très important de préciser que dans l’ancienne mythologie originelle, les
satyres étaient contrairement considérés comme des ennemis des déesses de la Nature :
Rhéa (leur cible), mais également de Déméter, Artémis, Gaea, Maea, etc et des Nymphes
de manière globale. Rhéa étant protégée par toutes les Nymphes de la Nature. Elles ont
pouvoir de chasser les Satyres mais pas toujours. Puis dès la période classique, les
Satyres seront définis comme des protecteurs de la Nature (lire sous Satyre). Le dieu
Arès les engendra peut – être avec Nyx, la déesse des Ténèbres, dont le nom divin
signifiait anciennement : « Celle qui est le faux calme » ou « Celle qui est faussement
calme » ou encore « Celle qui génère les nuisances faussement innocentes ». Et Arès lui –
même anciennement considéré comme étant parfois le dieu de la Nuit, autant que celui
de la Guerre. Pan serait né de Chronos juste après la seconde naissance des Olympiens,
immédiatement après leur libération. Dans ce cas Zeus était encore un adolescent
survivant dans la caverne d’Amalthée. Mais les versions mythologiques se contredisent.
Zeus, trompé par Héphaïstos ôta leur particularité aux Satyres de sorte qu’ils soient
mépris avec les mortels. Quand le mal fut fait, de colère, Zeus provoqua un déluge. Pan
les Satyres furent engendrés par Chronos et Arès pour combattre également l’influence
bénéfique d’Hermès et Nérée, ainsi que celle du dieu souverain Poséidon. Les Satyres
38
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
sont le symbole de la vengeance de Chronos contre Rhéa et ils ont pour mission de
détruire son domaine divin : la terre. D’après la mythologie grecque très ancienne. Ce
qui sera totalement occulté pour être modifié selon les versions proposées par la
mythologie grecque classique traditionnelle telle que connue aujourd’hui. Dans
l’ancienne version, les Satyres sont plutôt le mauvais esprit de la Nature. , et celui des
mauvais hommes. C’est pourquoi certainement la chrétienté les assimilera au culte du
diable, auquel elle lui donne la même apparence en le nommant démon (lire sous
Deimos). Les Satyres détériorent tout, pour la plus grande joie de Japet « Celui qui
précipite les destins vers le bas », et qui n’en sera pas moins lui – même précipité par
Zeus en personne jusque dans les profondeurs nocturnes du domaine du Tartare dans
les Enfers, dont la garde sera confiée à Hadès le dieu des Morts. Les Satyres génèrent la
haine de manière globale. Ils s’en nourrissaient comme des mauvaises herbes,
influençant négativement les hommes de la terre. Alors Zeus créa Pandore, la première
femme, pour atténuer la haine des hommes entre eux. Les versions divergent, mais il
semblerait d’après certaines chronologies qu’elle eût été créée après le mythe de
l’adultère entre Arès et Aphrodite. Le nom de Pandore signifiait anciennement : « Celle
qui dissipe le Tout » ou autrement traduit : « Celle qui détruit la connaissance », voire
encore : « Celle qui restitue la richesse des fous ». Les Satyres étant « ceux qui tentent de
dérober le pécule afin de nuire au Commerce sans savoir qu’en faire ». Pandore dans ce
cas aurait été créée par les dieux pour marquer la faute de la déesse de l’Amour, rendue
imparfaite, avec le dieu de la Guerre et de la Beauté (Arès), vis-à-vis d’Héphaïstos (celui
qui dissimule sa haine et sa folie), mais toutefois selon un principe d’Héra (le mariage)
qui en était alors la mère. L’amour usurpé par la discorde (lire sous Psyché). Le dieu Pan
« Celui qui altère l’Eau » autant qu’il est désigné comme « Celui qui la craint », d’après la
très vieille mythologie de ce peuple, était alors bien au contraire un symbole de la
laideur humaine, et protecteur des mauvaises gens. Du moins aux yeux des dieux
olympiens. Ensuite, les traditions mythologiques se dissocient. Le dieu Pan combat et
ordonne aux Satyres malveillant. Lui seul devient un dieu de la Nature qu’il protège et
fructifie alors que les fils d’Arès continuent de la détruire. Les deux explications furent
conservée (lire sous Pan, lire sous Satyres). Le sexe et l’humour peuvent caractériser les
Satyres. Mais en général, pour les femmes, ils sont dangereux dans ce domaine en raison
de leur mauvais esprit. Les nymphes les fuient. Mais tout autant repoussent leur pouvoir
destructeur sur la Nature. Les Satyres devinrent le symbole de la malveillance. Placés au
service de Dionysos, tout comme les Bacchantes qui sont les seules femmes à s’entendre
avec eux. Ils seront également parfois appelés « Faunus ». C'est-à-dire : « Celui qui incite
à la nudité pour le plus grand piège de la chair » ou « Ceux qui ont été coincés pour
coupables de la nudité Pan ». Ou encore : « Ceux qui dérobent la virilité des hommes »
D’après la tradition romaine et latine (lire cependant sous Satyres). Les Satyres sont
comme leur deuxième attribut totem, les liant au dieu Dionysos. Leur deuxième attribut
totem naturel étant d’après la mythologie très ancienne : « le champignon » qui est tout
un symbole de la procréation, à ce niveau également. Comme les Bacchantes du dieu de
l’Ivresse, d’après la mythologie grecque originelle, les Satyres étaient divisés en deux
39
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
races catégoriques, dotés de deux natures à choix : soit l’une étant bonne ({ l’instar de
celle des vierges sages quand ils sont bien aspectés par Apollon ou par Arès) ou l’autre
mauvaise (comme celles des vierges folles qui caractérisent les mauvaises nymphes).
