Crise financière, crise économique, crise sociale

publicité
Crise financière, crise économique, crise sociale,
Une alternative est possible !
Revendicatifs, offensifs, ambitieux
Un Nord-Pas-de-Calais respecté !
Les Propositions
des élus Communistes et Républicains
du Nord-Pas-de-Calais
« La justice sociale n'est pas simplement une cause juste,
elle remplit aussi une véritable fonction économique »
Alain Bocquet - Député du Nord
 Parlementaires
Jean-Jacques Candelier - député du Nord
 Conseillers Régionaux
Jacky Hénin - Député Européen
 Conseillers Généraux
Jean-Claude Danglot - Sénateur
 Maires
Michèle Demessine - Sénatrice
 Adjoints au Maire
Alain Bruneel - Président du groupe des élus communistes
au Conseil Régional/AD ECR 59
 Présidents de groupe d'élus
communistes et républicains
dans les communautés
d'agglomération
Jacques Michon - Président du groupe des élus communistes
et républicains au conseil général du Nord
Dominique Watrin - Président du groupe des élus
communistes et républicains au conseil général du Pas de Calais /
ADECR 62
 Conseillers communautaires
 Conseillers municipaux
LA CRISE FINANCIERE N’EST PAS UNE FATALITE …
... Elle est le résultat des politiques libérales et sociales libérales
menées depuis plus de 20 ans, fondées sur rabaissement des coûts
salariaux et des dépenses sociales.
C'est l’excès d'argent disponible sur les marchés financiers qui a
entraîné les catastrophes économiques et sociales que nous constatons
aujourd'hui.
«Les caisses de l’Etat sont vides» nous explique t'on depuis des
années...
Pourtant, en France, le « magicien-funambule » Nicolas Sarkozy n'a
pas mis longtemps avant de sortir 360 milliards d'euros de son
chapeau pour renflouer les banques et garantir leurs transactions.
Cela évidemment sans demander la moindre contrepartie, sans aucun
contrôle, sans intervention possible de l’Etat.
Globalement, au niveau Européen, 2700 milliards d’euros ont été
dénichés pour venir au secours de ces « pauvres banquiers »...
La crise financière n’est pas une fatalité, elle est le résultat
d'un choix de société.
1 million de milliards de
dollars : c’est le
montant des produits
financiers dans le
monde servant à
alimenter la spéculation
pour la spéculation.
Cette masse d’argent
représente 20 ans de
production mondiale.
C’est le « tout
financier » au détriment
de l’économie réelle
créatrice d’emploi.
« DES CHOIX ECONOMIQUES ET INDUSTRIELS
INJUSTES ET INEFFICACES »
1 milliard de personnes
souffrent de la faim
dans le monde.
Le budget 2009 de l’Etat doit "préparer l’avenir", disent-ils. Or, le
gouvernement réduit considérablement, une fois de plus, le nombre de
postes de professeurs dans l’éducation nationale, gèle les crédits de la
recherche et de l’enseignement supérieur, assèche les ressources des
collectivités locales, continue de se décharger des dépenses de
protection sociale sur le porte-monnaie des français, réduit les moyens
affectés à la santé publique...
En n'oubliant toutefois pas de maintenir le "bouclier fiscal" qui favorise
les plus fortunés et de nous faire cadeau du droit de travailler jusqu'à
70 ans!
En 2008, les 10 % de
français les plus riches
ont bénéficié de 83 %
des remboursements
liés au bouclier fiscal.
2 euros sur 3 vont à
ceux possédant un
patrimoine supérieur à
15 millions d’euros.
Dans la région
625 contribuables
ont reçu un chèque de
25 184 euros en
provenance directe de
l’Etat, soit une
enveloppe de plus de
15,7 millions d’euros.
La région a perdu 40.000 emplois industriels depuis 1985, et la
tertiarisation de l’économie régionale n'a aucunement compensé ces
suppressions. Cela n'a servi qu'à précariser un peu plus l’emploi.
Alors si nous n’avons pas encore de vision sur les conséquences
réelles à long terme de la crise, certaines grandes entreprises n'ont
pas hésité une seconde à sauter sur ce prétexte pour anticiper la mise
en œuvre de plans sociaux à l'exemple de La Redoute qui annonce
plus de 600 suppressions de postes.
