Communications Affichées non présentées

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ABSTRACTS
COMMUNICATIONS AFFICHÉES NON PRÉSENTÉES
47èmes Journées Internationales
de la Société Française d’Odontologie Pédiatrique
S
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LES DENTS !
SAISON 13
Enfance
17 et 18 Mars 2017
MARSEILLE
Villa méditerranée
Comité d’Organisation Comité Scientifique
Isabelle BLANCHET
Ivanka COUDREAU
Hervé PEYRAUD
Corinne TARDIEU
Marie-Paule ABS
Daniel BANDON
Ariane CAMOIN
Christine KHOURY
Anastasia THIBON
sfop2017-marseille.org
Villa Gaby - 285 Corniche Kennedy - 13007 Marseille - Tel : 04 95 09 38 00 - Fax : 04 95 09 38 01
Inscriptions : Mervé GUNESEL - [email protected] - Partenaires : Céline BUREL - [email protected]
azzedine cherifi
#9773 : Appréciation du risque carieux et indications du scellement prophylactique des sillons chez l’enfant
Auteurs :
azzedine cherifi (1)
1. Odontologie Conservatrice/Endodontie, clinique dentaire Eliza, Annaba, Algérie
Mots clefs : carie, sillon, prévention, scellement.
Résumé :
Introduction :
La prophylaxie est la thérapeutique de choix de la maladie carieuse. Les études épidémiologiques ont montré qu’elle était
spécifique à chaque site dentaire. Ainsi, La mise en place des résines fluides pour le scellement des sillons et puits sur les
molaires permanentes chez les enfants à risque carieux est un atout dans la prévention individuelle.
Objectifs :
Evaluation du risque carieux individuel de la population cible ;
Pose des scellements prophylactiques au niveau des anfractuosités occlusales ;
Introduire la méthode dans la pratique quotidienne des praticiens.
Matériels et méthode :
Après évaluation du risque carieux par le DIAGNOdent laser détecteur de carie, un essai clinique randomisé (groupe scellé en
face de groupe non scellé) de scellement prophylactique au niveau des 1éres molaires permanentes, est appliqué à 56 enfants
scolarisés. L’enfant constitue son propre témoin, deux dents controlatérales sont scellées à l’aide d’un matériau de scellement
résineux, alors que les deux autres constituent les dents contrôles.
Seulement 40 enfants ont satisfait aux 4 contrôles. Ainsi, au terme de l’essai, les résultats concernant les 80 dents scellées et
les 80 dents contrôles.
Quels seront les résultats au bout d’une année de contrôle, pour chaque enfant ?
Résultats :
Comme toute thérapeutique, le résultat à terme est grandement tributaire d’un suivi régulier permettant non seulement le
contrôle mais aussi une éventuelle réfaction.
Le nombre de caries apparues est de 30 sur les dents contrôlés et de 10 sur les dents scellées.
Nos résultats ont montré aussi un taux de rétention du sealants après une année de 81,25%.
Le taux de pertes partielles du scellement est plus élevé que le taux de pertes totales.
Conclusion :
Le taux de réduction des caries obtenu est important (2/3). Désormais, les caries se concentrent chez des sujets à risque élevé
qu’il est nécessaire d’identifier et de prendre en charge si l’on veut continuer à améliorer l’état de santé bucco-dentaire de la
population générale.
Aurélie BRAMI
#9777 : Enquête auprès des internes et étudiants en odontologie pédiatrique sur les techniques anesthésiques
Auteurs :
AURELIE BRAMI (1), FREDERIC COURSON (2)
1. CHARLES FOIX, UNIVERSITE PARIS DESCARTES, IVRY SUR SEINE, France
2. BRETONNEAU, UNIVERSITE PARIS DESCARTES, PARIS, France
Mots clefs : anesthésie locale, enfant, douleur, anxiété, recommandations
Résumé :
L'anesthésie en odontologie pédiatrique représente pour les enfants une source d'angoisse et d'anxiété. Actuellement, il existe
de multiples techniques anesthésiques et il est possible de distinguer les anesthésies de surface, les anesthésies par infiltration
dites conventionnelles et les anesthésies intra-osseuses.