Dès lors, les Satyres selon leur nature étaient connus pour avoir la fâcheuse influence de
convertir les nymphes et les vierges en bacchantes de Dionysos. Motif pour lequel les
nymphes les fuient fougueusement. Dans une ancienne anatomie, avant l’époque post –
classique « présumément », il fallait peut – être savoir que « le champignon de Pan »
(soit : « le Panmykès ») était une ancienne appellation désignant « le Pénis » de l’époque
moderne, et qui auparavant fut remplacée par la suite dans la seconde période
mythologique de l’Antiquité, ce, par la simple désignation de celle du phallus utilisée par
la tradition latine, bien que l’origine, du terme en soit, provienne de la période
hellénique. En médecine de cette époque, le terme sera repris et assimilé définitivement
et on lui suppose une vertu procréatrice. Ce qui sera démontré pour vrai par les sciences
médicales ultérieures. Autant qu’on attribuait { cette partie du corps : les maladies de la
peau ({ l’époque correspondant avec les allergies, les boutons cutanés, ou autres
réactions épidermiques, ect…) donnant lieu dans l’Antiquité toujours { une vaste
superstition craintive associée aux conséquences découlant du prétendu courroux de la
déesse de l’Amour, ou de celui du dieu Pan (lire sous Hestia). Ce fut donc un terme
originel très important qui disparût peu à peu des connaissances classiques. De même,
pour les femmes, « le champignon de Vénus » ou « champignon d’Aphrodite » (soit
« l’Aphrodikêmyketos » ou « Venus – Mikès tiré du greco – romain antique ») désignait
simplement « tout » sein au niveau de la zone du mamelon (et dans ce cas pour
l’anatomie masculine des hommes également) ; voire également désignant parfois celle
du clitoris, mais dans ce cas que chez les femmes uniquement (très rare). Il s’agit de
notions antiques. Les Satyres sont { l’antipode des traditionnels champions des jeux de
stades. C’est pourquoi on les disait être communément des êtres « jaloux » et
« orgueilleux », parfois « pleutres » et « lâches », bien que leur force physique soit parfois
considérable. Autant qu’ils sont désignés comme des « poltrons » et des « flemmards »,
des « profiteurs », « opportunistes » et pourtant coureurs de jupons. Ils servaient jadis
d’après les notions de l’ancien temps : la joyeuse meute du cortège du dieu Dionysos,
dont l’un des symboles était le loup. Et ils sont donc généralement associés aux
Bacchantes du dieu du Vin. Breuvage dont les Satyres abusaient sans se priver auprès
de ces nymphes vulgaires et insolentes. Puis, ils seront considérés comme des esprits de
la Nature qui savent faire peur à tous les animaux : les prédateurs y compris. Les Satyres
serviront soit Dionysos qui les conduit généralement ; ou soit Arès, leur propre père ; ou
soit le dieu Pan qui deviendra également leur mentor. Les Satyres savaient contrôler les
esprits des animaux de la Nature sauvage. Les attaques par des animaux sauvages leur
étaient attribuées. Car ils peuvent imposer leur mauvais ascendant sur tout esprit de la
Nature, mais pour autant qui soit plus faible que le leur. Et ils étaient donc en quelque
sorte { l’origine du principe du dressage des espèces animales et { la source du contrôle
domestique. L’homme les imitera en entrant dans la connaissance de l’Agriculture
enseignée par le culte de Déméter (lire sous Déméter). D’après certains récits
40
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
helléniques, disposant toutefois d’une très mauvaise réputation dans toute la grande et
la petite Grèce ancienne, et ainsi que sur tout le nouveau Péloponnèse, les Satyres sont
peu aimés des cités. Ainsi, restaient – ils réfugiés dans la Nature sauvage et en retrait de
la civilisation. Les rois grecs dans les cités antiques n’aimaient pas l’instauration du
nouveau culte du dieu Dionysos (lire sous Dionysos). Car, selon eux, le dieu du vin
nuisait au bon essor de l’économie. Ainsi, Dionysos, d’après son mythe, châtiera bon
nombre d’entre ces rois pour se venger du rejet de son propre culte en leurs cités (lire
sous Dionysos). Ainsi, c’est le culte de Dionysos qui fera accepter, bon gré, mal gré, les
Satyres dans les Cités. Les Satyres pour leur part étant considérés le plus généralement
possible comme des êtres nuisibles et mesquins. Il faut rappeler qu’ils furent engendrés
{ l’origine par Arès pour nuire à Rhéa (première version), d’après la mythologie
ancienne dissociée des notions de la mythologie classique et moderne d’aujourd’hui
(seconde version). Cependant, le dieu de la Guerre, leur père en personne, (Arès) les
renie parfois, car il ne peut et ne sait rien en tirer d’avantageux. C’est pourquoi, le dieu
de la violence les confie ou les laisse se joindre au dieu Dionysos, le dieu de la débauche
et de la mollesse ou de la douceur, tant qu’il est également le dieu des fous (Dionysos).
Ce à quoi, les Satyres seront souvent assimilés. Ce terme désignera aussi quelques fois et
très anciennement du moins les homosexuels mais ce fut très très rarement utilisé. Il
fallait alors vaincre son satyre, d’où les rituels initiatiques chez les hommes. Cependant,
les Satyres connaissent le secret des baumes, notamment ceux réalisés à base de
menthe, ou de plantes odoriférantes, sachant concocter de savantes préparations
médicamenteuses employées comme calmants ou comme cicatrisants, ce qui apaise et
réconforte les guerriers blessés. C’est tout ce qu’aurait accepté de leur enseigner sur un
plan instructif : le dieu Hermès qui les bannira ensuite de son culte { cause d’Asclépios
(un mobile de la vengeance satyrique). En outre, les Satyres sont définis comme des
créatures enclin « à rendre fou » les êtres inférieurs, motif pour lequel, d’après la
mythologie ancienne, on les disait parfois capable de semer la panique des troupeaux,
des foules et des gens (lire sous Pan cependant). Ils sont source de tumultes et des
désordres naturels, ainsi que parfois : de chaos et d’anarchie sociale. Puis : proscrit par
le culte d’Athéna à Athènes, et tenus { l’écart du culte d’Hygiê, notamment à Delphes ;
puis interdits du culte d’Artémis, à Dodone également célèbre pour son oracle de Zeus.