D'autres comme la Verrerie Cristallerie d'Arques mettent des lignes de
production à l’arrêt, provoquant une vive inquiétude des salariés quant
à la délocalisation de leurs activités vers des pays à bas coût de main
d'œuvre.
Dans l'automobile et la sidérurgie ce sont des milliers de salariés
qui sont en repos forcé, pour cause d'arrêt des lignes de
production... Renault, Toyota, PSA, la Française de mécanique.
Plastic Omnium, Valeo....
Oxford Automotive Douai vient d'annoncer le dépôt de bilan,
laissant 600 familles sur le carreau. "La faute à la crise"
Arrêtons-nous sur le cas Arcelor-Mittal,
symptomatique de l’hypocrisie ambiante.
Un haut fourneau a été arrêté en octobre sur le site de
Dunkerque, une ligne du site de Mardyck sera bientôt
stoppée, pour une durée minimale de six mois.
L’entreprise pousse la réorganisation des horaires de
travail, à l’accroissement de la flexibilité, de la
polyvalence. Sans oublier d’annoncer le gel des salaires ...
Dans le même temps, le groupe annonce qu’il a réalisé
quelques 8 milliards d’euros de bénéfices nets sur les
neuf premiers mois de l’année 2008. En fin d’année, le
pactole devrait atteindre les 10 milliards d’euros …
Soit 2,5 milliards de plus qu’en 2007 …
Et pour remercier les salariés … 9 000 emplois seront
supprimés dans le groupe dont 1 600 en France.
Les entreprises du
CAC 40, c’est à dire les
quarante plus grandes
firmes françaises en
termes de capitalisation
boursière, devraient finir
l’année avec des
résultats supérieurs, en
moyennes, de 12,09 %
par rapport à 2007, soit
99 milliards d’euros de
bénéfices nets,
(Chiffres des analystes
tenant compte de la
« crise »).
Sans oublier qu’en
France, en 2007,
65 milliards d’euros
d’aides publiques ont été
accordées aux
entreprises,
POUR QUEL RESULTAT ?
OUI, de l’argent... il y en a !
Il suffit de jeter un œil sur les dividendes
reversés aux actionnaires des grands groupes
en cette période de « crise »...
Encore faut-il avoir le courage politique
d’aller le chercher là où il se trouve !
Renault :
Bénéfices nets,
1er semestre 2008 :
1,5 milliards d’euros !
POUR UNE REGION ENFIN RESPECTEE !
Si la Région ne dispose pas de tous les outils pour agir, elle
peut toutefois être un lieu pertinent pour mettre en œuvre
des mesures préventives et offensives face aux méfaits de
la crise.
Les élus communistes et républicains formulent des
propositions en ce sens, s'appuyant sur les nombreux atouts de
la Région Nord-Pas-de-Calais.
Certes, la région subit les effets néfastes d'une politique
nationale et internationale qui déstructure socialement et
économiquement nos territoires. Mais ses équipements
structurels, sa jeunesse, sa main d'œuvre disponible et riche
d'un véritable savoir-faire, sa culture industrielle et ses
compétences doivent lui permettre de prétendre à l'excellence
sociale et économique.
La Région Nord-Pas-deCalais, c’est :
 Un PIB de 91 milliards
d’euros, (5,2% du PIB
national).
 La 3ème région
économique française,
 97 000 établissements
regroupant 980 000
salariés.
Il faut cesser d'affirmer que tout a été essayé contre le chômage.
En réalité, rien n'a été tenté en France et dans notre région, sinon
la reconduction systématique des politiques qui ont échoué.
Face à l'insécurité sociale durable et persistante qui frappe
durement notre Région, il est de notre devoir d'agir, d'innover
pour sortir de logiques économiques qui privilégient la rentabilité
financière au détriment des besoins humains.
La Région compte
désormais 197 000
demandeurs d’emploi.
Nous affirmons qu’il existe des marges de
manœuvre en Région pour répondre aux
attentes de nos populations.
Notre Région PEUT et DOIT être un véritable
bouclier pour protéger ses habitants, ses
salariés, son tissu économique et industriel.
C’est possible !