La problématique de l’anesthésie réside dans son efficacité d’où l’importance du choix de la technique anesthésique utilisée.
Afin d’essayer de répondre à cette problématique, nous avons recherché les différentes recommandations des sociétés
scientifiques savantes, effectué une revue de la littérature et enfin nous avons réalisé un questionnaire auprès des internes et
des étudiants d'un Diplôme Universitaire d'Odontologie Pédiatrique Clinique.
Nos résultats montrent que les recommandations sur l'anesthésie en odontologie pédiatrique sont rares et qu'il n'existe pas de
recommandations concernant le choix de ces différentes techniques anesthésiques (notamment auprès des sociétés
scientifiques françaises). De plus, notre enquête semble révéler une grande variabilité dans le choix de la technique
anesthésique employée par les différents praticiens. Cela peut toutefois s'expliquer par le manque de preuves ou de consensus
de ces techniques anesthésiques retrouvé dans la revue de littérature.
Il semble important que la formation initiale se penche sur ces problématiques et que des essais contrôlés randomisés se
mettent en œuvre pour lever ces incertitudes.
Pierre-Jean BERAT
#9782 : Proposition d'un score d'aide d'indication à l'anesthésie générale
Auteurs :
Pierre-Jean BERAT (1), Romain JACQ (1), Arabelle VANDERZWALM (1), Sibylle VITAL (1)
1. Odontologie, Hôpital Louis Mourier - Université Paris Descartes, Paris, France
Mots clefs : Anesthésie générale, indication, score
Résumé :
Introduction :
Selon la HAS, l’anesthésie générale est indiquée en odontologie pédiatrique, pour des raisons liées à l’état général du patient,
(1)
au type d'intervention ou en raison d’une contre-indication de l’anesthésie locale . Si ce cadre légal balaye l’ensemble de
l’odontologie, les contraintes liées à cette prise en charge impliquent une analyse du rapport bénéfice/risque pour chaque
situation.
L’objectif de ce travail est de proposer un score d’indication de l’anesthésie générale et d’évaluer sa validité sur la population
d’enfants traités sous anesthésie générale dans notre service.
Matériel et méthodes :
Le score d’indication d’anesthésie générale proposé intègre l’âge, le nombre de dents à traiter, le comportement de l’enfant, les
antécédents médico-chirurgicaux, les antécédents de soins.
L’ensemble des dossiers des patients opérés sous anesthésie générale entre 2015 et 2016 ont été analysés et le score
appliqué rétrospectivement.
Résultats :
Dans l’échantillon étudié, près de 90% des patients présentent un score supérieur ou égal au seuil d’indication de l’anesthésie
générale.
Les patients, dont le score est inférieur, ont pour la plupart été traités pour des indications de chirurgie orale.
Discussion :
Le score d’indication d’anesthésie générale proposé apparaît comme un outil d’aide à la décision de prise en charge optimale,
notamment pour des enfants polycarieux. Il semble moins pertinent pour les cas de chirurgie ponctuelle, chez l’enfant en bonne
santé. Des études prospectives sur de plus grands échantillons seront nécessaires pour permettre sa validation.
Bibliographie :
1. HAS. Indications et contre-indications de l’anesthésie gérérale pour les actes courants d’odontologie et de stomatologie.
Juin 2005
Leila Cherni
#9784 : Thérapeutique endodontique face aux complications du traumatisme sur la dent permanente immature (DPI): à
propos de deux cas cliniques.
Auteurs :
Leila Cherni (1), Dorsaf Jarrar (1), Fatma Masmoudi (1), Abdellatif Abid (1)
1. Odontologie pédiatrique et prévention, la clinique de médecine et de chirurgie dentaire de Monastir, Monastir, Tunisie
Mots clefs : traumatisme, dent permanente immature, complications
Résumé :
Les traumatismes dentaires constituent l’une des urgences les plus fréquentes de notre pratique quotidienne. Ils touchent
essentiellement les incisives qui sont le plus souvent immatures. Les atteintes pulpaires sont fréquentes parfois même en
l’absence d’exposition pulpaire. Il convient alors de définir une stratégie de traitement adéquate et spécifique face à chaque
situation dans le but d’assurer un développement radiculaire le plus physiologique possible et de préserver l’organe dentaire
encore immature.
