Séance 6 :
LA NATURE DES MOTS
Exercice de réécriture :
Un surveillant à catogan, sur les marches, me regarde bizarrement. A la sonnerie,
c’est la ruée et il ferme la porte. Il me fait un signe. Je fais « non » : tant que le car n’est
pas là, je ne bougerai pas. Toujours ça de gagné.
Mais quand je sonne cinq minutes plus tard, et qu’il m’ouvre, à moi d’être sonné.
« Et tu te fiches de moi en plus ! Donne-moi ton carnet. Une heure de colle. Ta
classe ? » Cl. Gutman, Antoine Blancpain, collégien
Réécrire cet extrait en le mettant au pluriel :
Un surveillant à catogan, sur les marches, me regarde bizarrement. A la
sonnerie, c’est la ruée et il ferme la porte. Il me fait un signe. Je fais « non » : tant
que le car n’est pas là, je ne bougerai pas. Toujours ça de gagné.
Mais quand je sonne cinq minutes plus tard, et qu’il m’ouvre, à moi d’être
sonné.
« Et tu te fiches de moi en plus ! Donne-moi ton carnet. Une heure de colle. Ta
classe ? »
I. Définition
La nature d’un mot, c’est la classe grammaticale à laquelle il appartient. C’est un
peu comme son identité.
Attention ! Il ne faut pas la confondre avec la fonction du mot, qui est son rôle
dans la phrase (sujet, COD, attribut du sujet…).
II. Mots variables et mots invariables
Certains mots peuvent changer de genre ou de nombre : ce sont les mots
variables.
Ex : « le surveillant » « les surveillants » ; « il me regarde » « ils nous
regardent ».
D’autres, appelés mots invariables, ne changent pas d’orthographe, car ils n’ont
ni genre, ni nombre.
Ex : « à », « bizarrement », etc.
III. Les différentes natures de mots
1) Les mots variables
a. Seul mot à se conjuguer, il marque une action ou un état : c’est le verbe.
Ex : « Il ferme la porte » ; « Je ne bougerai pas. »
b. Il désigne un être, une chose ou une idée : c’est le nom.
Ex : « un surveillant » ; « le car ».