Les biomatériaux :

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Les biomatériaux :
Introduction :
Ils sont destinés au remplacement de la perte de substance amélo-dentinaire (émail, dentine).
Ils doivent respecter une certains nombres de critère :
- Mécanique : résister à la rupture et à la fatigue.
- Physique :
o Optique, simule au mieux l’aspect d’origine de la dent.
o Dilatométrie, un coefficient compatible avec celui de la dent, qui limite les
contraintes d’origine thermique.
o Radio opacité, les rayons X passent plus facilement à travers les caries, il faut
pouvoir les repérer sans les confondre avec les biomatériaux.
- Physico-chimique :
o Faible solubilité dans les fluides buccaux.
o Potentiel d’adhésion au tissu calcifié élevé.
o Potentiel d’adhésion faible avec la plaque bactérienne.
o Une bonne résistance au ternissement.
- Electro-chimique : Une bonne résistance à la corrosion pour les alliages dentaires.
- Biocompatibilité : une innocuité (inoffensif) totale est idéalement préférée, et doit être
respecté à court terme comme à long et terme et autant sur le plan général que local.
Les amalgames :
Son les plus ancien moyen de d’obturation, mais ils sont dégradé par la corrosion et le fluage
(= déformation du matériaux), pour pallier à ces problèmes, on leur incorpore des alliages.
Les différents métaux sont :
- L’argent : augmente l’expansion de prise, la résistance mécanique mais diminue le
fluage.
- L’étain : Diminue l’expansion de prise, la résistance mécanique, le fluage, mais
augmente le temps de prise (en moyenne, il est de 2 à 15 min).
- Le cuivre : Augmente l’expansion de prise, la résistance mécanique, la dureté, mais
diminue le fluage. (Représente environ 12 à 25%).
- Le mercure : Moins de 0,02% de résidu volatile.
Les amalgames ne sont pas esthétiques, le mercure est potentiellement un élément
cytotoxique, le coefficient de dilation thermique est le double de celui de la dent, ils ne
présentent aucune capacité d’adhésion propre avec les parois de la cavité dentaire.
On ne poli jamais l’amalgame le jour de sa pose.
Les composites :
Ils sont beaucoup plus esthétiques, et utilisés pour la réparation des dents antérieures.
Ils doivent être liées par un traitement de surface avec un agent de couplage, le silane.
La prise est rapide et la transparence et la réfraction est très proche de celle de l’émail.
Il réduit l’écart dilatométrique avec la dent et augmente les performances mécaniques.
On trouve 2 types de composites en fonction de la zone dentaire à réparer :
- Les composites à vocation antérieure :
Ce sont des structures micro chargées à phases prés polymérisés.
- Les composites à vocation postérieure :
Ils sont de nature hybride à haute densité de charge minérale
Ils ne possèdent pas de potentiel d’adhésion au tissu dentaire calcifié.
L’adhésion du composite dépend surtout du traitement de surface de la dent.
On utilise un gel d’acide phosphorique à 37% appliqué pendant 20 à 40 secondes, pour créer
des porosités au niveau de l’émail et permettre une meilleure accroche mécanique. Tout cela
ce fait sans apport de salive.
On utilisera le composite au niveau des obturations de faible volume en dehors des contacts
fonctionnels d’occlusion, tout particulièrement au niveau des prémolaires.
Sa prise est rapide est se fait par la chaleur ou la luminosité, puis il doit être poli.
Rmq : Les bactéries viennent coloniser le composite et il peut y avoir formation de carie sous
le composite, on utilise alors un matériau entre les 2, le cément verre ionomère.
Le cément verre ionomère :
C’est le 1er matériau à pouvoir contracter des liaisons physico-chimiques avec le tissu
dentaire.
Il est constitué de verre d’allumino-silicate de calcium fluoré, et d’un acide polyalkénoïde, et
10% d’acide tartrique (augmente le temps de manipulation, et diminue la viscosité), plus 24%
d’eau.
La prise se fait en 3 étapes :
- Phase de relargage ionique ou de dissolution, c’est pendant cette période que ses
propriétés de fixation sont les meilleurs, il a un aspect brillant et glacé.
- Phase de gélification ou d’hydrogel matriciel, il est opaque.
- Phase de polysels gélifiés ou phase de durcissement, il est alors translucide.
Il est très sensible au variation d’eau il faut donc le protéger, il est surtout utiliser comme
produit de surface, dans la technique sandwich.
- Avantage :
o Adhésion intrinsèque au tissu dentaire calcifié.
o Libération de fluorure cariostatique.
o Etanchéité bonne.
o Biocompatibilité bonne.
- Inconvénients :
o Faibles performances mécaniques.
o Esthétique moyenne (meilleur que l’amalgame mais moins bonne que le
composite).
o Mauvaise aptitude au polissage.
Les matériaux d’implant : le titane.
Il est utilisé pour remplacer une dent on l’implante dans l’os alvéolaire.
Le titane possède des propriétés intéressantes :
- Propriétés physiques et mécaniques :
o Faible conductivité thermique.
o Faible masse volumique.
o Limite élastique très élevée.
- Propriétés de surface :
o Excellente résistance à la corrosion.
o Bonne biocompatibilité, avec un très bonne ostéo-intégration.
Il possèdent à la fois des qualités d’élasticité et de ductilité d’un métal, en surface, il possède
l’inertie chimique d’un oxyde passivement de la corrosion.
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