769887254 L’EMPIRE ROMAIN I) LE GRAND POUVOIR DES EMPEREURS. 1.En 27 av JC, Octave , neveu de César, met fin aux guerres civiles de la république en battant ses rivaux et reste seul au pouvoir en concentrant entre ses mains les titres et les pouvoirs de la république : - pouvoir militaire : Imperator, général victorieux ,consul -pouvoir religieux : titre de grand pontife, chef de la religion , titre d’ Auguste, « béni des dieux » - pouvoirs politiques de nommer les sénateurs et magistrats , de faire les lois Vu toute cette puissance on considère Octave Auguste comme le premier « empereur » romain : 2.Tous les successeurs d’Auguste comme Trajan au IIeme siècle se succèdent de façon héréditaire (de père en fils ou fils adoptif) durant 500 ans et se font tous appeler Empereur Auguste et César en plus de leur nom Ex :Nerva Trajan, Imperator, Caesar,Augustus . De son vivant un culte particulier est rendu à l’empereur à Rome et dans les provinces.. Après sa mort, il est divinisé II) LA PAIX ROMAINE. 1) Au IIè s l’Empire est très étendu et rassemble autour de la Méditerranée 50 millions d’habitants dans une quarantaine de provinces dirigées par un gouverneur aux ordres de l’empereur. 2) L’empire connaît la paix et la prospérité ( pax romana) Les frontières sont fortifiées ( limes) et défendues par 30 rapidement aux frontières par 90000 km de voies romaines légions qui se déplacent La paix favorise les échanges et la prospérité économique. L’agriculture est florissante, partout de grandes villae ( fermes confortables) produisent du vin du blé, de l’huile Des bateaux sillonnent les mers ,suivent les fleuves. Le port d’Ostie près de Rome reçoit des marchandises de tout l’empire( blé, huile, vin marbre, épices) pour ravitailler la ville. Une monnaie stable en or argent ou bronze (sesterce) sert aux échanges 769887254 III) UNE MEME CIVILISATION URBAINE DE CITOYENS ROMAINS. 1) Rome au IIè s est une ville d’1 M d’habitants ,très animée aux rues encombrées et malpropres. On craint les encombrements et l’incendie. Ravitailler la ville est un problème majeur ( rôle du port d(Ostie) Les empereurs ont construit des monuments grandioses: -des palais impériaux -des forums, lieux de marché qui comptent aussi des basiliques pour rendre la justice et des temples. - des lieux de distraction; thermes, théâtres, amphithéâtre, grand cirque. - des aqueducs 2) Dans tout l’empire les empereurs agrandissent ou font construire des villes nouvelles qui rappellent la capitale par leurs monuments et le mode de vie. Elles ont un plan semblable en quadrillage bâti autour de rues perpendiculaires nord-sud et est- ouest. Ex Lugdunum, Lyon ou Divodurum, Elles s’administrent elles mêmes avec un sénat local et des magistrats choisis parmi les familles riches 3) Un monde de citoyens romains. a) En 212, l’empereur Caracalla donne la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l’empire qui obtiennent les mêmes droits civils ( les 3 noms, droit de se marier librement,) et les droits politiques des romains d’Italie (droit de vote, d’être élu magistrat de sa cité). Seuls les plus riches peuvent être magistrats fonctionnaires et sénateurs de l’empire. b)Une même civilisation et organisation s’étendent d’un bout à l’autre de l’empire : même langue latine, même mode de vie urbain, avec de nombreux loisirs. Beaucoup de jours sont fériés, du blé et des jeux offerts par les magistrats des cités et les empereurs: résumé par la formule « du pain et des jeux ». Les demeures des riches témoignent d’un grand luxe : fresques, mosaïques, chauffage. Les citoyens pauvres travaillent le matin ou vont chercher de l’argent chez les plus riches contre de menus services (sportule) .Ils vivent dans des demeures plus modestes comme des immeubles collectifs à loyers (insulae) Remarque : La maison est le lieu du culte domestique aux dieux protecteurs du foyer. Dans la cité on honore les dieux gréco-romains avec des apports de dieux locaux Ex : Epona déesse des chevaux à Metz Le culte de l’empereur unit tous les peuples de l’empire :sanctuaire des 3 gaules à Lugdunum c) Les esclaves sont privés de liberté et n’ont aucun droit. Mais ils peuvent être affranchis (libérés) par leur maître