Des propositions pour agir contre la
crise
Les élus communistes et Républicains
proposent la mise en place d'une
Conférence Régionale Permanente
réunissant le Conseil Régional et les Conseils Généraux du
Nord et du Pas-de-Calais, ainsi que les acteurs économiques
et syndicaux de notre Région.
Qui a pour objectif :
d'agir concrètement sur l'avenir industriel de notre région,
prioritairement sur les secteurs de l'automobile. du bâtiment, de la
sidérurgie et de la santé,...
Qui définit comme priorités de :
I. Relancer l'économie en région Nord Pas-de-Calais
II. Démocratie, Services publics, Pouvoir d'intervention des salariés et des
élus, Contrôle des Fonds Publics
III. Garantir la sécurité d'emploi et de formation en faveur des salariés et
des demandeurs d'emploi
IV. Renforcer et garantir les moyens des collectivités pour leur permettre
de répondre aux besoins de nos concitoyens
V. Egalité de traitement des citoyens - Renforcement des services publics
Qui porte les propositions suivantes :
Relancer l’économie en Région Nord-Pas-de-Calais
1- Interdire tout licenciement sans motif économique réel et les licenciements
boursiers en interpellant les pouvoirs publics pour l'obtention de moratoires
suspensifs aux plans sociaux. Réunion de tables rondes sur des projets alternatifs,
action pour la revitalisation des activités et l'obtention de véritables moyens de
reclassements efficaces avec le recours à des études et des expertises à la
disposition des comités d'entreprises. Stopper l’hémorragie sans précédent que
subit l'emploi public que ce soit dans l'Education Nationale, la santé, etc... Il est
insupportable que l'Etat soit aujourd'hui le plus important exterminateur d'emplois sur
le territoire (notamment par le non-remplacement d'un départ en retraite sur deux.)
2- Création d'un pôle public financier Régional par la fusion des outils financiers
existants en région (Batixia, Batinorest, Finorpa...) en y associant la Caisse des
Dépôts et Consignations, ainsi que les banques mutualistes. Son objectif étant de
soutenir l’investissement des collectivités territoriales et les projets innovants,
créateurs d'emplois des PME-TPE de la région, notamment par le financement de
crédits à taux quasiment nuls.
3- Renégocier avec l'Etat le Contrat de Projets Etat-Région 2007-2013, afin
d'obtenir un volet spécifique SANTE dans la perspective de rendre l'offre médicale
du territoire régional accessible à tous. Notamment en s'opposant fermement au
projet gouvernemental « plan hôpital » dont les seuls objectifs sont : rentabilité et
profit sur le dos des malades. Le tout en excluant toute forme de fonctionnement
démocratique au sein des conseils d'administration des hôpitaux.
4- Reconsidérer l’aide publique apportée aux entreprises.
- Stop aux subventions régionales accordées au multinationales. Il faut
redéployer cet argent vers les PME- TPE dans le cadre d'un soutien spécifique à
l'emploi
- Engager une action politique forte auprès de l'Etat pour revendiquer des
moyens financiers et humains qui répondent aux besoins d'une région qui reste sous
dotée et sous administrée sur le plan éducatif, sanitaire et social.
- Reconsidérer nos aides en faveur des pôles de compétitivité en fonction
d'objectifs de création d'emplois précis en associant à leur gouvernance stratégique
la participation active des élus et des partenaires sociaux.
5- Création d'un fonds régional pour la promotion de l’emploi
L'état a décidé de consacrer des moyens financiers pour le soutien de I’activité des
PME-TPE. Dans ce cadre la Région doit revendiquer la décentralisation d'une
partie de ces moyens pour le développement économique et la réindustrialisation de nos territoires.
Ce fonds donnerait alors des pouvoirs aux salariés et aux citoyens afin de peser sur
les décisions d'investissement des entreprises, des PME comme des grands
groupes, à travers leur mode de financement.
Ce Fonds renforcerait un grand mouvement qui interviendrait à tous les stades des
décisions :
- Recensement des besoins d'emplois et de formation dans les bassins d'emplois
ou les régions
- Participation des représentants des salariés et des citoyens, à la décision de
soutenir ou non un projet
- Contrôle de l'utilisation des fonds.