Et très peu tolérés du culte d’Hestia la divine protectrice de la Virginité. Les Satyres
sont rejetés, puis pris en pitié, et pas constamment ; mais du moins, ce que d’après la
tradition de la seconde ère mythologique, tenant compte de l’intrusion du nouveau
« culte dionysiaque ». Le dieu Dionysos ayant su attirer les faveurs de la déesse grecque
de l’Amour. Les Satyres instruisaient les rébellions. Et ils contaminaient les sociétés
antiques par leur mauvais esprit. Souvent dotés d’une grande intelligence qui se révèle
finalement n’être que : stupidité et folie. Les Satyres ne sont en aucun cas un exemple
comportemental à suivre pour l’époque. Car ils conduisaient sur les chemins de Nyx, la
Nuit - parfois donnée anciennement pour leur mère ou Hécate pour elle – et ils
provoquaient la perte de l’esprit et la mort de l’âme. Vouant une haine sans limite ni
borne à : Psychê - l’épouse du dieu Éros. Enfin, ils sont les esprits du miroitement.
41
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Incarnent tout ce qui est masculin. Baumarchais disait à propos des Satyres : « Ils sont
tout ce qu’il y a dans ce fier, ce terrible, et pourtant un peu nigaud du sexe masculin ».
Parlant peut-être des manières traditionnelles et initiatiques de l’homme afin de se
rendre masculin (lire cependant sous Satyres). Les Satyres tentent de séduire
généralement l’esprit des hommes par des propositions promptes { les appâter dans des
traquenards par le fait d’avantages fallacieux, ou comportant un ou plusieurs vice(s)
caché(s), sous le fait d’illusions astucieuses. Ils sont la symbolique criminelle.
L’expression usitée : « Se comporter comme un Satyre » renvoyait dans l’Antiquité { cette
définition, parmi d’autres explications. À la fin de la mythologie, pour les amender, et
pour essayer de calmer et d’atténuer leur haine naturelle, Zeus les aurait enfermés dans
la constellation du Taureau (liée à la nymphe Europe) ou parfois plus probablement
dans celle du Capricorne (liée à la Chèvre Amalthée – rare, lire sous Histoire des
Constellations, cependant). En ce sens que Zeus plaça effectivement le nouveau
territoire céleste des Satyres, ce sur le crane du Taureau qu’il avait envoyé { Europe
avant de s’incarner en lui ; comme en témoigne une sculpture de l’art minoen créée sous
la forme d’une tête de taureau en stéatite et datant d’une période située entre 1550 et
1500 avant J.-C déjà et correspondant aujourd’hui avec la partie la plus brillante de
ladite constellation solaire. Tandis que l’un des anciens domaines terrestres des Satyres
fut prétendument situé en région de Crète. Avant l’époque classique du Minotaure. Mais
d’autres belles versions mythologiques explicatives en existeront. Et puisque l’illusion
provenait de la haine (c'est-à-dire quand « l’illusion provient de la haine qui aveugle le
bon discernement »), les Satyres furent quelques fois associés « aux faux oracles » et
aux « fausses bonnes affaires ». D’où l’expression : « S’être fait avoir par un mauvais
Satyre ». Les bons Satyres étant au service du dieu Pan qui restait autant « Celui qui est le
dieu attendrissant » (lire sous Pan). Il faut savoir que le nom du dieu Pan, en outre de ce
qui est déjà expliqué ici précédemment, signifiait aussi d’après la traduction ancestrale :
« Celui qui écarte la haine, outre du triste aspect de Pan » ou « Celui qui ne vous veut
aucun mal » ou encore « Celui qui ne veut aucune haine en dépit de son apparence ».
Traduit du Grec très ancien. Prohibés des connaissances et du culte d’Hermès ; mais
placés en très haute considération dans « le culte orgiaque » de Dionysos connu sous le
« culte dionysiaque » : il faut cependant se méfier des mauvais Satyres par opposition
aux bons satyres, bien qu’ils font tout pour faire venir { eux les donzelles naïves par des
actions matérielles ou par l’objet d’incitations et d’invitations diverses et malveillantes ;
sollicitant les regards et les attentions afin d’attirer dans des pièges (de haine) les
nymphes innocentes, se servant pour ce faire, des sentiments agréables qui les
inciteraient à vouloir quelque chose en particulier, ou à vouloir se rapprocher tout
simplement de leur mauvais satyre. Car ces fils d’Arès ont une force qui attire. Et en
effet, les Satyres – par leur père Arès - ont et sont : « Ce qui émane des attraits d’un
homme et qui excite le désir sexuel ». L’auteur Maupassant disait en règle générale et de
manière globale – ce qui concernera également sur les Satyres : « Chacun exerce sur
chacun des attractions et des répulsions ». Mais le culte satyrique avait ceci de tristement
fatal qu’il conduisait les êtres, ce, de par le jeu d’une comédie, ou ce, de par des jeux
42
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Zeus avait donc toujours besoin de sa fille Athéna pour cette raison supplémentaire. Car
Athéna aimait à aller combattre les Satyres. En compagnie d’Artémis. Ainsi,
anciennement, dans le mythe de « la Toison d’or », par exemple, il faut savoir qu’avant
la venue de Jason, de nombreux satyres tentèrent de dérober « la relique d’or ». Car
c’était dans leur nature de commettre le vol et le larcin, ou le malheur. Les Satyres sont
eux - mêmes attirés par tout ce qui rutile, étincelle, brille, ou miroite. Ainsi, pour
protéger la Toison sacrée, les dieux avaient placé un puissant gardien symbolique (soit
une Hydre – dragon symbole d’Héra, soit un Python géant symbole d’Apollon) et que
commandait dans l’ancien temps : la déesse Athéna. Chaque fois qu’un satyre,
présomptueux de surcroît, tentait dans une intention désespérée, de gravir le Pommier
d’Aphrodite (ou parfois en lieu et place : le Chêne somptueux de Zeus) sur lequel
reposait la relique du Bélier d’or en terre sacrée de Colchide. C’est alors que la déesse
aux yeux pers laissait le gardien du sanctuaire royal de Colchide dévorer le pauvre
satyre (symboliquement un descendant Arès par définition) et que lui présentait alors le
serpent divin qui l’avait capturé. Il en fut toujours ainsi jusqu’{ la venu du héros Jason,
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
comiques : { la réalisation d’un drame tragique. Lequel dans l’antiquité mythologique
était couramment traduit notamment par « le viol » d’une belle nymphe ou d’un beau
jeune homme, ou encore par « le meurtre passionnel ». Car s’ils n’aimaient pas du tout
être pris en pitié, l’autre symbole totem des Satyres était dans la Nature la curiosité que
développe le principe végétal de « la plante carnivore ». Ainsi, pour définir le danger de
certains attraits propres aux Satyres : métaphoriquement, l’insecte devenait la nymphe,
la plante carnivore étant l’attrayant satyre. Le « Tout » voulant tout dire. Les Satyres
sont le symbole des larcins, et ils sont pour la plupart des voleurs (lire sous Dionysos).
