In addition, names should be published according to precise rules that may apply either to the name
itself, the associated text, the type specimen, or the physical document of the publication.
For cultivated plants, priority and unicity principles apply, but not type-specimen principle (even if the
deposit of nomenclatural standard is strongly recommended), and in detail, the rules can be quite
distinct.
Between the two Codes, ambiguous zones remain, such as for cultivated plants unknown in the wild
(such as maize), leading to quite distinct practices according to authors.
Communiquer sur les plantes nécessite de les nommer. S’il est possible d’utiliser des noms
vernaculaires dans le langage courant, les scientifiques utilisent généralement des noms latins (ou
noms scientifiques) pour désigner n’importe quelle plante sauvage. Pour les plantes cultivées, c’est à
dire celles sélectionnées par l’homme, on parle dans le langage courant (et administratif) de variétés,
alors que les scientifiques utilisent le terme de cultivar.
La nomenclature correspond à un ensemble de règles qui permettent de déterminer quel nom donner à
une plante, une fois que le taxinomiste qui étudie le groupe, auquel elle appartient, a déterminé quels
étaient les taxons et quels étaient les échantillons attribués à chaque taxon. La pratique actuelle de la
nomenclature botanique résulte d’une histoire assez compliquée, et se base sur une série de principes,
de notions ou de concepts qui peuvent parfois être ambigus. La mise en pratique des règles peut être
schématisée en distinguant les plantes sauvages des plantes cultivées, mais aussi en prenant aussi en
compte le cas des plantes nouvelles pour la science et celui de celles déjà connues. Compte-tenu de
leur histoire et de l’activité des systématiciens, les Codes de nomenclature présentent certaines
limites, ces dernières pouvant être soit internes à un Code, soit entre le Code applicable pour les
plantes cultivées et celui des plantes sauvage. D’autre part, avec les mêmes règles mais avec des
philosophies différentes, deux systématiciens peuvent diverger dans le choix du nom donné à une
plante. Nous aborderons donc ces différents points (histoire, concepts et principes, applications,
limites) afin de présenter le fonctionnement des règles de nomenclature.
Histoire des Codes
La compilation des règles de nomenclature, sous forme de Codes, présente une dimension historique
importante. Linné, dès ses premiers travaux (par exemple le Fundamenta Botanica de 1736), a exposé
les "règles arbitraires" de nomenclature qu'il suivait, il s'agit en particulier de règles d'orthographe, de
synonymie et d’homonymie. A la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe d'autres botanistes ont
critiqué les règles de Linné (comme Heister) et certains on même exposé leurs propres règles
(Adanson, A. P. de Candolle, Lindley). Globalement, durant cette période les règles, ont été implicites
et relativement peu appliquées. Dans les années 1850 botanistes et horticulteurs se sont trouvés
encombrés de noms nouveaux et de synonymes, et ils ont cherché des procédés pour fixer la
nomenclature (dixit Alphonse de Candolle, 1867). Par ailleurs, la rédaction du Prodrome a également
fait connaître, à Alphonse de Candolle, quelques cas d'application discutable des règles de
nomenclature. Suite à la réunion internationale de botanique de Londres (en 1866), Alphonse de
Candolle va rédiger les premières Lois de la nomenclature botanique, en consultant abondamment la
littérature antérieure (y compris zoologique) mais sans forcément la suivre. Il mettra en particulier
l'accent sur les bonnes conduites à suivre, plutôt que sur des règles à respecter.
Dans les années 1880-1890, les règles de nomenclature reviennent sur le devant de la scène, en
particulier du fait des idées iconoclastes de Saint-Lager (200 pages de règles orthographiques ou