Le but du Fonds Régional serait d'inciter les entreprises et leurs banques à financer par des prêts à moyen et long terme - des investissements développant l’emploi
stable, les qualifications et la valeur ajoutée avec :
La bonification d'intérêt : lorsqu'une entreprise emprunterait à une banque l'argent
nécessaire au financement d'un investissement (achat de bâtiment, de machines, de
logiciels...).
Le Fonds régional pourrait décider de lui attribuer une subvention servant à réduire
le taux des intérêts qu'elle aurait à verser à la banque, mais à une condition : que
l'investissement réponde à des critères précis d'efficacité sociale et économique
(créations d'emplois, mises en formation de salariés, augmentation de la valeur
ajoutée disponible pour les salariés et la population, économies de capital matériel et
financier). La réduction des intérêts pourrait être d'autant plus forte que
l'investissement développerait davantage l’emploi stable, les qualifications et la
valeur ajoutée
Démocratie, Services Publics, pouvoir d’intervention
des salariés et des élus.
6- Création d'une Agence Régionale de Notation Sociale, Economique et
Environnementale afin d'avoir une lisibilité sur les choix stratégiques des
actionnaires des entreprises mais aussi pour valoriser les bonnes pratiques de nos
entreprises régionales et lutter efficacement contre l'économie financiarisée. Cette
structure permettrait de valider en amont les éventuelles aides publiques sollicitées
par les entreprises en fonction de leurs engagements en faveur de projets créateurs
d'emplois nouveaux et durables
7- Maintenir et moderniser les Services Publics en ouvrant un véritable débat et
une véritable concertation avec tous les acteurs (personnels, collectivités, élus,
syndicats, usagers etc..) pour assurer l'avenir du Service Public dans l'intérêt de la
population et de l'aménagement du territoire (pour l'égalité des citoyens). L'accès
aux services répondant aux besoins fondamentaux des usagers doit être une
priorité, qu'il s'agisse de l'accès à la Santé, aux transports, à la communication, à
l’énergie, au logement, à l’éducation.... sur tout le territoire. Ou encore imaginer la
création de nouveaux Services Publics, comme ceux de l’Eau, de la formation
professionnelle, ou encore de l'accès aux nouvelles technologies de l’information et
de la communication...
Garantir la Sécurité d’Emploi et de formation en faveur
des salariés et des demandeurs d’emploi
8- Création d'un Pass reconversion régional (qui garantit le salaire et la
formation) pour les salariés et les demandeurs d'emploi fragilisés dans leur parcours
professionnel, en mutualisant les moyens financiers des entreprises, de l'Etat et de
la Région.
9- Mise en œuvre d’un Pôle Public Régional de Formation en lien avec l'AFPA et
les organismes de formation pour contribuer à élever le niveau de compétence des
salariés et des demandeurs d'emploi et éviter la «marchandisation » du secteur
éducatif.
10- Se mobiliser, résister, proposer pour une autre politique nationale et
européenne. Si la Région ne possède pas toutes les clés pour agir, elle est plus que
jamais une institution de poids au regard de la multiplicité de ses compétences et
des budgets qu'elle gère.
La Région doit demander des comptes à l'Etat, exiger les moyens
financiers et humains à la dimension des tâches qui lui incombent.
La Région doit être force de propositions et un véritable bouclier
pour protéger ses habitants, ses salariés et ses entreprises.
Des mesures à l’échelle
Nationale et Européenne
Priorité des Priorités
Réformer radicalement le système financier
Alors que les libéraux tentent de limiter le traitement de la crise à l'adoption de petites mesures et
au limogeage de quelques responsables (érigés pour la circonstance en boucs émissaires), il nous
parait indispensable de concevoir un nouveau système capable de remettre la finance à l'endroit.
Il y a besoin de nouvelles règles.
Dès lors exigeons la mise en place d'un nouveau système qui soit mis au service d'une croissance
de haute qualité aussi bien environnementale que sociale.
Pour parvenir au but fixé, il est urgent d'engager de vastes plans de nationalisations et rénationalisations.
