comment fait-il pour communiquer avec lui-même ? La réponse se trouve dans une série de
puissants messagers chimiques secrétés par les cellules du système immunitaire appelées
les cytokines. Vous avez probablement entendu parler de plusieurs de ces cytokines, y
compris l’interféron et le Facteur nécrosant les tumeurs ; mais ce sont les interleukines qui
se propagent à travers l’organisme comme des milliards de petits messagers qui :
activent les cellules B et les cellules T ;
entraînent les cellules ;
favorisent la croissance rapide des défenseurs « entraînés » ;
sonne la retraite des défenseurs lorsque la menace est passée ;
contrôlent la réponse à l’inflammation.
Renforcir son immunité
À toutes les fois que les cellules T ou les cellules B s’activent à cause d’un envahisseur,
quelques-unes de ces cellules deviennent des cellules mémorielles. À savoir qu’elles codent
une « mémoire » de l’antigène particulier associé avec l’envahisseur de sorte qu’à la
prochaine rencontre de ce même antigène, le système immunitaire puisse répondre sans
délais.
Il existe plusieurs facteurs affectant le niveau de réponse immunitaire que l’on peut
cumuler. La génétique joue un rôle certain. Certains individus naissent tout simplement avec
un système immunitaire plus forts que d’autres. La diète, le style de vie et l’environnement
peuvent également soit améliorer ou détériorer le système immunitaire. De plus, la force de
la réponse immunitaire de même que la durée de la mémoire immunitaire sont grandement
influencées par le type d’antigène impliqué, et la quantité ayant pénétrée l’organisme.
En naissant, nos systèmes immunitaires sont faibles ; peu importe l’immunité que nous
avons reçue de nos mères. Presque immédiatement, cependant, en prenant pour acquis
qu’on est allaité, cette immunité commence à s’établir. Le premier « lait » que nous recevons
de notre mère est, en fait, non pas du lait. C’est une substance appelée colostrum, dont le
principal but est d’établir notre immunité. Le colostrum est rempli de multiplicateurs
immunitaires naturels comme le lactoférin, les alkyglicérols et le facteur de mutation. De
plus, comme nous en avons parlé au chapitre 4, l’allaitement aide à établir les cultures
probiotiques dans les intestins, ce qui aide également à développer nos systèmes
immunitaires.
Les Vaccins
Dans la grande sagesse de la médecine moderne, nous avons créé des vaccins afin de
« construire à l’avance une mémoire » pour nos systèmes immunitaires – la mémoire de
maladies significatives que nous n’avons jamais eues comme la rougeole, les oreillons, la
polio, la diphtérie, la petite vérole, etc. Les vaccins contiennent une version stérilisée affaiblie
de microorganismes (ou de protéines de ces microorganismes) capables de produire une
réponse immunitaire dans l’organisme sans induire une installation complète d’une maladie
en soi. Bien que les vaccins aient joué un rôle significatif pour aider à réduire le nombre de
morts parmi les enfants, les bénéfices ne sont pas sans coûts.
Je ne vais pas m’attarder là-dessus, étant donné un douloureux souvenir émotif qui fait
qu’il m’est impossible d’être objectif sur ce sujet. Mon plus jeune frère a fait partie de ce
« petit pourcentage » d’enfants qui a mal répondu à la série de trois piqûres qu’il reçut au
début des années 60. À chaque fois qu’il recevait une de ces piqûres, il faisait beaucoup de
température et pleurait toute la nuit – la dernière fois, il a littéralement hurlé durant des
heures. Chaque fois, ma mère appelait le pédiatre, qui la rassurait en disant qu’il n’y avait
Les enfants à qui on donne immédiatement le biberon de lait non maternel ne profitent pas de ces
bienfaits. Non seulement le lait non maternel donne à ces enfants des coliques, des infections
oculaires et des rhumes, etc., mais il y a une preuve accablante que, dans la plupart des cas, leurs
systèmes immunitaires ne réussissent jamais à « s’établir pleinement ».