MEMO/11/71
Bruxelles, le 4 février 2011
Questions-réponses: enregistrement de
médicaments traditionnels à base de plantes
Que sont les médicaments traditionnels à base de plantes?
Certaines plantes contiennent des substances qui peuvent être utilisées pour
soigner des maladies. Les médicaments fabriqués à partir de ces substances portent
le nom de «médicaments à base de plantes». Même s’ils sont naturels, certains de
ces produits peuvent être dangereux pour les patients. C’est la raison pour laquelle
ils sont régis par la législation pharmaceutique, qui a pour but de proger la santé
publique en garantissant la sécurité, lefficaci et la quali des médicaments.
Certains médicaments à base de plantes ont un usage ancien. La législation
européenne qualifie de médicaments traditionnels à base de plantes les produits
dont l’usage est au moins trentenaire, dont au minimum quinze ans dans l’Union
européenne, qui sont destis à être utilis sans la surveillance d’un professionnel
de santé et qui ne sont pas administrés par injection.
Parmi les espèces utilies dans les médicaments traditionnels à base de
plantes figurent Calendula officinalis L; Echinacea purpurea L., Moench;
Eleutherococcus senticosus (Rupr. et Maxim.) Maxi; Foeniculum vulgare Miller
subsp. vulgare var. vulgare; Foeniculum vulgare Miller subsp. vulgare var. dulce
(Miller) Thellung; Hamamelis virginiana L; Mentha x piperita L. et Pimpinella anisum
L.
Pourquoi l’Union a-t-elle décidé d’adopter une législation spécifique
sur les médicaments traditionnels à base de plantes?
Tous les médicaments, y compris ceux à base de plantes, doivent obtenir une
autorisation de commercialisation pour être mis sur le marc euroen.
Toutefois, les médicaments traditionnels à base de plantes ont des caractéristiques
particulières comme, notamment, l’ancienneté de leur usage. Afin que ces
caracristiques soient prises en compte, l’Union a mis en place une procédure
d’enregistrement allégée, plus simple et moins coûteuse, fournissant malgré
tout les garanties nécessaires de qualité, decuriet d’efficacité.
La directive 2004/24/CE sur les médicaments traditionnels à base de plantes a été
adoptée pour faciliter la mise sur le marc européen de ces produits.
La produre simplifiée permet d’enregistrer les médicaments traditionnels à base
de plantes sans exiger les essais cliniques et d’innocui dont le demandeur est tenu
de fournir les résultats en vertu de la procédure compte d’autorisation de mise sur
le marché.
L’ancienneté du médicament permet de réduire la nécesside réaliser ces essais,
qui peuvent être remplacés par des documents démontrant l’innocuité du produit
dans les conditions d’emploi spécifiées et indiquant que son efficaci est plausible
du fait de l’ancienne de l’usage et de l’expérience.
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Cependant, même l’ancienneté n’écarte pas les préoccupations liées à la
curité du produit. Les autoris comtentes des États membres sont par
conséquent habilitées à demander des informations supplémentaires, si elles le
jugent nécessaire, pour évaluer la curité dudicament.
En résumé, la directive sur les médicaments traditionnels à base de plantes
introduit une procédure simplifiée par rapport aux exigences d’une procédure
complète d’autorisation de mise sur le marc.
Que représente le délai du 30 avril 2011 pour les fabricants de
médicaments traditionnels à base de plantes?
La directive sur les médicaments à base de plantes a été adope par le Parlement
européen et le Conseil le 31 mars 2004. Elle pvoyait une riode de transition
exceptionnellement longue sept ans pour l’enregistrement des médicaments
traditionnels à base de plantes sur le marché à la date de son entrée en
vigueur. Cette période prend fin le 30 avril 2011.
Les médicaments traditionnels à base de plantes qui étaient légalement sur le
marché avant le 30 avril 2004 ont été autorisés à y rester jusqu’à la fin de la riode
transitoire. Les demandeurs ont ainsi eu sept ans pour présenter une demande
d’autorisation. Il leur appartient de transmettre leur demande aux autorités
compétentes des États membres dans lesquels ils veulent commercialiser leurs
médicaments, dans le délai imparti pour l’enregistrement des produits avant la fin de
lariode transitoire.
La directive impose-t-elle de nouvelles exigences pour la mise sur le
marché des médicaments traditionnels à base de plantes? Ces
exigences seraient-elles trop lourdes pour les petites et moyennes
entreprises et limiteraient-elles l’accès des médicaments chinois et
ayurvédiques?