En effet, au niveau d’une DPI, un traumatisme peut se compliquer par la nécrose qui va être à l’origine de l’arrêt de l’édification
radiculaire et nécessite ainsi une thérapeutique particulière visant à obtenir la fermeture apicale : l’apexification.
Cependant, une mauvaise évaluation du traumatisme, une prise en charge insuffisante voire même absente, sont autant de
facteurs qui concourent à l’apparition d’autres complications encore plus difficiles à gérer telles que les résorptions radiculaires
internes et externes.
Dans ce travail, nous exposerons deux cas cliniques de complications de traumatisme sur D.P.I et nous détaillerons les
particularités de la prise en charge suivie d’un contrôle clinique et radiologique rigoureux dans le but de prévoir, gérer et surtout
limiter les séquelles.
HIND RAMDI
#9801 : La revascularisation des dents permanentes immatures nécrosées
Auteurs :
HIND RAMDI (1)
1. pédodontie prévention, Faculté de médecine dentaire de Rabat, Maroc, Rabat , Maroc
Mots clefs : dent permanente immature nécrosée, revascularisation
Résumé :
La nécrose pulpaire compromet le devenir des dents permanentes immatures. En effet l’arrêt de l’édification radiculaire qui s’en
suit fait que les racines restent courtes et fragiles. Ces dents sont, jusque là, traitées par des procédures d’apexification qui
permettent la réalisation d’une obturation canalaire étanche.
Depuis les années 2000, de nouvelles perspectives de traitement ont vu le jour grâce à la « revascularisation endodontique ». Il
s’agit d’un concept biologique visant la poursuite du développement radiculaire par « régénération » grâce à la stimulation des
cellules de la papille mésenchymateuse présentes dans la région apicale des dents immatures qui peuvent survivre à l’infection.
Le principe de cette technique est d’induire la formation d’un caillot sanguin au sein du canal préalablement vidé de son contenu
et désinfecté. Le caillot est colonisé par des cellules souches qui participeront à la formation d’un nouveau tissu.
Le but de notre présentation est de mettre la lumière sur le principe et les indications de la revascularisation dans le traitement
des dents permanentes immatures nécrosées et de présenter différents protocoles à travers quelques cas cliniques.
sarah tabbai
#9804 : Les mainteneurs d’espaces en pratique pédodontique: De la prise de décision à la gestion de l’échec
Auteurs :
sarah tabbai (1), hakima Chhoul (1), houda El khammal (1)
1. pédodontie-prévention, faculté de medecine dentaire de rabat, rabat, Maroc
Mots clefs : mainteneur d'espace, extractions prématurées, pédodontie.
Résumé :
La perte prématurée des dents temporaires peut être à l’origine de plusieurs troubles fonctionnels, ce qui entrave la croissance
normale des arcades dentaires.
Les mainteneurs d’espace ou les stabilisateurs d’arcade ont pour but de préserver l’espace nécessaire à l’évolution des dents
permanentes, et constituent ainsi un dispositif d’interception des malocclusions.
Ces appareillages peuvent se présenter sous plusieurs formes : fixes ou amovibles, uni ou bilatéraux.
Cependant, un certain nombre de facteurs sont à prendre en considération avant toute décision de maintien d’espace.
Le but de ce travail est d’illuster à travers des cas cliniques l’intérêt du maintien d’espace, les facteurs décisionels, la démarche
de réalisation, le suivi et enfin la gestion de l’échec.
Michèle lowe
#9808 : Démarche diagnostique face au retard d'éruption d'une incisive maxillaire permanente
Auteurs :
michèle Lowe (1), HOUDA EL KHAMMAL (1), HAKIMA CHHOUL (1)
1. pédodontie-prévention, faculté de médecine dentaire de rabat, rabat, Maroc
Résumé :
L’éruption est un phénomène complexe, programmé génétiquement, consistant en la mise en place coordonnée, séquentielle
et chronologique des dents au niveau des arcades maxillaires. Ce mécanisme peut cependant être perturbé et présenter des
anomalies d’ordre topograhique ou chronologique, ainsi que des accidents d’éruption. Ces anomalies peuvent être localisées ou
généralisées, associées ou non à des maladies systémiques.