De plus, les Satyres incarnaient les conséquences des pièges de la nudité selon la
sanction magique qui résulte sur leur apparence première : mi homme, mi - bouc.
Aphrodite (ou Éris) en fut parfois donnée pour en être la cause, car elle s’outragea de la
relation d’Arès et d’Hécate qu’elle avait surpris une nuit de pleine lune (version rare).
Hécate (ou parfois Rhéa ou Nyx encore) donna naissance par Arès aux Satyres, mais ces
derniers en adoration devant Chronos, vouèrent contre Éros et Aphrodite une haine
considérable pour le rôle à avoir altéré la magie de leur mère (Hécate) qui leur valait
leur infirmité, du moins, toujours selon cette version mythologique isolée. Le dieu Arès
leur intimera de détruire Rhéa, ce à quoi Zeus finira lui – même à s’y interposer (mythe
survenant durant le déroulement d’une « Guerre des dieux » sans autres précisions).
Toutefois, comme en témoignait d’après une coupe attique représentant Athéna, un
Satyre et un Python géant datant d’une période mythologique située entre 485 et 470
avant Jésus – Christ et dont l’œuvre est conservée au Musée grégorien étrusque de la
Cité du Vatican : la déesse Athéna demeure la grande divinité grecque qui était chargée
par l’Olympe de châtier les Satyres et leurs méfaits. Dans la très vieille tradition
mythologique ancienne, la déesse Athéna peut également permettre annuler la haine
que provoquent les Satyres, notamment dans l’esprit des femmes possédées par un
satyre. Par le culte de la déesse chaste qui consistait notamment à agir par la purification
des nymphes et des vierges, ou des femmes nobles).
43
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
qui survécut { l’épreuve grâce { Médée qu’il épousa ensuite (lire sous la Toison d’Or).
Les Satyres associés à Asclépios, furent les protecteurs des herboristes et des
pharmaciens (lire sous Hermès, lire sous Apollon, lire sous Hygiê).
Parfois, les Satyres et toutes leurs espèces sont donnés pour les enfants du dieu Arès,
qu’il aurait engendrés originellement avec la déesse Hécate (sa première sœur quand
elle est considérée et donnée toutefois dans une mythologie hellénique originelle comme
une fille légitime de Zeus et d’Héra plutôt – très rare filiation divergente cependant de
celle la nommant comme étant une fille de Nyx) ; soit avec Nyx (les Ténèbres - parfois),
soit encore avec Rhéa (d’après la mythologie moderne et d’aujourd’hui surtout). Hécate
est généralement considérée dans les ouvrages classiques et modernes comme la fille
divine de la déesse Nyx les obscures augures. Hécate était la déesse gardienne et
protectrice de la Nuit, mais plus particulièrement de la nuit étoilée et de tout ce qui en
fait la beauté qui était dite : « la déesse du Clair de Lune » (lire sous Nyx, lire sous
Morphée). Hécate fut très souvent confondue avec la déesse Artémis (une fille de Zeus
et Léto, et donc sa demi – sœur selon une filiation donnée par la suite : lire cependant
sous Apollon). Car mythologiquement : Artémis la Chasseresse, était également la
déesse de la Lune. Les symboliques de la Lune et de la Nuit étant très souvent mises en
corrélation l’une avec l’autre, dans la mythologie grecque très ancienne. La déesse
Hécate était donc une déesse de la Nuit étoilée { l’origine mythologique, et elle aurait été
donnée pour la véritable épouse divine, officielle et naturelle du dieu Arès. D’autant que
le dieu olympien Arès est également le dieu qui régit le monde antique en tant que divin
patron de la Nuit ; en outre d’être celui de la Beauté masculine aux côtés du dieu Apollon
qui détient ce rôle dans la mythologie grecque classique également, notamment ; et
surtout le dieu Arès étant généralement connu pour être avant tout le terrible dieu de la
Guerre, seule attribution divine hellénistique le concernant, et qui demeurera encore
actuellement conservée dans l’Histoire des mythes, mais d’après la mythologie classique
et moderne néanmoins - toute autre attribution ancienne sur ce dieu grec y sera
occultée de manière globale. Seule la mythologie grecque très ancestrale en ferait jadis
parfois encore la rare mention (Arès dieu de la Nuit) sous traduction d’un grec très
ancien. Ensuite, la déesse romaine Bellone est citée pour sa nouvelle épouse divine
officielle (influence latine) quand elle correspond mythologiquement avec la déesse
grecque de la Guerre et du Carnage : Ényo (lire précédemment).
Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE XXXVII – ARÈS
Sous – Chapitres :
1.
2.
3.
4.
