IP/09/1609
Bruxelles, le 28 octobre 2009
Changement climatique: la Commission se félicite de
la décision du GIEC de permettre à la Communauté
européenne de participer pleinement à ses travaux
La Commission européenne a salué aujourd’hui la décision du Groupe
intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de permettre à la
Communauté européenne de participer pleinement aux réunions du GIEC,
une prérogative normalement réservée aux gouvernements. Le GIEC,
organisme des Nations unies, est une source objective d’informations sur le
changement climatique. La décision, prise cette semaine lors d’une réunion
du GIEC, reconnaît le statut particulier de la Communauté européenne et
donne aux représentants de la Commission le droit de s’exprimer et de
présenter des propositions comme tout autre membre du GIEC, mais non de
voter. Cette décision est conforme à ce que demandait la Commission.
Le commissaire chargé de la recherche, M. Janez Potočnik, et le commissaire
chargé de l’environnement, M. Stavros Dimas, se sont félicis de cette décision. Le
commissaire Potočnik a claré à cette occasion: «Soutenir la recherche sur le
climat et le développement de technologies libérant peu de carbone est l’une des
priorités de l’UE en matre de recherche. Le programme de financement de la
recherche de la Commission euroenne (le 7e programme-cadre) est aussi l’un des
principaux initiateurs et bailleurs de fonds de la recherche internationale sur le climat
et de la coopération dans ce domaine. C’est pourquoi je me réjouis vivement que
nous puissions faire entendre notre voix dans le principal forum de l’ONU qui
dispense aux cideurs politiques une information scientifique fiable sur le climat
Le Commissaire Dimas a ajou quant à lui: «La Communaueuropéenne est
partie à la convention des Nations unies sur les changements climatiques et au
protocole de Kyoto, et nos récentes décisions et propositions dans la lutte mondiale
contre le changement climatique soulignent notre volonté de continuer à jouer un
rôle moteur. Il est essentiel que nous soyons maintenant totalement impliqués dans
les futures évaluations scientifiques du GIEC en matière de changement climatique
qui resteront, bien évidemment, la base de nos politiques à venir, sur les plans tant
national que mondial. Fondamentalement, l’accord auquel nous devons parvenir à
Copenhague sera guidé par les avancées scientifiques du GIEC.»
Lors de sa union de cette semaine à Bali, en Indonésie, le GIEC a convenu de
modifier sa politique à l’égard des observateurs et de reconnaître le statut particulier
de la Communaueuropéenne en tant qu’observateur privilégié auprès du GIEC.
Ce statut donne à la Communauté européenne la possibili de participer activement
à tous les débats scientifiques et de soumettre des propositions aux réunions du
GIEC, sans quelle dispose du droit de vote.
2
Contexte
Le GIEC a été mis en place en 1988 pour analyser les informations scientifiques,
techniques et socio-économiques permettant d’appcier le risque du changement
climatique à l’activi humaine. Ses rapports d’évaluation réguliers dont le
quatrième a été publié en 2007 sont les avis scientifiques qui font le plus autori
dans ce domaine au niveau mondial.
Les membres du GIEC sont des pays membres soit de l’Organisation
météorologique mondiale (OMM), soit du programme des Nations Unies pour
l’environnement (PNUE), qui sont des organisations gouvernementales. La
Communauté européenne n’étant membre ni de l’OMM, ni du PNUE, elle ne peut
devenir membre à part entière du GIEC. Toutefois, dans un certain nombre
d’enceintes internationales (telles que les conférences des Nations unies), le statut
particulier de la Communaueuroenne est reconnu par un statut d’observateur
privilégié. Cette pratique vient maintenant d’être adoptée par le GIEC.
Pour plus d’informations:
http://ec.europa.eu/research/environment/index_en.cfm
http://www.ipcc.ch/
1 / 2 100%