désoxyribose, qui possède un oxygène en moins, dans l'ADN. L'ADN
adopte la structure d'une double hélice. Cette double hélice apparaît sous
trois formes. Lorsque l'humidité est faible et que la salinité est forte,
l'ADN se présente sous la forme A. À l'autre extrême, lorsque l'humidité
est forte et que la salinité est faible,, l'ADN adopte la forme B, qui est la
plus commune. On a également trouvé une troisième forme, la forme Z,
dont les hélices tournent vers la gauche, que l'on retrouve en présence de
la séquence CGCGCG. Cependant, comment ce long filament de bases
azotées, de pentoses et de groupement phosphate détermine-t-il la
structure primaire d'une protéine? C'est en fait l'ordre d'enchaînement des
bases azotées qui dictent l'ordre d'enchaînement des acides aminés. Pour
ce faire, trois bases azotées sont traduites en un acide aminé selon un code
précis: le code génétique. Puisque que le nombre de combinaisons
possibles de bases azotées est de soixante et que le nombre d'acides
aminés est de vingt, le code génétique est redondant, ce qui lui assure une
plus grande stabilité face aux mutations.
NOTION DE GENE ET TRANSMISSION DE L'INFORMATION
Le premier chercheur ayant utilisé de véritables techniques génétiques fut Gregor Mendel
vers1856 et le résultat est remarquable (sinon remarqué àl'époque) puisqu'il proposa une
"théorie particulaire del'hérédité" pleinement confirmée par ladémonstration récente selon
laquelle l'informationgénétique est codée d'une façon discontinue,en gènes, dans la
molécule d'ADN.
Il n'est pas question ici de retracer toute l'oeuvre de Mendel ni de consacrer une part
importante de ce cours à la génétique formellemais la méthode d'analyse mendélienne est
d'autant plusd'actualité que l'étude du polymorphisme de l'ADN telle qu'onla pratique
maintenant fait appel aux mêmes principes.
De très nombreux biologistes avant Mendel avaient observé lerésultat de croisements de
plantes ou d'animaux sans en tirer le moindreenseignement. Pourquoi Mendel a-t-il
compris l'essentiel du mécanismede l'hérédité en réalisant simplement des croisementsde
pois et en n'observant que quelques caractères phénotypiques ?
La démarche sert de modèle de nos jours.
il a choisi, comme matériel d'étude, une espèce à cycles relativement courts,
autogame (dont les fleurs s'autofécondent) mais malgré tout à fleur accessible et
pollinisable manuellement.
il existait de nombreuses variétés de pois aisément discernables les unes des
autres.
il s'est intéressé à des caractères qualitatifs bien tranchés : aspect lisse ou ridé du
grain, couleur de la fleur, des cotylédons ... dont l'expression n'est pas soumise à
l'environnement. Les caractères quantitatifs, qui peuvent varier d'une façon