Néron et Charon le Passeur des Morts
Deimos, fils d’Arès et d’Aphrodite
Phobos, fils d’Arès et Aphrodite
Les Satyres, fils d’Arès (et de Nyx ou Hécate déesse de la sorcellerie, données ici
sous réserves toutefois)
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Observation
44
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
04. 05. 2008
13 : 15
Le dieu Arès casqué
Le dieu Arès, compléments d'information
Souvent, dans la mythologie grecque ancienne, l'Aréopage était désigné comme la
montagne consacrée à Arès le dieu de la Guerre. Pourtant, c'est le lieu où fut établi le
premier tribunal des dieux et où le premier jugement des dieux, réunis en assemblée, fut
rendu par eux d’après la légende originelle. Ce premier jugement solennel fut prononcé
contre un mortel nommé Oreste, sauf erreur. Puis, contre le premier crime commis par
un dieu olympien : Arès, en effet. Sous réserve de toute traduction aléatoire. Dès cet
événement sous l’acte d’Arès fils de Zeus : les dieux maltraitèrent les humains tant et si
bien, de sorte que l’Âge d’or ait totalement disparu du monde grec de jadis. Pourtant, il
faut aujourd’hui savoir que contrairement à ce que l'on pourrait généralement penser,
ou contrairement à comme on pourrait souvent le lire dans divers ouvrages spécialisés,
ou dans divers recueils et récits : « l'Aréopage » n'était certainement pas une
montagne consacrée au culte du dieu de la Guerre : Arès. Littéralement, l'appellation,
jadis, en grec ancien, désignait plutôt et seulement : « l'Aire », « la Surface », « le Mont »,
« la Colline », « le Périmètre », ou encore à l'origine : « la Montagne des petits garçons
de paysans », [...] et « de peu de hauteur ». (Selon réf.: Encyclopédie 2008). En raison de
sa définition première, le lieu spirituellement sacré fut-il plutôt emprunt de la Justice
divine du dieu Hermès, qui était le soutien de Zeus et de Thémis auprès des hommes,
plutôt que le lieu de la Justice divine d’Arès, qui prônait le pouvoir tout puissant de la
Guerre de droit. L{ encore, c’est lors du meurtre le plus effroyable de l’Antiquité grecque
- tel que commis par le prince Oreste qui assassina sa propre mère - qui établit la finalité
du sens rendu à ce lieu historique solennel. Et en lequel lieu sacré, tout autant, l’honneur
de la Justice humaine, celle des hommes, fut également personnifiée, dans l’imaginaire
antique : selon le siège divin d’une nouvelle déesse nommée : la déesse Diké. La Grèce
décréta qu’en l’Aeropage siégeait l’honneur de la Justice, que nul ne devait enfreindre
ou braver.
Diomède (Buste)
Une autre définition pourrait parfois en être également donnée, ce, sous la précision étymologique suivante :
Pour les grecs anciens, l'Aréopage (ou Aeropage selon une plus grande précision
orthographique d’époque) désignait simplement tout autant bien : « l'Aire de peu de
hauteur », que soit : « le Mont de peu de Hauteur ». Dans ce sens, en effet, on nous fait
pertinemment remarquer que « la Montagne d'Arès », qui peut tout à fait avoir existé
en un autre lieu que ledit Aréopage d’Athènes tel qu’évoqué dans la mythologie
grecque moderne : se désignerait littéralement comme étant plutôt : « l'Areiosmons »
(et non pas « l’Aréopage »). Tel était ainsi le vrai nom pour désigner : le Sanctuaire
d’Arès, soit : l’Areiosmons. Les deux lieux furent donc bien souvent confondus. L’autre
appellation du lieu accentué ou bien comme mot combiné du latin et du grec étant :
« l'Areioscollis » ou « Areiosmontis » : « Le Sanctuaire montagneux d’Arès ».
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
QUELQUES MOTS SUR L'ARÉOPAGE
45
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
La déesse Bellone, la compagne d'Arès
Remarque complémentaire :
Dans la mythologie grecque et romaine, la compagne du dieu Arès qui était alors le dieu
Mars chez les romains : serait la déesse Bellone, sa femme légitime. La déesse Bellone
est en effet celle qui, indépendamment, soutint les actes du dieu de la Guerre (Arès). À
ses côtés, se tiennent généralement : Phoibos (dieu de la Peur) et Demios (dieu de la
Terreur), les célèbres fils d'Arès et d’Aphrodite, issus de l'union qui leur donna triste
naissance, ce, étant rapporté lors de « l'Affaire de l'adultère ». À Rome, le dieu Arès est
vénéré comme un dieu fondamental et principal du Panthon, immédiatement après
Jupiter. Ce qui n’est pas son cas en Grèce ancienne, où le dieu voit assez peu de
sanctuaire se consacrer { son culte apologique. D’où les divergences des récits et des
définitions selon les lieux des régions où les rapports des mythes le concernant furent
établis. La déesse Bellone est la fille légitime de Céto et Phorcys (eux – mêmes des
enfants de Pontos), lesquels descendent dans la même lignée que celle des déesses Grées
et ainsi que de celle des trois Gorgones. Bellone est la déesse de la Guerre sanglante et
furieuse. Bellone ne doit pas être confondue avec la déesse Athéna dans la mythologie
grecque. Cette déesse violente et guerrière, semblable à Éris, disposait à Rome de plus
de six mille serviteurs en ses temples. Indépendante aux côtés d'Arès, la déesse Bellone
avait pour serviteurs le dieu Hekpleksis, le dieu de l'épouvante, et le dieu Thanatos (le
dieu de la Mort), qui les accompagnait sur les terrains de batailles. D'autre part, la
déesse Doksa (la Renommée) plus rarement, mais surtout la déesse Phémê (« la
mauvaise Rumeur », et « la voix personnifiée de la Guerre ») : volaient sereinement auprès
de Bellone, en appelant de leurs trompettes la déesse de la Victoire, leur grande
patronne, telle qu’invoquée alors par Doksa. Soit : la déesse Nikê qui régissait toute
victoire ; les trompettes s’adressant autant aux déesses de la Défaite invoquées par
Phémê. Soit notamment : les divinités Etta, Skepsin, Didemi et Légê, régissant la défaite
commandée par Phémê la Rumeur.
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
L'Areiosmons (Montagne d'Arès) ne serait donc pas à confondre avec l'Aréopage
(Tribunal des dieux) dont la véritable orthographe fut : L’Aeropage. En association avec
l’idée céleste et spirituelle que se faisaient les Grecs anciens de jadis, de la Justice de
leurs dieux solennels et vénérés. Lequel Aeropage ancien égalant l’Aréopage moderne,
par ailleurs, à l'origine, pour la civilisation grecque, définissait historiquement :
« l'Assemblée des individus associés à des villes helléniques importantes, et
particulièrement compétentes dans leur domaine, le plus souvent mises sous la bonne
protection des dieux anciens, dans la Grèce antique ». Le dieu Arès étant considéré comme
un dieu fainéant, néfaste, manipulateur, et pouvant néanmoins infliger aux combattants
parmi les mortels, l'absence de leurs réflexes physiques : Arès incarnait donc ainsi la
paralysie de la Justice humaine quand elle est rendue par des mortels ; c'est-à-dire : son
« inaccès ». Ce fils de Zeus pouvant également favoriser à son passage : l'aridité des
terres, si pénible aux cultivateurs de la Grèce de l'Antiquité ; ou l'absence de
l'écoulement régulier des eaux, privant ainsi les sols de leur irrigation vitale. Dans ce
sens, le dieu de la guerre symbolisait parfois la sécheresse, attribuée quelques fois à tort,
au dieu Apollon (lire sous Léto).