Avant 2004, les médicaments à base de plantes étaient soumis aux mêmes
exigences que les autres. La directive sur les médicaments à base de plantes
modifie ces exigences et instaure, à l’intention de toutes les entreprises, y compris
les petites et moyennes entreprises (PME), une produre d’enregistrement
simplifiée afin de faciliter la mise sur le marché des médicaments traditionnels
à base de plantes.
La produre simplifiée permet d’enregistrer les médicaments traditionnels à base
de plantes, dont les médicaments chinois, ayurvédiques ou de toute autre tradition,
sans exiger les essais sur l’innocuité et l’efficaci dont le demandeur est
normalement tenu de fournir les résultats. Pour l’enregistrement des médicaments
traditionnels à base de plantes, le demandeur doit simplement fournir une preuve
suffisante d’un usage médical au moins trentenaire du produit, dont au
minimum quinze ans dans l’Union.
Cette procédure est moins lourde que la procédure complète d’autorisation de mise
sur le marc et simplifie par conquent l’accès de ces produits au marché de
l’Union. De ce fait, elle ne limite pas l’accès des médicaments chinois ou
ayurvédiques, ni ceux d’entreprises dont les moyens financiers sont limis.
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Quel rôle jouera l’Agence européenne des médicaments dans
l’enregistrement des dicaments traditionnels à base de plantes
après le 30 avril 2011?
L’Agence euroenne des médicaments (EMA) n’intervient pas au niveau de
l’enregistrement des médicaments traditionnels à base de plantes. La produre
simplifiée est nationale, ce qui veut dire que les demandes d’enregistrement doivent
être présentées dans chaque État membre dans lequel le produit est destiné à être
commerciali. Ces demandes sont traitées par l’autorité compétente de chaque
État membre.
Toutefois, un comides médicaments à base de plantes (HMPC) a été institué en
septembre 2004 au sein de l’Agence européenne des médicaments, en vue de
l’établissement, par la Commission, d’une liste européenne des préparations à base
de plantes ou des substances gétales. Les États membres seront donc tenus de
reconnaître tout enregistrement de médicaments traditionnels à base de plantes
accordé par un autre État membre chaque fois que cet enregistrement s’appuiera
sur ladite liste.
Les fonctions du HMPC ne sont pas liées à la période transitoire. Les demandes
d’enregistrement de médicaments traditionnels à base de plantes peuvent être
présentées même si la substance ou la préparation n’est pas inscrite sur la liste
européenne.
Les produits à base de plantes seront-ils autorisés à rester sur le
marché en tant que denrées ou compléments alimentaires après le
30 avril 2011?
Les substances végétales peuvent être utilisées pour fabriquer des médicaments ou
des denrées alimentaires.
Un produit à base de plantes est considéré comme un médicament lorsqu’il est
présenté comme ayant des propriétés permettant de soigner ou prévenir des
maladies humaines ou lorsqu’il a une action pharmacologique, immunologique ou
métabolique. Il est de la comtence et de la responsabilité des autorités nationales
de décider, au cas par cas, si un produit à base de plantes répond à la définition de
médicament.
Si un dicament à base de plantes n’est pas enregistré ou autorisé à la date du
1er mai 2011, il ne peut pas être mis sur le marché de l’Union.
anmoins, les produits à base de plantes peuvent être répertoriés et
commercialis comme denrées alimentaires pour autant qu’ils n’entrent pas dans la
finition des dicaments et qu’ils satisfassent à la gislation alimentaire
applicable. Les produits à base de plantes commercialis sous la forme de
compléments alimentaires doivent, notamment, être conformes à la directive
2002/46/CE concernant les compléments alimentaires et au glement (CE)
1924/2006 concernant les allégations nutritionnelles et de santé portant sur les
denrées alimentaires.
L’ensemble des thérapies parallèles, des plantes et des ouvrages sur
les plantes seront-ils interdits dans l’Union après le 30 avril 2011?
Non. La directive 2004/24/CE régit les médicaments traditionnels à base de plantes
en autorisant une procédure d’enregistrement simple et allégée. Elle ne s’applique
pas aux thérapies parallèles et n’interdit pas de substances, de professionnels de
santé ou d’ouvrage spécifiques, ni les plantes en tant que telles.
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