Découverte d`une radiogalaxie géante

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Découverte d'une radiogalaxie géante
Extrait du Observatoire de Paris centre de recherche et enseignement en astronomie et
astrophysique relevant du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
https://www.obspm.fr/decouverte-d-une-radiogalaxie-geante.html
Découverte d'une radiogalaxie
géante
Date de mise en ligne : vendredi 29 mars 2013
Observatoire de Paris centre de recherche et enseignement en astronomie et
astrophysique relevant du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la
Recherche.
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Découverte d'une radiogalaxie géante
Une équipe européenne d'astronomes, incluant un chercheur de l'Observatoire de Paris, a
découvert une radiogalaxie géante encore inconnue. Cette découverte s'inscrit dans le cadre
d'un premier relevé de l'intégralité du ciel effectué à très basses fréquences - entre 30 et 160
MHz (longueurs d'onde de 2m à 10m) - à l'aide du radiotélescope international LOFAR.
Baptisé MSSS (pour Multi-frequency Snapshot Sky Survey), ce relevé a donné une première série d'images dont
l'analyse a révélé une nouvelle source de la taille apparente de la pleine lune. L'objet découvert appartient à la
classe des "Giant Radio Galaxies" (GRGs) qui se caractérisent par leur taille très étendue.
L'émission radio est associée à de la matière éjectée par un trou noir super-massif situé au centre d'une galaxie,
elle-même en interaction avec une dizaine d'autres galaxies. La galaxie centrale est située à un redshift de
z=0.054536, soit à environ 750 millions d'années lumière de la Terre.
C'est une découverte remarquable car cette radiogalaxie de la taille de tout un amas de galaxies est invisible dans
les relevés effectués à plus haute fréquence radio, notamment avec l'interféromètre Very Large Array (VLA Etats-Unis).
L'imageur qui a permis d'obtenir cette image équivaut à une optique adaptative numérique et a été presque
entièrement développé à l'Observatoire de Paris. A noter que bon nombre de nombreuses solutions instrumentales
et numériques développées pour LOFAR, telles que cet imageur, serviront à la mise en oeuvre de futurs projets de
radiotélescopes comme le Square Kilometre Array (SKA).
Participation française à LOFAR
L'utilisation de LOFAR est coordonnée par ASTRON, l'institut néerlandais de radioastronomie, pour un consortium
composé des Pays-Bas, de l'Allemagne, du Royaume-Uni de la Suède et de la France. L'Observatoire de Paris,
l'Observatoire de la Côte d'Azur, le LPC2E à Orléans, sont directement impliqués dans l'utilisation et le
développement de LOFAR et des précurseurs de SKA.
En particulier, les départements scientifiques Galaxies, Etoiles, Physique et Instrumentation - GEPI et Laboratoire
d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en astrophysique - LESIA de l'Observatoire de Paris ainsi que sa station de
radioastronomie de Nançay sont impliqués dans l'exploitation scientifique de LOFAR (relevés extragalactiques,
univers transitoire), au même titre que le laboratoire Lagrange de l'Observatoire de la Côte d'Azur.
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