46
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Le combat des Amazones de Giovanni dei Bernardi
Sur les terrains de bataille, cette femme d'Arès : Bellone, provoquait, ce tout comme le
dieu de la Guerre, les carnages les plus meurtriers et les plus haineux. Arès quant à lui
donnant le courage des guerriers. Bellone, disposait ainsi de nombreux temples qui lui
étaient consacrés en Italie romaine. Il lui était demandé protection et courage durant les
guerres d'État. Elle s'accorde donc parfois aux services d'Éris, la déesse de la Discorde,
tant qu’elle est elle – même une fidèle exécutrice de la déesse – mère Héra en colère.
Dans la mythologie grecque, la déesse Doksa, la Renommée, est une divinité bienfaisante
généralement, et elle sert les messages du Souverain du Ciel et roi des dieux : Zeus,
l'Olympien. Parfois et dans ce sens, elle est mise au service d'un autre serviteur de Zeus :
Hermès, le divin messager de Zeus et des autres dieux. La déesse Doksa est également
associée aux cortèges macabres, lors des guerres les plus sanglantes. Elle suivait Nikê
(une fille de la déesse Styx, ce, avant qu’elle ne soit métamorphosée en le Fleuve du
même nom) et la déesse Athéna (la Sagesse, la Guerre, fille de Zeus et seule capable de
contrer toutes ces divinités néfastes réunies en même temps) ; Athéna qui toujours était
opposée à Arès (la Guerre, la Violence), à Éris (la Discorde), à Bellone (la Guerre
sanglante), à Phoibos (la Peur), à Demios (la Terreur), à Thanatos (la Mort), ainsi
qu’aux autres dieux infernaux, etc ... Les grands monarques des Cités d'État, aimaient à
lui demander conseil. Ainsi, invoquaient – ils Doksa, la déesse de la renommée, dans le
but de leur heureuse prospérité royale. C'est pourquoi, différents temples furent érigés
en l'honneur de Doksa, notamment dans la période hellénistique où elle fut admise
comme une divinité sacrée.
Buste de Dionysos
La déesse Gérès, la Vieillesse
Dans la mythologie grecque, la déesse de la Vieillesse était la déesse Gérès. Elle avait un
frère équivalent qui se nommait autrefois le dieu Géras (ou Géros), l’autre dieu de la
Vieillesse chez les grecs anciens, ainsi qu’un cadet nommé quant { lui le dieu Palaiotès.
Ainsi, en Grèce, les divinités de la vieillesse furent dénombrées à trois entités
ancestrales. Gérès était ainsi la fille de Nyx les Ténèbres et celle d'Érèbe. Ne partageant
pas toujours le point de vue de la déesse Hébê (la Jeunnesse éternelle), la déesse Gérès
était souvent représentée aux côtés du dieu Chronos (le Temps) ; ainsi qu'elle se
trouverait parfois aux côtés de la déesse Sogia (la Sagesse) qui est une des divinités
mineures mise comme marâtre au service de la déesse Athéna. La déesse Gérès figure
également aux côtés des dieux de la Prudence et de la Circonspection, soit pour eux, les
dieux Grônésis et Gronéis (la Prudence), ainsi que le dieu Eulabès (la Circonspection).
Le dieu Grônésis étant assimilé dans la mythologie romaine avec le dieu Janus, le dieu
des portes et des clefs, percevant tout Passé et tout Futur, de même que tout Présent.
Le dieu Arès, détail d’une statue antique
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
La déesse Doksa, la Renommée
47
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
Dans la mythologie grecque, la déesse Éris est la déesse de la Discorde. Fille de Zeus et
d'Héra, elle fut chassée du Ciel des dieux, ce, par son père : Zeus. La déesse Éris
parcourait depuis, la surface de la Terre, où elle se faisait « un criminel plaisir » de
désunir, et de semer le vice et le mal, ainsi que les querelles et les distensions les plus
soudaines, ce, dans les États, dans les familles et dans les ménages. Éris avait pour fille
semble-t-il, la déesse « Kidoïmos » (la Confusion, parfois indiquée comme étant une des
océanides), Idos (la Querelle), Neikos (la Dispute) et Polemos (la Guerre sous forme de
la lutte physique). On disait qu'Éris était également la mère du Roi Sisyphe (rare, voir
sous Sisyphe), ainsi que la déesse Éris serait la mère du dieu Sympéron (l'Intérêt). Si la
déesse Éris amenait la Discorde sur son passage, ce, le plus généralement, celle - ci
pouvait parfois en écarter les mauvais effets, également. Toutefois, la déesse Éris est
souvent considérée comme une déesse malfaisante. Elle est souvent accompagnée de la
déesse Némésis (la Vengeance). Dans ce sens, dans la mythologie grecque ancienne,
s'opposaient le plus souvent à la déesse Éris : les dieux favorables de la paix, soit : le
puissant dieu de l'Intégrité parfaite : le dieu secondaire Akéraios ; la Sagesse absolue : la
déesse Athéna (lire sous Athéna) ; ainsi que bien souvent la Justice absolue du Ciel et de
la Terre souveraine : la déesse Thémis. Sans oublier le symbole de l'Amour harmonieux
universel : la déesse Aphrodite. Et même le dieu souverain du Ciel générant la
procréation divine : Zeus, le roi des dieux, qui châtie sa fille Éris sans pitié si l’occasion
se justifie.