Une reprise en main par les pouvoirs publics de l'industrie bancaire pour la remettre au service de
l'intérêt général parait incontournable. La propriété ou la participation publique majoritaire au
capital de banques s'impose. Il convient alors de faire toute leur place aux représentants des
salariés, des représentants des collectivités territoriales, aux représentants des petites et
moyennes entreprises, et de définir les règles de l'intérêt général à mettre en oeuvre. Ainsi
envisager la mise en place d'un crédit sélectif :
> à taux très favorable s'il s'agit de financer des investissements productifs utiles à la société
> à taux élevés pour les opérations purement financières.
Conquérir des droits nouveaux pour les salariés dans les
entreprises
Dans chaque entreprise, les représentants des salariés doivent avoir voix au chapitre pour peser
sur les choix de gestion, de financement. Ils doivent pouvoir défendre l’investissement dans la
recherche, dans la formation, dans la rémunération du travail, plutôt que dans la gratification des
actionnaires. Ils doivent enfin pouvoir s'opposer aux recours abusifs au marché financier, aux
politiques financières à risques.
Certains grands groupes et certaines entreprises profitent de la crise pour préparer leurs bénéfices
record de demain. Les charrettes de licenciements se suivent et se ressemblent, pour contrer de
telles pratiques profondément malhonnêtes il faut : un moratoire sur les licenciements. Aucune
entreprise ayant, ou réalisant des bénéfices ne doit pouvoir jeter les femmes et les hommes qui
constituent le principal capital de l'entreprise !
Changer les orientations de la Banque centrale Européenne
Dès le début de la crise à l’ête 2007, le président de la banque centrale Européenne, s'est
accroché, contre vents et marées, à sa politique de taux élevés. La crise actuelle devrait être
l'occasion de remettre aplat le rôle, les missions de la BCE, pour qu'elle utilise sa puissance de
création monétaire en faveur d'une croissance durable, riche en emplois stables et respectueuse
de l'environnement. La politique de l'euro fort visant à rivaliser avec le dollar, et la pseudo lutte
contre l'inflation doivent être revues au plus vite car dans les faits elles sont nuisibles à l'emploi,
Un grand plan d'investissements, destiné à répondre aux
besoins des populations.
Garantir la modernisation et le développement des Services Publics est un enjeu de démocratie
sociale et un enjeu économique. Le Service Public est la garantie de l'égalité de traitement des
citoyens, le maillon central d'un aménagement du territoire cohérent et permet le développement
économique des territoires.
L'accès aux services répondant aux besoins fondamentaux des usagers doit être une
priorité... qu'il s'agisse de l'accès à la Santé, aux transports, à la communication, à l'énergie, au
logement, à l'éducation.... sur tout le territoire. Il est indispensable d'imaginer également la mise en
place de nouveaux Services Publics, répondant aux besoins nouveaux de nos populations. Ces
secteurs doivent faire l'objet de plans d'investissements lourds.
Renforcer et garantir les moyens des collectivités pour leur
permettre de répondre aux besoins de nos concitoyens
• Faire évoluer la dotation globale de fonctionnement des Collectivité en prenant en compte
l'inflation et l'indice des prix des dépenses des collectivités locales
• Procéder à la compensation financière intégrale de toutes les compétences transférées aux
Régions et aux Départements dans le cadre de la décentralisation
• Réformer la fiscalité locale, à bout de souffle, injuste socialement et inefficace économiquement
• Réformer la taxe professionnelle afin que les actifs matériels et financiers de l'entreprise soient
pris en compte
• Limiter le montant de la taxe d'habitation à 20% du revenu mensuel net perçu
• Taxation des actifs financiers
Egalité de traitement des citoyens
Renforcement des services publics
• Agir au niveau de l'Union Européenne pour obtenir en faveur de nos territoires les plus fragilisés
des moyens financiers spécifiques dans le cadre du dispositif Fonds de Convergence.
• Arrêt de toutes les Privatisations (la Poste...) et relance des services publics
• Retrait de la RGPP dans la fonction Publique qui engendre des suppressions massives de
fonctionnaires et la disparition des Directions Régionales et Départementales des services de
l'Etat.
Augmentation du pouvoir d'achat et relance de l'économie
par la consommation
 Baisse immédiate et conséquente des tarifs de gaz officiellement indexé sur le prix du
pétrole,qui chute !
 Augmentation des salaires
 SMIC à 1 500 € cette mesure coûterait 9 milliards d'euros.
 Revalorisation des retraites et des minima sociaux.
Téléchargement