Le retard d’éruption se définit comme une éruption se produisant à une date postérieure par rapport aux normes établies, six
mois après les dates normales d’éruption pour les dents temporaires et un an après pour les dents permanentes. Cette
anomalie peut aller d’un simple retard à une non-éruption de la dent (inclusion). La date présomptive d’éruption des incisives
maxillaires permanentes est 7 - 8 ans.
Les retards d’éruption isolés sont des défauts secondaires d’éruption. Diverses étiologies sont rapportées dans la littérature.
Elles peuvent être locales (obstacle sur le trajet d’éruption ou agénésie dentaire), générales (carences vitaminiques, maladie
cæliaque, chimiothérapie au long cours, prématurité à la naissance, infirmité cérébrale et motrice…) ou génétique (syndrome de
Gardner, trisomie 21, amélogenèse imparfaite…).
L’éruption retardée de l’incisive maxillaire permanente peut entrainer des préjudices esthétiques et fonctionnels majeurs. Son
diagnostic doit ainsi être posé précocément afin d’instaurer un traitement. L’acuité diagnostique est basée sur une anamnèse
médicale précise et un examen clinique minutieux, confronté aux signes radiographiques.
A travers des cas cliniques, nous illustrerons une démarche diagnostique face à un retard d’éruption d’une incisive maxillaire
permanente.
Hasnaa DEHBI
#9809 : Diagnostic et interception précoce des anomalies maxillo-faciales associées au SAOS de l’enfant
Auteurs :
Hasnaa DEHBI (1), Loubna BAHIJE (1), Asmae BENKADDOUR (1), Fatima ZAOUI (1)
1. Service d'orthopédie dento-faciale, Faculté de médecine dentaire de rabat, Rabat, Maroc
Mots clefs : syndrome d’apnées obstructives du sommeil, SAOS, enfant, diagnostic, interception.
Résumé :
Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) de l’enfant est une pathologie qui serait fréquemment sous estimée, et
qui peut entraîner potentiellement des complications graves. L’orthodontiste, au sein de l’équipe pluridisciplinaire, peut jouer un
rôle important dans le dépistage et la suspicion du SAOS chez l’enfant à travers des questions ciblées et systématiques aux
parents qui peuvent ignorer les liens entre les symptômes maxillo-faciaux et les troubles respiratoires du sommeil.
En effet, certaines anomalies maxillo-faciales sont fréquemment associées au SAOS notamment l’hypo-développement du
maxillaire et l’hyperdivergence mandibulaire avec toutes les malocclusions dentaires qui peuvent les accompagner.
L’objectif de ce travail est de passer en revue les différents moyens diagnostics à la disposition de l’orthodontiste, ainsi que les
thérapeutiques orthopédiques (disjonction maxillaire rapide) et fonctionnelles (activateur) qui ont montré leur efficacité sur le
SAOS de l’enfant en complément de la chirurgie ORL (adénoïdectomie-amygdalectomie).
hanane chakiri
#9827 : LA DENTISTERIE ATRAUMATIQUE EN ODONTOLOGIE PEDIATRIQUE.
Auteurs :
hanane chakiri (1), E. HARIRI (2), hakima chhoul (1), rachid fawzi (1)
1. Service de Pédodontie-Prévention, CCTD - Faculté de Médecine Dentaire de Rabat, Rabat, Maroc
2. Service de Pédodontie-Prévention, CCTD , Faculté de Médecine Dentaire de Rabat, Rabat, Maroc
Mots clefs : dentisterie, atraumatique, odontologie pédiatrique.
Résumé :
Les thérapeutiques conventionnelles de la maladie carieuse sont souvent mal acceptées par les jeunes enfants qui refusent de
poursuivre les soins car elles sont souvent douloureuses et anxiogènes. Cependant, il existe des thérapeutiques dites non
conventionnelles de la carie dentaire, moins douloureuses et moins anxiogènes qui peuvent être une véritable alternative:
· Le traitement restaurateur atraumatique ART: qui restaure les pertes de substance avec un matériau de restauration adhésif,
après une éviction carieuse manuelle douce et peu douloureuse.