La Guerre des Centaures et des Lapithes
- Suite Dans la mythologie grecque, la déesse Eris est la cause de la terrible et historique
« Guerre de Troie ». En effet, la déesse Éris causa « la destruction d'Ilion ». Cela
correspondrait au fameux mythe de la Pomme d'or « à la plus belle des déesses ». En
effet, vexée de ne pas avoir été invitée au banquet du mariage de la déesse Thétis et du
roi Pelée [auquel mariage tous furent conviés, et même les Moires qui y dansaient sur
les joyeux chants des déesses Muses...] : Éris montra l'étendue du pouvoir que lui
conféra la Nature, en jetant sur la table de noce des mariés, située au beau milieu des
déesses présentes, une magnifique « pomme d'or » qu'elle avait cueillie dans le
somptueux et divin Jardin des Hespérides d'Héra. Ce fait fut rendu banal, si le fruit de
l'Amour (la Pomme) jeté par Éris, n'avait pas contenu toutefois un message indiquant :
« À la plus belle ». Par ce geste malveillant, la déesse Éris – favorisant par la même
occasion le vœu néfaste de son frère Arès de provoquer une guerre dévastatrice et
« fragilisante » pour le règne de leur divin père : Zeus - signifiait ainsi son courroux, par
sa malice aux déesses : « ...que la plus belle des déesses de l'Olympe, soit la plus belle des
déesses du banquet de Thétis et Pelée : s’en trouvait bien absente (paradoxe), vu qu'elle ne
s'y était pas trouvée invitée, car simplement et négligemment oubliée de la liste des
convives ». Et Éris dans le même temps, dans un élan d'orgueil, de déclencher parmi les
radieuses déesses du banquet [....] la plus violente des disputes divines que la Grèce
entière n'eût jamais connue. Toutes les déesses réclamant cette Pomme d'or « à la plus
belle ». Artémis ne l’obtint point. Mais Déméter non plus. Amphitrite ne la reçu point.
Hébê et Ilithye non plus. Les débats furent violents et hargneux. Ainsi, les protagonistes
en finale de la querelle déclenchée par Éris, se retrouvèrent être : la déesse Aphrodite
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Eris, la déesse de la Discorde
48
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Remarque :
Karis, Ekthra et Mnesikakê étaient les trois divinités grecques de la rancune. Alliées aux
cortèges d'Éris, la Discorde, ces trois divinités étaient associées, dans la mythologie
grecque, avec Usteros et Kisthésis, les dieux du ressentiment qui se joignent à eux. Misis
et Ekthria, les dieux mineurs de la Haine, se joignent aux cortèges de la Discorde, pour le
plus grand plaisir d'Arès, le dieu de la Guerre. Ce fils de Zeus qui leur envoie les déesses
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
(la Beauté absolue, parfaite), la déesse Athéna (la Sagesse divine et la Puissance
indétournable) et la déesse Héra : la déesse qui commande à la Gloire des mortels de la
terre les plus puissants. C’était également les trois plus belles vertus que la civilisation
des Grecs vénérait en leur ère ancienne. Comme Héra, mère d'Éris, en exigeait
naturellement l'acquisition, il en découla la plus sanglante des guerres humaines de la
Grèce antique, pour la plus grande joie d'Arès et d'Hadès et leurs cortèges funèbres et
associés. Car de nombreux guerriers moururent au combat. Les trois plus belles déesses
de l'Olympe se départagèrent lors d'un concours, qu’Aphrodite remporta. Dans la
description de la déesse Éris : souvent, la déesse Éris est symbolisée comme étant la
déesse de la dissonance. Elle génère le mal de la discorde, ce, dans le cœur des mortels
et des immortels et elle altérait « jugement et bon vouloir » de ces derniers, d’après les
récits de la mythologie. Pour ce motif peut-être, la déesse Éris, sœur d'Arès est associée
aux dieux des Enfers, parmi Nyx, Hécate, Thanatos, Némésis, les Érinyes, Hypnos, etc...
Elle est tristement la source du Malheur des hommes, et resterait souvent servie par les
divinités suivantes : Summikss, Tarakê, Agnoia, Kidoïmos, qui sont toutes les divinités
de la confusion ; et par la déesse de l'ombre : Asapheia (l'Obscurité). Ainsi que par la
déesse de la Honte : Aiskunê ; parfois par la déesse Pitho (la Persuasion, une fille
d'Aphrodite et prétendument assimilée à la déesse « Suada » romaine). La Discorde
représentée en la déesse Éris avait pour contraire divin, les divinités bienveillantes
telles que notamment : la déesse Soprosyne (la Vertu). Soprosyne qui était la mère du
dieu Timê (le Respect) ; ainsi que s'opposait à Éris : le fils de la déesse Aïdos (la
Pudeur), qui avait pour nom divin : Aidéomaiaymai (sauf erreur). La déesse Soprosyne
était manifestement considérée comme étant la fille de la déesse de la Vérité sage : la
déesse Alétheia, qui avait un frère divin nommé Aléthès. Par exemple, La déesse
Alétheia et le dieu Aléthès étaient issus du dieu Chronos (la Temporalité), lequel s'étant
uni à la déesse Diké (la Justice terrestre) leur avait donné naissance. La déesse Éris
s'associerait pour le malheur des hommes, à la déesse Pénia (la Pauvreté, fille de
Polytéleia qui serait également la sœur de Polytélès - les divinités du Luxe et de la
richesse, ainsi que Pénia serait indiquée comme la fille d’Apralmosynê, le dieu de
l'Oisiveté dans la mythologie grecque. La déesse Éris s'accorderait d'autre part avec les
trois divinités grecques qui étaient considérées comme le symbole de la Faim sur la
Terre (les divinités de la famine), qui seraient dans la mythologie grecque : la déesse
Peina, le dieu Limos et la déesse Boulimia. Ces trois entités seraient également
reconnues comme des enfants de la déesse Nyx. Placées aux portes des Enfers
généralement, voire autrement au bord du Fleuve Cocyte, ces entités, quelques fois,
servaient la vengeance de Déméter en référence au mythe d'Erésichton (fils d'Arès).
Ainsi, la déesse Éris est parfois assimilée comme une déesse de la Destruction des Cités,
ouvrant la voie aux méfaits de son frère Arès. Voilà ce que l'on peut rappeler notamment
sur la turbulente déesse de la Discorde. On lui donne quelques fois la déesse Hybris pour
mère, selon d’autres versions.
