Terminale. TES3. 2008-2009. Fiche de lecture
Partie II : Quelques éléments de détail à l’intérieur du livre
Idée 1 (p33)
J’ai trouvé particulièrement intéressante l’idée d’alterner les deux politiques commerciales afin de
renforcer l’économie (chapitre 2). En effet, l’auteur montre que pour certains protectionnistes
comme List, le protectionnisme n’est pas un objectif en soi mais plutôt une phase provisoire qui
va permettre une économie puissante et solide. L’auteur explique que dans un premier temps, le
protectionnisme est favorable à l’économie car il permet au pays de développer son industrie qui
ne sera pas menacé par la concurrence des industries étrangères, cette première phase de
protection constitue « l’apprentissage de l’industrialisation », qui peut générer des couts si les
résultats sont négatif en matière de croissance économique durant cette période.
Quand l’industrie du pays est suffisamment développé et qu’elle peut supporter la concurrence
alors le libre-échange doit être « de règle ».La combinaison de politiques commerciales libérales et
protectionniste est donc nécessaire a une économie qui se veut puissante.
Idée 2
Le passage où l’auteur affirme que la première guerre mondiale n’a pas été précédé d’une crise a
particulièrement attiré mon attention.Cette idée fausse de provenance marxiste est en effet
facilement contestable lorsque l’on observe les chiffres qui présente une croissance économique
des plus correcte avec un taux de croissance économique par habitants de 1.5% entre 1900 et
1913. L’idée qu’il y aurait eu une crise serai surprenante vu que ce taux était de 1.2% durant la
période 1890-1900 de 0.5% entre 1830 et 1890. L’avant guerre était donc une période de réussite
économique. Et il en ai de même pour la production et le commerce international.
Extrait 1 : l’occident n’avait pas besoin du tiers monde, ce qui est une bonne nouvelle pour le
tiers monde (p136)
« Écrire que c’est une bonne nouvelle pour le tiers monde que l’occident ne lui doive pas son
développement économique peut paraitre paradoxal ou provocateur. Mais considérons les
arguments ci-dessous. Si l’exploitation du tiers monde avait été la cause principale ou même
seulement un élément important de la révolution industrielle et/ou du premier siècle de
développement en occident, ce serai très grave. Cela signifierait effectivement que le
développement économique ne peut être réalisé qu’au prix de l’exploitation de vastes régions et
que, comme le tiers monde ne peut satisfaire à ces conditions, son développement économique
serait impossible. C’est donc une chance que l’expérience de l’occident démontre que le processus
du développement est possible sans exploitation d’autres régions.
Cela ne signifie pourtant pas que la voie du développement économique soit facile pour le tiers
monde. J’était déjà très pessimiste quant aux chances d’une croissance rapide voilà trente ans,
dans ma thèse consacré à ce sujet. J’ai publié en 1971 Le tiers monde dans l’impasse. je n’ai pas voulu
changer le titre pour l’édition révisée et élargie parue en 1983, alors que pour la première édition
je m’étais demandé s’il ne fallait pas y mettre un point d’interrogation. »
Extrait 2 : quelques mythes de moindre importance (p187)
« Je traiterai ci-dessous des sept mythes suivants :
1. Il est généralement admis que le commerce extérieur est un des moteurs de la croissance
économique ; l’histoire montre pourtant que ce n’est pas le cas.
2. Les années qui on précédé la première guerre mondial ont souvent été décrites comme
une période de crise ; les données exhaustives dont ont dispose actuellement montrent
que ce n’est certainement pas vrai.
3. Le fait que les exportations de presque tous les pays du tiers monde aient été presque
entièrement composées de produits primaires amena les économistes à conclure que les