· La technique de Hall : qui consiste à mettre en place des couronnes en métal préformées sans éviction carieuse, d'anesthésie
locale et de préparation quelconque de la dent au préalable.
· Les thérapeutiques non restauratrices (slice) qui comme leur nom l'indique, ne restaurent pas les pertes de substances
dentaires mais se contentent de faciliter l'accès des cavités au brossage.
Si la technique de Hall, relativement récente, est encore méconnue, ce n'est pas le cas des deux autres thérapeutiques dont
l'utilisation fait débat au sein de la profession. Pourtant, lorsque ces thérapeutiques sont mises en œuvre de manière rigoureuse
avec une sélection appropriée des cas cliniques, la littérature montre qu’elles sont aussi efficaces que les thérapeutiques
conventionnelles.
Dans ce travail, nous allons mettre le point sur ces thérapeutiques non conventionnelles de la carie dentaire en pédodontie en
se basant sur l’évidence scientifique et la pratique clinique à travers des cas cliniques traités au service d’odontologie
pédiatrique à la faculté de médecine dentaire de Rabat.
Rajae ELHADDAOUI
#9832 : L’éducation neuromusculaire chez l’enfant: quand et comment ?
Auteurs :
Rajae ELHADDAOUI (1), Hajar BEN MOHIMD (1), Hicham BENYAHIA (1), Fatima ZAOUI (1)
1. Service d'Orthopédie Dento-Faciale, Faculté de Médecine Dentaire. Université Mohammed V, Rabat., Rabat, Maroc
Mots clefs : Education neuro-musculaire, dysfonctions, croissance maxillo-mandibulaire.
Résumé :
L’éducation neuromusculaire chez l’enfant: quand et comment ?
Lorsque les comportements dysfonctionnels existent chez l’enfant (ventilation buccale, déglutition dysfonctionnelle, perturbation
de la phonation…) leur correction s'intègre dans la prise en charge orthodontique globale du patient. Pour Soulet, il s'agit d'une
éducation fonctionnelle et non d'une rééducation, car les comportements normaux n'ont jamais été mis en place.
On distingue deux types d'éducation fonctionnelle:
•
•
l'éducation neuromusculaire active, fondée sur la volonté ou myothérapie fonctionnelle.
l'éducation neuromusculaire passive avec mise en place d'un appareil qui contribue à la correction des dysfonctions
en modifiant les stimuli proprioceptifs de l'enfant, les
positions linguale et labiale ou les relations entre les sangles
musculaires et les arcades dentaires.
Ces appareils peuvent être exclusivement dédiés à cette correction (grille anti-langue, perle de Tucat) ou exercer conjointement
une action sur la croissance maxillaire et mandibulaire (activateurs…).
A travers cet exposé, nous allons illustrer par des cas cliniques, ces différents moyens d’éducation neuro-musculaire et leur
contribution à la normalisation des fonctions oro-faciales d’une part et la croissance du complexe maxillo-mandibulaire d’autre
part.
Rajae ELHADDAOUI
#9872 : Les béances antérieures chez l’enfant: pourquoi faut-t-il intervenir tôt ?
Auteurs :
Rajae ELHADDAOUI (1), Hajar BEN MOHIMD (1), Hajar BEN MOHIMD (1), Hicham BENYAHIA (1), Fatima ZAOUI (1)
1. Service d'Orthopédie Dento-Faciale, Faculté de Médecine Dentaire. Université Mohammed V, Rabat., Rabat, Maroc
Mots clefs : Béance antérieure, dysfonctions, hyperdivergence, diagnostic différentiel, traitement précoce, stabilité
Résumé :
Les béances antérieures chez l’enfant: pourquoi faut-t-il intervenir tôt ?
La béance ou infraclusion antérieure est une perte de point de contacts inter-arcades en occlusion, limitée à la région antérieure
le plus souvent.