49
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
et dieux rebelles qui sèment le mensonge et la calomnie sur Terre, soit, la déesse
mineure Sukophantia (la Calomnie) et les dieux Atos, Mythos et Pseusma, qui sont les
dieux du mensonge, dans la mythologie. Pour les contrer, le dieu Praynê, qui est source
de tout apaisement, aide la déesse Athéna dans le maintien de la Justice. Praynê étant le
dieu mineur de la Sérénité, dans la mythologie grecque. Il est servi par le dieu
Emphrênon et la déesse Saphéneia, les dieux de la lucidité contraire de la folie
(Dionysos). Les courageux Eleos et Oiktros, les dieux de la Compassion, les
dissuadaient, cependant, dans leurs actions destructrices. Fille et Fils d'Éos (l'Aurore) et
d'Astérios ou Astéros (les Astres du Ciel étoilé)(rare), ces dieux mineurs bienfaiteurs
étaient chargés par Zeus, de répandre la Compassion sur la Terre de Rhéa, à faveur des
humains et des créatures.
La déesse Atê est fille de Zeus. Et elle demeure odieuse aux humains et aux dieux, cela
tout comme le dieu Arès. Car dans la mythologie grecque, Atê n'a pas d'autre but que de
générer le mal. Notamment, elle avait jadis vocation de troubler l'esprit des êtres
vivants, ce afin de les livrer en patûre « au Malheur ». La déesse Atê ou Athê, selon les
régions, intervient dans le mythe d'Héraclès. En effet, ayant essayé de tromper Zeus, le
roi des dieux, en faisant précéder la naissance d'Eurysthée à celle d'Héraclès [...], Héra
ne fut pas plus avancée dans ses manigances, puisque Héraclès connut malgré tout les
honneurs que le Ciel (Zeus) lui avait réservées. Toutefois, en guise de vengeance, Zeus
châtia la déesse Atê, qu'il considéra des suites de ses intrigues, comme « la Source de
tout mal », dans la mythologie grecque. Ainsi, Zeus, comme il le fit avec la déesse Éris,
chassa la déesse Atê du Ciel des dieux de l'Olympe en la précipitant sur la Terre même.
Là, Atê (Athê) y devint la déesse des injustices les plus infâmes, prenant plaisir à
générer les calamités les plus diverses et qui font le malheur des hommes tout en leur
faisant horreur. La déesse Atê (l'Injustice) étant le contraire personnifié au détail
mythologique de la respectable déesse Thémis (la Justice absolue), à laquelle Atê
l’Injustice, toutefois, se soumet. Voyant les ravages de ses actions sur la Terre : Zeus ne
laissa néanmoins pas les hommes sans défense, puisque le roi des dieux leur créa pour
contrer la redoutable Atê : « les déesses Lites » (chez les latins) qui demeurent le
symbole « des déesses Prières » (chez les grecs). Ces dernières, bienveillantes, sont
mises au service de la déesse Eykê, qui est la déesse qui réalise la prière exaucée. Eykê,
en effet, influence favorablement Nikê (la Victoire), tant que (pensaient les grecs) la
cause semble juste aux dieux. Quant « aux déesses Lites » ou « Prières », filles de Zeus,
ces dernières avaient pour bonne tâche de guérir avec humilité les maux infernaux
générés par l'odieuse Atê (l'Injustice).
Remarque : Homère dépeint "les Lites ou Prières" comme :
« [...]Des divinités boiteuses, ridées, ayant toujours les yeux baissés, l'attitude toujours
humble, toujours rampante ; elles marchent après la déesse Atê, ou après "la déesse Adikia"
(la déesse des Injures) et la déesse Kakêgopia (la déesse qui provoque les Outrages) ; Car
les déesses de l'Injustice altière, pleines de confiance en leurs propres forces et d'un pied
léger, devancent toujours "les déesses Prières" qui sont supposées réparer ensuite leurs
mauvaises actions, tandis que les déesses de l'injustice parcourent "la Terre Rhéa" pour
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
La déesse Atê, la déesse malveillante
50
Encyclopédie : Le Garçon aux Bâtons d’Encens
Extraits de l’Ouvrage encyclopédique – à Thème portant sur la Mythologie hellénique ancienne
offenser les humains qui la peuplent ; et les humbles déesses prières, aux ordres d'Eykê, les
suivent pour guérir les maux et malheurs que les mauvaises font [....]"
À partir de là, selon la croyance, il était ainsi supposé, dans la mythologie grecque, que
celui qui respecte Eykê et les déesses Prières, et celui qui les écoute, en recevait dès lors
de grands secours ; mais celui qui les rejetaient au profit « des mauvaises », était alors
appelé à éprouver à son tour leur redoutable courroux. La déesse Eykê et ces filles de
Zeus (les Prières) avaient un très grand ascendant sur le cœur du plus puissant des
dieux : « Zeus, le grand maître des hommes et des dieux ».
Sous réserve, dans la mythologie grecque, la déesse Oïmonoia est la déesse de la
Concorde, associée à la déesse Eirénê, la déesse de la Paix, servant toutes deux Hermès
l’Olympien et Athéna la Sage. Toutes deux sont filles de Zeus l'Olympien, le souverain du
Ciel et roi des dieux, et celles de la déesse de la Justice absolue : soit, la déesse Thémis
(lire sous Thémis). Oïmonoia régit le bon rapport sous toutes ses formes et sur tous les
plans, ainsi qu'elle commande la bonne entente. Oïmonoia est parfois assistée de la
déesse Eiarmostia, qui est une déesse secondaire de l'union. On la dit fille d'Hermès
(rare), également père du dieu Symplerotikos par Aphrodite. Eirénê est souvent
représentée aux côtés de la déesse Aphrodite, leur grande patronne, ainsi qu'aux côtés
des déesses Grâces.
Source : LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - CHAPITRE XXXVII – ARÈS
ENCYCLOPÉDIE DE TITILATULIPE : Edition 2012 © Tous droits réservés
Chapitre : XXXVII – ARÈS
DANS LE GARÇON AUX BÂTONS D’ENCENS - Mythes / auteur : TitiLatulipe
La déesse Oïmonoia, la Concorde
51
Téléchargement