Le terme de béance antérieure englobe deux entités:
•
•
Les béances d’origine fonctionnelle: limitées à la région dento-alvéolaire antérieure, impliquant des étiologies
dysfonctionnelles (habitude de succion, interposition linguale, déglutition dysfonctionnelle…) avec un schéma
squelettique normo ou pseuso-hyperdivergent. Le pronostic de ces béances est le plus souvent favorable après
contrôle des facteurs fonctionnels.
Les béances d’origine squelettique: qui peuvent s’étendre à la région prémolaire-molaire traduisant une
hyperdivergence sévère des bases squelettiques qui compliquent les thérapeutiques orthopédiques et orthodontique
chez l’enfant, augmentent le préjudice esthétique et nécessitent le recours à l’option chirurgicale à l’âge adulte.
Les béances d’origine fonctionnelle, en interférant avec la croissance normale des bases osseuses, peuvent évoluer vers des
béances squelettiques, d’où l’importance du diagnostic et du traitement précoces pour une meilleure stabilité des résultats.
Lorsque la béance antérieure est d’origine fonctionnelle sans excès vertical squelettique, la suppression de l’obstacle permet en
période de croissance alvéolaire une amélioration spontanée des relations occlusales dans 75 à 80 % des cas. Alors qu’en cas
d’hyperdivergence associée, les attitudes thérapeutiques mises en œuvre face à celle-ci assurent en grande partie le traitement
de l’infraclusion associée. Elles consistent à contrôler la croissance alvéolaire postérieure et des égressions molaires ainsi que
les effets verticaux parasites des thérapeutiques orthopédiques et orthodontiques. Là encore; une action préventive précoce
qui consiste à supprimer tous les facteurs dysfonctionnels favorisant une postéro-rotation mandibulaire, permet une meilleurs
stabilité des résultats.
A travers cet exposé, nous allons mettre le point sur les étiologies de ces béances, les éléments de l’examen clinique
permettant le diagnostic différentiel entre une béance d’origine fonctionnelle et une béance d’origine squelettique, les modalités
thérapeutiques mises en œuvre chez l’enfant pour le traitement de ces béances ainsi que les facteurs de stabilité.
Audric Payet
#10033 : Bruxisme
Auteurs :
Audric Payet (1), Ariane Camoin (1)
1. Pôle Odontologie , Aix-Marseille Université , Marseille, France
Mots clefs : Bruxisme, enfant, revue systématique
Résumé :
Contexte et problématique : Chez l’adulte le bruxisme fait l’objet de nombreuses recherches et publications ces dernières
années. Chez l’enfant, il n’existe à l’heure actuelle aucun consensus concernant le diagnostic et la prise en charge du bruxisme.
La prévalence du bruxisme serait pourtant de l’ordre de 30%.
Objectif : Faire une revue systématique de la littérature sur les dix dernières années sur le thème des différentes thérapeutiques
du bruxisme chez l’enfant.
Matériel et méthode : Une revue systématique de la littérature a été faite avec les moteurs de recherche suivants : PubMed,
Cochrane library, ScienceDirect, Google Scholar de Janvier 2006 à Mars 2016. Le mot clé utilisé était « bruxism » et
« children ». Les études inclues portaient sur un ou des types de traitement de bruxisme chez l'enfant et l'adolescent âgés de 1
à 18ans. Les études inclues portaient sur un ou des types de traitement de bruxisme chez l'enfant et l'adolescent âgés de 1 à
18ans. Nous avons procédé selon les normes PRISMA, avec double lecture des articles.
Résultats : 15 articles remplissaient tous les critères d'inclusion. Les traitements répertories étaient : pharmacologique, de
traitement par gouttière occlusale, d'adénotonsillectomie et de traitement par expansion palatine. Après analyse, aucun article
ne proposait une solution suffisamment efficiente pour traiter le bruxisme chez l'enfant.
Discussion : Le monde de la littérature est encore pauvre en ce qui concerne les études sur le traitement du bruxisme chez
l'enfant et du bruxisme chez l'enfant en général et ne propose donc pas de thérapeutique adéquate. De nouvelles études à long
terme basées sur des méthodes diagnostiques précises et approuvées doivent être recommandées afin de pouvoir donner aux
praticiens une méthode thérapeutique claire et la plus efficiente possible
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